Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2009-03-28 – A.M.   Partie 2

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est-ce qu’il y en a parmi vous, et je crois que oui, qui veulent comprendre et bien saisir sur ce qui vient de nous être révélé.

Q.  Si on a fait dans notre vie un stop, est-ce que le sacrement de Pénitence nous remet dans ce mouvement d’amour à Dieu?

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous avons compris que notre vie éternelle doit être dans la confiance en la Vie éternelle. Lorsque nous comprenons que nous avons frappé la chair et qu’à cause de la connaissance sur le mal nous avons été interrompus, et à cause que nous avons été interrompus nous n’avons pas été dans la paix, la joie et l’amour, cela a eu des répercussions, des conséquences. La première conséquence fut d’atteindre notre mouvement. Notre mouvement d’éternité qui est ce que nous sommes a souffert à cause de l’orgueil. À cause de cet orgueil, le mouvement de vie, qui sait qu’il appartient au mouvement de Vie éternelle, a souffert parce qu’il se savait amour. Il a la saveur de Dieu. Lorsqu’il se sait être en faute devant Dieu, c’est qu’il sait qu’il a refusé ce que Dieu donne : son amour. Comme il a refusé l’amour de Dieu, il a donc accepté de connaître ce qui n’était pas amour.

Le mal ne porte pas d’amour, il n'a rien, c’est un vide, c’est un tricheur, il hait. Il hait le mouvement de vie, il hait le mouvement de vie qui est nous. Et parce qu’il nous hait, il veut que nous soyons toujours en offense face à Dieu. La connaissance du mal, lorsque nous l’acceptons, nous devenons, par notre liberté de mouvement, ce que nous, nous choisissons : être une roche, c'est-à-dire être dur pour nous-mêmes jusqu’à offenser notre Dieu. Nous sommes petits mouvements, nous sommes la saveur de Dieu, nous sommes la douceur de Dieu et nous sommes la miséricorde de Dieu. Alors lorsqu’on apprend à être maintenant petits mouvements, le Mouvement de Dieu : la Puissance, reconnaît ce que nous sommes. Alors, là, nous goûtons à sa miséricorde et c’est seulement à ce moment-là que nous allons à la confesse.

Croyez-vous que nous, qui sommes des tout petits mouvements, qui avons accepté une connaissance du mal et qui avons été comme interrompus par notre propre choix d’être une nourriture pour nous-mêmes et pour tous les autres, (sommes) capables de reconnaître que nous nous sommes empêchés de nous donner de l’amour? Il faut vouloir se repentir par amour pour Dieu. N’oubliez pas que nous sommes mouvement en le Mouvement. Ça n’arrête jamais, c’est l’éternité. Lorsqu’il y a des mouvements qui, eux, acceptent l’amour de Dieu, voilà qu’il y a de la saveur qui circule. Et nous, on aura beau être dans notre durcissement, il y aura toujours cette saveur, cette puissance qui se fait connaître, et là nous goûtons. Mais tous les mouvements sont en le Mouvement, c’est toujours la saveur de Dieu. Alors, lorsque nous allons à la confesse, c’est parce que la miséricorde de Dieu s’est fait goûter à nous-mêmes. Là, nous allons dans ce que Dieu veut qu’on soit : une action d’amour. Je vais aller là où Dieu veut que j’aille : au pied de sa Croix. Le mouvement qui a nourri les actions.

Tout le monde a bien compris?...                                                                                  

Q. C’est bien compliqué tout ça. J’avais écouté il y a quelque mois, un peu là, quand on disait la tentation et qu’on dit à Dieu : je te donne les causes, les choix et les conséquences. Après ça, je refuse ces tentations, je les envoie au pied de la Croix, je te remercie Seigneur de les envoyer au pied de la croix. Comme vous voyez, je suis bien portant et je ne suis pas le genre de me flageller.

Alors des fois, je dis : Seigneur, ne me laisse pas succomber à la tentation. Ça revient : je récite la prière à Saint-Michel; ça revient : là, j’appelle Marie; 'Marie, je ne veux pas vous offenser'. Puis, c'est le fun quand on pèche, on va chercher le Psaume 50 : Seigneur j’ai reçu le péché en héritage. Nos premiers parents ont péché et on peut faire comme David. Le Seigneur a choisi une lignée de pécheurs, alors on peut se justifier… Tout ça pour dire : Seigneur, je t’aime, mais je continue à pécher puis ça s’en va en dents de scie. Je me rappelle, il y a quelques années quand j’étais jeune, j’étais bien orgueilleux et je m’étais confessé et le prêtre a dit : le Seigneur a permis ça pour te montrer sa miséricorde.

Mais si moi je ne veux pas pécher et je pèche par faiblesse, pourquoi, quand j’appelle Dieu il faut que je l’appelle une dizaine de fois, il faut une dizaine de fois passer par Marie? Et là je m'efforce de donner toutes les justifications sur des circonstances atténuantes, mais ça je suis trop orgueilleux pour aller dans ça. Je dis : Seigneur, ok j’ai péché. Mais moi je me demande : si je l’aime, pourquoi que j’ai cette faiblesse-là? Si je l'ai eue, je ne veux rien savoir, pourquoi qu'il ne me l’accorde pas?

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : L’être humain est matière. En sa pensée, il y a l’esprit de ce monde; dans ses paroles, il y a la volupté de ce monde; dans ses actions, il y a ses connaissances, et pour ses sentiments, il y a ses durcissements. Tout ce qui vient du raisonnement humain ne s’arrête qu’à la chair et tout ce qui s’arrête à la chair est toujours un renouvellement, car il oublie qui il est. Nous sommes enfants de Dieu, nous venons de l’Éternité et nous, nous arrêtons toujours sur la mort qui nous frappe à cause de nos péchés. Nous savons que, lorsque le moment sera arrivé, notre chair se retrouvera au repos et notre âme ira devant le jugement. Nous essaierons toujours de récompenser notre vie sur terre : j'ai assez prié, je me suis donné en ouvrant ma bourse à des pauvres, j’ai respecté ma mère et mon père, j’ai tombé à terre et je me suis relevé, j’ai fait mes impôts tout en essayant d’en payer le moins possible, j’ai pensé à mon avenir en étant sûr que le gouvernement prendrait soin de moi et je n’ai surtout pas oublié de faire mes préparatifs pour mes funérailles, ce qui m’amène à choisir ce qui serait bon pour mon éternité.

Oh, comme l’homme est petit, petit, petit dans sa chair qui se console toujours à ne pas trop en faire, en sachant que Dieu est la sainte Miséricorde, en reconnaissant que les autres vont passer par où lui-même il va passer, alors que Dieu veut arracher le mal en sa chair afin que son esprit soit libre d’accepter l’Esprit de Dieu, la Divine Volonté, qui ne limite pas l’enfant et qui côtoie les âmes du purgatoire et du Ciel, qui se laisse instruire par Dieu dans son éternité sans jamais s’interroger sur ce que Dieu veut lui apprendre. Quand allons-nous cesser de nous limiter? Lorsque nous aurons cessé de refuser, car il n’y aura plus rien à refuser, les démons seront tous enchaînés au pied de la Croix. Amen. Merci Seigneur.

Q. Hier, il y a quelque chose qui m’a vraiment surpris, parce qu’à mon point de vue ça demandait des précisions. On s’est fait dire qu’on était parfaits avec un petit peu de poussière par-dessus. La Bible dit : «Seul Dieu est parfait» et la preuve qu’on n’est pas parfaits, on va à la confesse, on commet des péchés pour toutes sortes de choses. J’aurais besoin de précision là-dessus.

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Le Fils de Dieu est venu sur la terre pour nous parler de son Père. Le Fils de Dieu s’est montré amour : «En mon Père je suis et mon Père est en moi, et ce que je suis est voulu de mon Père». Jésus a pris nature humaine. Lorsqu’il a dit nature humaine, il a voulu nous faire comprendre qu’il a pris ce que nous, nous avions accepté d’être : des êtres voulant connaître la connaissance du bien et du mal. À l’instant où nous avons voulu entrer dans cette connaissance, la perfection n’a pu se faire connaître, car nous étions enfants de la Divine Volonté, parfaits en nos pensées, notre regard, notre écoute, nos paroles, nos actions et nos sentiments.

Jésus a accepté de nous montrer qui nous étions en nous démontrant que le pécheur que nous étions n’était pas l’enfant de Dieu. L’enfant de Dieu est parfait. Il se reconnaît toujours être en la Vie éternelle. «Croyez en la Vie éternelle, croyez en moi», donc Jésus est la Vie éternelle et Jésus est en le Père et le Père est en le Fils. Si nous croyons en Jésus, nous sommes comme Jésus : Vie éternelle. Et Jésus nous a dit : «Soyez parfaits comme mon Père est parfait» et Jésus ne nous demande jamais rien sans que nous le soyons. Jésus veut qu’on se reconnaisse tels que nous sommes : parfaits comme son Père est parfait.

Nous, lorsqu’on nous dit 'soyez saints', nous reculons. Maintenant, lorsque nous entendons avec ce que nous, nous savons maintenant, ces paroles 'soyez saints', eh bien, nous savons comment l’être. "Oui, Seigneur, c’est toi qui prends tout, alors transforme-nous". Lorsqu’il dit : «Soyez parfaits comme mon Père est parfait», "oui, Seigneur, nous le sommes, alors transforme-nous". Nous sommes enfants de Dieu, et lorsque Jésus a institué le sacrement du Baptême, il nous rappelait ce que nous étions : enfants de Dieu. Par le baptême, nous sommes parfaits car la tache originelle n’est plus. Ce qui nous empêche de vivre en êtres parfaits, c’est la connaissance du mal. La connaissance du mal nous maintient dans le mensonge, la tricherie et la haine. Le péché, c’est la tentation et la tentation, c’est le mal, et nous savons qui est le mal : Satan. Satan fait tout pour nous maintenir dans la connaissance du mal, ainsi nous ne nous reconnaissons pas être mouvement en le Mouvement.

Il est dit dans l’Apocalypse que les corps corruptibles deviendront incorruptibles. Pour être incorruptible, il faut être pur en son âme, pur en ses pensées, regards, écoutes, paroles, actions et sentiments. N’est-ce pas la perfection? Nous sommes parfaits, mais nous ne pouvons le reconnaître à cause de nos péchés et nos mauvais choix devant la tentation. Regardons Jésus sur la Croix. Est-ce qu’on peut dire que Jésus est imparfait? Pourtant, il a porté tous nos péchés. Il est devenu l’Être d’opprobres. Il était le Fils de Dieu. Sa Mère l’a reconnu. Elle savait, Maman Marie, qu’il était parfait, il était Dieu, mais les autres qui ont regardé Jésus ne voyaient pas ce que la Mère de Dieu voyait. Ce qu’ils regardaient, c’était un homme qui avait la honte sur lui. Eh bien, c’est ainsi qu’on se regarde encore : on a honte et cette honte nous empêche de nous regarder.

Oui, nous sommes capables d’être parfaits comme Jésus nous le demande. Nous le serons avec ses grâces, nous le serons avec la puissance de Dieu. Maman Marie, elle est la Comblée. Elle est remplie de grâces, la Parfaite Marie, alors elle est notre Maman. On ne peut pas dire : "Maman, tu nous as portés, tu nous as aimés, comment peux-tu, toi qui es parfaite, aimer l’imperfection? À travers tous nos non, elle voyait le petit enfant.

Oui, nous devons vivre ce que Dieu veut nous faire comprendre. Si nous voulons goûter au sucre, il faut savoir que nous sommes du sucre. Dieu est patient avec nous, soyons patients envers nous-mêmes. Oui, un jour, nous nous regarderons tels que nous sommes, mais, en attendant, aimons le pécheur. Sous l’être pécheur que nous sommes, il y a la lumière et la lumière n’a pas de défaut; elle est la vérité et la vérité n’a pas de noirceur. Voyez-vous, nous sommes ce que Dieu a voulu que nous soyons : ses enfants. Il a mis en nous une liberté et c’est avec cette liberté que nous allons tous nous dire : je suis parfait en Dieu.

Nous ne sommes pas en dehors de Dieu, pas encore. Ceux qui veulent l’être, ça, ça va être leur choix. Mais ils ne seront plus appelés enfants de Dieu, mais enfants des hommes et ils ne seront qu’imperfection, car Dieu leur enlèvera le bien et plus jamais ils ne pourront être parfaits. Mais Dieu conserve encore ces enfants parmi nous afin de nous faire comprendre ce que nous, nous avons fait et qui n’était pas parfait. Alors nous pourrons refuser ces imperfections afin de nous redonner peau neuve. Il est très important de le comprendre. Oui, nous avons appris : donne cause, choix et conséquences; oui nous avons appris : je refuse, merci de l’envoyer au pied de ta Croix, merci de guérir tout mouvement de vie malade, merci Maman Marie de nous combler de grâces pour qu’on puisse persévérer, mais Dieu est la Lumière et il nous amène sur son chemin pour nous faire comprendre ce que nous vivons.

Rappelons-nous ce qu’il nous a dit au moment des trois jours de noirceur. Il a dit : «Vous allez avoir une joie, une joie si grande que vous ne pouvez pas vous l’imaginer». Mais il veut nous la faire pénétrer autant que l’on peut la pénétrer. On n’ira pas jusqu’au bout de cette joie, parce qu’il faudrait comprendre le mouvement de l’éternité. C’est ce que nous sommes en train de vivre. Pour goûter à quelque chose, il faut être dans la connaissance. Voilà pourquoi il nous instruit. Amen.

Tous : Amen.