Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2010-05-21 – Soir   Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Un jour, Dieu vint parler à ses enfants, et les enfants qui aimaient Dieu aimaient écouter leur intérieur. Tout ce qu'ils entendaient venait de l'Amour et Dieu parlait d'amour. Il n'y avait que l'amour qui pouvait se faire entendre en eux. Dieu vint pour leur rappeler qu'ils étaient eux-mêmes de l'amour.

Jésus : Ne regardez pas en arrière, mais regardez en dedans; ne regardez pas au côté, mais regardez en dedans; ne regardez pas ce qui est extérieur, mais regardez en dedans. Tout ce qu'il y a de plus beau est en vous, tout ce qu'il y a de vrai est en vous, car l'Esprit de Dieu vous fait entrer en vous. Vous ne pouvez comprendre l'amour que si vous êtes avec moi.

Dieu parle par amour pour que les enfants sachent qu'il y a de l'amour. Un monde de délivrance est devant les enfants qui sont en eux. Un monde rempli de compréhension se fait connaître, un monde attentif aux besoins des plus démunis se fait connaître. Un monde qui ne veut plus de l'esprit de ce monde prend naissance, car il y a la vie dans les cœurs, il y a des racines qui se laissent voir, elles sont dans une terre riche, dans une terre remplie d'amour. Cette terre se présente comme étant le berceau du monde. Cette terre est riche, est remplie de grâces. Tout y pousse avec tellement de lumière que rien n'est caché, tout est devant ceux qui regardent.

Regardez-vous, enfants d'amour, et vous verrez cette terre. Entendez vos paroles et vous serez présents en vous. Je vous ai préparés, moi, à être présents. Je vous ai amenés là où, vous, vous n'étiez pas capables d'aller et je vous ai parlé afin que vous puissiez comprendre, comprendre qu'il n'y a que l'amour qui puisse vous ouvrir les yeux. Ces temps sont des temps de grâces, mes enfants, ces temps sont des temps où le Ciel vous ouvre à sa lumière. Vous qui vous vous rassemblez pour entendre votre cœur, vous êtes témoins de l'agir de Dieu, vous êtes témoins que l'amour est en vous. Vous ne pouvez témoigner de vous-mêmes, mais Dieu témoigne pour vous. Dieu fait pour vous ce qui est bon pour tous les enfants du monde.

Mes enfants d'amour, combien de fois je vous ai dit que je venais parler pour tous les enfants du monde? Combien de fois vous m'avez entendu dire que j'aime sans condition les enfants de mon Père? J'entends la souffrance de mes enfants qui crient, j'entends la souffrance de ceux qui sont dans le silence, j'entends les enfants qui marchent en ayant les épaules courbées sous le poids des opinions de ce monde. L'esprit de ce monde n'a que faire de l'Esprit de Dieu, il ne veut que s'entendre. Il veut même être que ce que lui veut être : sans amour pour lui.

Vous, petits enfants d'amour, qui entendez leurs paroles, vous qui êtes témoins de leur infidélité envers la Parole, regardez les enfants qui sont aux prises avec l'esprit de ce monde, vous y verrez leurs conséquences. Vous comprendrez que tout ce qui a pénétré en eux les fait vibrer d'indignation, car ce qu'ils ressentent, mes enfants, c'est ce qu'ils refusent d'être. Ce qu'ils veulent être, c'est être ce qu'ils sont dans leurs plaisirs. Leur refus, mes enfants, vient qu'ils ne veulent pas quitter leurs plaisirs. Ce qu'ils ont connu, c'est l'aveuglement, la surdité, ce qui les a rendus incapables de voir et de comprendre.

Qui a apporté cela en leur vie? C'est l'esprit de ce monde. L'esprit de ce monde est la ténébreuse fonction de l'esprit de Satan, et ils sont aux prises avec cela. Allez-vous condamner ces enfants? Allez-vous les juger en disant : ils sont contre nous? Je me suis donné sur la Croix par amour pour vous et par amour pour eux. Je suis le 'je t'aime' et je vous ai appelés 'je t'aime'. Vous êtes le 'je t'aime' et vous avez consenti à venir sur la terre par amour pour Dieu. Tout enfant créé a été dans le 'je t'aime'. Tout enfant créé a prononcé 'oui', et Dieu, Dieu a envoyé ses enfants là où ils devaient être afin qu'ils s'accomplissent devant lui.

L'esprit du mal a contaminé leurs pensées; l'esprit du mal a fait d'eux des êtres incapables de regarder et d'entendre; l'esprit du mal a mis du poison dans leurs paroles et leurs actions sont devenues des actions impropres à leur cœur. Ces enfants, ce sont vos frères et vos sœurs; ces enfants sont l'amour ignoré d'eux-mêmes. On tue des enfants avant qu'ils viennent au monde, parce qu'ils ne comprennent pas l'amour, parce qu'ils ne se comprennent pas. Ils sont dans une grande vague et cette vague est continuellement en mouvement, et elle est dans le vent des ténèbres. Seul l'Esprit-Saint leur donnera un souffle de vie.

Je souffle sur ce monde. J'appelle ce monde à se redresser avant le premier jugement. J'appelle tous les enfants de Dieu à aimer, à connaître l'amour, à pénétrer l'amour. Saisissez-vous, mes enfants, et redressez-vous! Ne faites pas manœuvre avec les plans de Satan. Satan vous manœuvre et il vous maintient dans ses plans. Une seule pensée contre ceux qui accusent l'Église, vous êtes ceux qui sont assis et qui accusent ceux qui sont dans l'arène. Qui a les yeux ouverts? Qui entend? Vous qui avez été instruits par la puissance de Dieu. Qui a refusé la puissance de Dieu, qui s'est maintenus aveugles et sourds? Ceux qui sont aux prises avec les ténèbres. Ce sont les ténèbres qui les manipulent.

Vous qui voyez, vous qui entendez, petits enfants, vous devez être attentifs aux grâces du Ciel. La Mère de Dieu le Fils vous a préparés à vivre ces temps. Elle vous a dit que l'Église était pour souffrir, qu'on accuserait les prêtres, qu'on accuserait les consacrés, qu'eux-mêmes se conduiraient comme étant des enfants infidèles à ce qu'ils devraient être. Les attaques de Satan ne cessent de proférer votre mort, car il se rit de vous. C'est eux qui disent les paroles que vous entendez lorsqu'elles sont contre mon Église. C'est eux qui durcissent les cœurs afin qu'ils puissent être projetés contre les enfants de Dieu, car la pierre, qui est lancée, est lancée comme un projectile contre les enfants de Dieu.

Petits enfants d'amour, il faut que vous ayez le cœur à la tendresse, il faut que vous ayez le cœur à la musique, le cœur à la danse. Les tout petits enfants sont ainsi. Demandez à un tout petit enfant d'un an, deux ans, cinq ans, six ans, sept ans, huit ans, dix ans, s'il s'occupe de ce qui se passe à la radio et à la télévision? Ils ont faim et ils ont sommeil; c'est ce qui compte dans leur vie, et tout cela est enveloppé de l'amour. Vous, êtes-ce que vous vous êtes enveloppés de l'amour ces jours-ci? Avez-vous dit à ces personnes qui parlent contre le Cardinal Ouellet que vous les portez dans votre cœur et que vous les bercez avec vos 'je t'aime'? Ne suis-je pas venu pour les plus malades? J'ai de la difficulté à savoir si c'est vous ou eux les plus malades.

Mes amours, je vous aime, vous êtes ceux que j'ai choisis pour évangéliser. Ne vous ai-je pas dit que lorsque le moment sera venu vous aurez les paroles de l'Esprit Saint? Rien ne viendra de vous. Vous parlerez avec amour. Rien ne vous arrêtera, car vous aurez le cœur à l'amour. Satan sait cela, car il vous a vus. Il a vu les enfants qui ont accepté d'être marqués par le signe d'enfants de Dieu. Bien qu'il ait été incapable de vous approcher, il s'est mis à l'abri de la lumière et il a regardé. Et il vous connaît!

Petits enfants, soyez amoureux de qui vous êtes : enfants de la Divine Volonté. Vous portez tous les enfants passés, présents, futurs; vous portez toutes pensées, tous regards, écoutes, paroles, actions et sentiments passés, présents et futurs. Alors, je vais vous poser une question ou peut-être deux, trois… Est-ce que vous m'aimez? (R : Oui.) Êtes-vous sûrs de m'aimer? (R : Oui.) Dites-le-moi avec votre cœur rempli d'amour pour tous les enfants de mon Père, même ceux qui sont en accord avec l'avortement. Êtes-vous prêts à les aimer sans condition? (R : Oui.) Êtes-vous prêts à aimer ceux qui vont voter pour l'euthanasie? Êtes-vous prêts à aimer ceux qui veulent vous imposer la puce?

Mes enfants, Pierre s'est donné pour eux. Les apôtres se sont donnés pour eux. Paul s'est donné pour eux. Les saints se sont donnés pour eux, car ils ont regardé mes plaies, ils ont aimé mes plaies, ils ont adoré leur Dieu, alors que j'acceptais tout. J'acceptais de connaître leurs pensées, leurs regards, leurs écoutes, leurs paroles, leurs actions et leurs sentiments afin d'amener cela à la mort. N'ai-je pas vaincu la mort? N'ai-je pas amené à la mort toute souffrance? Ce sont des enfants qui souffrent, mes enfants, ce sont des enfants qui se noient, ce sont des enfants qui se laissent prendre aux pièges de Satan. Je n'approuve pas le mal, mais j'aime les enfants de mon Père créés par mon Père.  

La trahison, mes enfants, je l'ai connue avant vous. Croyez-vous que je n'ai pas aimé Judas? Aimez comme moi j'aime. Présentez votre épaule, prenez-les dans vos bras afin qu'ils puissent ressentir votre 'je t'aime'. Êtes-vous certains, mes enfants, qu'ils vont dire non à Jésus? Je vais vous redemander encore : êtes-vous prêts à descendre dans l'arène par amour pour eux, vous laisser ridiculiser par amour pour moi? (R : Oui.) Alors, aimez-les. N'aimez pas le péché, mais aimez-les, ce sont vos frères et vos sœurs. Satan ne veut pas que vous les aimiez, Satan ne veut pas que vous ayez de la compassion pour eux. Satan veut vous maintenir les yeux fixés sur eux. Une fois que vous avez les yeux fixés sur eux, il se sert de ce qu'il a déposé en vous pour nourrir la haine qu'ils ont contre les lois de Dieu.

Je vous ai dit, enfants d'amour, qu'il n'y a jamais eu une guerre aussi féroce que celle que vous vivez et qu'il n'y en aura plus jamais d'autre, car il a réussi à faire des enfants de Dieu des adversaires : enfants de Dieu contre enfants de Dieu. Soyez vigilants, mes enfants, et priez, priez, car la tentation est grande. Vous vivez votre passion.

M'aimez-vous, mes enfants? (R : Oui.) Ces paroles ont sorti de vous par la puissance du Saint-Esprit. Vous les avez entendues afin que vous puissiez guérir et être libérés, car cela était si lourd sur vous. Donnez tout cela à Dieu. Gardez votre paix. Marchons ensemble dans la paix, dans la joie et dans l'amour pour la plus grande Gloire de mon Père.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu nous amène toujours là où nous, on n'est pas tout à fait capables d'aller : cet amour parfait. On a un petit bout de chemin encore à faire ensemble, mais on va le faire, on va s'accomplir, on va être ensemble de par le monde. Qu'on soit ici au Canada ou qu'on soit au Venezuela, qu'on soit en Belgique, en Autriche, en France, en Angleterre, partout on vit la même chose : on attaque Jésus de différentes façons.

Nous, au Canada, on se sert de notre manque de foi; à d'autres endroits, on va se servir de la situation sociale. Satan sait, lui, comment se servir de nos faiblesses, et ce n'est qu'un jeu entre ses griffes. Mais Dieu nous montre, il nous montre qu'avec l'amour, on peut passer à travers de tout cela. Partout où l'on va, Dieu parle de l'amour. Qu'importe les personnes qu'on rencontre, ce qu'elles ont à vivre, il y a toujours une solution à cela, et c'est Dieu qui nous la donne dans l'amour.

Depuis le début de 2010, Maman Marie nous a donné quelque chose de merveilleux : un manteau d'amour fait avec les cœurs de tous les enfants de Dieu. Peut-on imaginer une mère qui fait un manteau avec des cœurs de chair? On dirait : 'Mais ça n'a pas de sens pour nous; nous, soit de la laine, soit du cachemire, de n'importe quel…, même de la fourrure, ça, c'est quelque chose qu'on peut mettre sur nos épaules, mais pas des cœurs!' Les cœurs, c'est de la chair et on sait qu'un cœur, il est en fonction pour pomper le sang, et il distribue ça.

Maman Marie a pris le cœur de chacun de nous : passé, présent, futur, et elle a prié. Chaque cœur, Maman Marie le connaissait. Elle y mettait son amour. Chaque cœur était des paroles pour le consoler, pour l'amener à aimer, à écouter son Dieu, son Fils. Chaque cœur était pour elle des moments d'intimité avec son enfant. Dieu permettait qu'elle connaisse tout de l'enfant et Maman Marie se donnait pour chaque petit cœur. C'est avec ce que nous sommes qu'elle a fait ce manteau. Elle aurait pu le faire avec nos paroles, elle aurait pu le faire avec nos regards, mais le Ciel voulait le cœur, parce que le cœur c'est le membre, dans notre chair, qui fonctionne avec les sentiments.

Quand nous sommes amour, notre cœur bat au rythme de ce que nous devenons. Lorsque nous sommes amour, notre cœur, lui, est au rythme de l'amour, mais lorsque nous sommes dans la peur, le cœur bat au rythme de notre peur. Lorsque notre cœur bat à cause de la haine que nous ressentons, il bat difficilement; c'est comme si tout notre être on le retrouvait dans notre cœur. Voilà pourquoi Maman Marie a fait ce manteau avec le cœur de tous ses enfants. Lorsqu'un enfant est dans sa peur, Maman Marie, elle est là : «N'aie pas peur, je suis là.» Lorsqu'un enfant est dans la haine, elle dit : «Pardonne, pardonne, tu vas te sentir beaucoup mieux.» Quand on ressent de l'indifférence, elle est là et elle dit : «Donne, donne-toi.»

Peut-on comprendre qu'à chaque fois que notre cœur a été dans un rythme, elle était présente? Elle n'était jamais loin de notre cœur, elle en prenait soin. Elle nous a fait ce manteau pour qu'on puisse aller évangéliser. Allons-nous parler en l'Esprit de Dieu en n'étant pas nous-mêmes un cœur d'amour? On veut la Grande Évangélisation, on veut la grande, grande Pentecôte, bien, elle est arrivée pour nous! Maintenant, il faut qu'elle se répande dans le cœur de tous les enfants de Dieu. Il ne faut pas nous laisser ébranler par l'esprit de ce monde, par l'extérieur.

Le Seigneur nous a parlé d'émotions. Eh bien, il y en a eu des émotions dans ces temps-ci. On se fait brasser un peu! Hé, qu'on voudrait répondre, nous autres, à la place du Cardinal Ouellet! Ou peut-être qu'on voudrait bien aller le protéger à notre manière! On la veut, hein, cette armure-là, de David? Mais nous, c'est l'armure, alors que David n'en voulait pas d'armure. Alors on marche difficilement et c'est lourd sur nos épaules. Dieu nous fait comprendre que nous devons nous comporter comme lui nous a appris à nous conduire depuis quelques années. On a tendance, hein, à retourner comme on était, même une petite minute là, après ça, on reviendra comme il faut!

Eh bien, regardons-nous lorsque nous faisons ça : là, on met l'écran devant vous autres; là, vous êtes tous… on est un à la fois, on nous pose des questions, et là, tout le monde regarde notre réaction. Vous allez voir qu'on a l'air fou quand on parle trop! Lorsqu'on garde le silence et lorsque les paroles sont des paroles qui ne veulent pas autre que la Volonté de Dieu, là ça commence à prendre de l'allure, parce qu'on sait que c'est le Saint-Esprit qui passe. Alors, croyez-moi que le Cardinal Ouellet, je n'ai pas… Nicole et moi, je peux dire ça, hein, Nicole? On n'a pas regardé la télévision, on n'était pas tout à fait là.

Mais vous qui avez entendu ou vu, je suis sûre que vous avez vu combien il était présent avec le Saint-Esprit. Il nous portait tous sur ses épaules, il ne nous a pas laissé tomber. Il nous a soutenus, parce que c'est à lui que Dieu a donné la parole et ce n'est pas à nous, parce que Dieu savait que lui, il est un petit peu mieux que nous. On a toujours besoin d'un plus grand que soi. Alors, laissons tout à Dieu et ayons confiance.

Lorsque nous avons été au Venezuela, à un moment donné, Dieu a parlé du Québec à travers la Fille du Oui, et Dieu a encore dit : «La croix est dans le cœur des enfants de Dieu qui sont arrivés ici au Canada et que rien ne pourra leur enlever cette croix.» Aïe! Il ne nous ferait pas passer pour des menteurs là-bas, hein? Lorsqu'il dit quelque chose, Dieu, il le dit et avec son amour, avec ce qu'il est. C'est lui la foi et c'est nous la croix. Et il a parlé tantôt d'une terre. Alors, Jésus est la terre et il nous a implantés en lui; alors, nous n'avons rien à craindre, mais nous avons à prier. Oui, on tue des tout petits avant leur naissance; oui, on tuera encore, mais il faut que ce massacre s'arrête. Il ne pourra s'arrêter qu'au moment où tous les enfants de Dieu seront dans leur oui avec amour; alors, cela veut dire qu'ils ont besoin d'amour.

Avons-nous donné de l'amour à nos frères et nos sœurs qui, eux, se sont entendu dire : 'Nous sommes pour les avortements'? Nous étions en eux et ils avaient besoin de 'je t'aime', afin qu'ils ne soient pas avalés au moment où ils seront devant Jésus, car ils le seront bientôt et nous aussi nous le serons. Satan va se servir de ce moment là contre eux, et s'ils ne ressentent pas de l'amour de leurs frères et de leurs sœurs qui, à ce moment-là, devait les soutenir, vont-ils reconnaître l'amour? Vont-ils être capables de résister à cette tentation? Car Satan ne les manquera pas. Il va leur dire : "Tu vois, t'es même pas capable d'être aimé par eux. Ils veulent que tu deviennes un enfant qui renonce à sa volonté humaine, mais eux, t'ont-ils soutenu? Regarde ce qu'ils ont fait : ils t'ont jugé et c'est là où tu veux aller? Dans cet esprit?" Il va se servir de cela.

Voyez-vous, cela nous sera montré. Il ne faut pas abaisser un seul enfant de Dieu. Choisissons nos paroles. Nous voulons défendre ceux qui se font tuer – ces petits avortés – mais nous ne devons pas les tuer eux autres. Les petits avortés, par le baptême, seront devant Dieu, mais on n'est pas sûr qu'eux vont vouloir dire oui. Voyez-vous, c'est ce que Dieu veut nous faire comprendre. Soyons prudents. Soyons là où Dieu nous veut : dans notre amour inconditionnel. C'est l'amour qui a vaincu le mal, alors tenons-nous là où nous devons être : en l'amour, en l'amour du prochain, dans cet amour qui nous amène à nous regarder et à ne pas baisser les yeux.

On s'aime? On les aime, malgré tout ce qu'ils ont fait et feront. Aimer inconditionnellement. C'est contre l'esprit de ce monde qu'on a à discuter et, encore là, faut pas que ce soit trop long. Non, à l'esprit de ce monde. C'est tout. On n'a pas à dire des paroles inutiles, surtout pas devant nos enfants. Ils nous écoutent. C'est vrai qu'on aime, mais on aime maladroitement parce que là, tous ensemble, nous venons de réaliser ce qu'on a fait. Et cela, c'est partout, partout où le Seigneur nous envoie, Nicole et moi, c'est la même chose partout. Il nous demande d'aimer inconditionnellement tous ses enfants : aimer les États-Unis, la France, aimer la Russie, aimer la Chine, aimer nos frères et nos sœurs là où Dieu les a voulus. C'est Dieu qui choisit, ce n'est pas nous. Faisons confiance en notre Dieu.

Gardons-nous présents en la Présence avec la grâce de la présence en la Présence. Nous savons tous que le Seigneur nous a dit que cela serait difficile. Lorsque nous avons été, il y a quelques jours, au Venezuela, c'est Maman Marie ou Jésus, je ne me rappelle pas, mais elle a dit : «Que ferez-vous lorsqu'on arrachera la croix de votre cou?» Maman Marie nous a dit : «Priez, priez, parce que l'Église est en grande souffrance.» Eh bien, c'est à se demander cette question : parlait-elle de ses prêtres ou de nous? Qui souffre le plus : lorsqu'on accuse quelqu'un de pédophilie ou lorsqu'on frappe les âmes avec des paroles qui jugent, qui condamnent?

Moïse, il a dit à ceux qui étaient esclaves : "On peut vous enlever la vie de votre chair, mais pas celle de votre âme." Combien de personnes ont été dans l'arène! Les premiers chrétiens, on leur a enlevé la vie physique, mais pas la vie éternelle. Alors, faisons attention. Maman Marie nous a dit que l'Église est souffrante, et l'Église, ce sont tous les enfants de Dieu. Des martyrs, il y en a eu et il va encore en avoir.

Jésus est venu sur la terre fonder son Église. Nous sommes l'Église. Alors, maintenons-nous ensemble pour la plus grande Gloire de Dieu et soyons prudents, car il y aura encore beaucoup de pièges comme celui qu'on vit en ce moment. Mais le Ciel est bon, il vient toujours nous en parler avant et après : avant, pour ne pas qu'on ne tombe dans le piège et, après, pour nous dire : «Bien, je vous pardonne.»