Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2007-12-01 - P.M.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le Seigneur, il veut que nous puissions toujours donner ce qu’il y a de meilleur à nos frères et à nos sœurs; ce qu’il y a de meilleur pour nos frères et pour nos sœurs, ce sont les grâces. Ce que nous nous avons à leur donner ne peut pas leur apporter des grâces, donc ce n’est pas une nourriture pour leur vie spirituelle; on ne peut que leur apporter une compagnie, on ne peut que leur apporter un moment de partage, mais ça ne touchera que ce qui est en superficie, mais Dieu veut aller plus loin que cela.

Vous souvenez-vous, ce matin, il a demandé à ce qu’on traduise en polonais? Alors, il va demander à ce qu’on traduise maintenant en anglais pour donner encore plus. Il y a une personne qui m’accompagne toujours pour la traduction en anglais, c’est Nicole; alors, si Nicole veut bien venir.

L’histoire que vous allez entendre, c’est une histoire d’amour, c’est une histoire qui fait en sorte de vous rappeler que vous êtes à Dieu. Tout ce que Dieu veut pour vous, il le veut pour tous ceux que vous aimez.

Un jour, des enfants se sont dit : “Pourquoi on n’irait pas voir Dieu?” Chacun se regardait et ils se demandaient comment ils étaient pour faire. Il y en a un qui dit : “Mais moi je sais, nous allons écrire une lettre”; alors, les autres, ils disent : “Qu’est-ce qu’on va écrire sur la lettre?” “Alors, nous allons commencer par écrire notre nom”. L’un d’eux dit : “Oh, mais il connaît notre nom!” Alors, ils se regardèrent et dirent : “Ah! c’est vrai, nous n’allons pas écrire notre nom.” Alors, l’autre il dit : “Bien, s’il ne connaît pas notre nom, s’il connaît notre nom, peut-être qu’il ne connaît pas notre adresse”; alors, l’autre lui dit : “Mais voyons donc, c’est lui qui nous a mis là où on est”. "Ah, c’est vrai ça!" Alors, l’autre, il dit : “Ah, bien moi, je vais mettre mon numéro de téléphone, toi, tu mettras le tien.” "Ah!" il dit : “Ça doit être vrai, je viens de déménager et il ne doit pas savoir mon numéro de téléphone!”

Alors, il y en avait un qui avait gardé son silence : "Moi je vous dis qu’il connaît notre numéro de téléphone!" Alors, il y eut une minute de silence, après cela, ils se sont regardés, ils ont dit : “Oui, c’est vrai, il sait tout, lui! Nous sommes sûrs qu’il connaît notre numéro de téléphone avant tous les autres, même avant le Vidéotron.” Alors, ils ont dit : “Comment on va commencer alors notre lettre?” Celui qui avait tendance à garder le silence dit : “Eh bien, si on disait bonjour.” Alors, tout le monde était d’accord pour commencer par un : ‘Bonjour, mon Dieu’. Alors, ils ont continué leur lettre; alors, ils ont écrit : nous sommes tes enfants. "Ah, c’est vrai, il doit savoir que nous sommes ses enfants.” Ils se regardèrent et dirent : “Crois-tu, toi, que c’est une bonne idée d’écrire une lettre?” Alors, ils se dirent : “Oui, mais si on écrit une lettre, cela va demeurer, ils disent que les paroles s’envolent et les écrits demeurent." Un autre dit : “Oui, mais il est aussi dit que tout ce qui est de matériel va disparaître”; alors là, ils devenaient de plus en plus convaincus qu’écrire une lettre n’était pas une très bonne idée.

Il y en a eu un qui a dit comme ça : “Hé! Si on essayait de monter une montagne? Là, au sommet, on sera plus près du ciel et si l’on crie très fort, il va nous entendre." Alors, ils ont dit : “Oui, on part!” Alors, ils sont partis. Ils ont regardé autour d’eux l’endroit où il y avait le plus haut mont; comme ils étaient au Québec, ils ont été au Mont-Sainte-Anne. Ils ont grimpé, ils ont grimpé et ils ont grimpé. Rendus au sommet, alors là, ils se sont rassemblés, ils se sont dit : “Qu’est-ce qu’on va dire?” Il y en a un qui dit : “Ah, mais avant de crier, moi je vais prendre mon souffle!” Les autres, ils disent : “Ça, c’est une bonne idée, on va s’asseoir un tout petit peu et on va réfléchir.”

Après un certain moment, ils ont consulté chacun d’eux pour savoir ce qu’ils étaient pour dire : “Toi, qu’est-ce que tu vas lui dire?” “Ah! moi, je vais lui parler de mon enfance.” “Ah! tu n’auras pas grand-chose à dire puisque tu es tout jeune.”

L’autre dit : “Moi, je vais lui parler de mes études.” "Oh!" dit-il : “Qu’auras-tu à dire sur tes études, que tu n’aimes pas l’école?” On garde le silence, personne ne parlait! Par ce silence, chacun pouvait savoir ce que l’autre pensait. Soudain, il y en a un qui dit : "Moi je sais ce que je vais dire, je vais parler de mes parents.” “Tu vas parler de tes parents? Qu’est-ce que tu connais de tes parents?” “Ah bien…, je connais.., qu’ils m’ont élevé!" “Eh bien, nos parents ont fait pareil!” “Ah, c’est vrai!” “Alors, qu’est-ce qu’on va dire?” disent-ils ensemble; il y en a un qui dit : “Je crois qu’on a monté une montagne pour rien.”

Alors, à ce moment-là, il y eut un éclair dans le ciel et chacun a relevé la tête et a regardé cet éclair. “Qu’est-ce qui se passe? C’est quoi ça?” Chacun avait les yeux fixés vers cet éclair, il ne semblait pas disparaître. “Qu’est-ce qui se passe? Est-ce que c’est le ciel qui s’ouvre?” Aucun ne comprenait ce qui se passait, ils étaient pétrifiés par tout ce qu’ils voyaient car, à travers cet éclair, il y avait des mouvements : on pouvait voir des enfants qui s’approchaient, ils étaient tous habillés de blanc; tout près d’eux, il y avait d’autres personnes qui étaient habillées différemment, ils semblaient être transparents. “Mais qui sont ces gens? Pourquoi nous regardent-ils ainsi, pourquoi semblent-ils venir vers nous?” Ils portaient dans leurs mains un objet et là, ils ont pu remarquer qu’il y avait dans leurs mains un livre; ils tenaient un livre dans leurs mains. Chacun d’eux semblait être heureux. Soudain, ils se sont arrêtés d’avancer, ils étaient là devant eux et ils étaient si nombreux.

Ces petits qui regardaient ne pouvaient pas comprendre ce qu’ils voyaient. C’est comme si le Ciel était devant eux, c’est comme si la porte du Ciel s’était ouverte. Il y en a un qui a donné un coup de coude : “Hé! On n’a pas besoin d’écrire, regarde ce qu’ils ont dans les mains, ils ont tout pour écrire eux autres, ils pourraient être notre messager. Et si on leur parlait.” L’autre dit : “Crois-tu qu’ils nous entendent? Penses-tu qu’ils pourraient faire quelque chose?” Les autres aussi écoutaient, ils ont dit : “Et si on essayait, on n'a rien à perdre.” Alors, il y en a un qui dit : “Ohé! Est-ce que vous nous entendez?” Tout à coup, ça s’est mis à bouger cette gang-là en avant : “Qu’est-ce qui se passe? Est-ce qu’on aurait dérangé quelque chose?” Alors, ils se sont arrêtés en pensant qu’ils venaient de faire une bonne gaffe.

Alors, toutes ces personnes, qui étaient en avant, ont commencé à faire un mouvement : ouvrir le livre. À l’instant où ils ont ouvert le livre, il y eut des lumières qui sont sorties de ces livres. Eux qui regardaient tout ce qui se passait trouvaient cela tellement beau! Alors, il y en a un qui dit : “Hé! si c’est leur vie qui est écrite là-dessus là, hé! il y en a eu des mouvements dans leur vie!” Il y en a un autre qui a dit : “Elle doit être beaucoup plus intéressante que la nôtre.” Un autre dit : “Moi, je suis sûr que ma vie ne vaut pas des étincelles.” Tous étaient là en regardant cela avec ce qu’ils étaient : des petits qui voulaient communiquer avec Dieu, et qui avaient devant leurs yeux des êtres d’amour qui venaient directement du Ciel; eux qui avaient la chance de communiquer ensemble ne savaient plus quoi faire. Soudain, des sons, des sons se sont mis à se faire entendre, on entendit des voix : «Nous sommes les saints du Ciel, nous sommes ceux que Dieu a choisis pour venir vous parler, afin que vous puissiez comprendre que Dieu vous regarde, que Dieu connaît tout de votre vie. Parce que vous êtes encore vivants, Dieu prend soin de chacun de vous. Afin que vous puissiez comprendre que nous sommes avec vous, prêts à vous aider : nous allons vous laisser ce livre.»

Alors là, voici que dans un seul mouvement, ils ont laissé tomber ce qu’ils tenaient dans leurs mains : un livre. Eux qui étaient au sommet de ce Mont-Sainte-Anne, ils se sont levés et ils ont levé leurs bras vers le ciel pour attraper ce livre, parce que ce livre que chacun tenait est devenu un seul livre; alors, ils ont reçu ce livre ensemble. Lorsque ce livre atteignit leurs mains, il est devenu, pour eux, quelque chose de très important; avec beaucoup de respect, ils ont ouvert le livre, et là ils ont pu lire : «Je vous aime. Papa d’amour.» Alors, les petits étaient dans la joie de savoir que déjà ils avaient tout écrit.

Dieu rappelle à ses enfants que l’Amour, c’est Dieu le Père, et lorsqu’on s’adresse à Dieu le Père, toutes nos paroles se changent en sons d’amour, car Dieu le Père reconnaît ses enfants. Un enfant qui s’adresse à Dieu le Père, c’est un petit Jésus qui s’adresse à Dieu le Père, parce que tout être humain sur la terre qui veut de Dieu le Père meurt en Jésus.

Nous avons de l’importance pour Dieu. Tous et chacun de nous, nous sommes aimés de Dieu. Aucun de nous ne peut comprendre la valeur que nous avons aux yeux de Dieu. Dieu connaît notre nom. C’est lui qui nous a choisis, c’est lui qui nous a voulus en ce temps. Il connaît toutes nos pensées, il connaît nos efforts d’aller à lui. Il prend toujours la peine de nous nourrir de sa Vie afin que nous puissions toujours être avec lui. Là où nous sommes, nous sommes à Dieu : que nous soyons au Mont-Sainte-Anne ou au Mont Himalaya, nous sommes ses enfants. Il nous regarde comme étant tous à Jésus, il nous apprend à nous regarder comme des tout petits enfants.

En ce temps de grâces, en ce temps de révélations, le Ciel est avec nous. En ce temps où nous sommes en train d’être transformés par les grâces de Dieu, le Ciel est avec nous, il nous aide à comprendre ce que nous devons vivre. Il connaît nos hésitations; le Ciel connaît nos maladies, nos peurs, nos attaques, parce que nous avons beaucoup d’attaques. Puisque le Ciel permet que les saints et les saintes soient auprès de nous avec les anges, c’est que nous avons besoin d’eux.

L’enfer est sur la terre. Tous les habitants de l’enfer, c’est-à-dire les premiers habitants : les démons, sont sur la terre.

La bataille est très féroce : on veut empêcher les enfants de Dieu de parler à Dieu, on veut empêcher les enfants de Dieu d’être ensemble pour essayer d’être fidèles envers Dieu. Tout ce qui nous empêche d’avoir de bonnes pensées, ce sont les attaques de Satan; tout ce que nous écoutons à l’extérieur et qui cherche à nous blesser, ce sont des attaques des démons; tous les mouvements extérieurs qui se font voir à nous et qui sont sans amour, ce sont des attaques des démons; tous les sentiments qui viennent à nous et qui sont des sentiments sans amour, ce sont des attaques des démons. Comment peuvent-ils nous atteindre? C’est qu’à l’intérieur de nous, nous avons des pensées qui sont des souffrances; nous avons aussi des sons qui ont pénétré en nous et qui sont des sons sans amour; nous avons des mouvements, nous avons des sentiments, et les démons savent s’en servir. Tout ce que nous avons laissé pénétrer à l’intérieur de nous et qui est mal, ils savent s’en servir; ils se servent de ce qui est entré en nous pour nous faire souffrir.

Dieu a dit que la volonté humaine est contre nous. La volonté humaine a laissé le mal pénétrer en nous, il a fallu que Satan fasse faiblir notre volonté humaine. Souvenez-vous de ce que nous avons entendu à Saint-Étienne-de-Bolton, lorsque nous avons entendu parler des démons qui ont transformé les animaux jusqu’à vouloir ressembler à l’être humain. Ce but était de nous atteindre et, pour nous atteindre, ils ont voulu apprendre toutes nos façons d’agir : ils ont regardé nos regards, notre parole, nos écoutes, nos mouvements, et même ils pouvaient détecter les sentiments par nos réactions. Lorsque nous parlons de nous, nous parlons des êtres humains. En faisant cela, ils apprenaient, et comme ils sont des esprits, ils ont appris au-delà de ce que nous, nous pouvions comprendre.

Les esprits sont beaucoup plus forts que la volonté humaine. Leur intelligence du mal est au-delà de ce que nous nous sommes dans notre volonté humaine. Alors vous, pouvez-vous vous imaginer ce qu’ils ont fait apprendre aux enfants de Dieu? En prenant ce qui était bien pour les enfants de Dieu, ils l’ont transformé en mal, et plus ils transformaient en mal ce qui était le bien, et plus les enfants de Dieu apprenaient; et ce qu’ils apprenaient était encore des mouvements nouveaux pour la volonté humaine et, à partir de cela, ils transformaient encore en plus grand mal, et tout cela pénétrait en l’être humain : la volonté humaine est devenue esclave de tous ces mouvements, alors eux peuvent se servir de ce qu’ils connaissent.

Qui a fait en sorte de mettre de mauvaises pensées en nous? Ce sont les mauvais esprits; cela est pour tous les mouvements qui sont en nous. La volonté humaine ne peut rien faire contre cela, parce qu’elle est prisonnière, esclave. Les enfants, en Égypte, les enfants de Dieu qui étaient esclaves en Égypte, ont-ils pu par eux-mêmes sortir de l’Égypte? Non, même Moïse, Moïse n’a pu rien faire, tout est venu de Dieu. C'est Dieu qui a sorti ses enfants de l’esclavage et c’est encore de même aujourd’hui, c’est Dieu qui va sortir les enfants de Dieu de leur volonté humaine qui est prisonnière de tous ces mouvements impurs.

Les démons, en ce moment même, se servent de tous mouvements impurs qui sont en nous; ils les connaissent puisque ce sont eux qui ont fait en sorte qu’ils entrent en nous : ils connaissent nos mauvaises manies, ils connaissent nos peurs, ils connaissent nos vices puisqu’ils en sont les auteurs. C’est à partir d’eux que nous avons cela en nous, ce n'est pas à partir de ces animaux qui ont été transformés, c'est par les esprits mauvais, et les esprits mauvais sont sur la terre et ils sont incalculables : c’est le tiers des anges créés; alors cela, nous ne pouvons pas en mettre un nombre, il est trop grand!

Alors, ils s’acharnent à nous maintenir dans notre volonté humaine : ils nous font goûter à tout ce que nous avons consenti à goûter, ils nous donnent des saveurs en nous, mettant devant nous ce qui nous ferait trébucher. En mettant devant nous ce qui est une saveur qui nous rappelle ce qui est en nous de mauvais, ils nous ébranlent, ils nous ramènent toujours en arrière. Ils nous font rappeler tout ce qui est autour de ces mauvais goûts et ils font tout pour que nous puissions retourner à cela : ils prennent ce qui est défendu et ils nous le font goûter en nous faisant remonter, à l’intérieur de nous, des sens qu’ils ont eux-mêmes éveillés et qui ont fait en sorte de nous rendre esclaves de ces sens. Les sens, c’est quelque chose qui est en nous et qui peut nous donner des sensations agréables, des sensations désagréables, des sensations qui sont des sensations de contrôle.

Lorsque vous prenez un velours et que vous touchez au velours avec votre main, vous ressentez sous votre main ce matériel. Ce qui monte à l’intérieur de nous, c’est de la douceur. C’est notre sens, le toucher, qui est devenu pour nous un instrument qui nous a apporté de la douceur. Lorsque nous mettons devant nous de la boisson et que cette boisson est devenue pour nous une habitude, c’est qu’au tout début notre goûter a touché à ce liquide et il s’en est habitué. Au tout début, ça nous a un peu donné un goût amer et plus on y goûtait et plus notre goût développait un goût pour ce qui était amer, si bien que ce qui était amer est devenu agréable pour nous. Qu’est-ce qui a fait que quelque chose d’amer est devenu agréable pour nous comme une douceur à notre palais? C’est que lorsque nous prenons quelque chose qui est quelque chose contre nous et que nous l’acceptons, nous développons quelque chose contre nous. Lorsque nous consentons une deuxième fois à aller vers ce goût amer et pour l’amener à nous, voilà qu’un mouvement d’acceptation rencontre un autre mouvement. Ce liquide entre en moi, me donne un goût amer et moi, je le reprends et, avec mon goût amer que déjà je connaissais, voilà que j’ai déjà un deuxième goût vers cette amertume : voilà que je prends quelque chose qui est amer et je le fais pénétrer en moi. En acceptant ce goût amer : premier mouvement. J’accepte une deuxième fois ce goût amer et je le fais pénétrer; ce goût amer qui rencontre : déjà ce deuxième mouvement.

J’ai pris et j’ai accepté, et j’ai goûté : deux mouvements.

J’ai repris, j’ai accepté et j’ai ravalé : le premier mouvement avait déjà changé mes sens, le suivant a déjà fait une transformation avec ce qui était déjà transformé.

Une suite de mouvements qui transforment encore mon goûter! D’autres mouvements qui transforment encore mon sens, mon goûter! Si bien que tout mon être devient comme esclave de ce sens. Ce n’est plus moi qui consens maintenant, c’est mon sens, qui est esclave, qui m’ordonne; alors, je deviens donc esclave de mon goûter : ce qui a atteint mes pensées, ce qui a atteint mon regard, mon écoute, parce qu’un sens affaiblit tous les autres sens. Essayez de séparer le toucher, le goûter, l’ouïe, le regard, vous ne pourrez pas, il va falloir trancher avec un bon couteau.

Voyez-vous, lorsque nous prenons une mauvaise manie de boire, tout est atteint, pourquoi? Parce que les esprits mauvais ont fait en sorte de mettre esclaves nos sens. Ils savent faire remonter nos faiblesses en notre chair. Certains d’entre nous sont beaucoup plus faibles que d’autres parce que, jadis, il y eut des personnes qui, elles aussi, étaient plus faibles que d’autres parce que, jadis, des personnes ont été dans ce mouvement et cela est venu par les esprits mauvais. D’âge en âge, d’âge en âge, cette faiblesse était dans l’enfant de Dieu jusqu’à remonter en notre temps. Est-ce que les esprits mauvais n’auraient pas de mémoire? Ils ont de la mémoire, ils sont intelligents dans le mal, ils savent qui attaquer, ils savent qui a cette faiblesse, ils savent qui a en lui l’esclavage de ce sens.

Vous souvenez-vous, pour ceux qui ont été sur l’Internet, la vision que le Seigneur a permis que je voie? Le sarcophage : l’être humain qui, avec ses amis, ont joué ensemble à mettre un enfant dans un sarcophage et de fermer le sarcophage. L’être humain qui était dans le sarcophage – Dieu permettait que je voie tout ce qui se passait à l’intérieur – tout ce qu’on lui faisait, je le voyais. En tout premier lieu, j’ai vu la marque sur le front, c’était comme vert foncé, d’un vert noir, et c’était tout soulevé comme la queue d’un serpent. J’ai vu qu’il y avait sur la chair de l’être humain des marques qui se faisaient, il y avait des marques partout sur le corps. Chaque marque avait une signification ce qui était, pour les mauvais anges, des façons de reconnaître l’esclavage du péché. Si la personne était faible à cause de la boisson, c'était qu'il y avait une marque qui s’était faite sur elle; si cette personne avait une faiblesse pour le vol, il y avait une marque d’une telle façon à un tel endroit. Toutes les marques semblaient être à un endroit précis, et toutes les marques avaient une position qui était toute différente les unes des autres; c’était comme un langage dont seuls les mauvais anges pouvaient lire.

Lorsque l’être humain, – on a comme enlevé les écrous là, les vis, et qu’on a ouvert le sarcophage, – il est sorti et on ne voyait rien, personne ne voyait qu’est-ce qu’il y avait sur lui. Moi, je voyais, je voyais la marque sur le front, je voyais toutes les marques sur l’être humain qui étaient là : c’était une personne, c’était un monsieur. Alors, j’ai regardé Jésus, j’ai dit : “C’est quoi ça?” Alors Jésus, il a dit : «Je te fais voir ce que les mauvais anges ont fait à mes enfants : ils sont tous identifiés, ils ont tous dit oui au mal. Chaque marque qu’il y a sur l’être humain qui est marqué par les mauvais anges, ce sont leurs faiblesses, ce qui les amène à pécher, ce qui fait en sorte que les mauvais esprits, les démons, peuvent les attaquer.» Lorsqu’il y a une attaque qui n’est pas réussie par un mauvais ange, ils se mettent ensemble pour attaquer afin que l’être, l’enfant de Dieu, puisse faiblir. Les esprits mauvais ont une mission qui vient du mal; il y en a, c’est pour le vol, d’autres c’est pour l’impureté dans la sexualité : les sens sont mis tout le temps à l’épreuve.

Voyez-vous combien nous, en ce moment même, nous sommes attaqués? Mais plus nous laissons Jésus transformer l’être que nous sommes, plus Jésus guérit et libère, et plus ces marques commencent à disparaître. Elles diminuent, et plus elles diminuent – les attaques – plus ils ont de la difficulté parce qu’ils sont comme tout embrouillés, tout mélangés : eux aussi peuvent être comme embrouillés. Plus nous illuminons de la lumière de Dieu, plus ils ont de la difficulté à voir.

Mais ne vous détrompez pas, ils vont attaquer ceux qui sont autour de nous et qui n’ont pas commencé leur transformation; ils vont se servir d’eux pour nous attaquer. Ils veulent nous faire souffrir. Ils ne veulent pas que nous nous débarrassions de notre volonté humaine, ils veulent qu’on se serve de notre volonté humaine, parce que la volonté humaine ne porte aucune grâce. Lorsque nous nous servons de notre volonté humaine, nous trébuchons, nous ne brillons pas, nous retombons dans la pénombre, là, ils peuvent nous voir, mais lorsque nous prions, voilà que la lumière vient, nous sommes protégés par Marie, là, ils sont comme incapables de nous atteindre.

Jésus nous montre son agir et nous commençons à voir et à comprendre, parce que nous ne refusons plus la puissance du Saint-Esprit dans notre vie. C’est ce qui est en train de se passer, mais il faut comprendre que nous marchons à travers la souffrance. Si on avait les yeux de Jésus, on verrait toutes les marques de ceux qui n’ont pas été transformés, parce que lorsque j’ai vu ces marques, ce n’était pas avec mes yeux, mais c’était avec les yeux de Jésus. Il faut toujours être en Jésus, par Marie, afin qu’on puisse avancer.

Plus les temps avancent et plus les mauvais anges sont d’une rage contre nous : ils attaquent doublement ceux qui sont auprès de nous pour nous atteindre. Comme ils ne peuvent pas facilement nous atteindre, là, ils s’acharnent contre les autres. En les faisant tomber plus profondément dans leurs souffrances, ils sont certains que nous, nous allons souffrir et que nous allons nous détourner de Dieu, de la prière. Si nous ne prions pas, nous ne serons pas dans les grâces, nous allons avoir tendance à se servir de la volonté humaine. Pour cela, ils vont vouloir atteindre leur but en allant vers ceux qu’on aime. Ils vont tout faire pour faire tomber l’Église. Ils ont commencé en attaquant les communautés religieuses. Tout est calculé afin de nous amener là où eux veulent nous maintenir. Ils veulent encore et encore attaquer l’Église jusqu’à faire disparaître Jésus dans notre vie, notre vie extérieure; en attaquant notre vie extérieure, là ils peuvent attaquer notre vie spirituelle.

Regardons tout ce qu’ils ont fait depuis tout âge : c’est toujours à partir de l’extérieur pour pénétrer l’intérieur, et ils vont continuer parce qu’ils savent que plus il y aura des enfants de la Lumière, plus ils perdront de leur pouvoir sur nous. Ils ne veulent pas que cela arrive. Mais nous, nous qui ne sommes que des êtres humains, qu’est-ce qu’on peut faire contre les démons? La prière! La prière est l’arme de l’amour. Lorsque nous prions, nous sommes portés à demeurer enfants de Dieu; ça nous amène à aller vers les sacrements, ça nous donne cette soif du Corps et du Sang de Jésus : nous avons faim, nous avons soif, nous voulons de Jésus. La prière est pour nous un mouvement de fidélité. Pourquoi Maman Marie nous a appris à prier? Elle est la seule qui est toujours demeurée fidèle à ce qu’elle est : Enfant de la Divine Volonté qui ne quitta jamais la Divine Volonté, Enfant dans une volonté humaine qui ne se servit jamais de sa volonté humaine, Enfant qui a une chair et qui a accepté la croix. Elle n’a jamais fui la croix puisqu’elle s’est tenue debout au pied de la Croix de son Fils, de son Dieu.

Nous avons avancé depuis 2001, moi je dis 2001 parce qu’avant, je ne connaissais pas qu’il y avait tant de mouvements autour de nous qui voulaient notre perte. Depuis 2001, Dieu est en train de nous transformer pour nous faire entrer dans la Divine Volonté. Nous faire entrer dans la Divine Volonté, c’est devenir immortels, c’est redevenir ce qu’étaient Adam et Ève avant leur chute, c’est comprendre l’amour de Dieu pour nous, c’est vivre l’amour de Dieu pour nous, c’est accepter ce que nous sommes sans s’interroger, parce que nous savons que nous avons tout. Tout est de Dieu : ce temps est un temps d’amour, un temps de révélations.

Hier, Dieu nous a parlé de la vie éternelle, de l’éternité. Il nous a fait comprendre que nous sommes éternels et il nous a fait comprendre que le mouvement que nous entendons, la voix que nous entendons en ce moment même, parce qu’elle vient du Saint-Esprit, est éternelle; alors, nous touchons du doigt l’éternité. Réalisons que nous sommes en train d’être transformés en êtres mortels pour immortels. Nous sommes en train de vivre ce que Dieu nous a dit il y a quelques années, et les quelques années, c’est 2000 quelque avant, puisqu’il a dit à Jean, il a dit à Paul : «Nous allons être des êtres incorruptibles». Mais pour être des personnes incorruptibles, il faut connaître ce qui nous a corrompus. Plus nous savons et plus nous donnons.

Dieu est en ce moment même dans son agir. Regardons ce que nous sommes en train de vivre! Vous êtes là assis, on est là assises à répéter et vous à écouter, et tout se fait : c’est à l’intérieur que tout se fait. Dieu agit, lui.

Vous souvenez-vous de l’histoire, au tout début? Ils ont voulu commencer par écrire leur nom : ils ont vu que cela était inutile; ils ont voulu y mettre l’adresse : mais cela était inutile, tout comme leur numéro de téléphone. Que pouvaient-ils dire : bonjour? alors qu’ils savaient que tout était là devant Dieu; ils se rappelaient que Dieu savait tout. Alors, nous sommes là, nous, assis : il connaît notre nom, notre adresse, notre numéro de téléphone, il connaît tout de nous. On aura beau nous essouffler à essayer de monter (faire mieux) notre vie : aller en avant, en avant, en arrière, en arrière, tout ce qu’on réussira, c’est de nous essouffler; il va falloir qu’on s’arrête, qu’on prenne un repos, afin de laisser le Ciel nous parler, de nous montrer que nous sommes lumière, que nous sommes la vie et que Dieu nous aime. À lui de nous transformer, à lui de nous guérir, de nous libérer; c’est ce qu’il est en train de faire depuis un bon moment, pourtant, on ne ressent rien.

Qu’est-ce que tu fais Jésus, tu agis? Je ne ressens rien. Il vient de dire : «C’est parce que je n’ai pas besoin de me servir de tes sens. Ceux qui se servent des sens des enfants de Dieu ne sont que des menteurs. Je n’ai pas, moi, à vous éblouir.» Ça ne fera que nous sortir de nous. Dieu, lui, il veut que nous soyons en nous; là, il agit. Il y aura beaucoup de personnes qui viendront, se disant être de Dieu, envoyées de Dieu, et elles se serviront de nos sens pour nous éblouir.  Tous ceux qui seront auprès de nous et qui nous montreront que nous sommes quelqu’un d’important et que cela fera sortir de nous ‘wow’ seront des menteurs. Nous serons, entre leurs mains, séduits. Dieu n’a pas à nous séduire, il est la Lumière.

Voyez-vous, il est important de comprendre que les messages que nous recevons doivent être des messages humbles qui nous amènent toujours vers la paix, qui nous amènent toujours vers la joie. Lorsque nous avons été ensemble et que nous avons accepté d’entendre, tout est venu en nous, pas à l’extérieur. Nous avons été, au tout début, prudents, nous avons écouté notre intérieur. Nous avons réalisé qu’on ressentait de la paix et que c’était bon d’entendre parler d’amour. Plus on entendait parler d’amour et plus on voulait entendre parler d’amour. Nous qui étions agités, on devenait plus calmes.Plus on écoutait Dieu et plus on développait de la confiance, de la confiance en l’Église, on n’avait pas peur de se faire arrêter par l’Église. “Ça, Jésus, je ne suis pas sûre, hein”, parce qu’il a fallu que j’aille souvent voir le Père Provencher pour lui dire que je manquais de confiance, pas envers Jésus, envers la Voix, mais envers moi. Alors, le Père Provencher disait : “Tu es à la bonne place, parce que plus tu sais que tu es petite et rien, plus tu prends racines et les racines entrent profondément; ainsi, lorsqu’on soufflera sur toi, bien, tu seras bien enracinée.” C’est ce qu’il me disait.

Aujourd’hui, je sais que le Père Provencher avait raison parce que lorsque j’écoutais le Père Provencher, j’entendais Jésus : «Écoute, écoute mon fils, il est la lumière, il est ma lumière.» Le Père Provencher me disait toujours : “Laisse, laisse agir Jésus. Tu es comme un foyer en ce moment et là ça brûle en dessous; laisse agir Jésus parce que si ça vient de toi il n’y aura que de la fumée. Plus tu t’abandonnes et plus le feu commence à se condenser. C’est un foyer et lorsque le feu sera pris, on ne pourra plus l’éteindre. On viendra à toi et ce n’est pas toi qui iras à eux, car toi, tu n’es rien. Tout viendra de Dieu, tu n’as pas à t’inquiéter.” Alors, je m’en repartais chez moi avec beaucoup de grâces dans le sacrement de la confession; mais il m’en a fallu des grâces, hein, parce que j’y allais souvent à la confesse et j’y vais encore.

Nous avons besoin de toujours nous maintenir humbles, petits, petits, petits, à la dernière place. Jésus a dit : «Moi, toi, et tous les enfants de Dieu entre toi et moi : tu seras la dernière.» Là, on reconnaît que cela est de Dieu, lorsqu’on ne panique pas. Lorsqu’on rencontre des personnes qui disent être envoyées du Ciel et qui se méfient de l’Église…, se méfier de l’Église veut dire ne pas faire confiance au Premier de l’Église. D’ailleurs, c’est Jésus le premier de l’Église, le Pape est son représentant et tous ceux qui sont partout, qui sont les représentants du Pape, sont les premiers de l’Église : nous devons obéissance.

Un jour, une personne a communiqué avec moi, tu te souviens, Colette? Elle disait que cela était comme, pas… elle n’a pas dit que cela était faux, mais… ce n'était pas loin! Parce qu'aussitôt que je disais un mot, elle a dit : “Pour qui tu te prends, tu crois que nous, on n'est pas comme ça?" Je n’avais seulement qu’à dire : 'euh’ et déjà c’était trop pour elle! Alors, là, j’ai dit à un moment donné : "Eh bien, si l’Église dit de prendre congé, eh bien, je vais partir en vacances." Je ne suis pas encore en vacances. J’aurais pris des vacances! Croyez-moi que, quelquefois, vous le savez, j’ai voulu prendre des vacances, mais le Seigneur s’arrangeait toujours pour m’envoyer quelqu’un ou un événement qui disait : «Tu continues.»

La première fois, c’est la première fois que je suis venue à Plantagenet. Je suis arrivée à la maison et j’ai dit : “C’est fini, je laisse tout tomber, Seigneur", non pas parce que je n’ai pas été bien reçue ici, j’étais, moi, trop petite pour tout ce qui s’était passé. J’étais écrasée par tout ce que j’avais entendu et répété. Alors, j’ai dit à une des mes filles : “Je laisse, je vais être comme toutes les autres.” Elle a dit : “Tu es sûre maman?” J’ai dit : “Oui, je suis sûre.” Alors, j’ai pris le téléphone et j’ai appelé mon évêque dans le but qu’il me rappelle et qu’il dise : “C’est fini, tu t’arrêtes là, tu ne fais plus ça.” J’étais sûre que l’évêque était pour me dire d’arrêter et ça, ça me soulageait, mais il n’a jamais rappelé! Mais le lendemain, le lendemain on me fit parvenir une lettre – je ne sais pas comment c’est parvenu, je crois que c’est par Monique  –, on avait fait un voyage à Winnipeg. Dans cette lettre, il y avait une jeune fille qui me disait avoir rencontré les yeux de Jésus et avoir été transformée, et c’était lors d’une rencontre. Alors là, hein, en pleurant, j’ai dit : “Oui, Jésus, je continue.”

Et c’est arrivé encore, encore une fois. J’ai voulu arrêter quelques années plus tard, et encore une fois, j’ai eu un témoignage d’une personne qui avait été transformée et, dernièrement, il y a eu un événement qui s’est passé. Parce que je n’ai pas encore eu des nouvelles de mon évêque! Qui je suis, moi, pour avoir des nouvelles de mon évêque? Il y a, ça va faire bientôt deux ans que j’ai été à Longueuil voir Monseigneur Jacques Berthelet, trois ans, ça va faire trois ans, là. J’ai été reçue avec tellement d’amour. J’étais avec les pères Provencher et Réginald Tardif, et ce n’est pas une visite d’une minute, là, nous avons passé un bon après-midi ensemble et, à la fin, nous avons eu une bénédiction, et je sais que depuis ce temps-là, il me tient dans ses prières. Il sait ce qui se passe, parce que lorsque nous faisons partie d’un diocèse, notre évêque est responsable de l’être que nous sommes, et c’est un bon évêque.

Alors là, dernièrement, j’ai été à une rencontre à Québec, à Sainte-Anne-de-Beaupré; il y avait Monseigneur Ouellet qui était pour avoir un rassemblement dans la Basilique de Sainte-Anne. Alors imaginez-vous, j’avais une rencontre en même temps que lui avait quelque chose d'important. Qui avait arrangé ça? Parce que même Micheline ne le savait pas, où tu es Micheline? OK. Elle ne le savait pas que Monseigneur Ouellet était pour être en même temps que moi, elle l’a su dans les derniers temps. Alors, par politesse, Micheline a informé Monseigneur Ouellet qu’il y aurait une rencontre avec la Fille du Oui avec les jeunes. Alors là, hein, je ne me sentais pas tellement grosse, je suis déjà petite!

Lorsque nous sommes arrivées là, nous avons été à la messe à la Basilique de Sainte-Anne, mais en bas à la chapelle, et j’ai été voir Grand-maman sainte Anne. Grand-maman sainte Anne, elle m’a dit : «Aujourd’hui, tu recevras une surprise, tu auras une surprise non seulement pour la Fille du Oui, mais pour Francine.» Après, elle m’a dit : «Sois obéissante, fais ce que mon Petit-Fils te dit, mon Dieu.» Nous avons assisté à la messe. Après, nous sommes sorties, mais toujours avec : bien, on se retarde, on ne sait pas où on entre, qu’est-ce qu’on fait, c’est à une telle place, on va à pied, il faisait froid. Alors, nous, on monte en haut, on s’aperçoit que nous nous sommes trompées, on redescend en bas parce qu’on cherchait le gymnase, là où on se réunissait pour manger.

Voilà qu’on entre en même temps que deux personnes qui étaient habillées en habit là, en habit! Là, on entend, moi j’entends : Monseigneur! Aye, là, je me revire de bord, je n’avais jamais vu Monseigneur Ouellet. Alors, moi qui, le matin, avait dit : "Ah! que j’aimerais rencontrer Monseigneur Ouellet, juste assister à la messe, pas pour lui parler, oh non, mais assister à la messe pour que je voie son visage", mais voilà que je le voyais devant moi. Alors, hein, par politesse, on lui dit bonjour, mais il y en a une parmi nous qui a dit : “C’est la Fille du Oui à Jésus”. Alors là, hein, j’ai donné la main, j'ai dit : “Bonjour, Monseigneur Ouellet”, et plus j’allais, plus je n’avais plus rien à dire. Le monde a parlé avec. Là, nous autres, on est parties pour aller manger au fond de la salle. Le temps que je m’assois, hein, on vient me dire : “Monseigneur Ouellet veut te parler”. Alors, toute la table souriait, hein, sauf moi. Alors, je suis partie. Lui, il était en train de manger. Je m’assois au côté de lui et tout en mangeant, il posait des questions. Tout le long du repas s’est fait ainsi : il a parlé, je répondais; je ne répondais que sur les questions qu’il posait, pas plus. Après que tout a été…. vous savez, il y a une personne, un prêtre est venu le voir : “Monseigneur Ouellet, on vous cherchait!” Alors, Monseigneur Ouellet lui a dit : “Mais j’ai dit à mes acolytes que je mangeais ici.“ Alors, il a mangé avec les petites gens, avec les enfants; il y a une famille qui a partagé une tarte, une tarte aux…. Hein, oui, les Petites Brebis de Jésus… c'est une tarte aux cerises, aux pommes? et il a tout mangé, le morceau!

Il est d’une très grande simplicité. On dit que c’est un homme très, très intelligent. Alors il s’est mis à mon niveau comme Jésus, hein, il s’est mis à notre niveau. Tout le long, je ne me suis pas sentie écrasée. Vous qui êtes habitués aux prêtres, savez-vous combien d’années ça m’a pris pour m’habituer au Père Provencher? Des années! Parce que nous, dans la famille, un prêtre, oh! c’était très haut, puis nous, très bas. Ça doit être les transformations de Dieu, j’ai pu lui parler sans trembler, j’ai pu lui parler comme je vous parle. À la fin, à la toute fin, je me suis levée, c’est lui qui s’est levé en premier, après ça, je me suis levée et il m’a bénie. Mais là, j’ai dit quelque chose; là, j’ai dit : “Monseigneur, il y a des moments où je voudrais m’en aller chez nous". Alors là, il a mis sa main sur mon bras et là, il a béni, il a béni la mission et il a terminé par : “Continue ta mission.”

Vous savez, s’il a dit ces paroles, c’est parce que je crois que c’est sorti, et j’en suis certaine, c’est sorti de son cœur, parce qu’ils ont des papiers, haut comme ça sur leur bureau, hein?  L’Église, il a fallu qu’elle prenne une décision très importante à propos des messagers. Il y eut une enquête sur une messagère et après plusieurs mois, on a conclu que cela devait s’arrêter, mais cela ne s’est pas arrêté. Ils ont refusé. Alors l’Église, il a fallu qu’elle tranche. Savez-vous que c’est important lorsqu’on excommunie des personnes? Car lorsqu’on excommunie une personne, tous ceux qui consentent à suivre cette personne sont considérés comme étant dans l’infidélité et, en tant qu’enfants de Dieu, pour revenir à l’Église catholique, il faut une procédure tout à fait spéciale : il faut passer par l’Évêque, la confession ne suffit pas, il faut aller plus loin que cela. Autant que l’Église est prudente avant de donner son verdict, autant que lorsqu’elle reçoit ses enfants, elle veut être sûre que cela est sincère.

L’Église est un mouvement d’amour, l’Église est un mouvement de paix, l’Église est un mouvement de joie : tout ce qui trouble la paix et la joie ne vient pas du Ciel. Lorsque nous ressentons de l’agitation dès le début, en prévenant qu’il y aurait, à un moment donné, de l’interférence, c'est-à-dire de la tribulation venant au sein même de l’Église, c’est qu’on signale un danger au sein même de l’Église venant de ce qui va se passer. Alors, si on signale qu’il y aura un danger au sein même de l’Église à cause de ce qu’ils sont, cela veut dire qu’il y a quelque chose qui est en contradiction avec la Parole du Christ. Ce n’est pas à nous de juger, mais c’est à nous d’obéir. À nous d’être fidèles à la Parole de Jésus, c’est là que nous gardons notre paix et c’est là que nous avançons ensemble.

Il n’y a qu’une seule personne que nous devons suivre : c’est Jésus, et Jésus a fondé son Église. Il a mis à la tête de son Église son représentant, et nous devons obéissance à son représentant, parce que son représentant suit les pas du Christ.

Si ce que nous entendons, fusse une seule parole qui est contre ce que Jésus a enseigné, nous sommes à la mauvaise place. Il n’y aura pas de séparation en l’Église, il n’y aura pas de division en l’Église, car nous sommes enfants de Dieu et Maman Marie va prendre soin des enfants de Dieu. Il y aura réparation, il y aura repentance, car la Mère de Dieu mettra en le cœur de tous ses enfants la fidélité, l’humilité. Le temps appartient à Dieu, ne nous appartient pas. Alors, gardons notre paix, notre joie que tout est déjà accompli.

Prions ensemble afin que nous soyons toujours lumière. Ne permettons pas à Satan de nous attaquer en se servant de ceux que nous aimons. Il va tout faire pour attaquer ceux que nous aimons, mais si nous gardons notre paix, si nous gardons notre confiance en Dieu, ceux qui ont reçu des attaques vont recevoir des grâces. L’Église est toujours ouverte aux enfants de Dieu, elle n’a jamais fermé ses portes et elle ne fermera jamais ses portes, car l’Église, c’est la grâce qui coule. Là où elle est, là, la grâce passe : à nous d’aller vers l’Église, à nous d’être repentants, à nous de suivre les pas du Christ.

Maintenant, il dit : «Maintenant, c’est assez.»

Merci, Seigneur.