Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2010-12-11 – A.M.

 

♪♪♪      Que toutes mes pensées te glorifient, Seigneur

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous avons dû nous regarder cette année. Nous avons dû donner à notre Dieu ce qu’on ne comprenait pas et qu’on ne comprend pas encore. Le Seigneur montre à chacun de nous ce qu’il doit vivre. Lorsque le Seigneur montre, cela est accompagné de grâces; lorsque le Seigneur parle, cela est accompagné de grâces, et la grâce apporte la lumière. Nous sommes dans la lumière. Nous entendons les enseignements du Seigneur et les enseignements du Seigneur, n’est-ce pas la Parole? Et la Parole, c’est son Évangile.

Lorsque Jésus est venu sur la terre, il nous a parlé de son Père. Lorsque Jésus est venu sur la terre, il nous a parlé du Royaume de Dieu, et celui qui croit en Jésus est en le Royaume de Dieu. Nous devons encore apprendre parce que nous n’avons pas compris. Cela fait combien d’années que le Seigneur est venu parler dans nos cœurs? Jésus a réuni des enfants pour venir parler en leurs cœurs en leur faisant saisir ce qu’il y avait en eux. 

Lorsque Jésus est venu sur la terre, il a parlé de lui, il a parlé de son Royaume, il a parlé de l’amour, lui, qui est le Fils du Dieu Vivant. Il nous a demandé de nous aimer les uns et les autres comme il nous aime. Nous aimer les uns et les autres, c’est s’aimer devant Dieu. Il nous a demandé d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. Il fallait qu’on apprenne à s’aimer pour pouvoir aimer notre prochain. Et Jésus savait qu’on avait de la difficulté à s’aimer, Jésus savait qu’on avait de la difficulté à aimer notre prochain comme nous-mêmes.

Jésus a institué les sacrements pour nous ramener à son Père, afin qu’on suive les dix commandements de Dieu. Rien ne nous manquait, tout était accompli. Après plus de deux mille ans, nous n’avons pas encore accompli les Écritures, et Dieu nous l’a dit par Jean que nous n’avions pas accompli les Écritures. Peuple de peu de foi, peuple qui cherche encore et qui se perd dans ses pensées, peuple qui erre dans un monde où l’esprit de Dieu ne règne pas! Plus de deux mille ans à errer, plus de deux mille ans à marcher avec un Dieu et à ne pas le reconnaître.

Nous avons écouté, nous avons voulu aimer, nous avons voulu nous accomplir, mais à la moindre secousse venant de l’esprit de ce monde, rien n’a poussé. Nous avons marché avec Dieu, nous l’avons adoré, nous l’avons prié, nous avons suivi ses commandements, mais à la moindre secousse de l’esprit de ce monde, nous avons oublié, nous avons oublié qu’il est notre seul Dieu, qu’il est l’amour, et qu’en dehors de lui il n’y a pas d’amour. Encore aujourd’hui nous pleurons, encore aujourd’hui nous crions vers Dieu, encore aujourd’hui, après nous avoir parlé pendant dix ans en les cœurs, nous nous retournons encore contre nous-mêmes. Seigneur, notre Dieu, notre Maître, notre Lumière, notre Souffle, notre seul Créateur, n’a pas sa place en notre cœur, car nous sommes trop épris de ce monde.

Nous avons soif, nous avons soif de lui, nous avons faim de lui, et pourtant il nous donne à boire, il nous donne à manger, il nous donne sa Parole, il nous fait comprendre qu’il est présent auprès de nous. Comment se fait-il qu’il y ait encore des enfants dans les prisons? Comment se fait-il qu’il y ait tant de souffrances en ce monde, des viols, des meurtres? Comment se fait-il qu’il y ait la guerre? Comment se fait-il qu’on pleure, qu’on soit malade? Où est notre foi, où est notre amour? Un seul enfant qui s’aime est un enfant qui nourrit tous les enfants du monde; un enfant qui renonce à l’esprit de ce monde est un enfant qui se laisse nourrir par l’Esprit de Dieu et il devient une nourriture. Est-ce que nous croyons en cela? Est-ce que nous croyons que nous sommes vraiment une nourriture pour nos frères et nos sœurs?

Avons-nous renoncé à l’esprit de ce monde? Renoncer à l’esprit de ce monde, c’est se dépouiller totalement : ne plus vouloir penser comme l’esprit de ce monde et ne pas accepter leurs pensées; ne plus regarder l’esprit de ce monde et fermer nos yeux à l’esprit de ce monde; ne plus vouloir l’écouter, mais n’écouter que Dieu; ne plus avoir le langage de ce monde, mais un langage d’amour; ne plus faire les mêmes gestes, les gestes que ce monde nous a appris, mais faire la charité, le partage, donner sa vie; ne plus accepter de jouer avec les sentiments de ce monde, ne plus être.

Être amour, c’est ne plus être, c’est se laisser prendre par Dieu, c’est attendre tout de Dieu, c’est vivre au présent, ne pas s’en aller dans le passé, ne pas parler du passé. Si on retourne avec nos paroles dans le passé, même si cela n’est qu’une heure passée, on se laisse nourrir de l’esprit de ce monde. Est-ce que c’est Dieu qui nous fait parler de ce qui est passé en disant : 'Moi, j’ai fait ceci; moi, j’ai fait cela; j’ai été avec ceci, j’ai été avec cela'? Amour, amour doit être notre vie.

On doit être dans le présent pour notre prochain : 'je t'aime' doit nous suffire; mange avec moi doit nous suffire; repose-toi avec moi doit nous suffire; prier ensemble doit nous suffire; nous regarder et ne pas dire un mot doit nous suffire; marcher ensemble doit nous suffire. Être là présent, voilà le 'je t'aime'. Nous devons être dans le présent et ne pas ruminer notre journée passée. Nous ne cessons de ruminer et nous cassons les oreilles de notre prochain et le cœur se gonfle, se gonfle de douleurs et les enfants du monde se font nourrir par ces douleurs.

La Mère de Dieu, à la dernière dizaine, m’a montré : elle m’a montré des personnes en prison, des personnes qui sont prisonniers dans des endroits autres que dans les prisons; elle m’a montré des enfants, des adultes qui se font frapper; elle m’a montré des personnes qui sont seules et qui pleurent; elle m’a montré des personnes assises autour d’une table regardant une assiette pratiquement vide; elle m’a montré des personnes malades dans les hôpitaux qui n’ont pratiquement aucun soin; elle m’a montré des personnes qui font la guerre; elle m’a montré des enfants dans les écoles qui sont enseignés avec des faussetés; elle m’a montré des familles désunies; elle m’a montré la terre, une terre noire, et elle a dit : «Donne-toi, donne-toi, car mes enfants n’ont pas de nourriture. L’esprit de ce monde les maintient dans cet état. Mes enfants n’ont rien compris. Autant t'enlever une oreille afin que tu puisses pénétrer mieux en toi.»

Nous sommes sourds, nous ne comprenons rien. Nous entendons, mais nous n’entendons que d’une oreille. Le Ciel nous parle d’amour, le Ciel nous demande de nous donner pour tous les enfants du monde, d’être les derniers. Nous nous conduisons comme les pharisiens se conduisaient devant Dieu, le Fils, l’Envoyé, l’Élu. Nous voulons savoir! Nous ne nous accomplissons pas comme Dieu nous a enseigné depuis plus maintenant de dix ans bientôt. Ne nous a-t-il pas parlé d’abandon à sa Volonté? C’est le oui, le oui à la Divine Volonté. Il nous a montré comment renoncer à notre volonté humaine. Avons-nous renoncé à notre volonté humaine? Hypocrisie qu’est notre oui.

Lorsque nous disons à Dieu : 'Pourquoi tu ne viens pas? Quelle est donc ma mission? Qu’est-ce que je dois faire : vendre ma maison? Où dois-je aller? Qu’est-ce qu’il faut que je fasse? Comment vont s’accomplir l’illumination des consciences, la très Grande Purification de la chair? Est-ce que je suis vraiment dans ce que toi tu veux que je sois?' Volonté humaine! Tout n’est que volonté humaine! Lorsqu’on donne son oui, on doit le donner totalement, on doit tout accepter, on doit accepter les calomnies, on doit accepter d’être auprès des enfants qui ne pensent pas comme nous, qui n’agissent pas comme nous. Si lui veut qu’un morceau de bois soit cloué à un tel endroit et que nous, nous croyons que, par notre expérience, un autre morceau de bois doit être à un tel endroit, cela nous devons l’accepter; nous devons accepter qu’il soit plus lent ou plus vite que nous; nous devons accepter que la Mère de Dieu vienne construire plutôt que tel autre.

Lorsque la Mère de Dieu nous envoie une telle personne, c’est elle qui vient. Lorsque des personnes arrivent et que nous entendons, par la puissance du Saint-Esprit, que c’est les anges qui construisent, que cela soit, car les anges ont le pouvoir de nous maintenir sans fatigue. Telle est la Volonté de Dieu. Si le Ciel nous fait comprendre qu’il construit son monde d’amour et le construit à son rythme à lui et non pas au rythme de la volonté humaine, nous, que faisons-nous? Nous courons avec notre volonté humaine. Nous avons peur de ne pas avoir assez de temps. Qui construit le monde d’amour, nous ou Dieu? L’illumination des consciences, qu’est donc ce mouvement?

Laissons parler l’Esprit de Dieu.

L'Esprit de Dieu : «L’illumination des consciences, c’est un mouvement d’amour où tout ce qui est noirceur devient réalité et, par la puissance de Dieu, cette réalité devient une lumière dans laquelle Dieu nous fait pénétrer. Il nous montre ce qui est de lui et il nous montre ce qui est de l’ombre : des noirceurs. Il nous apprend à reconnaître ce que nous, nous avons fait et ce que nous n’avons pas fait et, par la puissance du Saint-Esprit, nous pénétrons les grâces. Lorsque tout est abandon et obéissance, la lumière se fait en nous et nous apprenons; la lumière nous pénètre et nous pouvons comprendre ce que nous n’avions pas compris.

L’illumination des consciences, ce sont les enfants de Dieu qui acceptent d’être l’un pour l’autre de l’amour : l’un voit ce que l’autre ne voit pas et il apprend à donner causes, choix et conséquences; l’un saisit qu’il est dans la tentation et il reconnaît qu’il a besoin de Dieu. À l’instant où il reconnaît qu’il a besoin de Dieu, dans un mouvement de lumière, de conscience, il refuse, il refuse, et Dieu, lui, prend tout et la lumière jaillit de sa vie. Il sait qu’il ne peut rien, que Dieu peut tout, que Dieu guérit, que Dieu libère; il est dans sa vie, il est dans son présent, car Dieu le fait présent en sa Présence.

La vie spirituelle est à Dieu, elle n’appartient à aucun être humain. La vie nous a été donnée par Dieu et nous sommes à Dieu. Rien n’interrompt la vie spirituelle, car elle est et elle sera toujours dans sa vie éternelle par la grâce. Qui peut parler, si ce n’est que la lumière se fait. 

L’illumination des consciences, c’est prendre conscience que Dieu est tout, c’est prendre conscience que notre vie a besoin des grâces au présent : en la présence, nous donnons. La grâce de la présence en la Présence nous fait vivre toutes grâces. Le passé devant nous est un passé à Dieu, le présent devant nous est un présent de remerciement, le futur en la Présence est un futur d’amour. Rien ne nous manque. La vie suit son cours, elle est dans son présent et elle se donne continuellement à Dieu. Le 'pourquoi' n’existe plus, le 'comment' n’a plus sa raison d’être, le 'où' fait surface et ils sont entièrement de Dieu, car c’est l’obéissance à tout et en tout ce qui vient de Dieu. Tout jaillit du présent.

L’illumination des consciences, c’est être présent en la présence de Dieu pour que la Présence puisse illuminer tout ce qui est en chaque enfant. Personne n’est en le présent si elle n’est pas en tous les enfants, car la présence de l’un, la présence de l’autre, la présence de tous font partie du présent : vouloir vivre pour Dieu, n’avoir d’égard que pour Dieu, saisir tout pour Dieu. L’illumination des consciences, c’est vouloir vivre l’amour, le parfait amour.»

Qui reconnaît avoir été dans ce mouvement? Qui reconnaît avoir entendu parler de ce mouvement, mais ne pas comprendre ce mouvement? Qui a été assez enfant pour comprendre, comprendre que nous sommes dans ce mouvement? Cela fait combien d’années que notre Dieu nous parle? Avons-nous changé? Avons-nous pris conscience de ce que nous sommes pour nous aimer devant Dieu, pour nous aimer pour ce que nous sommes pour lui, pour aimer sans condition tout être créé? Lorsque nous parlons d’aimer, nous parlons d’agissements. Est-ce que nous agissons avec amour? Que ce soit pour ramasser une toute petite épingle par terre, que ce soit de sortir de notre demeure pour faire notre journée, nous devons tout faire pour l’amour.

Qui est Dieu? Dieu est le Verbe. Lorsque nous ramassons une simple épingle par terre, qui est le Verbe, qui fait l’action, nous? Non, Dieu. Lorsque nous travaillons, qui travaille? Dieu, pas nous, c’est lui le Verbe. Quand allons-nous aimer Dieu? Quand allons-nous lui donner son amour? Quand allons-nous comprendre que c’est lui la Vie, que c’est lui le Fils du Dieu Vivant? Qui fait que nous avons avec nous des frères et des sœurs? C’est Dieu. Quand allons-nous cesser de critiquer les enfants de Dieu? Quand allons-nous prendre conscience qu’ils sont créés au même moment que nous et que nous sommes en eux comme ils sont en nous? Qui fait que nous sommes en eux, qui fait qu’ils sont en nous? Dieu. Tout vient de Dieu. Tout est pour sa plus grande Gloire.

La Pure Marie, l’Immaculée Conception, elle nous dit : «Aimez mon Fils». Est-ce que nous l’aimons? Nous vivons que de nos émotions. Le Seigneur nous a parlé d’illumination des consciences et qu’avons-nous fait? Nous avons laissé nos émotions passer en avant de lui. Il y a un an de cela, nous avons entendu parler d’émotions et Dieu a dit : «Vous retardez!» Dieu nous a parlé d’un fil de fer sur lequel nous devions avancer : «N’ayez pas peur et avancez; ne regardez pas en arrière ni au côté ni en haut ni en bas, mais suivez mon pas». Il nous disait : «Vivez le présent».

Dieu est le Présent. Si nous ne sommes pas en Dieu, où sommes-nous? Eh bien, nous sommes en nous-mêmes sans les grâces. Si nous regardons en arrière, c’est le passé, alors nous sommes sans les grâces; si nous regardons au côté, à droite et à gauche, nous sommes dans nos projets, eh bien, nous ne sommes pas dans les grâces; lorsque nous pensons au futur, là nous regardons dans le vide; nous ne sommes pas dans les grâces, nous sommes dans notre propre vie, nous sommes dans l’esprit de ce monde. Dieu veut nous donner des grâces. Il veut nous nourrir, mais nous ne comprenons pas parce que nous sommes trop dans l’esprit de ce monde; alors, nous ressentons notre chair.

Dieu est venu sur la terre et il nous a dit : «Ayez confiance en moi, je ne suis pas de ce monde. Celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je pars vers mon Père et je vais demeurer avec vous pour toujours. Je vous envoie le Paraclet afin que vous compreniez mes paroles. Vous allez comprendre, vous allez être toujours avec Dieu». Si nous ne sommes pas au présent, nous ne sommes pas avec Dieu, nous sommes avec nous-mêmes, nous sommes avec le monde qui a rejeté la Lumière. Ils ne l’ont pas reconnu.

Lorsque Dieu parle, lorsque Dieu donne des messages, lorsque Dieu vient nous instruire, qui peut saisir ce que nous entendons? Que le Saint-Esprit. Alors, pour être sous la puissance du Saint-Esprit, il faut s’abandonner en Dieu : 'Je ne sais pas, mais toi tu sais; je ne comprends pas, mais toi tu comprends. Ta Volonté est immuable, elle ne change pas'. Tu es venu et tu as répondu à ceux qui te demandaient : 'Quand cela arrivera-t-il'? Et tu as répondu : «Seul mon Père le sait». Dieu le Fils nous dit encore la même chose : «Seul son Père le sait», et il nous dit : «Préparez, préparez-vous».

Ça fait dix ans que le Seigneur, à travers l’instrument que je suis, vient parler en les cœurs et il a envoyé sa Mère à plusieurs endroits pour préparer les enfants à entendre leurs cœurs, à vivre l’illumination des consciences, et on n'a rien compris. On n’a pas voulu comprendre, on a voulu que cela soit comme de la magie : 'Fais-nous entrer en nous et que cela se passe'. Comme si on voulait que cela se passe sans effort, que cela se fasse vite. On va sortir de ce mouvement et on ne sera plus les mêmes. Il y aura des miracles. On sera témoins et on verra. On attend, on supplie. Pendant ce temps, Dieu, lui, nous montre et nous fait comprendre : «Mes enfants, que faites-vous? Je parle en votre coeur et vous n’entendez pas? Je vous révèle ce que vous êtes et vous ne comprenez pas? Je mets devant vous mon agir et vous, que faites-vous»? Questions, questions, questions, réponses, réponses, réponses. Où est l’abandon, où est l’obéissance, où est votre croix?

Jésus est venu, le Messie est venu, le Rédempteur, l’Élu, l’Envoyé du Père. Qu’est-ce que son Père lui a demandé? «Va, mon Fils, et accomplis-toi». Et le Fils est venu, il a accompli la Volonté de son Père : «Ta Volonté Père, pas ma Volonté. Je vais prendre sur mes épaules et je vais goûter tous péchés comme si c’était moi qui les avais faits et ils vont comprendre qu’il faut qu’ils vivent leur passion. Je vais me mettre à leur niveau, je vais porter leur croix, je vais me laisser insulter, calomnier, et ils vont comprendre qu’il faut qu’ils vivent leur passion». Et nous, que voulons-nous? Vivre notre passion en un instant : l’illumination qui sera faite comme un éclair. Voilà ce que nous voulons. Volonté humaine, tout n’est que volonté humaine!

Nous avons fait des messages du Seigneur nos propres messages, nous avons fait des paroles de Dieu nos propres paroles. Nous avons fait ce que les pharisiens ont fait : nous avons changé l’abandon en détermination. Oui, on est déterminé à suivre pour vivre l’illumination, mais comme on la comprenait, et nous attendons encore. Ce que Dieu veut nous faire comprendre, c’est que nous ne quittons pas l’esprit de ce monde. Dieu nous appelle les élus d’entre les élus, les choisis d’entre les choisis. Dieu nous a dit : «Vous serez les derniers parce que je vous le demande» et nous avons dit oui, oui pour ce que nous sommes, oui pour ce que nous avons mérité. Nous avons entendu le Seigneur, nous avons vu des merveilles autour de nous. Nous avons laissé pénétrer cela en nous, mais nous nous sommes maintenus dans notre surdité.

Ce que le Seigneur veut pour nous, c’est ce qu’il y a de meilleur. Il veut nous rendre parfaits à son image. Croyez-vous que Maman Marie a été épargnée de la souffrance? N’a-t-elle pas vécu la Passion? Est-ce qu’elle serait plus petite que nous? Est-ce que nous valons plus qu’elle? Elle, elle a tout accepté. Elle n’a jamais passé, elle, avant Dieu. Elle a toujours été obéissante et petite; elle n’attendait rien d’elle-même, mais tout de Dieu. Elle, elle a vu son chaste époux dans la souffrance et elle n’a pas été vers lui pour le consoler, elle a été vers Dieu pour qu’il obtienne des grâces de consolation. Elle, elle a vu des enfants malades, des enfants de souffrance. Elle, elle a vu des enfants qui étaient sous le pouvoir de ceux qui régentaient le pays. Elle, elle aurait pu, hein, la puissante Marie, aller vers ces gens qui faisaient souffrir ces enfants et leur dire : «Je suis l’Immaculée, je suis la Vierge des vierges, je suis la Mère du Divin Sauveur, je vous commande de cesser de faire souffrir mes enfants.» Non, elle n’a pas fait cela Marie, elle a passé son Dieu avant sa souffrance. Elle n’a pas été vers la facilité.

Elle a vécu sur la terre comme tous les enfants de Dieu, pour être, un jour, appelée à monter vers Dieu. Et nous, on serait plus importants que Marie? Vivre en un instant ce que le Ciel veut nous faire vivre, alors que nous, nous avons fait souffrir les enfants du monde pendant des milliers d’années! Pour qui nous nous prenons? Nous n’avons rien compris. Pourquoi le Ciel ne nous a pas parlé de cela avant? Parce que nous ne le méritions pas, parce que nous nous sommes pris pour lui. Allons-nous continuer à vivre ainsi? Si nous voulons continuer avec un esprit de ce monde, eh bien, nous allons voir ce que nous sommes dans notre pensée, notre regard, notre écoute, dans notre parole, dans nos gestes et nos sentiments. Les 'comment', les 'pourquoi', les 'quoi', les 'où' et 'qu’est-ce que c’est', eh bien, afflueront en notre chair, car notre volonté humaine nous maintiendra encore et encore et encore.

Nous apprenons à nous regarder aujourd’hui. Nous avons un Dieu doux et humble de Cœur, mais nous avons voulu avoir un Dieu de pouvoir, un Dieu magicien, un Dieu de gâteau, un Dieu qui se laisse manipuler, un Dieu qui doit prendre sa place, un Dieu qui doit nous donner comme l’on veut. C’est ce que nous avons fait depuis ce jour. Nous qui entendons, nous qui prions, nous qui avons entendu notre Dieu, nous qui avons entendu notre Mère du Ciel, nous qui prions avec le chapelet, nous avons eu de l’imagination et cette imagination nous a nourris, nourris et nourris. Ce que nous sommes, nous le sommes par nos choix. Sommes-nous assez enfants pour tout accepter avec amour? "Ta Volonté, que ta Volonté. Comme toi tu le veux et non pas comme moi je le veux".

Nous avons écouté Moïse et tout le long que nous avons écouté Moïse, Dieu me faisait réaliser à quel point nous étions un peuple à la nuque raide. Ce même peuple qui n’a pas sorti du désert, nous lui ressemblons. Pourtant, Dieu nous parle d’un monde d’amour. Dieu dit : «Je construis mon monde d’amour». Nous avons pu voir comment il était bon de vivre ensemble. Nous avons pu ressentir combien il est bon de vivre ensemble devant Dieu, pour l’amour, que pour l’amour; vivre pour lui que pour lui; s’arrêter pour lui que pour lui; aller manger pour lui, que pour lui; se reposer pour lui, que pour lui; chanter, louer par amour pour lui, que pour lui.

Il nous a aussi montré autre chose! Comment c’était humiliant pour notre chair de voir et de comprendre l’agir de Dieu qui nous faisait comprendre que notre chair était encore dans sa volonté. Nous avons été dans le jugement, dans les comparaisons, dans des paroles inutiles, dans la souffrance de notre chair, ne comprenant pas les paroles des autres entre nous. Dieu nous a fait vivre cela pour nous montrer que le danger de tomber dans les erreurs voulues par l’esprit de ce monde était toujours présent. Nous avons été aussi témoins de l’agir du Ciel dans notre chair. Nous avons pu constater combien le Ciel est avec nous : les anges qui nous aident, la Vierge Marie qui vient elle aussi, Saint Joseph qui vient lui aussi. Nous avons pu le constater à travers de notre quotidien.

Nous avons compris, nous avons compris que lorsque le Ciel parle, il ne parle pas avec un langage de ce monde. Où sont les anges? Auprès de nous? Alors, lorsque le Ciel a dit : «Les anges travailleront avec vous», eh bien, ils étaient là. Nous avons vu nos mouvements avec une telle simplicité! Où est Marie? Elle est en nous, elle est avec Dieu, elle est toujours présente. Alors, nous avons pu, avec l’Esprit de Dieu, voir notre Vierge agir. Sans l’esprit de ce monde, le Ciel se montre. Nous avons aussi pu constater que Joseph est tellement présent en nous! C’est au-delà de tout ce qu’on peut comprendre.

Lorsque Dieu dit : «Je construis mon monde d’amour», il ne le construit pas avec des enfants qui ont l’esprit de ce monde. Il faut l’apprendre, il faut y croire. Nous avons fait un groupe merveilleux et ce groupe est vivant. Ce que le Ciel veut nous montrer, c’est qu’il construit un monde d’amour, mais ce monde n’est pas celui qu’on pense.

Levons-nous nous un peu pour nous reposer.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Il y a des personnes présentes ici et aucune personne ne sera appelée en avant que si la personne veut venir. Elle devra répondre à l’appel de Marie. Seule Maman Marie mettra dans votre cœur le besoin de nourrir les enfants de ce monde de ce qui s’est passé au refuge béni de Marie.

Alors, si ceux qui étaient présents à la construction, et non pas à la démolition, ont dans leurs cœurs de venir comme une nourriture, qu’ils viennent. Et nous parlons des hommes. Vous pouvez vous asseoir. Alors, nous allons dire une 'Je vous salue Marie' pour qu’ils puissent entendre leur intérieur.

Tous : Je vous salue Marie…

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous allons placer la caméra sur Marie et elle demeurera sur Marie. Merci.

Richard : C'est vrai quand Francine a dit que la Vierge est présente, c'est vrai. Cette semaine, j’avais dit à Francine que je ne voulais pas… parce que l'an passé, elle m'avait fait venir en avant et je n'ai pas beaucoup aimé cela. Mais Maman Marie a des trucs dans son sac! C’est une petite anecdote qui est arrivée, mais on a eu quand même du plaisir. On a appris à s'aimer les uns les autres et à se respecter les uns les autres.

Mais, un matin, Maman Marie nous a dit qu’elle allait être présente sur la toiture avec nous autres. Moi, j’ai dit : 'Bien, dit à Maman Marie qu’il ne faudrait pas qu’elle soit dans nos jambes', parce que Maman Marie a mis des culottes cette journée-là; elle nous a envoyé quelqu’un : un bon garçon très sympathique. Il était gêné, mais à travers lui, je me suis aperçu que c’était nous autres qui étions dans les jambes de Maman Marie, parce que je pense qu’il savait où il allait.

Mais, il est arrivé beaucoup d’autres anecdotes aussi, parce qu’une fois, avec Guilmer, on attendait du matériel et on est allé s’asseoir avec Francine, mais, plutôt, on l’a fait assoir; là, on disait à Francine : 'Bon, c’est assez, on vient négocier. Là, on a parlé au sujet des salaires, de toutes sortes de questions. Puis, durant la soirée, la Sainte Vierge nous a fait encore un clin d’œil, parce qu’elle a dit qu’à Guilmer et à moi elle nous avait donné un surplus de grâces, et que ce n'était pas du chantage.

Tout ça pour dire que durant les semaines qu’on a été là, Marie nous a fait beaucoup de petits clins d’œil d’un bord et de l’autre. Les anges aussi étaient présents, parce que ça vraiment bien été, mais on s’est aperçus aussi qu’on avait beaucoup de volonté humaine. Donc, il ne faut pas lâcher. Il faut demander beaucoup, beaucoup de grâces d’abandon au Seigneur et à Marie.

Francine : En riant : l’équipe continue.

Robert : Complices un jour, complices toujours (rires). On a eu vraiment beaucoup de plaisir à travailler ensemble. Moi, j’ai découvert des gens extraordinaires : Guilmer et Jacques. C’était vraiment une paire d’hommes incroyables. On les voyait travailler à l’échafaud en haut, à 35 pieds dans les airs; ça chantait toujours, le cœur gai, c’était toujours plein d’humour. On voyait qu’ils étaient vraiment remplis du Seigneur. Jacques me disait qu'à comparer à l’année dernière, on voyait dans chacune des personnes un cheminement qui s’était fait. Il y avait tellement de l’amour, de l’entraide! Il y avait une présence du Seigneur en chacun de nous qui était magnifique. C’est vrai qu’il y a eu de belles choses, mais c’est vrai qu’il y a eu des souffrances aussi.

Un moment donné, il y a plusieurs personnes qui ont 'débordé'. Puis, je me rappelais du film de la Passion de Jésus de Mel Gibson, quand Jésus a porté sa Croix; là, un moment donné il rencontre sa Mère et on voit ses souffrances extrêmes; il regarde sa Mère avec un sourire et dit : «On construit un monde nouveau».

On construisait un monde nouveau, mais il y avait des souffrances aussi, il y avait des contrariétés. Je me rappelle, un moment donné, il y avait un gros tas de bois et il fallait le changer de place parce qu’il fallait travailler dans ce coin-là. On l'a changé et une couple d'heures après, il fallait encore le changer de place parce qu'on devait travailler à cet endroit-là. Je pense que, dans la même journée, on a changé le tas de bois quatre fois. Ce n'était pas une planification intelligente, brillante, mais le Seigneur, c’est la façon qu’il travaille. Il nous a appris ça. C’était vraiment extraordinaire. On n’était pas là pour construire un chalet, on n’était pas là pour construire des maisons. Mais le seul refuge qui l’intéressait, c’était vraiment notre cœur, nous construire nous-mêmes, nous apprendre la patience, l’amour, l’obéissance.

Moi aussi, j’ai atteint mes limites un moment donné. Le dernier jour, un soir je me couche avec mon épouse et je lui dis que je suis fatigué et j’ai de la misère à endurer le bruit. Chez nous, c’est tranquille. On ne parle pas beaucoup et on ne parle pas fort. Des fois, il y avait beaucoup de monde. Juste une personne qui parle fort, les autres parlent plus fort et finalement, on parle fort tout le monde. J’avais de la misère à endurer ça. Le lendemain matin, je me suis réveillé et j’étais malade. J'ai dit : 'Je pense que le Seigneur me parle à travers tout ça'. En revenant de la messe, Francine au déjeuner a dit : "Aujourd’hui, on va garder silence". On parlait juste quand c’était strictement nécessaire. Dieu est bon. C'est ça, parfois on construit dans les larmes et dans la joie et on porte des fruits ensuite. C’est ça.

Il y a beaucoup de choses qu’on pourrait dire. Il y avait un enseignement qu’on recevait, c’était toute la journée. Le matin, en revenant de la messe, c’était le bénédicité : le Seigneur parlait. On allait au travail, on allait voir la Vierge et, bien souvent, la Vierge parlait. Avant le diner, on allait voir la Vierge : elle parlait encore. On arrivait au diner : il y avait un enseignement au diner par le bénédicité. On continuait le travail. C’était comme ça toute la journée. En revenant du travail : encore le Seigneur parlait; après le souper, il y avait le chapelet : le Seigneur parlait encore. Il y a eu tellement d’enseignements qu’on se dit : 'Qu’est-ce qu’on a appris là?'

Dans ma tête, il y a tellement de choses que je n’ai pas pu digérer encore, et si vous vous demandez qu’est-ce que le Seigneur a dit, je ne pourrais pas vous le dire, mais je pense qu’une semence était là.

Richard : Mais si vous pensez qu’on a été choyés parce qu’on a été appelés pour aller aider au refuge de Marie, Marie Reine des Cœurs, vous vous trompez, parce que toutes les grâces qu’on a reçues là-bas, vous les avez reçues. Vous n'avez pas eu besoin de travailler vous autres (rires).

Mais, dans tout ça, oui, on a eu beaucoup de joie. Une journée, par exemple, que tout le monde a trouvé difficile, mais qu’on ne voit pas, on ne réalise pas dans tout ça comment le Seigneur travaille : on avait planifié que cette journée-là les papiers arriveraient; on travaillait, etc., etc. Mais, dans le fond, on n’était pas prêts. Le Seigneur a parlé à Francine qu’on avait porté des jugements, qu'on avait parlé entre nous autres. C’est cette journée-là, vraiment cette journée-là, pour nous autres qui a été pour toute la gang vraiment difficile.

Le soir, le Seigneur nous a expliqué que dans cette situation-là, il nous a épargné de très grandes souffrances, même si on sait ce qui aurait pu arriver. Mais on voit que le Bon Dieu sait ce qu'il fait. Il faut apprendre vraiment, peu importe la situation, à l'accepter, la donner et s’abandonner.

Robert : Il y a un autre événement qu’on a vécu qui a été assez pénible, assez difficile à vivre. C’est quand le Seigneur voulut manger avec nous un soir. C’est gênant et très humiliant d’en parler... Le Seigneur s’est invité pour partager notre repas un soir. Alors, on y a mis des ustensiles, une assiette qui était pleine. Il était vraiment parmi nous. Puis, à un moment donné, il a voulu partager avec nous aussi. Il disait : «Prends ma salade, donne-la à untel, puis partage cela avec d’autres». Il était présent. Mais nous autres, avec l'esprit de ce monde qui nous habite encore, on a pris une conversation qui n'était pas, qui n'était vraiment pas dans la Divine Volonté et on a négligé la présence de Seigneur.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : À un moment donné, le Seigneur, je le voyais, il était au bout de la table. Il m’a été permis de voir l’invisible, hein, vous le savez. Alors, je le regardais, et là, la conversation était vraiment sur l’esprit de ce monde : le gouvernement fait ci, le gouvernement fait ça, ça c’est cher… Il s’est levé debout.

Ce n’est pas que c’était des mensonges, on disait comment le gouvernement augmente les prix, les pauvres sont de plus en plus pauvres… Même ça, le Seigneur ne veut pas, c’est de l’esprit de ce monde. Il s’est levé, et je l’ai vu passer, puis il a quitté la pièce. Alors après, on a dit, on s’est comme arrêtés – c’est comme prendre conscience – j’ai dit : "Il est parti, il s’est levé". Là, on a pu constater ce qu’on avait fait.

Robert : Le soir, le Seigneur, après le chapelet, il est venu nous consoler. Il est venu nous montrer toutes les grâces qu’on avait gagnées, qu'il avait permis cet événement-là pour qu’on grandisse encore dans l’amour. Quand on réalise qu’on n'est pas correct, que ce soit dans l’amour, c’est toujours comme ça; dans un couple, ou n’importe où, quand on se réconcilie, on va encore plus loin dans l’amour. Le Seigneur nous a vraiment donné l’enseignement qui nous enrichit beaucoup et qui va nous marquer pour toute la vie.

Richard : Ça fait qu'avec tout ça pour vous dire qu’on n’est pas plus fin que vous autres.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ça, c’était pour le groupe des hommes. Et pour ce qui est le groupe des femmes, pour que le Seigneur demande une journée de silence, c’est que nous avons besoin, nous, les femmes de nous abandonner. Nous avons tendance à vivre encore ce qu'Ève a voulu vivre : prendre conversation avec notre Dieu. Alors, comme nous n'avons pas notre Dieu devant nos yeux, on prend les autres et on parle et on parle, et on ne réalise pas que les autres souffrent.

Dans le monde d’amour de Dieu, les femmes vont garder le silence en comparaison à ce que nous, nous sommes. Ce n’est parce que les hommes gardent le silence, oh non! Mais les hommes, ils apprennent à chanter, ils apprennent à louer, ils apprennent à se regarder, et à deux, comme à être dans l’autre pour lui donner ce qu’il a besoin : un outil, une aide. L’homme a tendance, en Dieu, à aider l’autre et à ne pas prendre sa place.

Mais la femme, elle, elle a tendance à vouloir la place, et elle travaille et elle travaille. Et comme elle est fatiguée! Et vous pouvez vous reconnaître! On a à apprendre. Alors, il est midi moins quart.

Q : Déjà?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Inutile!

Nicole : On a déjà été inutiles?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Voyez-vous, tout ce qu’il y a à l’intérieur de nous fait toujours surface. Maman Marie, est-ce qu’elle aurait dit 'déjà'? Et pourtant, c’est une femme Maman Marie. Alors, consolons-nous, nous allons un jour devenir aussi parfaites que Marie, par la grâce.

Oh! Qu’il y en a eu des 'oh'! Vivons l’espérance, les femmes! Et que les hommes puissent prier Marie pour qu’ils vivent eux autres dans l’espérance de dire merci. Amen.