Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2007-10-06 - Soir 

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Voulez-vous entendre le Seigneur tout en prenant votre collation? Le Seigneur lui, il vous prend tels que vous êtes.

Le Seigneur s’accorde avec tout ce que vous lui présentez, il ne cherche pas à transformer ses enfants à la baguette, il transforme les enfants de son Père avec des mouvements d’amour, tout en vous invitant à être près de son Cœur et à prendre votre collation avec lui, il fait naître en nous le besoin de lui accorder de la place.

Ce que nous vivons, c’est pour l’amour, c’est pour ceux que nous portons en nous; nous, nous sommes des personnes qui avons prononcé notre oui à l’Amour.

Chaque jour, nous avons avancé en cherchant à se nourrir de Jésus; nous avons appris à savourer la Présence de Jésus, la Présence Eucharistique; nous avons appris à lui donner notre vie. Nous avons entendu la Parole et la Parole nous a nourris, mais avez-vous remarqué qu’il nous manque quelque chose : Jésus, le Corps de Jésus, le Sang de Jésus. Nous avons faim du Corps de Jésus et nous avons soif du Sang de Jésus, parce que nous y avons goûté : on ne peut plus se passer de cette saveur.

Oui, Dieu le Père est le Vigneron, oui Jésus est la Vigne et nous sommes les sarments sur la Vigne; nous sommes nourris par tout ce qui coule dans la Vigne, ce qui fait de nous un sarment fort prêt à toujours être accroché après la Vigne. Même s’il y a un grand vent, même s’il y a des tremblements, on s’accroche à la Vigne parce qu’on a goûté, on a goûté à cette Nourriture : on ne peut plus se passer de cette Nourriture!

Dieu fait de nous un vin d’amour, Dieu fait de nous une chair d’amour pour tout ce qui est autour de nous, et qui est autour de nous? Mais des sarments comme nous, des personnes qui ont goûté au Corps et au Sang de Jésus.

Oui la Parole est vivante, oui la Parole nous conduit, oui la Parole illumine notre vie, oui la Parole fait de nous des êtres vivants, oui la Parole nous conduit toujours à aller toujours plus loin, à monter la montagne jusqu’au sommet, et là, tout au haut de la montagne, nous voyons la création, nous admirons la beauté de tout ce que Dieu a créé pour nous. Nous voyons la lumière; une lumière est sur nous, une lumière brille, elle nous atteint au plus profond de nous pour nous faire goûter à la Présence.

Nous voulons goûter à la Présence, nous ne voulons pas seulement entendre, nous ne voulons pas seulement être dans la Parole, nous voulons être la Parole, nous voulons goûter, nous voulons avoir ses papilles, nous voulons avoir ce qu’il nous a dit : «Mangez mon Corps, buvez mon Sang».

Oui, nous voulons manger la Chair de Jésus! Nous ne sommes pas des cannibales, nous mangeons la saveur de l’Amour, nous mangeons ce qui fait de nous des êtres d’amour.

Nous sommes faits d’amour, nous avons besoin d’amour; si nous manquons d’amour, nous manquons de saveur, si nous manquons de ce Sang d’amour, nous manquons ce qu’il y a d’important dans notre vie : le goût de l’Amour éternel, ce qui fait couler en nous la vie, ce qui fait caresser nos mouvements d’amour : nous pénétrons à l’intérieur de nous, là nous semblons être dans un mouvement d’éternité, là où Dieu nous veut devant la Trinité.

Lorsqu’on goûte au Corps et au Sang de Jésus, le Corps et le Sang de Jésus nous amènent devant la Trinité. En présence même de Dieu, nous sommes là présents devant lui et lui s’approche : il nous donne son Corps, il nous donne son Sang, car le prêtre n’est plus lui, il est le Christ-Prêtre. Il n’est pas seulement celui qui parle, il est le Verbe : il agit, il vient nous prendre, il vient nous saisir, il vient nous apporter la Nourriture, une nourriture qui pénètre à l’intérieur de nous et qui nous fait goûter notre vie, une nourriture qui est la saveur de l’Amour.

Il n’y a rien qui est comparable au Sang de Jésus! C’est si doux en nous, c’est si savoureux en nous, ça vient nous chercher dans les moindres racoins de notre vie, et ça nous amène là, tout droit dans le Cœur même de Jésus, et là nous goûtons, nous goûtons à sa Vie : son Sang coule en nous, son Sang a la saveur de la douceur de Dieu, de la tendresse de Dieu, il a la chaleur.

Qu’est-ce qui peut nous apporter tout cela? Il a fallu que la Parole nous attire, il a fallu que Jésus vienne nous parler de son Père, il a fallu que Jésus soit présent devant nous afin qu’il puisse être pour nous le témoin de la présence de Dieu le Père dans notre vie : là est la Parole.

Lorsque nous ouvrons ce Livre saint, nous entendons la Parole de Jésus qui vient nous chercher, la Parole de Jésus qui nous invite à aller manger son Corps et son Sang, la Parole de Jésus qui nous conduit au cœur même de notre existence sur la terre.

Il a fallu que Jésus nous parle de sa Vie, il a fallu que Jésus nous détaille notre vie, afin que nous puissions entrer dans le mouvement de la Vie, et pour entrer dans le mouvement de la Vie, il faut pénétrer la Vie, il faut aller droit dans la Vie, là où est le Corps de Jésus et le Sang de Jésus.

Nous voulons être en Jésus, nous voulons mourir en Jésus, alors Jésus nous dit : «Je suis la Chair, le Corps Vivant, je suis le Tout. Qui mange ma Chair, qui boit mon Sang est en moi».

Ce sont les paroles de l’Évangile, paroles vivantes, et tous ceux qui vont à la messe vont assister à ce Mouvement éternel, ils vont à la source même qui tient leur vie en mouvement : Jésus est la Vie éternelle, il est tout pour nous.

Nous avons besoin de nourriture pour notre pensée : Jésus.
Nous avons besoin d’un regard d’amour pour contempler l’amour : Jésus.

Nous avons besoin d’une écoute pour entendre l’Amour nous parler d’amour : Jésus.

Nous avons besoin de la parole pour entrer dans la Parole, ne faire qu’une parole, parler d’amour, inviter les autres à être dans l’amour, nous avons besoin de la Parole : Jésus.

Nous avons besoin d’être dans le mouvement, dans l’action, nous avons besoin de témoigner de la présence même de Jésus dans nos mouvements par sa présence dans tout notre être : Jésus.

Nous avons besoin d’être en le Cœur de l’Amour, nous avons besoin d’entrer dans sa sainte Présence, de laisser couler en nous l’amour, l’amour qui nourrit notre cœur, l’amour qui nous fait aimer qui nous sommes, aimer nos frères et nos sœurs avec le Cœur de Jésus, alimenté par son Sang : l’Amour.

Comment pouvons-nous nous priver de l’Eucharistie? C’est le cœur même de l’enseignement de Jésus; tout est écrit, nous ne pouvons pas ne pas croire en sa Parole.

Nous avons besoin de l’Eucharistie pour être, pour nos frères et nos sœurs, une nourriture. Comment pouvons-nous dire 'nos frères et nos sœurs' si nous n’allons pas prendre la seule Nourriture nécessaire à notre vie : le Corps de Jésus et le Sang de Jésus? Enlevez l’Eucharistie, nous serons incomplets; nous aurons la Parole, nous n’aurons pas le Mouvement.

Celui qui croit en Jésus a la vie éternelle! Pour croire en Jésus, il faut mourir en Jésus. On ne peut être en dehors et comprendre le dedans, il faut entrer à l’intérieur pour comprendre ce qui se passe à l’intérieur. Si nous restons à l’extérieur, nous lisons l’Ancien Testament, nous lisons le Nouveau Testament.
L’Ancien Testament, Parole de lumière, Parole qui nous a été donnée par l’Amour : un Dieu qui se donne, un Dieu qui se fait connaître à des enfants rebelles, un Dieu qui se fait aimer par la Présence même en des enfants qui luttent pour conserver une croyance : croire qu’un Dieu est au-dessus de tous les autres dieux, croire qu’un Dieu est le seul qui est le Tout-Puissant.

Il y eut toujours un combat en l’homme; ce combat a toujours existé en celui qui n’était pas mort en le Christ; il fallait qu’il goûte au Corps et au Sang du Fils de Dieu fait Homme.

Dans l’Ancien Testament, il y eut beaucoup de combats; on voulait croire en un Dieu puissant, en un Dieu qui était bon, en un Dieu qui était libre, en un Dieu qui ne forçait pas les enfants à être sous la domination du pouvoir d’un dieu quelconque.

Ceux qui se sont battus pour Dieu croyaient en l’existence d’un Dieu au-dessus de tout ce qu’ils voyaient et de tout ce qu’ils ne voyaient pas. Ils étaient prêts à donner leur vie par amour pour Dieu, gratuitement, et Dieu se manifestait à eux par des prophètes. Ils voyaient des signes de la présence même d’un Dieu tout-puissant, d’un Dieu qui voulait qu’on n'adore que lui, qu’on n'aime que lui, un Dieu qui protégeait ses enfants, son peuple, ses choisis, un Dieu qui faisait avancer ses choisis parmi ceux qui croyaient en des dieux.

Dieu faisait avancer son peuple, ses choisis, en leur démontrant sa puissance, en leur demandant d’être fidèles à lui, un Dieu fort, un Dieu puissant, un Dieu qui leur promettait une vie d’amour, un lieu où tout ne serait que paix, un lieu où tout ne serait que sous son regard, un lieu où Dieu les comblerait sans fin.

Là est l’Ancien Testament, là est le chemin de tous ceux qui les amèneraient à goûter à ce bonheur, à savourer la présence même de Dieu dans leur vie, leur démontrant qu’ils étaient les choisis, mais, pour cela, il fallait que Dieu se fasse goûter à eux, il fallait que Dieu pénètre leur chair, leur chair rebelle, leur chair qui veut et qui chute, leur chair qui croit et qui doute, leur chair qui espère et qui connaît l’infidélité à leur Dieu.

Jésus est venu parler, le Fils de Dieu fait Homme est venu leur dire : «Je suis le Fils de Dieu, Celui que vous attendez», et les hommes n’ont pas cru parce qu’ils n’avaient pas goûté encore à la Chair, au Sang du Fils de Dieu : ils ont refusé de croire en ce qu’il disait.

Lorsque Jésus est mort sur la Croix, Jésus leur a montré que la Chair devait mourir pour naître, Jésus leur a montré que tous ceux qui se donneraient par amour au Fils de Dieu goûteraient à l’amour, sentiraient en tout leur être la saveur même de l’amour pour eux. Il fallait que Jésus meure, afin qu’ils puissent accueillir le Corps de Jésus.

L’être humain a besoin de sentir en sa chair la Chair Éternelle, l’être humain a besoin du Sang de Jésus pour qu’il puisse goûter à l’amour. Sans la Chair de Jésus et sans le Sang de Jésus, nous sommes incomplets.

Lorsque tout fut accompli, le Saint-Esprit est venu sur eux, sous (forme de) langues de feu et ils ont compris la Parole de Dieu. Ils ont compris que Jésus s’était donné sur la Croix, afin qu’ils puissent comprendre qu’il était présent dans leur vie, que tout ce qui était pour être entre leurs mains devenait vivant, présent, et ce qui était entre leurs mains, c’était le Corps de Jésus, c’était le Sang de Jésus. Il fallait qu’ils vivent cela, il fallait que cela soit à l’intérieur d’eux pour qu’ils puissent être dans ce mouvement d’amour.

L’homme, avec le temps, a été dans la Parole, la Parole lui fut connue, mais parce qu’il n’a pas goûté avec cet abandon au Corps et au Sang du Christ, il n’a pu être dans ce mouvement, ce don de vie; il faut se donner pour goûter, si on ne se donne pas, on ne goûte pas.

Lorsque nous allons recevoir Jésus, nous nous donnons, et parce que nous nous donnons, Jésus, Jésus nous prend, Jésus nous fait goûter à son Corps et à son Sang.

Résistez à ce mouvement, Jésus va vous respecter; résistez à sa demande d’amour, Jésus va vous respecter; c’est un Dieu libre que nous avons. Il attendra, il attendra le moment où, nous, nous dirons : "Oui, je veux mourir en toi, je ne veux pas seulement être devant toi et écouter ta Parole, expliquer ta Parole, je veux aller plus loin que ça. Je veux que mon oui soit un oui total, je veux mourir à ta Parole. Mourir à ta Parole, c’est ne plus être devant toi, mais être en toi; et pour être en toi il faut que je renonce à moi-même, il faut que je meure, il faut que je meure comme toi tu es mort sur la Croix, il faut que je laisse couler mon sang jusqu’à la dernière goutte pour savourer l’Amour". Et, pour cela, il faut goûter au Corps et au Sang de Jésus.

Lorsque nous allons communier, là nous consentons à mourir, parce qu’à l’instant où la Chair de Jésus entre en nous, nous ne sommes plus, nous sommes la Chair de Jésus; lorsque le Sang de Jésus coule en nous, l’amour de Jésus fait de nous un être à la saveur de l’amour; là Dieu le Père sait que nous l’aimons, là Dieu le Père sait que nous sommes morts à son Fils pour aller à lui.

Comment pouvons-nous ne pas désirer cette mort qui est notre résurrection? C’est ça l’Eucharistie! Comment se fait-il que des hommes et des femmes qui ont goûté au Corps et au Sang de Jésus se soient retirés? Comment se fait-il que ces personnes ne comprennent pas ce que le Saint-Esprit veut leur faire comprendre? C’est parce qu’ils ont fait des choix et ces choix leur appartiennent, ce ne sont pas nos choix.

Chaque personne est entière en sa chair; la pensée est à la personne qui pense, le regard c’est la même chose, la parole, l’écoute, les actions, ses sentiments. S’ils les gardent pour eux-mêmes, alors ils se mettent dans un danger de goûter à autres que le Corps et le Sang de Jésus.

Le Corps et le Sang de Jésus, nous en avons besoin pour toujours être fidèles à l’amour de Dieu le Père, et Dieu le Père nous a donné son Fils par amour, nous a donné son Fils pour nous amener à lui : «Mourez en mon Fils et venez à moi», il ne nous a pas donné son Fils pour dire : «Écoutez sa Parole, aimez mon Fils et venez à moi».

Nous ne pouvons pas aller à Dieu le Père, pas nous, parce que nous, est-ce qu’on se contient tous? Sans Jésus on ne se contient pas tous, mais lorsque nous sommes en Jésus on se contient tous, on est un tout.

Dieu, lorsqu’il a voulu son Fils pour nous, nous étions tous en son Fils; n’est-il pas dit dans la Parole que nous étions avant toute création? Alors, nous étions où? Ici et là, Jupiter, Mars, Lune, nous étions là un peu éparpillés un petit peu partout dans un temps, temps des dinosaures, l’ère glaciale? Est-ce que nous étions là, ici et là? Nous étions en Jésus, en la Chair Éternelle, nous étions tous en l’Amour, en Jésus. Alors, c’est en Jésus que nous allons vers le Père : tout fut et tout sera, c’est nous en Jésus.

Est-ce qu’on peut entendre des paroles, vouloir des paroles, vouloir vivre tout cela à la lettre et être en dehors de la Chair de Jésus? Nous ne pouvons pas! Alors, pour aller dans la Chair de Jésus, il faut pénétrer la Chair de Jésus.

Comment on peut, nous, pénétrer la Chair de Jésus? Il n’est pas là avec sa Chair, il est parti vers son Père! Il est là à chaque Eucharistie, Jésus est là tout entier : sa Chair est là, son Sang est là, et il nous invite à aller en lui, à mourir en lui, à entrer en sa Chair.

Il a dit : «Je suis en vous et vous êtes en moi», est-ce que cela n’est qu’esprit? Alors, si cela est esprit, comment se fait-il qu’il ait dit : «Que votre chair ressuscitera, les vivants et les morts seront devant moi»? Alors, cela veut dire que notre chair qui est disparue, morte et enterrée, reprendra vie? Cela veut dire que tous ceux qui n’ont que des os vont être bien rembourrés pour être présentés à Dieu? Car la résurrection de la chair, c’est ce que cela veut dire : on est poussière, de sa toute-puissance nous reprendrons vie; la poussière deviendra de chair et d’os et il y aura la vie, et nous serons devant la Vie.

Si nous sommes dans la foi, alors nous devons croire que cela est vrai, puisque cela est écrit dans l’Évangile : nous allons être éternellement avec une chair, l’âme qui sera enveloppée de la chair éternellement.

Comment pouvons-nous ne pas croire que notre chair sera complète en Jésus? Nous ne serons pas au côté de Jésus, car nous sommes venus ici par le choix du Père, alors que nous étions en la Chair Éternelle, en Jésus, et c’est en Jésus que nous vivrons l’éternité.

Nous vivrons l’éternité avec notre chair pure, purifiée, et tout cela, pour l'éternité; alors, pour être en Jésus, il faut aller en Jésus. Comment se fait-il, il va nous avaler? Jésus serait-il une personne qui aime la chair, qui mange la chair? Il n’est pas un cannibale!

Ah! Jésus d’amour, comme tes plans sont beaux et grands! Tu nous amènes là à découvrir une vérité qu’on n’était pas prêts à réaliser : Jésus est la Chair Éternelle et nous sommes en Jésus, nous l’avons toujours été et nous le serons toujours si nous le voulons.

En ce moment, nous sommes dans la Chair souffrante de Jésus; nous ne sommes pas en dehors de la Chair souffrante de Jésus, cela est faux! Mais lorsque Jésus vient se donner à nous, il nous fait goûter à une Chair parfaite, à une Chair pure, il nous donne le goût d’être parfaits, d’être éternels, de vouloir cette vie. Voilà la vie en Jésus.
Voilà pourquoi, ce soir, lorsque nous avons entendu la Parole, nous avons senti en notre chair, en notre esprit, qu’il nous manquait la Chair et le Sang de Jésus.

Tous ceux qui ne croient pas que Jésus est en l’Eucharistie se cherchent toujours; ce sont eux qui se cherchent : ils se cherchent dans les écrits, ils se cherchent dans leurs théories, ils se cherchent dans une foi, ils se cherchent dans quelque chose qui deviendrait pour eux quelque chose de satisfaisant. Parce qu’ils sont amour, parce qu’ils sont en la Chair de Jésus, ils sont notre saveur à nous aussi, ils ont besoin de nous comme nous, nous avons besoin d’eux, alors il faut se donner comme Jésus se donne.

Jésus, lui, il nous fait entendre par la toute-puissance du Saint-Esprit ce que nous, nous avons besoin d’entendre.

Mais si on se rapporte à il y a quelques années, on ne se posait même pas la question, on était trop occupés à notre vie mondaine; il a fallu qu’il vienne nous chercher, hein, pour qu’il nous dise : «Je te donne ma Chair, je te donne mon Sang. Est-ce que tu es vraiment présent en toi lorsque je te parle, lorsque je te fais goûter à mon Corps et à mon Sang?» On ne l’était pas, pour la plupart, hein?

Alors, nos frères et nos sœurs, qui n’ont pas encore compris ce mouvement d’amour, ils ont besoin, ils ont besoin de nos oui à l’Amour, et notre oui à l’Amour doit être inconditionnel, doit aimer sans jugement, sans opinion; oh! que c’est dur de garder nos opinions! On ne devrait même pas en avoir d’opinion.

Nous avons été instruits. Rappelez-vous ce que le Saint-Esprit nous a fait entendre ce matin, cet après-midi : le petit être qui a été dans le sein de la maman, ça aurait pu être nous, hein? Il a été nourri d’amour de Dieu dans le sein de la maman, et l’âme recevait des grâces pour lui donner de la force. Eh bien, s’il avait besoin de force, c’est qu’il devait affronter quelque chose qui lui apporterait des souffrances; alors, ça veut dire que cette chair connaîtrait de la très grande souffrance.

Et il nous a dit aussi qu’il avait comme ressenti un mouvement, un mouvement invisible, un mouvement qui était présent en sa chair : il ne l’a pas compris! Cela veut dire que la chair qui se développait, qui grandissait, était déjà dans la souffrance, était déjà dans des mouvements qui étaient pour être dans sa vie.

Voilà pourquoi l’âme donnait des grâces de force, préparait l’enfant à être dans sa volonté humaine, préparait l’enfant à vivre dans une chair qui était pour souffrir, mais l’âme comblait toujours l’enfant à l’intérieur, elle était tellement heureuse l’âme, parce qu’elle recevait de Dieu.

Lorsque l’enfant est sorti, l’âme était encore en contact avec la chair, parce que l’enfant n’avait pas encore l’esprit ouvert à ce monde, pas encore, et l’âme conservait l’enfant dans ce mouvement d’amour; ce sont les grâces qui conservaient l’enfant dans ce mouvement d’amour.

Lorsque l’enfant a commencé à vieillir, là il a ressenti, là il a ressenti que sa chair prenait de la place, et l’esprit de l’enfant voulait entendre, voulait être en contact avec l’amour; il cherchait l’amour, il voulait goûter encore à ce qui était présent en lui : la grâce.

La grâce était encore présente en l’enfant, malgré que la chair souffrait : la chair souffrait parce qu’il cherchait. Si sa chair n’avait pas souffert, il n’aurait pas cherché, il aurait eu tout, mais il cherchait.

Regardez bien. Un enfant qui vient au monde cherche, cherche toujours maman, cherche papa, pourquoi? Parce que sa chair est dans la souffrance : ses yeux se tournent, il tourne la tête, il veut, il crie, il a besoin toujours de la présence de maman, il veut l’amour, toujours l’amour.

Sa chair, sa chair est en souffrance, sa chair devrait combler l’enfant, la chair devrait être toujours dans un mouvement d’amour et de paix, un mouvement qui le fait valser avec les grâces.

L’âme qui comble l’enfant de grâces d’amour, de grâces de paix, de grâces de joie, de tendresse, de douceur, l’enfant est comblé! Il n’a pas besoin de chercher, il se comble par lui-même, il a tout, il n’a pas besoin de demander, la mère est là, elle est en communication avec l’enfant, car il sait, il sait que maman est amour pour lui, il sait que papa est amour pour lui.

Là est l’enfant qui vient au monde avec une chair parfaite, avec un esprit d’amour, il est comblé à chaque fraction, fraction, fraction de seconde par l’amour, il est nourri de la Chair même de Jésus.

Nous sommes loin de cela, nous n’avons pas connu cela.

Jésus nous a parlé de l’enfant qui vieillit, l’enfant qui est désappointé, l’enfant qui, dans sa chair, connaît maintenant la peur, connaît la faiblesse, la maladie, la rancœur, la colère, l’indifférence, la manipulation.

Tout cela l’enfant le vit parce qu’il manque d’amour, parce qu’il veut de l’amour, parce que ses pensées se laissent nourrir de pensées des autres, parce que son écoute entend des paroles qui ne sont pas amour, et ces paroles pénètrent et transforment l’être qu’il est; ces paroles qui sortent ne sont plus des paroles pour lui qui sont amour; il ne sert pas l’amour, parce qu’il est trop déçu des paroles qu’il entend.

Alors, les paroles des autres deviennent nourriture, ça nourrit ses propres paroles et ce qu'il sort, ce sont des paroles qui ne sont pas pour lui de l’amour : ça ne le comble pas, et comme ça ne le comble pas, il est toujours à la recherche de quelque chose qui le satisferait.

Voilà pourquoi, en vieillissant, il est devenu terne, il est devenu manipulateur; il a développé un pouvoir, un pouvoir de contrôle : "Je contrôle ma vie, et comme je contrôle ma vie, eh bien, je peux contrôler la vie des autres puisque j’ai appris à contrôler ma vie; comme j’ai appris à contrôler ma vie, je peux donc contrôler les autres."

Alors, il a vieilli, il a vieilli, et comme il contrôlait sa vie, il a commencé par savourer ce qui était extérieur. Il a appris des connaissances, il a aimé s’instruire, il a aimé être dans l’intelligence humaine pour développer son intelligence, et plus il apprenait à développer son intelligence, plus il voulait encore aller plus loin, parce que son intelligence, avec l’intelligence des autres, développait des connaissances et ces connaissances se mettaient toujours en avant de ce qu’il était, si bien qu’il devenait de plus en plus orgueilleux de ses propres connaissances.

Alors, l’être a continué, et ses connaissances : pourquoi ne les mettrait-il pas au service des autres? "Je suis, moi, en connaissance, je peux aider les autres".

Il fait sortir son orgueil pour aller aider les autres afin que les autres puissent lui donner satisfaction, parce que lorsqu’on prend des connaissances et qu’on les met en pratique, c’est pour démontrer : qu'il sait ce que les autres ne connaissent pas : "Alors, je vais t’aider". Et comme il aide, ça lui donne une fleur, ça lui donne une satisfaction, il devient comme dépendant de ses propres connaissances : c’est ce qu’il a fait. Il est devenu un être qui voulait aider ceux qui étaient comme lui : lui, faible, se disait être fort, voulait aider les faibles; il ne se voyait plus faible, il se voyait fort, il rapportait à lui-même ce qu’il était; comment comprendre cela? C’est que Dieu nous fait comprendre que tout ce qui est en dehors de lui est contre nous : tout.

Si ce que nous sommes vient de la connaissance de l’Esprit de Dieu, cela nourrit notre âme et notre âme nous donne des grâces afin de toujours nous aimer, afin de donner notre vie à Dieu, mourir en Jésus.

Alors, combien de personnes se sont servies de leurs connaissances apprises d’homme[1] pour encore apprendre?

Alors, ils apprenaient encore de ce qui était en dehors de Dieu, toujours en dehors de Jésus, alors ils ne pouvaient pas aider l’être qu’ils étaient, c’était contre eux-mêmes. C'est comme si la chair n’avait plus besoin de la Chair de Jésus, mais de la chair des humains. La chair des humains a besoin de Jésus, a besoin de la Chair Éternelle pour toujours être dans l’amour de Dieu pour aller vers Dieu.

Si nous ne nous nourrissons pas de la Chair Éternelle, nous ne comprendrons pas l’éternité; si nous ne nous nourrissons pas de la sagesse de Dieu, de la sagesse de la Chair, nous ne comprendrons pas la sagesse; si nous ne nous nourrissons pas de la connaissance en ce qui concerne la création de Dieu, nous ne comprendrons pas la création de Dieu, et c’est de même pour toute connaissance.

Toute connaissance doit être puisée en la Chair de Jésus et lorsque nous sommes en la Chair de Jésus, le Saint-Esprit nous instruit.

Sortez de la Chair Éternelle, n’allez pas goûter au Sang et au Corps de Jésus, vous allez manquer, vous allez manquer de cette nourriture essentielle à l’intelligence; là, vous allez être portés à vivre dans un aveuglement et ce que vous allez voir ne sera pas la vérité : certaines personnes qui aiment Dieu et qui ne se nourrissent pas du Corps et du Sang de Jésus parlent de Dieu, mais ne sont pas en la Chair de Jésus, en le Sang de Jésus.

Alors, il (l'enfant) devient donc une personne aveugle; il a le corps qui veut Dieu, mais il ne voit pas Dieu, il n’entend pas Dieu, il est sourd; pourtant il a des yeux, il a des oreilles, mais c’est lui qui a consenti à demeurer aveugle et demeurer sourd. Il ne peut être nourri du Corps et du Sang de Jésus parce qu’il la refuse, il refuse la Nourriture, la seule Nourriture essentielle à voir et à entendre.

Ce que Dieu veut nous expliquer, c’est que l’être humain a besoin du Corps de Jésus et du Sang de Jésus pour son âme et sa chair, pas seulement pour son âme, mais pour sa chair. Ceux qui ont refusé de prendre le Corps et le Sang de Jésus, tranquillement se sont éloignés de la vérité; la vérité est devenue leur propre vérité.

Il n’y a que le Saint-Esprit qui nous fait voir, entendre ce que Dieu le Fils voit en entend. Le Saint-Esprit ne peut se séparer de Dieu le Père, de Dieu le Fils, et Dieu le Fils a pris Chair par amour pour nous, donc le Saint-Esprit est en Jésus, et c’est le Saint-Esprit qui nous fait voir et entendre ce que Jésus voit et entend. Et pour voir et entendre ce que Jésus voit et entend, il faut aller mourir en Jésus, il faut aller goûter au Sang et au Corps de Jésus.

Il n’y a pas d’autres chemins, c’est l’unique chemin, c’est la vie de Dieu, c’est notre vie en Dieu.

Il y a tellement de personnes qui, aujourd’hui, croient pouvoir aider nos frères et nos sœurs par la pensée; ils disent que la pensée est un outil qui les aide à comprendre la maladie des enfants, la maladie des adultes : cela est faux, ils ne peuvent pas comprendre pourquoi l’être humain est malade.

Une personne qui fait une dépression, une personne qui a des phobies, une personne qui est dans le burn-out et qui va voir une personne pour obtenir une guérison, alors que cette personne se sert de la pensée, qui est sans la présence même de Jésus Eucharistie, pénètre dans la souffrance, pénètre dans l’inconnu, pénètre dans l’aveuglement, dans la surdité, et c’est avec ça qu’il cherche à comprendre.

Mais d’où vient qu’ils peuvent aller là dans la pensée des êtres qui se présentent à eux? C’est qu’ils font ouvrir un passé, un passé qui appartient à Dieu, et ce qui appartient à Dieu est déjà terminé pour l’être; on ne pénètre pas des pensées qui sont déjà dans la purification. Jésus a déjà apporté tout cela à la mort et il a purifié nos pensées : c’est retarder la guérison, c’est donner de la place à la tromperie, à la manipulation.

Nous avons reçu de Jésus des sacrements, et ces sacrements sont des grâces pour notre âme, et notre âme elle guérit la pensée.

Souvenez-vous de ce que nous avons entendu cet après-midi : la pensée est à Dieu et elle a besoin d’amour; si elle n’est pas nourrie d’amour elle tombe malade et ce n’est pas une pensée d’homme, qui vient aider une autre pensée d’homme, qui va donner de l’amour qui vient de Dieu, ce sont les grâces qui vont guérir et les grâces n’appartiennent pas à l’homme, elles appartiennent à Dieu, et c’est de même pour tout ce qui concerne notre santé.

Souvenez-vous que cet après-midi nous avons prié en Jésus pour que les médecins soient enveloppés de la grâce de Dieu, parce que ces médecins devaient être auprès du Père Provencher; alors, nous consentions, nous, à ce que les médecins soient enveloppés de la grâce de Dieu, pas de nos grâces! Le médecin n’a pas cette force, mais lorsqu’il meurt en Jésus, lorsqu’il est enveloppé de Jésus, là Jésus passe.

Les sacrements sont très importants : sacrements du Baptême, Confirmation, la confesse, l’Eucharistie, le Mariage, l’Ordre, l’Extrême Onction, ce sont des sacrements vivants, des sacrements qui guérissent. Ce sont les sacrements qui guérissent, il n’y en a pas d’autres qui guérissent, ces sacrements sont des grâces, et ce sont les grâces qui guérissent. Lorsque nous allons vers le prêtre, c’est Jésus, et Jésus nous donne les sacrements, alors nous guérissons.

Les objets, souvenez-vous que nous avons demandé à Jésus : "Bénis les objets", ils deviennent donc, ces objets, bénis par la puissance de Dieu, Dieu ne refuse pas à ses enfants des grâces, et ces objets ont été purifiés par Jésus.

C’est la foi, c’est en ça que nous devons croire et ce n’est pas en l’homme; l’homme, en ses pensées, ne peut rien faire pour nous, en ses connaissances ne peut rien faire pour nous.

Aujourd’hui, on veut même guérir l’âme avec le moi, on veut même augmenter la foi avec la lumière, mais ce n’est pas la lumière de Jésus, mais une lumière faite d’illusion; si on veut la lumière, qu’on aille à la confesse et qu’on aille communier, nous recevrons la Lumière.

Jésus Eucharistie est la Lumière, il n’y en a pas d’autre, il n’y a que Jésus.

Il y a tellement d’erreurs qui se passent dans le monde, même dans l’Église; on enseigne aux enfants de Dieu des méthodes qui sont contre l’Évangile. Jésus a dit : «Venez mourir en moi, je suis le Chemin, je suis la Vérité, je suis la Vie. Qui croit en moi n’a rien à craindre».

Aujourd’hui, on enseigne le moi : comment faire sortir ce qui est en nous pour aider notre prochain, comment être une lumière pour aider les autres à croire en Jésus, comment connaître la pensée humaine pour pouvoir aider les enfants à retourner à la messe; tout cela n’est qu’humain, il n’y a aucune vérité en cela, la seule vérité, c’est Jésus.

Allez à la confesse, allez donner vos peurs et vous serez guéris; allez à la confesse, allez parler de votre manque de pardon envers votre père et votre mère : vous serez guéris de votre dépression, et cela est pour toute souffrance en la pensée, est pour toute souffrance dans les sentiments; allez à la confesse et dites : "Je suis en colère", vous obtiendrez de la guérison. Il n’y a que Jésus qui est le Médecin, il n’y a personne d’autre; Jésus Eucharistie est notre source de guérison, il n’y en a pas d’autre.

On essaie de guérir par l’hypnose, cela est faux! On essaie d’aller à l’intérieur par le sommeil réveillé pour faire parler l’enfant qui a besoin d’être guéri, qu’est-ce qu’il retirera de tout ça? Que de la souffrance.

On donne notre pensée à l’humain pour obtenir de la guérison : ce qu’il donnera c’est de la souffrance, car il est souffrant de savoir qu’on ne peut nous apporter la paix, la joie, que par le matériel, que par le plaisir, que par la liberté, que par la force de nos poings, que par notre volonté, tout cela nous éloigne de l’amour de Dieu. Il n’y a que l’amour de Jésus qui va guérir, il n’y a que l’amour de Jésus qui va libérer.

Jésus, lorsqu’il est venu sur la terre, s’est adressé à des hommes, des hommes qui n’étaient pas trop, trop intelligents, "excuse-moi, Luc, Mathieu", c’étaient des hommes simples à travers leurs connaissances, c’étaient des hommes de cœur.

Il a choisi des hommes pour l’amour, des hommes qui étaient prêts à ouvrir leur cœur pour l’amour, pour leur prochain, et il a instruit non leur esprit d’homme, il a instruit leur cœur.

Voyez-vous, aujourd’hui les prêtres qui sont de cœur guérissent et libèrent; seuls les prêtres qui ont le Cœur du Christ vont guérir et libérer, seuls les prêtres qui seront morts en le Christ-Prêtre vont guérir et libérer, n’est-ce pas écrit dans l’Évangile? Cela est vérité.

Alors, soyons sages et laissons toute la place à Dieu.

Avant de nous coucher ce soir, nous avons notre prière à faire. Demandons à notre ange gardien de nous amener dans les mains de Marie, pour qu’on puisse aller mourir en Jésus et ayons une pensée pour notre prochain en les amenant avec nous, nous ferons de bons rêves. Ces rêves seront dans la Volonté de Dieu : ils nous guériront, nous libèreront.

Alors, soyons la sagesse de Dieu et ne perdons pas notre temps à de paroles inutiles. Allons nous coucher. Amen.

 

 

 

[1] Les hommes ont appris par les connaissances de ceux qui ont appris avant eux. Et eux ont appris par d'autres leurs connaissances qui les ont amenés à connaître ce qui venait de leur propre volonté qui, elle, connaissait la souffrance.

L'ignorance a fait que l'homme s'est instruit avec ses lacunes, car l'homme ne se laissait pas instruire par Dieu.