Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

 

2005-02-26 – Soir

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Deux êtres d’amour qui se sont unis devant Dieu doivent connaître la Volonté de Dieu; s’ils vivent  sans aller vers les grâces du sacrement du Mariage, ils connaissent des souffrances dans leur quotidien en ne sachant pas où cela va les amener.

Mais Dieu est le Guide, Dieu est le Capitaine, Dieu sait combien ces deux coeurs ont besoin de lui.

Quelquefois, ces deux coeurs se détournent du Capitaine et veulent prendre eux-mêmes les guides pour leur vie, pour leur vie à deux (et) quelquefois, ça les amène là où ils ne veulent pas aller.

L’un regarde l’autre et l’autre le regarde, et ils cherchent le cœur, le coeur qui s’est donné, le coeur qui sait s’abandonner, le coeur qui s’est offert, le coeur qui a promis, promis l’amour, promis de toujours être à la hauteur du caractère de l’autre.

Mais parce qu’ils ont détourné le regard du Capitaine, ils se sont mis responsables du coeur de l’autre; mais lorsqu’on prend la responsabilité du coeur de l’autre, on oublie son propre cœur, et un coeur oublié est un coeur qui part à la dérive.

Un coeur qui s’éloigne de l’amour de Dieu est un coeur qui s’interroge sur ce qu’il est devenu, sur ce qu’il a à donner, à offrir à l’autre; il voudrait tant retourner dans ce petit coeur qui bat très fort et qui demande à aimer, mais il a oublié ce qu’était aimer, il veut qu’on l’aime envers et contre tout; il a oublié qu’il a fait une promesse : “Je m’offre, je me donne, je m’oublie, je te prends devant Dieu”.

Ce coeur a plutôt appris à demander, à chercher, à manipuler, à se plaindre; ce petit coeur blessé veut être aimé envers et contre tout, alors il demande à l’autre coeur : “Il faut que tu me suives, il faut que tu sois comme moi je le veux parce que, regarde mon coeur, il a besoin d’amour. Fais de même : nous allons faire des consensus tous les deux, nous allons nous connaître. Tu me dis ce qui ne va pas et moi je te dis ce qui ne va pas, et lorsque je découvrirai ce qui ne va pas, je mettrai du mien”.

Et ce petit coeur se donne, il essaie d’ouvrir son cœur, mais comme son coeur est inconnu de lui-même, il prend le coeur de l’autre, et essaie d’y faire entrer ses paroles, et lorsque le petit coeur de l’autre ne peut pas lui ouvrir son coeur pour laisser entrer ces paroles, il se tourne contre l’autre coeur et lui dit : “Tu ne m’écoutes pas quand je te parle, j’ai l’impression de parler à un mur".

Et toi, lorsque tu me parles, tu es tellement changeante, j’ai de la difficulté à te faire plaisir, je le voudrais tant, mais j’ai l’impression que tu es trop exigeante.”

Et les deux petits coeurs poursuivent leur bout de chemin, et ils rencontrent des difficultés, et ils cherchent à se consoler en cherchant à l’extérieur ce qui pourrait calmer le battement de leur cœur : coeur qui s’affole parce que l’autre n’apprécie pas le repas; coeur qui se durcit parce que l’autre ne répond pas à l’appel de ses élans d’amour; coeur qui semble devenir indifférent avec les années; coeur qui semble devenir blessé parce qu’il découvre sa solitude; coeur d’amour qui cherche où est l’amour.

"Où est ce battement qui m’attirait tant? J’étais prêt à tout pour la rendre heureuse, je voulais traverser les pires tempêtes pour regarder ses yeux."

Et elle cherche son chevalier, son armure, son cheval tout blanc qui (est venu) la prendre, la saisir et l’amener dans un endroit d’amour, là où elle sera appréciée pour ce qu’elle est.

Elle qui s’est mise toute belle, elle qui veut tant attirer le regard : "Eh pourquoi ne me regarde-t-il plus comme avant? Où est passé mon bel amant? Toutes ces années à passer à côté, ensemble, et à s’ignorer! Toutes ces années à ne pas apprécier l’être aimé qui est près de moi! Comment ça se fait que mes yeux se sont fermés à celui que mon coeur avait choisi? Comment ça se fait que je n’entends plus ces paroles qui me séduisaient? Où sont passés ces moments?"

Alors, soudain, avec les années, ils se sont aperçus que Dieu n’avait jamais quitté le bateau : il était toujours là, Jésus.

Il y avait de la tempête et Jésus commandait au vent de se taire parce qu’il voyait que ces deux coeurs étaient pour chavirer; ils étaient sur le bord des larmes et Dieu, il était là; il y avait des cris qui commençaient à blesser les cœurs, et Jésus était là; Jésus commandait à ses anges de venir afin de leur faire entendre un chant d’amour et, calmement, ils revenaient l’un envers l’autre, découvrant qu’ils étaient faits l’un pour l’autre après 40 ans ensemble.

Dieu a toujours été dans la vie malgré les difficultés familiales : les enfants qui sont malades, les enfants qui sont turbulents, les enfants qui passent à côté d’une vie calme pour choisir une vie turbulente, mais Jésus était toujours là pour donner la patience, et ensemble ils ont passé.

Dieu a pris soin des deux cœurs, Dieu a toujours été dans le sacrement du Mariage : le sacrement du Mariage est un lien d’amour.

Il s’engage lui-même à tenir uni le couple, mais il faut que le couple réalise que Jésus est là; Jésus est patient; parfois le couple a de la difficulté à réaliser que Jésus a toujours été là.

Même après une séparation Dieu fait réaliser à l’être qu’ils ne font qu’un seul être d’amour, et que l’amour dure toujours : l’amour est là.

L’amour, c’est chacun de nous; ces cœurs, c’est chacun de nous.

C’est Dieu qui fait battre les coeurs dans l’amour, c’est lui aussi qui fait en sorte que les coeurs blessés puissent accepter ses grâces, c’est lui qui berce les coeurs lorsqu’ils sont blessés, c’est lui qui les soigne : il faut toujours avoir confiance en Dieu, envers et contre tout.

Le mariage est un modèle d’amour, d’union de deux êtres qui s’aiment devant Dieu pour ne faire qu’un seul être.

Le mariage entre une épouse (consacré) et son Dieu d’amour est un mariage d’amour, d’unité, appelant la choisie/choisi de Dieu pour qu’elle/il ne soit qu’à lui : le mariage, c’est l’unité devant Dieu.

Le célibataire qui a choisi lui ou elle de n’être qu’à Dieu veut, pour Dieu, lui donner sa vie; qu’importe ce qu’il ou elle a à offrir à Dieu durant sa vie sur la terre, il y aura toujours un moment dans sa vie où Dieu lui rappellera que l’âme lui appartient malgré toutes ses indépendances, car le (célibat) est parfois éprouvant; ses mouvements : quand on parle de célibataires, nous parlons d’hommes et de femmes qui ont choisi de ne pas se marier pour pouvoir vivre plus librement. Dieu sonde les coeurs, on ne peut rien cacher à Dieu.

Dieu appelle chacun de nous à ouvrir son coeur à l’Amour afin que nous puissions toujours lui laisser toute la place, la première place; notre vie appartient à Dieu puisque c’est lui qui nous l’a donnée.

Notre vie va retourner à Dieu : lorsqu’on vient sur la terre, nous avons chacun une mission à accomplir; cette mission nous est dévoilée par les grâces de Dieu afin que nous puissions découvrir l’amour, l’amour du Père.

À chaque pas que nous faisons, nous cherchons à aimer; chaque parole que nous disons, ce sont des paroles pour attirer les autres vers nous, pour être aimés; chaque regard que nous posons est une lumière qui s’ouvre afin de voir l’amour.

C’est ainsi que Dieu nous a créés, car lorsque nous sommes fidèles à ce que nous sommes, nous découvrons que Dieu a fait des merveilles, et nous sommes des merveilles.

Mais lorsque nous n’acceptons pas de regarder, lorsque nous n’acceptons pas d’entendre, on ne voit pas ce que nous sommes, alors nous ne saisissons pas la valeur de notre vie, alors nous nous faisons du mal et nous faisons du mal à ceux qui sont autour de nous.

Nous sommes un don de nous-mêmes en Jésus, par Jésus, pour la plus grande Gloire de Dieu le Père; c’est ce que nous sommes.

Nous, on est fait pour donner; lorsqu’on apprend à donner, on apprend à aimer.

Dieu comprend que nous voulons être heureux, Dieu a vu ce que nous sommes devenus à cause de nos péchés, mais Dieu s’est engagé à nous faire découvrir qui nous sommes.

À l’instant où nous venons en ce monde, déjà le mouvement est commencé parce qu’il sait que lorsque nous venons en ce monde, nous prenons chair, nous entrons dans la volonté humaine.

Parce que l’homme et la femme qui auraient dû être enfants de la Divine Volonté ne le sont plus à cause du péché originel, alors Jésus a donné son oui à Dieu le Père afin de nous sauver, afin de nous faire connaître le bonheur; c’est un engagement qu’il a pris avec son Père, c’est l’Amour qui s’est offert à l’Amour et l’Amour a accueilli l’Amour.

Lorsqu’un homme et une femme s’unissent, c’est l’amour qui veut se donner à l’amour afin que l’amour puisse fleurir : c’est un engagement d’amour; comme leurs deux êtres ne sont pas parfaits à cause de leur volonté humaine, Jésus s’engage à envelopper leur mouvement qui est faible afin que ces deux êtres s’aiment, et Dieu prend soin d’eux malgré eux.

Lorsque ces deux êtres, avec les années, découvrent leurs faiblesses, découvrent leur volonté humaine, là l’amour se solidifie parce qu’ils ne comptent plus sur eux-mêmes, ils ne comptent plus que sur Dieu maintenant.

Il a fallu 5, 10, 20, 40 ans pour découvrir que c’était un Jésus d’amour, qu’eux n’étaient que des fruits, des fruits qui s’étaient rencontrés parce que Dieu le voulait, pour ne former qu’un bon vin doux.

Vous savez, on dit : “Mets de l’eau dans ton vin”; à force de mettre de l’eau dans son vin, le vin ne goutte plus rien alors que Dieu, lui, a créé deux beaux fruits pour ne former qu’un bon vin; alors, laissons à Dieu ce qui est à Dieu, donnons-lui la première place.

Et vous, les jeunes, qui venez de vous marier ou qui voulez vous marier, saisissez la valeur de l’amour dans le mariage; nous, il a fallu 30 ans, 40 ans, d’autres 50 ans pour saisir ce qu’est l’amour; maintenant, l’Amour parle, l’Amour se fait voir, l’Amour se fait entendre, afin que vous puissiez comprendre : vous êtes le sel de la terre; sachez vous aimer devant la face de Dieu, en Dieu, en Jésus.

Accepter de mourir en Jésus, c’est découvrir le bon vin; ainsi, à chaque fois que vous allez vous lever le matin, allez cueillir votre fruit dans l’Arbre de la Vie qui est Jésus, vous serez des bons raisins prêts à faire goûter à l’autre ce que vous êtes en Jésus, pour la plus grande Gloire de Dieu le Père.

Vous savez, même si on est rendus, nous, dépassés, n’oubliez pas que Jésus, c’est la Divine Volonté, et il prend toutes nos actions dès les premières, même celles que nous n’avons plus présentement, et lui les prend et les fait revivre dans sa Vie qui est éternelle.

Alors, cela veut dire que  nous avons l’éternité à savourer la présence de l’Amour avec l’être aimé que Dieu a mis dans notre vie, et si nous sommes tombées veuves et que nous nous sommes remariées, eh bien, il y aura plus de fruits à goûter.

Dieu n’enlève pas ce qu’il donne, il le multiplie, ce sont les grâces de Dieu, c’est l’Amour, et l’Amour est éternel.

L’amour, ça se fête; l’amour, ça se chante, nous sommes les chants de l’Amour; alors, apprenons à tout donner à Jésus et à fêter l’Amour. Amen.