Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2009-12-11 – Soir  Partie 2

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que nous apprenons fait toujours suite à ce qu'il nous a appris. Tous ces pas que le Seigneur nous apprend à faire, c'est pour qu'on aille là où lui veut qu'on aille. Il le fait avec tellement de délicatesse qu'on boit sa délicatesse, et plus on boit notre Dieu et plus on en veut. Oui, on boit Dieu, et ce qu'on boit c'est son Sang, et son Sang c'est l'amour, c'est la miséricorde, c'est la lumière, c'est la vérité. Être dans la paix, c'est être en Dieu, et lorsqu'on est en Dieu, on n'a pas d'émotions. Ça part de l'intérieur de nous et ça nous remplit! Et on n'a pas à faire d'efforts, c'est l'amour : l'amour chante, l'amour parle, l'amour marche, l'amour danse. Souvenez-vous de ce qu'il nous a fait souvent chanter :

♪♪♪       Quand l'Esprit du Seigneur envahira mon cœur.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Voyez-vous, là, c'est le présent, c'est l'amour, c'est l'âme! C'est l'âme qui nous fait chanter, c'est l'âme qui nous fait lever, c'est l'âme qui nous fait rechanter. L'âme est devant Dieu. L'âme est au présent : elle voit son Dieu, elle chante pour son Dieu, elle se lève pour son Dieu, elle adore son Dieu. Et Dieu est l'amour, il ne se retient pas. Il donne à notre âme ce dont elle a besoin pour chanter, pour se lever, car l'âme, ce qu'elle veut, c'est Dieu qui le lui a donné, car Jésus est l'Époux, alors il connaît les besoins de l'âme. Avant même que l'âme veuille chanter, Jésus lui donne ce dont elle a besoin pour chanter; avant que l'âme puisse vouloir se lever pour Dieu, adorer son Dieu, le regarder, le trouver beau, ah! Jésus lui donne tout : il la comble, il l'habille, il la pare de ses plus beaux bijoux. Elle, elle reçoit tout cela.

Elle reçoit la couleur, la chaleur, elle reçoit tout mouvement. Elle est embaumée d'odeurs d'amour; alors là, elle sourit à Dieu, elle rit devant son Dieu, elle danse devant Dieu. Elle ne peut pas se retenir, elle est comblée, et Dieu en donne, et Dieu en donne, et Dieu en donne. Et lorsque Dieu donne, eh bien, Dieu donne ce qu'il est. Plus l'âme reçoit de Dieu, plus elle connaît son Dieu; plus elle connaît son Dieu et plus elle veut chanter pour Dieu, elle veut se lever pour Dieu. Dieu la nourrit de lui-même, Dieu lui donne tout ce qui vient de lui. Alors, tout ce que l'âme reçoit, nous, la chair, la matière, on reçoit lorsqu'on est avec notre âme, lorsqu'on est en présence de l'Amour. Lorsque l'âme est en état de grâce, lorsque l'âme est pure, lorsque l'âme est belle, nous, nous recevons. Lorsque nous sommes dans la paix, nous recevons ce que notre âme reçoit.

Il y a peu de temps, j'ai dit : "Jésus, ma chair, pourquoi ne réagit-elle pas selon les grâces que l'âme lui donne?" Il m'a dit : «C'est parce que ta chair n'est pas pure, elle est encore assujettie au péché. Tu as en toi toute chair et tu fais partie de la chair. Comment veux-tu que ton âme qui reçoit tout de moi et qui, elle, veut tout te donner, tu puisses ressentir ce que, elle, elle ressent? L'âme est à nous et l'âme est unique. Nous avons tous reçu une âme, elle est particulière pour notre temple. C'est le souffle de l'Amour, c'est la présence de Dieu, c'est la luminosité de Dieu, c'est selon ce que nous, nous sommes. Qui sommes-nous? Nous sommes la présence, nous sommes la présence devant la Présence. Si nous, nous sommes toutes petites (tout petits) et que nous nous voulons tout à Dieu, c'est que cela ne dépend pas de nous, mais cela vient de notre âme.

C'est comme si, en ce moment, à cause de notre chair qui est assujettie au péché, on est comme séparés. Notre âme, elle, elle est tout attentive à Dieu et notre chair est tout attentive à nous-mêmes. Notre âme sait qu'elle obtient tout de Dieu, mais qu'elle ne peut pas obtenir de la chair. Parce que nous avons reçu une âme pour Dieu, nous avons reçu une chair pour notre âme, ce qui fait que nous devons toujours, à cause de notre chair, être dans les grâces de Dieu. Et nous recevons les grâces de Dieu par l'âme, ce qui est très important pour nous de nous maintenir comme Dieu veut qu'on se maintienne : dans notre perfection. Mais, à cause de notre chair, qui est assujettie au péché, on n'est pas encore capable d'être dans notre perfection. Voilà pourquoi notre chair ne réagit pas à toutes les grâces que notre âme, elle, à la communion, reçoit. Lorsque nous sommes en état de grâce, l'âme est dans l'éblouissement.

Tu te souviens Denis, une fois, je t'avais parlé de mon âme? J'avais demandé à mon âme : Ô mon âme, toi qui vois Jésus, toi qui vois sa beauté, fais-moi connaître un petit peu à ma chair ce que tu vois, même un tout petit peu et ce sera beaucoup." Elle le voit, notre âme, elle voit Dieu. Alors, par mon âme, les grâces, Dieu a permis que je sente que l'âme me donnait des grâces et là, je pouvais voir Jésus. Alors j'ai dit merci, merci à Dieu pour avoir donné des grâces à mon âme pour que je puisse le voir. Et je lui ai dit : "Je sais que ma chair ne peut pas te voir comme mon âme, mais tu as permis que ma chair voie selon ce qu'elle est : voir Dieu."

Au début, j'ai vu le bas de ses pieds; après, j'ai vu ses mains; après, il m'a montré ses chevilles; après, j'ai vu comme, juste ici là, juste avant sa tunique; et après, là, c'a monté et j'ai vu sa tunique jusqu'aux genoux; après, c'a été jusqu'à sa taille et même j'ai vu le cordon; après, j'ai vu son dos avec sa tunique, mais pas en avant, pas tout de suite; après, là je l'ai vu, par en arrière encore, j'ai vu ses cheveux; après, il m'a montré de face, mais son visage était de la lumière. Parce que je ne peux pas le voir comme mon âme le voit, mais ce qu'on ressent, c'est tellement bon, c'est tout notre être qui pénètre une chaleur, mais elle ne brûle pas cette chaleur; c'est accompagné d'une joie, d'une paix et c'est de l'amour. On est porté à aimer Jésus de plus en plus, et de plus en plus, et de plus en plus, c'est comme s'il n'y avait pas de limites pour l'aimer. Tout cela, je peux l'expliquer que par l'Esprit Saint.

Notre âme reçoit beaucoup et les grâces nous sont accordées. Voilà pourquoi nous sommes en communication avec Dieu. Et cela ne se fait que dans la paix, dans l'abandon. Il n'y a pas d'émotions. Les émotions sont contrôlées par nous, contrôlées par la chair qui se souvient, qui a emmagasiné les émotions. Les émotions sont contrôlées par quelque chose qui est de nous, mais qui a comme une relation avec l'extérieur. C'est comme si notre intérieur et l'extérieur étaient liés, soit par un rayon, soit par un fil très mince, mais il y a comme un lien de notre intérieur à l'extérieur, de l'extérieur à notre intérieur. Ce rayon ou ce fil, c'est toujours lié de l'extérieur et ça vient, soit par une image, par une personne, un son, un geste, tout ce qui est devant nous ou ce qu'il peut y avoir à l'extérieur, mais comme quelque chose qui vient d'invisible, mais qui nous surprend. Ça peut être comme une personne : son regard me frappe et invisiblement ça peut être un rayon, comme un fil, et oups, ça produit quelque chose en moi. Je peux ne pas le réaliser.

Ce que je ressens fait de moi quelqu'un de vivant en rapport avec ce qui s'est passé du regard à moi. C'est comme un objet qui vient de tomber par terre, et ça me fait lever. Pourtant, l'objet qui a tombé par terre, c'est tout simplement un mouvement, mais ce mouvement a eu comme un rayonnement face à ce que moi je suis de mon intérieur : l'extérieur/intérieur, mon intérieur/extérieur. Qu'est-ce que cela fait en moi? Ça me fait réagir. Ma réaction a été de me lever, mais qu'est-ce qui se produit à l'intérieur de moi? Le cœur palpite, je suis portée, oups, à sortir un son ou à tourner un regard ou à frapper. Mais qu'est-ce qui a fait que j'ai pu réagir comme ça? C'est que ma chair se souvient. La chair se souvient d'avoir réagi à un son, à simplement à une couleur, tout simplement à un bruit qui vient de moi-même aussi, et je ne peux savoir quand c'est arrivé, mais ça fait partie de moi. Et cela s'alimente toujours, toujours et toujours par toutes les émotions que je peux avoir durant ma journée.

Une émotion peut avoir été alimentée en moi par le rapport que j'ai eu avec ma mère, avec mon père qui, eux, ont été nourris par aussi leur père et leur mère, frères et sœurs. Mais dans mes premières émotions, cela vient surtout de celle qui m'a porté. Celle qui m'a porté a eu des émotions et ces émotions-là se sont fait connaître à ma chair. Tout cela semble être dans ma vie sans pouvoir contrôler ce qui me fait réagir. Les émotions ne sont pas nécessairement des conséquences. Les émotions, c'est quelque chose qui vit en moi de l'extérieur/intérieur, de l'intérieur/extérieur. Je me lève vite par rapport à ce que j'ai entendu; ce que j'ai entendu a été en moi comme un 'boum' qui me donne des émotions. Je peux prendre un repas bien tranquillement; quelqu'un à côté de moi m'annonce que mon mari a été voir la voisine. Voilà que, oups, cette parole vient surgir en moi, extérieure/intérieure, intérieure/extérieure : une émotion. Ces paroles qui sont extérieures pénètrent en moi, ce qui fait réagir ce qui est en moi pour l'extérieur, ce qui fait que je ressens : je vis une émotion. Là, je ressens de la jalousie : conséquence.

Ce qui a provoqué la conséquence, c'est que je n'ai pas été dans ma paix, je n'ai pas été dans la joie, ni l'amour, j'ai été dans mon émotion, et cette émotion-là je n'ai pu la contrôler puisqu'elle est comme maîtresse de moi. Est-elle volonté? Est-elle ce que moi je suis? Elle n'est pas volonté et elle n'est pas ce que je suis. Parole qui produit une émotion extérieure/intérieure : habitation à mon intérieur qui veut prendre position. Qu'est-ce qui veut prendre une position? C'est tout ce qui me fait réagir, tout ce qui fait que je peux être vie. Est-ce que je veux être paix ou est-ce que je veux être, oh, émotion? Être vie en présence de Dieu. Émotion : moi. Volonté : qu'est-ce que je fais avec ça? Mes affaires, pas tes affaires! Ta Volonté, Dieu, pas ma volonté. Il y en a des choses qui nous habitent, hein?

Dans notre présent, on n'a pas à régenter ce que Dieu est en train de nous montrer. Si on régente ce qu'on est en train d'apprendre par Dieu, il y aura des émotions. Notre émotion fera ressortir en nous : 'Aie, je comprends rien là de ce qu'elle a dit. C'est long, c'est long ces émotions! Ça rentre, ça sort, j'sais plus qu'est-ce qu'elle fait avec ça'. Là, il va y en avoir des émotions! Ces émotions-là vont faire en sorte que la volonté, elle va gérer quelque chose : 'T'es pas tanné de l'entendre elle? Une fin de semaine! Ça commence bien!' Mais lorsqu'on est en Dieu : "Seigneur, arrange-toi donc avec ça. Ce que j'ai à apprendre, je l'apprendrai. C'est toi Dieu, c'est pas moi." Là, il n'y a pas d'émotion. Je fais la Volonté de Dieu.

Maman Marie, elle a toujours fait la Volonté de Dieu. Elle n'a jamais voulu prendre la place de Dieu. Lorsqu'on a dit à Maman Marie qu'elle était pour avoir un enfant et qu'il était pour se nommer Jésus : «Je ne connais pas d'homme», elle n'a pas dit ça avec des émotions, parce qu'elle n'aurait pas été capable de répondre je suis la servante du Seigneur. Je ne connais pas d'homme, je n’ai même pas eu de relations, est-ce que je suis encore vierge, qu'est-ce que je vais faire avec ça, voici ce qu'elle aurait dit, qu'est-ce que les autres vont dire, je vais me faire, moi, lapider, là, mais elle a répondu : «Je suis la servante du Seigneur». Elle était dans son présent, en Dieu, elle n'était pas dans ses émotions : 'Aïe, quoi, moi? Moi, je suis vierge, je vais avoir un enfant? Wow!' Ça, c'aurait été des émotions, hein? Elle était humble, Maman Marie, et dans les émotions, on ne trouve pas d'humilité. Oh! de la fausse humilité, ça il peut y en avoir. 'Ouais, c'est vrai, hein? Aïe, je le dirai pas à personne. Je vais être la Mère de Dieu le Fils', ça, c'est une émotion.

Ce que Dieu nous apprend, il veut nous l'apprendre avec ses grâces. Il ne nous veut pas tous en dessous de notre chaise, pas tout de suite. Il veut nous montrer la différence entre la paix, la joie, l'amour qui nous conduisent toujours à l'abandon, être enfant de Dieu, présent en Dieu, et la différence d'être dans ses émotions en nous, avec nous. Lorsqu'on écoute notre Seigneur, on réalise que nous avons été beaucoup émotifs. Qu'est-ce qui nous fait reculer en arrière? "J'ai barré ma porte ou j'ai pas barré ma porte? Je vais aller voir… oh! non, je peux pas dormir, faut absolument que je me lève que j'aille voir si la porte est bien barrée. J'ai-tu fermé le rond? Je vais-tu prendre en feu? Oh! non, je sais pas, faut que je retourne à maison. J'ai-tu dit tous mes péchés? J'en ai-tu oublié?" Il y en a beaucoup, hein, comme ça?

Oui, Dieu est tellement doux. Il est obéissant, il est abandonné entre les mains de Dieu le Père, il nous a donné sa Vie. Il n'est pas compliqué, Dieu. Il a choisi qui, vous pensez? Nous autres. Il n'est pas compliqué le Bon Dieu! Il a pris ceux qu'il avait en avant de lui, c'est tout. Si ça n’avait pas été nous, c'aurait été d'autres, hein? Dieu est simple. Lorsqu'on n'est pas simple, on est plein d'émotions. Qu'est-ce que ça fait dans notre vie les émotions? Ça nous amène là où on ne veut pas aller; ça nous amène à dire des paroles qu'on ne veut pas dire; ça nous amène à écouter ce qu'on ne veut pas écouter; ça nous amène à aller là où nous, on ne veut pas aller ou on désire bien aller, bien aller : "Bien, là, c'est moi; je veux aller là; pas toi, Dieu, qui veut m'amener là, mais moi je veux y aller." Mais je suis assez catholique pour ne pas lui dire à Jésus!

Tout pour nous faire plaisir, toujours pour aller vers le Royaume de Dieu. Pour ceux qui y croient et ceux qui y croient pas, eh bien, advienne que pourra. Les émotions! Tout ce qui nous fait réagir pour nous montrer que ce que nous sommes, nous le sommes pour ce que nous, nous voulons être. Être ou ne pas être? Être, n'est-ce pas se regarder, se contempler? Alors, pourquoi ne pas être, si Dieu veut que je me contemple comme étant enfant de Dieu? Mais si je me contemple en sachant que je suis un enfant de Dieu, n'est-ce pas émotif? Parce que ce que je sais, moi, n'est que de moi. Tout est de Dieu. Je ne sais pas, moi, qui je suis, mais à Dieu de me le dire, à Dieu de me faire comprendre, de me faire entendre, de me faire accepter, à Dieu de faire tout pour moi. Être, c'est oui, c'est tout : un oui. Voilà ce que Dieu veut que nous soyons : le présent.

Lorsque Samuel a entendu son nom, les premières fois, il s'est levé, il n'a pas été vers Dieu, il a été voir le prophète. Ses émotions l'ont fait lever : "Qui m'appelle?" Et il savait qui l'appelait. Première, deuxième, troisième : là, il ne savait pas trop, trop. C'est là qu'il a dit : "Oui, me voici". À cet instant, il venait d'être dans son présent. Ce n'est pas les émotions qui ont fait dire ces paroles, c'était l'abandon. Oui, c'était ce qu'il était : me voici. Il aurait pu dire simplement oui, et Dieu se serait adressé à lui. C'est tout ce que Dieu voulait de lui.

C'est ce que Dieu veut de nous : un abandon total, pour aller plus loin et plus loin et plus loin, afin que nous puissions nous accomplir en ce que Dieu veut. Et ce que Dieu veut, c'est chacun de nous, sans émotion. On va apprendre, tranquillement! Il nous a amenés, le Seigneur, à l'aimer, à aimer sa Mère. Depuis 2001, j'aime mon Jésus de plus en plus. Depuis 2001, j'aime de plus en plus Maman Marie. Depuis 2001, j'apprends à m'aimer, à aimer mon prochain, à donner causes, choix et conséquences à Dieu, à refuser les tentations, à faire confiance que Jésus va amener les démons au pied de la Croix, à guérir de toutes les façons.

Maintenant, il nous amène encore avec les émotions. Eh bien, il doit savoir ce qu'il fait, lui. On dirait qu'il nous amène étape par étape : 'Bon, j'ai fait ci, je vais là, je vais aller là? Ok, Seigneur, tu as l'air à savoir où tu t'en vas, moi, je le sais pas'. Alors, on n'a qu'à le suivre et à ne pas s'inquiéter. Aïe, on la veut-tu nous autres l'illumination des consciences avant la Grande Purification? Alors, dépêche-toi, Jésus! Ça, c'est des émotions. Alors, il va falloir faire tomber beaucoup de choses. Hein, on vient d'apprendre, hein? Amen.