Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2011-06-17 – Soir   

♪♪♪       Change mon cœur, Seigneur

Jésus : Il y a bien bien longtemps, le Seigneur parlait à ses enfants. Il leur disait qu’il était la Présence, qu’il les aimait, qu’il serait toujours avec eux; et eux écoutaient, ils entendaient et ils comprenaient.

Il y eut un vent, il y eut un temps, et il y eut un oubli. Ils ne savaient plus pourquoi ils étaient là, ils ne savaient plus ce qu’ils devaient entendre, devaient comprendre; ils ont été seuls avec eux-mêmes. Et le vent souffla et le vent souffla et il les amena là où eux ne devaient pas être : dans l’oubli d’eux-mêmes. Ils ont avancé sur la terre ne sachant pas où mettre leurs pas. Il y avait du froid et ils ne savaient pas, eux, comment se réchauffer; il y avait de la chaleur si intense qu’ils ne trouvaient aucun endroit pour se rafraîchir; il y avait des courbatures et rien pour les consoler. Comme ils étaient fatigués ces enfants, comme ils étaient fatigués! Ils ne pouvaient pas se reposer, car rien ne leur montrait le repos. Ils mettaient leurs pieds sur des roches acerbes et ils criaient de douleur; ils ne pouvaient pas parler sans ressentir l’amertume. Tout leur être était sans Dieu.

Qui les avait mis dans cet état? Qui leur présentait ces douleurs : tout ce qui était en eux, tout ce qui était autour d’eux et tout ce qui était pour eux? Ils avaient choisi, ils avaient choisi d’être loin de Celui qui EST. Ils avaient voulu vivre dans une vie où l’amour devait être pour eux une obligation. Ils ne comprenaient pas que Dieu leur était absent, parce qu'eux avaient choisi. Comme ils ne pouvaient pas interrompre le temps, le temps était contre eux; comme la pluie ne pouvait tomber que par des nuages lourds, leur vie était lourde, lourde, lourde. Leurs pleurs, leurs rages, leurs cris étaient dans leur quotidien; la colère se faisait sentir, la haine se faisait connaître. On ne se tournait pas pour aider, on écrasait; on n’accueillait pas, on volait; tout ce qui était de la souffrance était la nourriture qu’ils avaient au quotidien.

Ils ont regardé leur vie et ils ont regardé tout ce qui avait pénétré dans leur intérieur. Ils avaient beau regarder, ils ne comprenaient pas; ils avaient beau entendre, ils n’entendaient pas; ils avaient beau ouvrir leurs oreilles, rien n’arrivait à leur tympan. Ils étaient sourds par choix, ils étaient aveugles par choix, ils étaient muets par choix. Rien ne pouvait atteindre leur vie, car ils avaient atteint le cycle de la mort

Petits enfants d’amour, avez-vous reconnu ces paroles? Avez-vous reconnu ces gestes? Avez-vous reconnu que vous étiez et que vous êtes et que vous serez encore dans ce mouvement tant que la très Grande Purification de la chair ne sera pas dans votre temps? Le temps appartient à Dieu, ne vous appartient pas. Dieu vous parle et vous n’entendez pas, Dieu vous fait voir et vous ne voyez rien.  

Mes enfants, vous êtes dans une église et l’église doit être vivante. Elle doit contenir des murs, elle doit avoir un toit, elle doit avoir un plancher, elle doit contenir des meubles et, par-dessus tout, elle doit être habitée. Comment est votre église? Comment est votre refuge? Avez-vous meublé votre refuge avec des mots d’amour, avec des paroles de sainteté? Vous ne pouvez pas, car tant que vous aurez des paroles qui contredisent votre intérieur, vous ne pourrez pas meubler votre intérieur de paroles de sainteté, vous ne demeurerez qu’à l’extérieur. Vous ne pourrez pas pénétrer la lumière, vous serez comme des étrangers face à votre propre intérieur, tant que vous ne saurez pas tout ce que vous devez vivre.

Je suis Celui qui EST et qui prend cet instrument pour atteindre votre intérieur. J’entends vos prières et j’entends votre cœur; j’entends votre cœur qui rouvre la porte, mais qui ferme à clé ce qui déplaît à votre vie. Vous faites des gestes pour moi, mais vos gestes sont calculés, car lorsque vous calculez un seul geste qui pourrait faire du bien à votre prochain, mais que cela fait une contrariété en vous, le geste, vous ne le faites pas et vous ne me donnez rien. Je vais vous demander et vous demander et vous redemander : «M’aimez-vous»?

Je vais vous faire vivre votre 'je t'aime' pour moi.

Je vais vous faire goûter à votre vie.

Je vais vous amener dans des orages.

Je vais vous faire goûter à des inondations.

Je vais vous faire marcher parmi les tremblements de terre.

Je vais vous montrer des champs garnis de vos propres pensées et vous n'y verrez que des sauterelles.

Je vous ferai ressentir votre faim, car ce que vous m’avez donné à manger, vous le mangerez.

Je vais vous amener à avoir soif.

Je vais vous enlever votre bien, vous n’aurez rien sur quoi voyager.

Je vous enlèverai vos souliers.

Je ne vous donnerai plus ce que vous êtes habitués d’avoir par caprice.

Vous goûterez à la solitude dans votre famille.

Vous sentirez ce qu’est être seul.

Votre chair, vous la verrez telle comme elle est.

Voilà ce qu’on me fait endurer depuis des milliers d’années. Voyez comme mon 'je t'aime' est vrai! Oui, le mien est vrai. Le vôtre est-il vrai? Êtes-vous prêts à vivre cela par amour pour moi, par amour pour ceux que j’aime : mon Église qui est votre Église? Vous êtes l’Église. Une église doit tout accueillir par amour. Êtes-vous prêts à accueillir tout par amour? Mes petits enfants, vais-je donc vous négliger? Tout ce que vous avez eu, tout ce que vous avez conservé avec un esprit de mort devra vous être arraché.

Mon amour est sans limites. Je suis venu sur la terre pour vous rappeler mes paroles. Mes paroles, vous les avez entendues par la bouche des prophètes, par la bouche des patriarches, par la bouche de Noé, d'Hénoch, d'Abraham, celui qui est votre père, celui de toutes nations. Oui, je suis venu pour rappeler ces paroles et ces paroles portaient la trace de mon amour. Je suis en mon Père et mon Père est en moi. Par la puissance du Saint-Esprit, à cet instant, vous êtes témoins de la présence de Dieu. Je ne parle pas pour moi, mais je parle pour vous. Ma Croix est en votre cœur, voulez-vous ma Croix?

Vous allez vivre la très Grande Purification de la chair avec les yeux ouverts. M’aimez-vous, mes enfants, m’aimez-vous? Je vais vous mettre au-dessus d’un précipice et je vais vous demander : m’aimes-tu? Lorsque vous me répondrez oui, je couperai, je recouperai le lien de l’esprit de ce monde et là, je purifierai de mon feu d’amour tout votre être tout entier. Et je vous montrerai, je vous montrerai que lorsque vous étiez malades, lorsque vous étiez dans vos pleurs, lorsque vous étiez dans vos jugements, c'est que vous viviez votre manque d’amour envers moi. Je vous ferai ressentir cela dans votre chair. Êtes-vous prêts à m’aimer, mes enfants? Êtes-vous prêts à tout cela pour moi? Je sentirai votre oui et je vous ferai connaître encore, encore la purification.

Je vous ferai descendre encore dans la profondeur de l’enfer sur terre, je vous ferai connaître vos paroles. Vous sentirez les serpents, les scorpions, vous sentirez leur venin dans votre chair; tout ce que vous m’avez fait endurer, vous le sentirez; toutes les fois que vous n’avez pas utilisé des mots d’amour, ces mots ont été contre Dieu et vous m’avez blessé. Êtes-vous prêts à continuer à connaître mon amour, à vous laisser purifier par mon feu d’amour? Je vous ferai encore plonger encore plus profondément et je vous ferai connaître toutes les fois qu’il y a eu une mort dans votre vie.

Votre chair sera dans la solitude. Vous sentirez combien c’est douloureux de ne pas être avec ceux qu’on aime. Vous avez quitté un ami d’un regard, vous avez quitté un proche par colère, vous avez quitté votre époux par ennui, votre épouse par envie, à cause d’un autre, je vous dirai : «Tu m’as laissé si souvent seul, tu m’as préféré aux autres.» M’aimes-tu, m’aimes-tu, m’aimes-tu? Veux-tu continuer, veux-tu continuer à savoir, à savoir mon amour pour toi? Je t'aime. Mon amour est si vrai, si fort! Es-tu prêt à cela pour moi?

Es-tu prêt à aller encore plus profondément? Es-tu prêt à entrer dans un océan, dans un océan de noirceur, de saleté? Cet océan, c’est ton âme : tout ce que j’ai aimé que tu m’as enlevé, tout ce que je t’ai donné que tu as refusé, tout ce que j’ai présenté à mon Père pour toi et que tu as balayé du revers de la main. Je t'aime. As-tu aimé ton âme comme moi j’ai aimé ton âme? Es-tu prêt à cela pour moi? 

Je veux purifier ta chair, je veux arracher le mal de ta chair. Je t’en supplie, m’aimes-tu, m’aimes-tu pour qui je suis? Ma Chair, je te l’ai donnée, j’ai pleuré sur toi, j’ai souffert à ta place. À chaque fois que tu m’as trahi, c’est toute ma Vie que tu trahissais. Je t'ai tant aimé, je t’ai tant aimé! Toutes ces paroles, je te les donne; elles sont à toi parce que je t'aime. Tu as voulu te coucher avec la mort, tu as voulu t’habiller avec la mort, tu as voulu parler avec la mort, tu as voulu manger la mort, boire la mort. Moi, l’Amour, moi, ton Dieu, aujourd’hui je voudrais te dire que je suis la Vie et que je vais arracher de ta chair la mort.

Je te parle par amour. Tu dois aimer l’Amour, tu dois faire confiance en l’Amour. As-tu confiance en moi? M’aimes-tu, m’aimes-tu? M’aimer, c’est me faire confiance, ce n’est pas avoir peur de la très Grande Purification de la chair. Toi qui dis m’aimer, tu seras éprouvé. On éprouve ceux qu’on aime. J’ai éprouvé mes anges, je vais t’éprouver pour te montrer que tu es saint par moi. Je suis ton Dieu, je suis ton seul Créateur. Je sais, oui je sais tout ce que tu vas devoir vivre, mais toi, non. Je te donne mes paroles afin que tu puisses recevoir de la lumière.

L’Église souffre, tu souffres. Tu es l’Église, tu es membre en mes membres, tu fais partie de ma Vie et l’Église est ma Vie. L’Église n’appartient à personne sur la terre qu’à Dieu. Tu n’appartiens à personne sur la terre, tu n’appartiens qu’à Dieu. C’est moi ton Créateur, c’est moi ton Dieu. Si cet instrument est ce qu’elle est, c’est parce que c’est moi qui l’ai voulu pour toi, parce que je t’aime, parce que j’aime tous mes enfants. Je connais ton caractère, je connais ce que tu as dans ta chair. Tu as besoin de mes grâces, tu as besoin de ma lumière, tu as besoin de comprendre et de saisir, tu ne peux être dans ce que je viens de dire que par la puissance du Saint-Esprit devant mon Père, par moi. Peux-tu saisir? Non. Tu ne peux pas saisir si moi je ne te fais pas saisir, et je te fais saisir que par tes oui. Seul un enfant peut prononcer un oui, seul un être vrai peut être un oui.

Je vais donc te donner une lumière : je te fais saisir selon ce que tu m’as donné. Tu seras aidé parce que tu ne pourras pas tout saisir. C’est par les enfants qui sont dans mon Église que tu pourras être aidé : c’est ensemble, tu ne peux rien seul. Mon Église, c’est mon amour, et vous êtes mes amours. Mon amour, c’est la force, mon amour purifie, mon amour rend fort. Les enfants, ensemble, sont la force de l’amour. Saisis ces paroles. Tu as besoin, toi qui entends, de tous tes frères et de toutes tes sœurs de tout âge, de toute nation, de toute religion, de toute langue. Rien ne sera oublié. N’oublie pas que tu es mon Église. M’aimes-tu? Ton 'je t'aime', je te le présenterai. Il a fait ma Croix, signe d’amour, signe de paix, signe de joie. Là où je t’amènerai, là tu iras.

Un jour, des enfants sont venus. Ces enfants avaient dit oui et ils ont répondu à l’appel de Dieu, et Dieu leur fit comprendre que tout ce qu’ils devaient vivre, ils devaient le vivre par amour pour son Père. Il était venu sur la terre pour vivre dans leurs œuvres jusqu’au jour où Dieu leur montrerait leurs œuvres. Tout enfant qui vient sur la terre vit dans ce que Dieu veut qu’il vive, pour l’amour, en l’amour, avec l’amour, la vie éternelle, où il n’y a pas de fin, où il n’y aura jamais de fin, pour l’amour, en l’amour, avec l’amour.

Maintenant, enfants d’amour, que vous avez entendu, vous devrez vivre avec votre propre choix ces paroles. La liberté des enfants de Dieu vient de Dieu et Dieu ne vous enlève pas votre liberté. Que cela soit. Amen.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous entendons ces paroles et ces paroles c’est l’amour. Dieu ne parlerait pas ainsi s’il n’attendait pas de l’amour de nous. Dieu va percer notre cage, notre cage faite de notre volonté humaine. Nous avons bâti notre monde, il est bâti sur du sable.

De jour en jour, le Seigneur met dans notre vie ce dont nous avons besoin pour comprendre ces enseignements; ces enseignements, c'est son Évangile. Jésus ne cesse de se répéter et lorsqu’on entend Jésus, bien, on entend la Volonté du Père, alors le Père ne cesse de se répéter. Lorsqu’on entend Dieu le Père, Dieu le Fils, on sait que le Saint-Esprit est avec. Un seul Dieu : trois Personnes. C’est notre vie. On ne peut pas se séparer de notre Dieu, mais nous avons tellement une tête de c…! Oui. Dieu a dit 'son peuple à la nuque raide qui ne peut pas fléchir!' C’est nous, encore nous, puis encore et encore nous, depuis des milliers d’années.

Aujourd’hui, le Seigneur nous parle de la très Grande Purification de la chair. À la communion, Jésus m’a demandé ce 'je t'aime' et il répétait ce 'je t'aime'. Et par l’opération du Saint-Esprit, là, je lui disais je t'aime; et là, je m’entendais lui dire : "Je t’aime jusqu’à me plonger dans ton 'je t’aime' afin de pénétrer tous les 'je t'aime' du monde, et je te les présente afin que tu sois dans ton propre 'je t'aime'. "Je t'aime, Seigneur." Je lui disais par les mots du Saint-Esprit combien mon 'je t'aime' pénétrait les 'je t'aime' et que tous les 'je t'aime' étaient son propre 'je t'aime'; je lui présentais son 'je t'aime. Alors, je lui ai dit : "Vois comme je t’aime, car le 'je t'aime' que je te présente, c’est le tien. Je ne peux pas ne pas être le 'je t'aime' puisque je suis ce que toi tu veux que je sois; alors je tourne vers mon 'je t'aime' pour te le présenter à chaque instant. Si tu ressens le 'je t'aime', c’est que le 'je t'aime' est perçu de toi, parce que c’est toi le 'je t'aime', ce n'est pas moi."

Là, Jésus, il a dit : «M’aimes-tu?» Alors, j’ai dit à répétition : "Je t’aime, je t’aime, je t’aime, Jésus." Tu entends le 'je t’aime' qui est de ton 'je t'aime' et qui vient de toi. Alors, là, je me suis vu en suspens. Il faisait noir, très noir, il y avait un vent. Sans la puissance de Dieu, je serais tombée à cause de ce vent, mais je me maintenais, je me maintenais debout et le vent soufflait, soufflait sur moi. J’étais droite devant un vide, dans un vide, autour d’un vide. Dieu a dit : «Tu n’es rien, je te maintiens.» Alors, j’ai ressenti, j’ai ressenti que j’avais besoin de Dieu, que de Dieu. J’ai senti que tout autour de moi n’était rien, absolument rien sans Dieu.

Et là, il y avait au-dessus de ma tête quelque chose d’invisible, et j’ai perçu quelqu’un qui a coupé ce qui me maintenait; là j’ai plongé, pas comme ça là, mais, de la tête, j’ai plongé comme ça par en bas, et là je plongeais dans la souffrance : un océan! C’étaient les douleurs, de très grandes douleurs, c’est comme si ma vie tout entière était douleur. J’ai ressenti, en un instant j’ai ressenti solitude, j’ai ressenti jugement, j’ai ressenti hypocrisie, jalousie, j’ai ressenti orgueil; tout ce que pouvait contenir ma chair, je le ressentais cet océan de douleurs. Dans cet océan de douleurs, il n’y avait pas de place pour Dieu, mais Dieu me demandait : «Ressens cela par amour pour moi». Alors, il a dit : «M’aimes-tu dans cette profondeur de douleurs?» J’ai dit : "Oui, Jésus, je t’aime."

Et je savais qu’il était encore pour me plonger plus profondément dans la douleur, dans la douleur loin de lui. Et là, j’ai ressenti, j’ai ressenti la présence, la présence de ceux que j’aime. Ils étaient seuls. Je sentais leur solitude, c’était très douloureux. Je sentais la solitude de ceux que Dieu m’avait fait connaître dans le monde entier et de ceux que je n’avais pas connus et j’aimais, parce que Dieu voulait me faire ressentir leur présence. C’était un 'je t'aime' à Dieu dans une très grande solitude de douleurs sans lui. Comme Jésus voulait, moi je l’acceptais : être dans ce 'je t'aime', mais comprendre que ce 'je t'aime', plus il était prononcé et plus je sentais toute la souffrance, la douleur de ce qu’on avait fait à Jésus et que je devais vivre.

Et encore il m’a fait plonger encore, encore plus creux dans la douleur, car je sentais la disparition de ceux que j’aimais dans la vie sur la terre et que je devais vivre dans ma chair : sentir. Oui, sentir cette séparation, sentir la mort, la solitude, le délaissement, tout ça je le sentais. Toujours ce 'je t'aime' : "Oui, je t’aime, Jésus." Plus je disais 'je t’aime, Jésus' et plus je sentais cet éloignement-là face à mon Dieu, car Dieu le demandait par amour, par amour pour lui. Je me condamnais, je me condamnais moi-même. Ce 'je t'aime' que je prononçais pour Jésus, je le sentais en moi; plus je le sentais en moi, plus je le vivais, et plus je vivais ce 'je t'aime' et plus je m’enfonçais dans la douleur, dans la condamnation.

Je devais passer par là par amour, je devais passer par là. Jusqu’où ça devait aller? Je devais aller jusqu’au bout et ne pas ressentir que cela devait s’arrêter, non, accepter, aller jusqu’au bout de ce 'je t'aime', ce 'je t'aime' que Dieu demande : aller jusqu’au bout. Oui, être dans ce monde, dans le monde que j’ai choisi, dans le monde qui s’éloigne loin de Dieu, dans le monde qui dit être alors qu’ils ne sont pas. Oui, j’ai consenti à être dans ce monde. Sommes-nous prêts à vivre ça? Il y en a que oui. Oui.

Si Dieu nous le demande, eh bien on va le faire. Je ne crois pas que Dieu va m’emmener en enfer et me laisser en enfer, mais s'il faut passer par là, on aime-tu assez pour ça? On est habillés, on est arrivés ici en auto, on a encore notre portefeuille, on est sûr d’avoir un lit ce soir, sûrement que Noëlla, elle a prévu de la nourriture pour nous, hein? Oh, que ça va bien, hein? On construit des refuges. Tout va bien, hein, là, pour le moment?

On prie pour nos enfants, on prie pour l’Église, pour nos prêtres, ça, c’est la surface. Dieu dit que personne encore, non personne encore n’a été purifié en sa chair. Le voulons-nous maintenant? Avons-nous assez été préparés pour vivre cet instant? Eh bien, quoi Michel?

Michel : Il y a seulement Dieu qui le sait.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Merci, Seigneur. Oui il n’y a que Dieu qui peut le savoir, mais Dieu sait et il veut nous le laisser savoir, pour nous faire souffrir plus?  Non, vous avez raison. Il veut qu’on s’aide. Il parle pour l’Église, il ne parle pas seulement pour nous, il parle pour tous ses enfants. Il les aime tellement, notre Jésus. Nous on aime, 'oui, Seigneur, on aime', mais sans lui, hein? Le Saint-Esprit, c’est lui qui disait tous ces 'je t'aime' que je devais lui dire comme vous autres aussi, car lorsque vous dites à Dieu 'je t'aime', eh bien, c’est nourri par Dieu ça.

Dieu a dit aussi qu’il connaissait nos peurs. Ah, il n'a pas dit vos peurs, mais nous on sait très bien, hein, ce qu’on ressent! Mais je vais vous dire, lorsqu’on sera dans le jus, ça va aller bien, oui. Lorsque Jésus a permis que je vive cela tantôt, eh bien, c’est pour nous démontrer que, oui, ça va être douloureux, douloureux; en même temps, oui on va ressentir de la panique et houp, il y a quelque chose qui va nous soutenir.

On a déjà accouché hein, nous les femmes, la plupart hein, ici? On a mis des enfants au monde; pas toi là, ni vous autres en arrière là. Mais croyez que lorsque ça fait mal, il y a des moments qu’on paniquerait, et pourtant, il y a toujours un petit instant où l’on arrive à passer à travers et on continue; puis houp, ça revient, puis on continue; et ça se fait aux secondes ça là, là. Bon, ça, c’est pour la femme.

Et pour l’homme maintenant. Est-ce qu'il a déjà connu quelque chose d’aussi intense? Oui, parce que moi je connais, et puis ça, c’est l'expérience de bien des hommes : un homme – prendre un homme pas trop fort, pas des gros muscles, des muscles bien, bien ordinaires, à être mal pris, quelqu’un de mal pris en dessous d’une auto – être capable de lever l’auto pour dégager la personne qui était en dessous, ça, c’est un homme; s’il a cette force, c’est parce que Dieu le maintient à la seconde, il n’a pas le temps de penser, faut qu'il réagisse.

Eh bien, c’est un peu comme ça que ça va se passer, un peu. C’est juste pour nous donner une idée que lorsqu’on va vouloir aimer Dieu, mais l’aimer, mais lui prouver, passer à travers les épreuves que Dieu va nous faire vivre, nous allons vivre des épreuves, et ça va être plus que dans…, ça ne va pas être seulement que dans la pensée, mais tout notre être va le ressentir, tout notre être entier intérieur et extérieur, parce que lorsqu’on sent qu’on tombe, bien on tombe pour de vrai. Sûrement que tout le monde a vécu un moment dans sa vie où il y eut comme une chute, un vertige, quelque chose qui arrivait; et on l’a tellement ressenti, c’est comme si on l’avait vraiment vécu, et pourtant on ne bougeait pas là, on était la plupart les yeux fermés et on l’a vécu ça.

C’est que tout l’être intérieur et extérieur se met ensemble, et ensemble il ressent ce que l’événement qui se produit en lui est au présent. La pensée – il y a comme un voyage – il faut qu’elle voyage un peu pour venir à nous, mais là il n’y a pas de voyage, c’est plus vite que l’éclair encore. Ceci, on le perçoit parce que nous sommes éternels. Il y en a qui expliquerait ça avec les émotions du moi, ils ne font qu’effleurer ce qu’ils sont capables de comprendre. Mais notre éternité, elle, elle n’a pas besoin de nous faire comprendre, elle nous le fait vivre.

Alors, dans la très Grande Purification de la chair, nous serons donc dans notre éternité. Voilà pourquoi Jésus se montrera à nous et il nous demandera si nous l’aimons. Alors, nous sommes éternels puisque nous serons dans notre éternité, et nous verrons qui? L’Éternité. Ceux qui seront dans leur non, Dieu les connaît. Dieu leur montrera ce qu’ils ont refusé. Pourront-ils voir ce qu’ils ont refusé de voir? Pourront-ils vivre ce qu’ils ne veulent pas vivre? L’éternité. Dieu respectera cela. Alors, ils seront donc devant leur jugement : 'Je refuse Dieu, je ne veux pas de l’éternité, je veux mon moi, je veux ma volonté.'

Mais Dieu est la Puissance. Ils devront vivre ce premier jugement sur la terre en leur âme et en leur chair; ils seront obligés de vivre ce que Dieu veut qu’ils vivent, mais avec ce qu’ils sont. Comme ils sont des non, ils ne peuvent donc pas vivre cela dans la vie éternelle; ils connaîtront leur propre choix, leur propre jugement. Qu’auront-ils choisi? La vie éternelle ou la mort éternelle? Oui, la mort éternelle. Dieu est la Justice d’amour. Ce n’est pas un Dieu qui punit, ce n’est pas un Dieu qui refuse ses enfants. Il ne refuse pas sa miséricorde à ceux qui la veulent, mais il ne donne pas sa miséricorde à ceux qui ne la veulent pas. Dieu montrera à ses enfants ce qu’ils ont choisi. Ils l’auront choisi.

Ce que nous vivons ce soir, c’est le choix de Dieu parce que nous avançons, nous avançons vers Dieu. C’est lui notre Maître. C’est le choix de notre Dieu et pas le nôtre; nous n’avons pas ce choix-là. Il sait ce qui est bon pour nous. Ne nous inquiétons pas, mais vivons-le, préparons-nous. Le Seigneur dit qu’il y aura beaucoup de pièges et nous les vivons en cet instant ces pièges, il y en a partout autour de nous. Ces pièges, c’est ce qui nous fait le plus souffrir en ces temps. Qu’est-ce qui nous fait le plus souffrir? C’est ce que nous connaissons en notre chair.

Lorsqu’on trouve le temps long, ça nous fait souffrir, lorsqu’on est calculateur face aux événements, ça nous fait souffrir. Tout ce qui nous amène à vivre ce temps de préparation et qui nous enlève notre paix, notre joie, notre amour, bien, ça nous fait souffrir, mais c’est tellement une grande réalité! Plus l’on sait, plus l’on souffre. Ceux qui  ne connaissent pas les événements qui viennent là – la très Grande Purification de la chair, la puce, le contrôle mondial – connaissent la souffrance, mais leur souffrance n’est pas une souffrance reconnue par eux.

Nous on reconnaît que nous souffrons par amour, on reconnaît que nous souffrons, parce que : 'Seigneur, tu nous parles, mais c’est long, c’est long, c’est long! Quand ça va arriver ces événements-là?' C’est une souffrance devant un temps, mais les autres qui n'attendent rien ne souffrent pas de la même façon. Eux, quand ils souffrent ils se consolent : on va magasiner, on voyage, on s’achète une auto, on sort, avec qui? Bien, avec celui ou celle qui nous tente. Toutes les solutions sont bonnes, sont bonnes pour endurer la souffrance, parce qu’eux aussi savent qu’il y a de la souffrance dans le monde, là. Ils connaissent le cancer, ils connaissent les virus.

Si on pense à tous ceux qui se sont fait vacciner! Il y eut des milliers qui se sont fait vacciner, alors des milliers connaissent la souffrance, mais ils font confiance aux solutions du monde pour soulager leurs souffrances, alors que nous on fait confiance en Dieu pour endurer nos souffrances, parce qu’on sait, parce qu’on sait qu’il faut vivre ce que nous avons à vivre. Aujourd’hui, on est en effervescence; une autre journée, on est devant Dieu, puis là on lui dit : 'C’est-tu bien vrai ça? Je vais-tu le vivre moi? Ah, je ne doute plus là de la Grande Purification, je ne doute plus des événements, Dieu a trop donné de preuves, mais c'est-tu pour moi ça ou pour les autres générations?'

Dans combien de générations? Si je compte : Saint Paul, il attendait ça, il en parlait, tous les apôtres attendaient ça. Aïe! Il me semble que si c’était encore la même chose pour nous autres! Eh bien, j’en connais pas, mais j’en porte de ceux qui, eux, ont pensé la même chose! Eh bien, ceux qui étaient dans le désert, ils se demandaient : c’est-tu pour nous autres ou c’est pas pour nous autres la Terre Nouvelle? On pourrait aussi penser à d’autres. D’autres aussi ont pensé la même chose que nous autres : les premiers chrétiens qui attendaient le Royaume de Dieu sur la terre. On peut aussi penser à ceux qui ne sont pas si loin que ça, pensons à ceux qui se sont fait martyriser. En Irlande, six cents ans à cacher leurs crucifix là, à se faire martyriser, puis ils savaient eux autres là : 'Bon, je t’avertis là, grand-père est décédé, mon père est décédé, moi puis toi : conserve ta foi.'

Et aussi, pensons à ceux qui ont été dans le mouvement charismatique, dans les années soixante-quinze. Robert en a parlé, il disait qu’il y avait eu des prophéties sous la mouvance du Saint-Esprit. Ça ne fait quand même pas loin de trente-cinq ans de ça? Ils annonçaient la grande, grande, grande, grande Pentecôte, un monde nouveau où il y aurait un grand signe aussi. Eh bien, on attend encore! Mais regardons cela, là! Aïe, on avance quand même, hein? On sait maintenant qu’on va vivre la très Grande Purification de la chair.

Ce soir, le Seigneur nous a parlé de quelque chose qu’on avait, que moi, du moins, je ne le sais pas pour vous, mais que moi je n’avais jamais vécu, et il m’a parlé de ce que j’étais pour vivre, et vous avez tous entendu la même chose. Eh bien! On avance. C’est quelque chose d’important ce que nous venons d’entendre ce soir. Hé! que ce 'je t'aime' qu’il va falloir dire à notre Jésus va être vécu dans notre chair, dans notre chair souffrante, notre chair qui a aimé la volonté humaine.

Tout ce qu’il m’a fait vivre, tout ce qu’il nous a fait vivre ce soir a été causé par la volonté humaine. C’est à cause de nos choix que nous avons fait souffrir notre Dieu et on devra vivre ça. On n’est pas un oiseau de malheur, hein? Quand on parle comme ça : 'Aïe, toi, l’oiseau de malheur là'! Non, c’est notre Dieu qui vient nous dire ce que nous devons vivre. Tu te souviens, Michel, nous avons parlé ensemble dans les dernières heures de la Pentecôte, tu as dit comme ça : 'La souffrance, c’est quelque chose qu’on apprend à aimer avec les grâces de Dieu.'

Michel : On peut dépasser la souffrance et vivre quand même dans la joie, dans la paix, dans l’amour. C’est dépasser la souffrance et vivre comme une espèce d’anticipation de plénitude.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Et voilà! Anticiper la plénitude, c’est atteindre, atteindre l’amour, mais le vrai amour, le vrai amour. Eh bien, c’est là qu’on devra passer cette épreuve. Ce que tu as dit la dernière fois, eh bien, c’est ce que le Seigneur veut pour nous. Il va falloir vivre ça.

Michel : Il y en a qui le vive déjà? 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui, il y en a qui le vive déjà, c’est un tout petit début.

Michel : J’en suis témoin.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui, lorsqu’on va le vivre, on va le vivre en l’Église pour l’amour, pour l’amour de notre Dieu, pour l’être qu’il nous a donné : toutes souffrances par amour. Il nous a donné la souffrance pour qu’on puisse l’aimer, parce que la souffrance c’est lui, c’est notre Dieu. C’est une souffrance d’amour la Croix! Peut-on comprendre que le 'je t'aime' de notre Dieu a été jusqu’à vivre, vivre toute notre vie? Dieu a pénétré, a pénétré notre souffrance et il a tout accepté.

Tout ce que la souffrance peut nous faire en notre chair, une souffrance, elle peut pénétrer la solitude et nous faire connaître la solitude. La solitude en elle-même est un état d’être. Comment pouvons-nous être dans la solitude si la souffrance ne nous fait pas pénétrer la solitude? Est-ce que c’est la souffrance qui est la solitude ou la solitude est la souffrance? La souffrance en elle-même est la profondeur de tout ce qui s’éloigne de l’amour, de la joie, de la paix; donc, la souffrance, la souffrance nous amène à pénétrer la solitude, et là, la solitude, elle nous enveloppe, elle se laisse donc nourrir par tout ce qui est sans amour, sans paix, sans joie.

Comme nous acceptons, par choix, d’être loin de l’amour, nous pénétrons la souffrance; tout devient pour nous une mort. Nous souffrons dans notre âme et dans notre chair. Dans notre âme, parce que notre vie souffre de ne pas être dans la vie, dans sa plénitude. Notre chair, elle n’est pas en union avec l’âme, elle est séparée; notre chair se maintient dans la solitude, elle n’a pas son amour, elle n’a pas de joie, elle n’a pas de paix, elle est dans la souffrance. Tout est souffrance, tout est souffrance, et Dieu a accepté la souffrance. Il a accepté, notre Dieu, d’être le pécheur.

Chaque mauvais choix devant le péché est devenu pour Dieu de la froideur. Dieu acceptait la froideur, Dieu avait froid, avait si froid, car il était loin de la chaleur. Il était la Lumière, il était la Chaleur, et il acceptait par amour pour nous d’être la souffrance, d’être sans amour, alors qu’il était l’Amour. Cette noirceur, il l’a acceptée parce qu’il voulait, il voulait nous montrer son amour, il voulait nous mettre dans sa force. Il savait que nous étions pour vivre ainsi, alors il a tout accepté par amour au lieu de se séparer de lui-même. Dieu n’est pas le péché, mais Dieu a accepté la souffrance que le péché produit en nous.

Notre Dieu nous dit que nous devrons comprendre son amour pour nous. Comment pouvons-nous dire 'je t'aime' si on ne sait pas la valeur du 'je t'aime'? Alors, il nous fera pénétrer son 'je t'aime'. Lorsqu’on entend ces paroles, eh bien, on commence tranquillement à comprendre, mais il faudra encore demander des grâces pour comprendre, parce qu’il a dit tantôt (qu') on pourra le saisir, mais différemment des uns des autres, parce qu’on n’est pas tous devant le Soleil comme on devrait l’être. On est tous devant le Soleil, mais on réagit différemment selon ce qu’on est; c’est selon ce qu’on a voulu être.

On donne ça au Seigneur, il va prendre soin de nous. Si le Seigneur nous révèle ce que nous allons vivre, il nous a déjà accordé toutes les grâces. C’est déjà accompli. Tout est déjà accompli puisque nous allons vivre l’éternité dans notre éternité : c’est que c'est déjà là. Alors, essayons de penser : on a déjà mis les pieds dans un endroit où il fait si noir, si noir, si noir, si noir, mais on l’a déjà fait. Lorsqu’on pense à l’avance : 'Aïe, je l’ai déjà fait, pourquoi j’ai peur?' Ça, ça ne nous aide pas tellement, mais dites, par contre, 'oui, j’ai déjà mis les pieds là, mais c’est parce que je t’aime Jésus, et ça, je suis prête encore à le faire parce que je t’aime', ça, c’est plus fort.

Ça, ça peut marcher pour nous, pour la plupart, hein? Mais pour ceux qui n’aiment pas Dieu, pour ceux qui ne savent pas qu’ils doivent aimer Dieu, pour ceux qui aiment de temps en temps Dieu, cela, ça sera difficile. C’est pour cela que Dieu compte sur nous. Il veut son Église entière. Alors, notre devoir c’est d’aider nous frères et nos sœurs; nous comptons sur eux comme ils comptent sur nous. Alors, nous serons ensemble, toujours ensemble.

Alors, nous allons terminer. Le chant est un langage, un langage du Saint-Esprit. Alors, donnons toute la place au Saint-Esprit.

♪♪♪       Je veux faire ma demeure

Bénédiction du Père Diaz.