Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2011-02-20 – A.M.   

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Chantez, chantez pour les oui, chantez pour ceux qui ne se savent pas oui, ils ont besoin aussi d’un cœur d’enfant.

♪♪♪       Garde-moi un cœur d'enfant  

Nous allons prendre un tout petit instant d’annonce en le Saint-Esprit. Ce que le Seigneur fait, il le fait pour nous faire avancer, nous faire avancer dans son amour, pour son amour, avec son amour. Les chants sont importants. Ce sont des louanges qui montent vers Dieu, et cela monte jusqu’au Ciel et Dieu accueille et il les redonne en grâces. Dieu nous envoie ses cordes vocales, alors à nous d’en profiter.

Et il nous a donné un être vaillant, et cet être s’appelle Josée. Elle est prête, Josée, à faire un CD des chants; vous n’avez seulement qu’à lever votre main et on comptera. François, tu peux compter le nombre de mains levées? Dis-le à Josée. Et vous savez, un don vous est demandé pour cela, alors donnez selon votre vaillance. Demandez l’aide du Saint-Esprit. Amen.

Nous avons aussi reçu de Monique une demande. Nous avons amené avec nous les cahiers d’un jusqu’à treize; il y a aussi les deux tomes de questions et de réponses. Vous savez, le Seigneur nous a demandé d’apporter la Bible dans notre refuge. C’est la première chose qu’il a demandée. Combien d’entre nous n’avons pas pu comprendre la Bible? Elle était compliquée pour nous, parce que nous étions dans la noirceur. Depuis les enseignements du Seigneur, il est venu directement à nous, nous parler dans les cœurs. Tout nous semble plus facile maintenant lorsqu’on lit la Bible.

C'est que nos cœurs de pierre ont commencé à se changer en cœurs de chair, parce que la Mère de Dieu nous a invités à aller vers le Fils. Et nous aurons besoin de tous ces petits cahiers lorsque le moment sera venu, car nous enseignerons par la puissance du Saint-Esprit. Alors, le Seigneur, il a dit : «Est-ce que vous voulez vous priver de votre cœur?» C’est du premier jusqu’au dernier que nous aurons besoin, et il n’a pas terminé de parler.

Louise, tu as commencé à être une transcriptrice, n’est-ce pas? Comment vis-tu cela?

Louise : Avec beaucoup d'amour. J'ai commencé à transcrire à la mi-décembre et ensuite le 2 janvier avec la rencontre de l'automne 2009. C’est comme si j’étais toujours en présence du Seigneur, et c’est un travail que j’aime parce que Jésus est toujours là. Je me sens avec lui, je trouve ça, je ne pourrais dire, c’est peut-être guérissant, parce que j’étais malade au moment où j’ai commencé et le seul temps où je me sentais bien c’était quand j’étais avec les écouteurs puis les mains sur le clavier pour transcrire ce qu’il disait. Ça commencé à aller un peu mieux, mais c’est une vraie joie de le faire.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Merci, Louise. Il est important, oui il est important de lire, mais les vivre aussi comme nous devons vivre la Bible. Ne nous privons pas de cette nourriture, c’est notre cœur qui s’est inscrit sur ces feuilles. Lorsque nous lisons, savez-vous ce que cela fait à notre oui? Oui, Monique, il grossit d’amour pour Dieu. Alors, comme Louise a commencé à transcrire pour 2009, il y a, avant 2009, des écrits qui, il y en a, n'ont pas pris connaissance. Chaque mot est une saveur ainsi que les questions et réponses.

Maintenant, nous allons passer à Haïti. Vous savez que, avant décembre, il y avait des petits lampions, des porte-lampions, des bénédicités, mais il y avait aussi les cubes, des bougeoirs. Et nous avons pu envoyer un montant de trois mille quatre cent cinquante-sept (3,457.00 $). Voici ce que nous avons reçu de Sophie Germain.

Sophie Germain, c’est celle qui, avec son mari, une personne du Québec, est partie pour Haïti et, avec le temps, elle s’est mariée avec un Haïtien et elle se donne, elle se donne et elle se donne. Elle a une école et cela a grossi et grossi comme ils ont pu; ce sont des enfants, et elle leur donne à manger. Mais pour qu’ils puissent venir à l’école, parce que si elle ne leur donnait pas à manger, ils ne viendraient pas s’instruire, alors, c’est à l’école qu’ils reçoivent leurs trois repas. Ils ont accueilli, lors du séisme du tremblement de terre, les gens qui sont partis des villes et qui se sont retrouvés près de chez elle, et même à l’école, là ou dans les tentes, tout autour. Voici ce qu’elle nous envoie.

"Beau bonjour aux fidèles amis et partenaires de l’ADNPD. Voici une information qui vient de tomber concernant les subventions gouvernementales accordées aux petits organismes de Frère Rémi de Terre sans Frontières :

Bonjour, Sophie, il n’y a plus d’argent ACDI dans aucun projet. – Nous n’avions pas encore envoyé d’argent là; elle avait appelé pour avoir de l’argent, parce qu’il n’avait plus rien pour leur venir en aide, et c’est là qu’il lui écrit qu’il n’a plus d’argent à lui envoyer. – L’entente de TSF avec l’ACDI finit le 30 mars 2011 et n’a pas été renouvelée. Maintenant, ce sont des appels de propositions. Tout le monde peut soumissionner à ces appels d’offres : que le meilleur gagne. Tu peux remplir la demande pour le MRI Québec; il y a aussi une contrepartie qui devra être payée par l’ADNPD. Beau bonjour, Rémi.

Comme vous le savez, notre organisme est partenaire de l’organisation Terre sans Frontières depuis vingt ans. Ce partenaire nous a donné le privilège d’aller chercher à l’ACDI une contrepartie pour toutes nos demandes de projets répondant aux critères, soit cinquante pour cent. – Vous savez que lorsqu’on envoyait un montant, le gouvernement mettait le même montant. – Voilà que le gouvernement fermera en mars 2011 les vannes à tous les petits organismes et que non seulement Terre sans Frontières ne recevra plus de subventions de l’ACDI à gérer, mais, par le fait même, diminue nos chances que nos soumissions soient acceptées considérablement; il faut voir le nouveau et lourd formulaire de soumission.

Un peu beaucoup déstabilisant pour l’Association des Développements Notre-Dame et plusieurs autres, d’où l’importance de vous expliquer cette nouvelle situation. C’est un choc! Mais j’ai confiance, une confiance qui vient de l’intérieur que nos fidèles partenaires et donateurs supporteront. Salutations à vous tous, Sophie."

Elle a besoin de nos prières. Ces enfants ont besoin de nos prières, ils ont besoin de nos oui. Nous sommes les enfants du oui. Nous appartenons à un monde d’amour. Nous ne pouvons pas nous appuyer sur les gouvernements; les gouvernements sont des êtres qui n’ont pas d’âme; les gouvernements, c’est une association de pouvoir. Ne parlons pas des enfants de Dieu qui sont et qui travaillent au niveau du gouvernement, mais parlons de cette formule. N’est-ce pas ce que nous venons d’entendre? Tout n’est que formules, tout n’est que lois. Où est l’amour? Où est la main qui se tend? Où est la croix qui brandit la présence de Dieu dans nos vies?

Charlemagne était un homme de foi. Il a protégé, lui, le roi de la France, il a protégé l’Église, il a combattu contre les faux dieux. Il s’est donné à son peuple, car il était roi et il s’est agenouillé au pied du Pape, car il savait que lui était responsable du peuple de Dieu. Après lui, il y eut d’autres rois, et ils ont donné leur vie pour leurs sujets, car ils se savaient être regardés par Dieu, le Roi de l’univers, le Roi de toutes les nations.

Aujourd’hui, nous avons fait confiance en ceux que nous avons élus. Nous avons élu des hommes et des femmes et ils se sont retournés contre nous : ils nous ont enlevé la croix dans nos écoles; on ne veut plus parler de Dieu. Dieu regarde toujours ses enfants. Est-ce que le gouvernement est notre Dieu? Est-ce que le gouvernement a droit sur nos enfants? Nous devons les donner à Dieu nos enfants, les enfants du monde entier. Nous devons nous maintenir par le cœur, nous devons avoir la foi que Dieu est la Providence.

N’ayons pas peur de notre conviction : l’amour. Un sourire à une caissière, un bonjour à une personne que l’on croise sur le trottoir, c’est l’amour. Et cela doit se faire au présent, à chaque instant que Dieu veut pour nous, car ce sont nos oui qui se présentent à nous. Hier soir, nous nous sommes donnés, nous avons enlacé nos oui, et la joie était si forte en nous que nous avons loué Dieu, nous avons chanté pour Dieu. Alors, cela doit continuer. Nous devons présenter notre oui à ceux qui portent un oui. Si nous présentons notre oui à quelqu’un qui ne veut pas de son oui, eh bien, il ne faut pas négliger notre oui qui est en lui! Aimons-nous, aimons-nous comme Dieu nous aime. On ne veut pas de la croix? Eh bien, soyons une croix.

Présentons notre Dieu à tous nos frères et nos sœurs du monde entier. Le gouvernement, ça n’a pas de tête. Dieu est la Tête de l’Église. Alors, marchons, marchons, et regardons notre Dieu; alors, cela veut dire : gardez votre tête haute. Ne jasons pas sur les pleurs de notre cœur, mais prenons position auprès de notre oui : passe en avant, toi tu sauras reconnaître que c’est Dieu qui est en avant. Nous avons besoin de notre oui, nous avons besoin d’être ce que Dieu veut que l’on soit. C’est ainsi que les premiers martyrs étaient. Il y en a qui sortaient de l’arène tout blessés et ils avaient hâte de retourner dans l’arène pour montrer à tous ceux qui les regardaient qu’ils étaient un oui.

Alors, ne sommes-nous pas dans l’arène? On nous pointe du doigt, on nous ridiculise, on dit que nous sommes des illuminés. Alors, allons, montrons notre oui pour Dieu, pas pour les affronter, mais pour Dieu. C’est pour lui que nous vivons et ensemble nous nous aiderons. Oui, il y aura des guerres plus violentes, celles qui viennent, car lorsqu’il y a des guerres, il y a une guerre : c’est la guerre entre la noirceur et la lumière. C’est de celle-là que Dieu nous parle. Mais qui a gagné la guerre? La lumière. Alors, on est des vainqueurs! Cessons de vivre dans la peur.

On peut tout nous enlever! S’ils veulent de nos vêtements, de nos maisons, de nos autos, ça veut dire que nous n'en avons pas de besoin. Ce que nous avons besoin, c’est de notre oui, c’est de notre vie, c’est ce que Dieu nous a donné. C'est la seule chose qu’il nous a donnée : c’est le oui. Nous, on a pris, on a accepté ce qui vient de ce monde et on en a fait nos biens. Mais Dieu, lui, il savait, il savait ce que nous avions besoin : d’un oui. Je vais t’habiller avec, je vais te nourrir avec ce oui, je vais te donner à boire avec ce oui; tu ne manqueras de rien; là où tu iras, tu auras une demeure. Ce sont les paroles de notre Dieu. Tant que nous ne croirons pas avec notre oui en ces paroles, nous connaîtrons la peur.

Regardons ces enfants! Ces enfants, ils ont tout perdu; ils n'avaient rien, ils ont tout perdu. Lorsqu’on voit un tout petit enfant couché dans une boîte et qu’au côté de la boîte, il y a un autre petit enfant, un tout petit, plus grand, un peu plus grand, dormir sur la terre avec aucun vêtement, on dit : "Seigneur, tu prends soin d’eux. Tu leur as donné la vie et c’est ta Vie qui est en eux. Regarde, Seigneur, ils dorment par terre, ils n’ont aucun vêtement, aucune nourriture autour d’eux; personne ne vient les couvrir d’une couverture, personne ne vient les bercer parce qu’on les a oubliés. Mais toi tu les regardes, et toi tu leur dis :

«Bientôt, très bientôt, tu vas venir à la maison. Je te réchaufferai, je te donnerai à manger, je te donnerai ma lumière qui réchauffe ton éternité. Tu m’as tant donné! Tu m’as donné une demeure en toi, je me suis reposé en toi. Tu ne m’as pas rejeté de ta vie. Tu as été pour moi une nourriture d’amour, un 'je t’aime'. Tu m’as inondé de joie. Je t’ai donné vie et tu m’as laissé ta vie. Tu n’as pas pris la vie que je t’ai donnée pour la corrompre, tu ne m’as pas volé, tu ne t’es pas mis en colère contre moi, tu n’as pas volé mes grâces, tu as partagé ma vie avec ceux que j’aime. Tu m’as donné tant. Vois comme je t’aime. Toute l’éternité sera pour toi un lieu d’amour, car l’instant où tu étais sur la terre, c’est comme un grain si petit, si petit que je l’ai planté dans mon Cœur, et mon amour l’a nourri et il s’est laissé nourrir, et cet amour est devenu si grand que cela prend mon éternité pour le contenir. Ce court moment sur la terre a été pour toi un moment qui m’a montré que tu m’aimes.»

Voilà ce que Dieu dit lorsqu’il regarde ses enfants l’aimer. Nous avons à apprendre à nous donner à avoir confiance en Dieu. N’ayons pas peur de demain. Nous, nous vivons dans un pays riche. Même ceux qui sont sur le Bien-être social sont riches en comparaison avec ces enfants. Et nous avons peur! Savez-vous qu’il y a des personnes de quatre-vingt-dix ans qui meurent de la même façon que tout le monde? Elles sont venues en ce monde nues et elles retourneront nues : elles n’apporteront rien avec eux.

Alors, qui sont ceux qui vont présenter à Dieu les moments d’intimité avec leur Dieu? «J’étais nu et tu m’as revêtu; j’étais seul et tu es venu me visiter; j’avais faim et tu m’as donné à manger; j’avais soif et tu m’as donné à boire.» Qui dira cela? C’est Jésus. À chaque fois que nous, nous vivons ces moments d’amour, mais c’est Jésus qui les vit! Nous qui sommes dans l’abondance, comme il est bon de sacrifier un dessert! «J’avais encore faim et tu m’as donné de l’amour; j’avais le goût de regarder la télévision et tu m’as regardé.» Qui dira cela? Notre Dieu. Maman Marie nous recommande à la prière et elle nous recommande de faire des sacrifices. Nous devons être dans la joie de donner à notre Dieu ce qu’il attend de nous. Ce que nous vivons, nous le vivons par amour pour nos frères et nos sœurs.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Je suis venue ici après avoir lâché notre travail à Chertsey, accompagnée de personnes qui demeurent auprès de nous, de moi : Saint-Calixte, et toi Diane : Saint-Colomban; Chantal : Sainte-Adèle; il y en a d’autres, on est tous ensemble.

Pourquoi on est là? Pourquoi a-t-il fallu qu’on aille faire un refuge là-bas? Vous savez, c’est souffrant, c’est souffrant de savoir qu’il y a un lieu que le Seigneur appelle 'l’Arche' et que les autres ne le sont pas. Pourquoi là plutôt qu’ailleurs? La terre est à Dieu. Ce n’est pas seulement que douze petits endroits, environ de quarante milles alentour, non, la terre entière est à Dieu. Que s’est-il passé pour que nous puissions, nous, entendre ces paroles qui nous ont demandé de construire des refuges à cet endroit autour de Marie Reine des Cœurs? Est-ce qu’on est tous appelés à quitter ce que nous avons eu avec efforts? Pourquoi ce lieu plutôt qu’un autre?

Le Seigneur dit : «Tu dois obéissance.» Mais lorsqu’on pense à tous les enfants du Canada, cela semble n’avoir aucun sens. Seigneur, tu ne t’es pas trompé? Ah non! Tu ne t’es pas trompé, mais il reste toujours ces mais. On obéit, mais on ne sait pas, on ne sait pas ce qui s’en vient, on ne sait pas ce que le Seigneur nous réserve. Comment vivait Noé? Comment vivaient les personnes qui étaient à la construction de l’Arche? Comme cela devait être difficile pour eux! Est-ce que nous, c’est pareil? Il y a quelque chose à l’intérieur de nous qui semble exploser quand on pense à tout ça.

Notre volonté humaine, elle souffre. Notre volonté humaine est dans le chaos et elle vient nous frapper : elle frappe notre chair, elle nous fait souffrir. On se demande si cela est vrai. Est-ce que c’est la volonté humaine qui nous joue un tour? Elle-même se frappe parce qu’elle est sous l’emprise du mal. Certains quittent leur demeure pour s’installer au pied de la montagne; ils le font en ayant un cœur, un cœur triste, pas triste de faire la Volonté de Dieu, mais triste de quitter ce qu’ils sont habitués d’avoir : pas la maison, pas le matériel, mais leurs amis, leurs enfants. Seigneur, tu nous demandes ça? C’est si difficile quand on y pense. Et quand on est là-bas, tout est différent! On a l’impression d’avoir des ailes : on a des sourires, on vit ensemble. Tout semble être transformé : on a la paix. Mais lorsqu’on revient auprès de ceux qu’on aime, là, la volonté nous frappe et c’est toujours un recommencement.

Est-ce que c’est vrai, Maman Marie? Il ne faut pas tromper personne. C’est difficile. Pourquoi ce lieu et pourquoi pas des milliers de lieux comme celui-là? Parce qu’on a offensé notre Dieu : on a adoré d’autres dieux que notre seul Dieu; on n’a pas voulu suivre les lois d’amour; on a triché notre âme; on n’a pas pris soin de nos frères et de nos sœurs; on a fait la guerre, on a fait la guerre et on a fait la guerre; on n'a pas respecté notre chair, la chair qui vient de Dieu; on s’est divisé; il y a tellement de divorces, de séparations, on ne s’occupe plus de nos enfants; on a séparé l’Église, on a séparé les membres de Jésus. Cela s’est fait depuis le début.

Jésus a prévenu. Jésus a envoyé parmi nous des prophètes, et on n’a pas voulu d’eux. Dieu a continué et il n’a pas lâché. Il a formé un peuple : douze tribus. Malgré leur infidélité, Dieu a toujours regardé son peuple, et aujourd’hui on ne comprend pas encore. La montagne de Sion, allons-nous la monter, allons-nous chanter? En ce moment, on la monte en pleurant; on la monte et on recule; on la monte et on attache nos frères et nos sœurs après nous pour qu’on puisse les aider à monter. Seul Dieu sait l’avenir, pas nous. Ce que nous vivons, nous le méritons, c’est notre tribut.

Oui, il y a des refuges qui se bâtissent; ils se bâtissent selon notre cœur : certains sont petits, d’autres sont gros, d’autres montent. Ce qui se passe, c’est pour le prochain. On a l’espoir de faire entrer notre famille dans ce refuge et qu’ils amènent leurs familles. On est rendus qu’on ne compte plus le nombre de personnes qui va rentrer, on fait confiance en Dieu. On dit : Seigneur, ça va faire beaucoup de monde! Eh bien, on est prêts à dormir debout, hein? Et là, on se promène, et lorsqu’on parle, de partout on regarde ces champs immenses : 'Ah, Seigneur, tu vas les remplir ces champs, tu vas les remplir de nourriture et il va y avoir beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup de monde; t’es bien capable d’amener des millions ici! On construira, il y aura beaucoup de bras, on s’aidera. Toi, tu le sais, tu es en train de nous former. On n’avait pas d’amour, maintenant on commence à avoir de l’amour malgré nos caractères, hein, François? Et surtout le mien!'

On est à l’école de l’amour et on ne cesse de le dire, hein, André? On est à l’école de l’amour. On avait besoin d’apprendre et on a encore besoin d’apprendre. Construisez votre refuge intérieur, faites de votre demeure un refuge; habituez-vous à rester chez vous, parce qu’il y aura des chaos dehors, dans les rues; il va falloir qu’on reste à la maison et garder sa paix. Lorsque le Seigneur dira : «Sors et va», là, on ne retiendra plus rien. On sortira, et le Seigneur nous conduira là où il veut nous conduire avec ses anges. Et si votre auto n’a pas d’essence, vous marcherez; vous vous couvrirez, car il fera froid. Ne vous inquiétez pas même si ça bouge sous vos pieds, vous aurez de l’équilibre.

On ne pourra pas vous arrêter. Vous marcherez là où Dieu vous conduira, vous le saurez. Vous ne vous écarterez pas, car à l’intérieur de vous il y aura tellement de la chaleur. Vous saurez qu’il faut avancer et ne pas tourner à droite ou à gauche lorsque le moment sera venu. Ça, c’est l’affaire du Seigneur. Croyez-vous qu’il ne nous prépare pas pour ce qui vient? Il nous prépare. Notre cœur de pierre a maintenant un cœur de chair, parce qu’on pleure sur notre prochain, pas sur nous-mêmes. Parce que, vous savez, j’ai entendu déjà dire : 'Oh, c’est pas grave, on se collera ensemble puis on partira ensemble. On est venus ici pour aller vers Dieu le Père, alors, si on a à mourir, ce sera le moment.' Et c’est un jeune de trente ans qui a dit cela.

Dieu nous prépare à ce qui vient, alors ouvrons notre cœur et cessons d’avoir peur disant : 'Ça, ce n’est pas un refuge, ça, c’est un autre refuge.' Ça ne nous regarde pas. Nous avons un refuge intérieur et c’est celui-là qui est le principal. Et vivez dans votre refuge chez vous. Nous avons tous besoin de savoir ce qu’est un refuge. Il nous a demandé la Bible chez nous, alors ayez toujours votre Bible près. Ne vous inquiétez pas pour les autres refuges; là où Dieu nous conduira, il y aura une Bible qui nous attendra, parce que c’est la Parole de Dieu qui nous invitera à aller à elle. Nous sommes les enfants de Dieu, alors conduisons-nous comme des enfants de Dieu.

Dix minutes avant la sainte Messe! Gardons-nous pour Dieu. S’il vous plait, préparez votre âme à regarder Jésus et dites à votre âme : 'Fais-moi ressentir ce que tu ressens lorsque tu regardes Dieu.' Les louanges nous aideront, et soyons prêts. On prépare la Table. Amen.

Après la messe, explication de la vision reçue à l'offertoire : Je vais vous dire ce que j'ai vu lorsque c'est le Sanctus. Le Ciel vient! Et qui vient avec la Trinité? Marie. Aujourd'hui, Marie nous a tous accueillis et c'est elle qui nous a amenés à l'autel. Nous étions tous habillés en blanc et Maman Marie nous a placés à la droite de l'autel. Il y avait beaucoup d'enfants. Là, elle nous a montré, parce que des mains nous sont apparues et se sont croisées ainsi. Je ne voyais pas le corps, mais je voyais les mains et c'était des mains de femme : les mains de Marie. Alors, nous avons tous fait comme Marie.

Et au moment de la communion, par deux fois Jésus a dit : «M'aimes-tu?» "Avec ton amour, je t'aime". Et là, j'ai vu notre Jésus d'amour qui montait la montagne et nous, on le suivait. Mais on avait des personnes avec nous. C'est des personnes qui ont un oui, mais si petit! Elles étaient blessées et on les amenait avec nous. Là, on s'est installés dans la montagne et on s'est assis. Du sommet de la montagne coulait du miel et là, une fois assis, on a reçu un poisson. Vous savez ce que l'on faisait? On leur donnait à manger. C'est nous qui leur donnions à manger et on entendait parler, on entendait parler notre Dieu. Et là, la nourriture s'est changée en pain.

C'est Jésus qui se donnait. Nos mains et leurs mains sont devenues les mêmes mains, on était pareils. Elles n'étaient plus blessées, elles étaient propres et là, le chant, le chant qui se faisait entendre! Et j'ai vu une Hostie, une immense Hostie au sommet de la montagne, et deux mains qui tenaient l'Hostie entre ses doigts et on la regardait. Et là, un 'je t'aime' s'est écrit sur l'Hostie. C'était pour nous. Et là, j'ai entendu mon Seigneur. Il a dit : «C'est le temps que tu partes, mais tu ne partiras pas seule, ils vont tous aller avec toi.» Nous voilà avec un pack-sac pour commencer à mettre des vêtements très chauds. Et là, notre Seigneur a dit : «Vous n'avez besoin seulement que de votre ceinture et de vos sandales.» Alors, c'est ensemble que nous allons aller vers nos frères et nos sœurs de l'Ouest, ensemble.

Et ce chant! Si on prenait le temps d'écouter un autre chant. Levons-nous, fermez les yeux et vous allez être sur la montagne avec eux, ceux qui ont besoin de nous, et Jésus va se montrer, va se montrer encore. Il le faut, hein?

♪♪♪       Je suis venu pour la vie