Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2009-12-12 – A.M.   Témoignages des personnes qui ont participé à la construction du refuge de Jésus

 

Michel : Tout a bien été cette semaine. En grande harmonie, ça très bien été. Merci beaucoup.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Mon intention était d'aller faire un tout petit tour dans la cuisine, mais c'est comme si le Seigneur m'avait fait bifurquer. Alors, on remercie ces personnes qui donnent un coup de main à la maison et je voulais aussi remercier particulièrement, au nom de la Fille du Oui, pour l'aide qu'ils ont apportée au chalet, au refuge d'amour de Jésus. Et parce que c'est au moment où je me suis retrouvée à la cuisine que tous les hommes ont dit : "Si tu as besoin d'aide, nous, on va y aller". Et ça venait de… c'était beaucoup. Et j'ai eu cette aide.

Au début, quand André a appelé – bien, Seigneur, tu sais, hein, je suis capable' – j'ai dit : j'suis pas habituée de demander. Cela a été difficile. Mais le Père Clément, lui, il m'a donné des grâces et là, ça s'est ouvert, et ce que j'ai reçu, c'est au centuple. Il n'y a pas de mots, parce que ce qu'ils ont reçu, je suis sûre, c'est au centuple. Il n'y a rien qui venait d'eux, il n'y a rien qui venait de moi, on a reçu de Dieu. Alors, Robert, hein? Micheline et André, André, Micheline et Richard, Guilmer et Normande qui ne sont pas ici et Michel. Alors, nous avons vécu combien de temps?

Robert : On a commencé au mois d'août. Moi, on m'a demandé si j'étais disponible pour construire le refuge. Alors, c'est sûr que c'est avec beaucoup d'émotion que j'ai répondu à l'appel pour construire le refuge qui semblait être pressé pour le Seigneur. C'était important que plusieurs gars viennent. Alors, je me suis présenté là, puis on faisait des plans, puis commander des choses…, puis en fin de compte, on a été déçu à plusieurs reprises, parce que c'était pas du tout nos façons de procéder, ce n'était pas du tout la même façon du Seigneur. C'était vraiment complètement désarçonnant de voir comme le Seigneur a fonctionné.

Au jour le jour, le Seigneur nous enseignait le matin, le midi, le soir. Le matin, il nous disait des choses pour la journée; le midi, il faisait des commentaires, et le soir, c'était un peu la révision de ce qu'on avait vécu dans la journée, mais jamais, il ne parlait de refuge extérieur. Chaque fois qu'il parlait le matin, le midi et le soir, c'était pour dire : «Aujourd'hui, vous allez gagner des grâces. Aujourd'hui, les anges vont vous accompagner. Aujourd'hui, vous allez trouver ça dur.» Une journée, on avait décidé : 'Peut-être qu'on ne devrait pas aller à la messe, on devrait commencer de bonne heure.' On voulait couler du ciment rapidement pour la semaine suivante, pour commencer à travailler.

Mais là, le Seigneur, le soir, nous a dit : «Bien, là, parce que vous avez désiré ça, demain matin, vos anges et vos âmes vont aller à la messe et vous autres, vous allez demeurer ici à construire. Mais du lever au coucher, vous allez porter la croix, elle sera lourde, très lourde.» C'est le genre de message que le Seigneur nous donnait. Il nous accompagnait, il était toujours là. Mais avec les jours, les semaines, ce qu'on a vécu, ce que vraiment on a découvert, c'est qu'on n'était pas là pour construire un refuge.

Le refuge est ici, intérieur (cœur). C'était vraiment un prétexte pour construire un refuge intérieur. Toute l'instruction qu'il nous donnait, c'était vraiment de nous ouvrir au dépouillement, dépouillement des idoles, dépouillement de nos idées, dépouillement de nos façons de procéder. C'a été un dépouillement total pour se mettre à l'écoute : "Toi, Seigneur, qu'est-ce que tu veux?" Mais il préparait nos cœurs à ce qui s'en vient. Alors, vraiment, le refuge, on a découvert que c'était vraiment un refuge, d'abord intérieur, et que notre cœur devenait un refuge pour les autres, et que ce refuge-là était vraiment construit pour aller dans l'arche qui était le Cœur de Marie : le vrai refuge. Et Marie nous conduisait dans un autre refuge qui était la Terre Nouvelle, et la Terre Nouvelle, c'est Jésus qui est la Terre Nouvelle. Alors, tout ça, ça se passait à l'intérieur.

Mais le Seigneur m'a montré en fin de compte qu'il y avait un modèle qui était vraiment extraordinaire, c'était Marie quand elle était à Nazareth. Un moment donné, il a fallu qu'elle parte pour Bethléem pour Jésus. Alors, il y a eu un refuge à Bethléem. Mais qui a préparé le refuge? Il n'y a pas eu une délégation qui est allée construire un refuge pour Jésus, pour attendre Jésus et Marie, hein? C'est dans la pauvreté totale. Ils n'ont rien manqué. Ils ont vraiment vécu un bonheur extraordinaire, pas comme nous autres on l'entend, mais ils ont vécu quelque chose de très, très grand.

Puis ce refuge-là s'est transporté où? Il s'est transféré à Bethléem, chez des bergers. Pendant deux ans de temps, ils ont vécu en émigrés chez des bergers. Là encore, il n'y avait rien de préparé, tout était à l'improviste. Puis ils partent et s'en vont en Égypte pendant quatre ans encore, où il n'y avait aucune préparation; c'était pas leur langue, il n'avait pas de travail là-bas, personne pour les accueillir, mais c'était vraiment un refuge. Dieu les guidait, ils n'ont jamais rien manqué.

Pour nous autres, nos refuges…, c'est parce que Marie et Jésus, Marie et Joseph vivaient en refuge à l'intérieur d'eux qu'ils ont pu vivre toutes ces étapes-là. Nous autres, c'est pareil. On a compris que c'était un refuge intérieur d'abord que le Seigneur a construit avec nous autres, et c'est par débordement de ce qu'il met en nous à l'intérieur qu'on fait des refuges extérieurs après ça. Mais c'est vraiment un superflu. Moi, je vois ça comme ça. C'est le témoignage que j'avais à dire.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : L'alimentation. Nous avons vécu ensemble, Micheline, Pierrette, Lucille, Micheline. Comment le Seigneur a fait en sorte de nous montrer au niveau de partager les tâches dans la cuisine, ça, c'est quelque chose! Surtout les femmes dans la cuisine, il y en avait quoi? Quatre? Quatre femmes dans la cuisine, un petit poêle de vingt-quatre pouces, un petit comptoir, c'était tout petit, puis le réfrigérateur, je le congèle, je le congèle pas; non, tu prends pas celui-là, tu prends celui-là; celui-là, ça c'est un reste, il faut le prendre, faut rien perdre. Comment c'a pas été facile!

Micheline : Bien, oui, c'est vrai qu'on a tout fait à manger dans nos maisons, mais avec nos méthodes, avec notre manière. Mais moi, je suis arrivée là-bas, d'abord je ne m'y attendais pas du tout. Le Seigneur nous avait invités. Au départ, c'est André Dupont qui a appelé mon mari pour qu'il aille aider et je suis allée aussi. Pierrette, Lucille, je les connaissais ici, mais on ne s'était jamais vraiment, vraiment parlé. Alors, quand je suis arrivée là, je me suis sentie accueillie. Elles m'ont fait de la place. Oui, on s'est mises à travailler ensemble. J'ai appris beaucoup de nouvelles méthodes parce que Francine se nourrit beaucoup vraiment sainement. Alors, j'ai appris beaucoup.

On était comme des petites abeilles, on se consultait : qu'est-ce qu'on fait à midi? Est-ce qu'on mange ceci, est-ce qu'on fait cela? Mais c'a été fait dans l'amour, je peux dire, vraiment dans l'amour. On était une vraie belle équipe. Micheline s'est jointe à nous après et c'a été… y a pas de mots pour décrire l'amour, l'amitié, tout ce qu'on a partagé. Pierrette, Lucille, on allait prendre des marches ensemble. On était vraiment, vraiment dans l'amour, puis on était contentes de le faire pour les hommes qui travaillaient dehors. Franchement, c'est un cadeau, c'a été vraiment un cadeau que le Seigneur nous a fait de nous faire travailler comme ça ensemble. Puis, oui, j'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup aimé cette expérience, puis je crois qu'elle va se continuer. J'en suis vraiment, vraiment heureuse.

Micheline : C'est vrai ce que Micheline disait qu'on s'est retrouvées là sans préparation, sans y avoir pensé. J'ai voyagé avec mon frère Richard, car il venait pour la construction. Oui, c'est vrai, avec un gros rhume, un gros mal de gorge, les sinus bloqués, mais ça travaillait. Mais c'est l'amour qui nous menait. Moi, des fois, je me sentais dans un autre monde là, un peu, là. Mais c'était l'amour qui nous menait parce qu'on travaillait, les filles. On se disait souvent : bon, bien c'est pour les gars, ils sont dehors, il fait froid, ils travaillent fort. Fallait penser, fallait que tout soit bon, fallait que tout soit chaud, correct, réchauffé, c'était ce qui nous menait tout le temps. C'est l'amour qui nous menait, comme disent souvent Francine puis le Seigneur.

Je me suis rendu compte que c'est l'amour qui nous menait dans des petits gestes de vaisselle. Moi, je suis têteuse, je suis très têteuse. Ça, je pense que mes amies ici le savent. Puis, le démon s'en est mêlé avec ça là; il m'a fait penser à des affaires que j'avais pas d'affaire à penser. Je vous dis que c'est pas juste pour le bois, les clous puis le béton que ça se fait, c'est vraiment pour des choses en dedans qu'on s'est retrouvées à travailler, nous autres, dans des chaudrons. 'Micheline, mène le repas à midi. Wow! Moi, mener le repas? Oh! pas question!' Mais, en tout cas, c'a fini que ça s'est fait. On va faire ci, on va faire ça. Mais elles m'ont aidée, on ne peut pas tout seul. C'est le Seigneur, c'est Maman Marie, puis quand Francine rentrait et qu'il se passait quelque chose dehors : "Les filles, priez là. Mettez-vous en prière."

Tu sais, on a eu trois jours pas d'eau, hein? Charrier l'eau, moi, j'ai même aimé ça. J'en dépensais, c'est vrai que j'en dépensais. Les filles : bon, je vais y aller chercher l'eau. C'est deux sortes d'eau, hein? De l'eau pour la vaisselle et de l'eau pour la toilette, et de l'eau pour boire, pour la nourriture. On avait deux sortes d'eau. Y avait une source; ça, c'était l'eau pour l'alimentation, faire à manger puis tout ça, puis l'eau qu'on prenait dans le lac qu'on mettait dans des grandes chaudières, ça, c'était pour la toilette. Mais, on faisait tout ça sur le pilote automatique, mais le pilote automatique là, y était activé par le Seigneur, ça, je vous assure, hein? On a fait une équipe. Vous auriez été presque fiers de nous autres.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Tu veux conter l'histoire de la pluie, Pierrette?...avec Normande.

Pierrette : Ah oui! Bien, tu sais, y a beaucoup de choses. Bien oui, cette journée-là, il s'est mis à pleuvoir et puis il y avait de la neige aussi avec ça.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Les gars étaient sur le toit. Richard, étiez-vous sur le toit la journée de la pluie?

Pierrette : Là, Normande nous a demandé : "Faut se mettre en prière, faut absolument qu'il ne pleuve plus pour que les gars puissent travailler à leur aise". Alors, on s'est mises à prier et puis, croyez-le ou pas, chaque côté du chalet, y avait de la pluie qui tombait avec de la neige et nous, dans le milieu, on n'avait absolument rien. D'une façon ou d'une autre, y avait un feu; nous, on alimentait le feu. Moi puis Micheline, on aimait bien ça. En plus, le feu s'est pas éteint. Et vraiment, ça tombait pas à petit là, ça tombait assez gros et j'ai dit : regarde donc ça, chaque côté y avait de la pluie, puis nous, on n'en avait pas.

Ça, c'est toute des petites choses que le Seigneur a faites, puis y en a fait bien d'autres. Il y avait des choses extraordinaires qui se sont faites là et puis c'est sûr que ça n’a pas été facile à tous les moments, mais Dieu nous aidait et nous supportait vraiment, vraiment, vraiment. Il y a eu énormément d'amour et puis moi, c'est vrai, c'est pas toujours facile, mais j'en remercie à chaque fois le bon Dieu – merci beaucoup – parce que moi, la construction, c'est une chose que j'ai toujours évitée dans ma vie, j'ai toujours eu ça en horreur et là je disais : "Mon Dieu, pourquoi vous m'avez emmenée là dans la construction, vous savez que j'aime pas ça."

Mais il avait ses raisons et, aujourd'hui, je crois que je commence à comprendre ses raisons. C'était vraiment pour mes frères et sœurs dans le monde entier. Et tout se passe, c'est vrai, à l'intérieur de nous et puis quand, tantôt, le Seigneur disait qu'il y a beaucoup de choses qui se passent à l'intérieur de nous, oui, c'est vrai, c'est vraiment ce que l'on vit. Il faut vraiment refuser les tentations de l'autre, continuellement. Ce n'est pas toujours évident, mais on le fait, on le fait dans l'amour de Dieu et dans l'amour de notre prochain.

André C. : Moi, j'ai expérimenté…Ce qui m'a le plus frappé dans cette aventure-là, c'a été de travailler ensemble dans l'amour puis la grâce de Dieu, parce qu'on était tous des types qui avaient touché plus ou moins à la construction, d'autres avec plus d'expérience, des manières de penser différentes, mais on s'est jamais accroché, même à travers nos difficultés, de dire qu'un est plus smart que l'autre ou il s'est trompé, ou des choses semblables. On a resté dans l'amour et le respect de chacun. Ça, c'a été de vivre la Volonté de Dieu, au jour le jour, au moment présent. Ça, c'est ce qui m'a frappé le plus, puis je pense que je vais m'en rappeler tout le temps de ma vie.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : T'as rien à dire, Richard?

Richard : Non. Des fois le Seigneur, il nous joue des tours, parce que la première personne qui m'a appelé pour aller donner un coup de main, la réponse que j'ai faite, j'ai dit : au printemps. Disons que je suis à la retraite, mais mon agenda est quand même assez plein d'un bord à l'autre. Puis, après ça, André a rappelé. Bien là, je lui avais mis ça dans deux semaines. Mais ce qui est arrivé, je travaillais pour donner un coup de main à mon beau-frère et parce que ses matériaux n'étaient pas rentrés, ça l'a avancé d'une semaine.

C'a bien adonné parce qu'il y a Guilmer est venu cette semaine-là, c'est un menuisier de métier; comme on dit, c'est comme si on avait toujours travaillé ensemble. Cette semaine-là, c'a été une semaine extraordinaire de ce côté-là. Eux autres, ils ont vu tomber la pluie chez les voisins, nous autres, on l'a pas vue. Non, c'a bien été. Le Seigneur, quand même, il nous donne des grâces parce que moi, c'est mal tombé cette semaine-là, disons que je filais pas. Si j'avais été chez nous, j'aurais resté tranquille. Mais j'ai tout fait mes journées, et c'a très bien été. Ça fait que vraiment le Seigneur donne des grâces quand il a besoin de ses personnes.

André D. : Moi, en septembre, quand Francine a dit qu'il a commencé à parler de refuge et rénover son chalet, un moment donné, je lui ai envoyé un courriel pour lui dire que j'étais disponible pour l'aider dans l'élaboration et la réalisation de son projet. Je pense que ça venait du Seigneur, mais je ne savais pas dans quoi je m'embarquais, parce que c'a quand même été plus de choses, plus de travail qu'on aurait pensé au départ. Au départ, on pensait pas trop démolir le petit chalet, on pensait plus à le rénover, laisser les choses qui sont en place, mais le Seigneur nous a fait démolir pas mal tout le chalet là. Ça fait que les plans changeaient, comme Robert disait tantôt, un peu à tous les jours, jusqu'à tant que Guilmer arrive.

Guilmer, lui, a pris ça en main avec les plans que le Seigneur avait faits par Joseph Martin. On a pu avoir un permis puis c'a quand même bien été. Je pense qu'en l'espace d'un mois et demi, on a fait beaucoup de travail. Avec les grâces que le Seigneur nous a données, on a pu faire nos journées parce que c'était pas facile quand même, de neuf heures à cinq heures et demie, six heures. Rendu à notre âge, c'est des choses que moi, je faisais plus là. On n'a quand même plus vingt ans! Ça fait que le Seigneur nous a donné des grâces en travaillant à un rythme peut-être plus lent que d'habitude, mais on travaillait nos journées, puis on faisait ça pour l'amour du Seigneur et pour l'amour de nos frères.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Moi, je vais parler pour Guilmer et Normande, deux personnes qui ont apporté beaucoup de leur intérieur. C'est ce que Richard, Pierrette, Lucille, André, Micheline, Micheline et Robert ont donné : leur intérieur. Et Maman Marie était présente. Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, ils nous ont pas lâchés.

Lorsque j'ai été pour le permis, la première fois j'ai eu le permis, mais la deuxième fois, la Sainte Vierge, elle a dit : «Va, va». On voulait encore agrandir, hein? On avait trois pieds qu'on avait droit pour la première fois? La Sainte Vierge a dit : «Va voir le responsable pour le permis». La première chose qu'il m'a dit : "Je vous retire votre permis." Là, il se lève, puis il va pour chercher un papier. Bien, là, j'ai dit : "Maman Marie, pourquoi tu m'as envoyée ici? On avait un permis, mais là, on n'en a plus!" Elle a dit : «Fais confiance.» Alors là, elle a dit : «Montre ce qu'il y a dans ton sac.» J'avais apporté ma valise de laptop, mais j'avais mis des papiers à l'intérieur, de Jos. Là, je sors le papier, y avait le dessin du petit chalet, qui, lui, avait bougé, mais les fosses septiques étaient là. Alors, je lui ai montré et il a dit : "Oh! que c'est bien dessiné, ça!" Il a dit : "Je vais aller en faire une copie de ça." Mais là, Jésus, il dit : «Tu as le permis».

Lorsqu'il est revenu, il a dit : "Vous avez le permis". Alors, il a dit comme ça : "Je vais regarder combien vous avez droit d'agrandir". C'est selon la grandeur de l'autre chalet. Il a calculé. On avait droit d'agrandir de dix pieds, pas de trois, de dix. Alors nos plans qu'on avait figurés : une chambre en haut, une chambre en bas, venaient, hein, de tomber. Le Seigneur, lui, il voulait le haut au complet. Tout ce qu'on prévoyait tombait à l'eau, mais les affaires du Seigneur, eux autres, se levaient, ça se réalisait. On était émerveillés de voir ce que le Seigneur faisait.

Il nous a instruits pratiquement chaque soir avec la Bible. Ce que l'on vivait durant la journée, durant le souper, il nous en parlait. Alors là, il me disait : «Va à telle page dans la Bible», et là, on passait la Bible à Robert et il lisait. Et c'était ce qu'on avait vécu! Le chapelet était pour nous très important. On a beaucoup reçu par le chapelet, et nous avons été choyés par Marie Reine des Cœurs. Le Père Paradis, c'est quoi son petit nom? Henri, le Père Henri Paradis, et quel cadeau! On recevait des cadeaux malgré les attaques de Satan, parce qu'André a été attaqué par deux fois : il a pratiquement démoli son trailer.

Vous savez, à Marie Reine des Cœurs, ça descend, ça monte, ça descend, c'est comme ça là. Alors lui, en premier, son chargement était trop lourd, alors il a perdu le contrôle, et la deuxième fois, c'est un chien qui a passé devant lui; il y a une remorque en arrière, là. Le Seigneur, il veut pas qu'il s'attache à son trailer, même pas moi avec mon auto. Tout est pour le Seigneur. On a découvert que le refuge d'amour, c'est Marie. On a découvert que le refuge d'amour, oui, faut le faire. Il construit à l'extérieur ce qu'il construit à l'intérieur. Voilà pourquoi il a construit avec du vieux.

On a cru en premier qu'il était pour nous laisser trois murs. Eh bien, des trois murs, il n'y a que la charpente, les 2 x 3 qui ont demeuré debout, puis ils ont été coupés à sept pieds. À travers ça, il a bâti avec du neuf et du recyclage aussi. Ça, c'est l'affaire du Seigneur et c'est ce qu'il va faire avec nous. Il ne nous manquera pas. Il va nous enlever ce qui est de trop, de pourri, mais il va aller chercher ce qui est bon. Si on a oublié des vis quelque part qui traînent, si on a des matériaux qui traînent, il va les utiliser, parce que lui, sait ce qui est bon.

Mais ce qu'il y a de meilleur, c'est notre prochain. C'est lui qui construit et Jésus nous donne des grâces. Lorsque nous avons construit, nous avons construit avec tous les enfants du monde. Il y avait tellement d'amour dans le chalet, hein, tellement d'amour que chaque repas était un festin. Ah! ça, c'est vrai!

Alors, nous allons dîner, mais est-ce que, mon Père, vous voulez bénir la table?

Bénédiction du prêtre : Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Dieu, notre Père, bénissez cette nourriture que nous allons prendre. Bénissez notre chair, purifiez tout ce qui entre en nous et comme vous nous avez enseigné à laisser aller toutes nos émotions, puissions-nous tous être pénétrés du don de votre amour. Nous vous demandons maintenant de bénir cette nourriture que nous allons prendre. Amen.