Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2010-05-29 – Soir

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : C’est dans l’obéissance que le Seigneur veut nous maintenir, afin qu’on puisse savourer ce que l’Esprit de Dieu a fait miroiter devant nous aujourd’hui : ce 'je t'aime', ce 'je t'aime' qui s’est fait connaître à nous, ce 'je t'aime' qui veut jaillir de nous, ce 'je t'aime' qui veut se faire naître en nous.

À chaque fois que le Seigneur nous ouvre à sa lumière, on a l’impression de pénétrer et, en même temps, on ne comprend pas. Il nous montre sa lumière, il nous fait pénétrer sa lumière : on regarde, on entend. Notre intérieur est dans la joie, c’est comme si tout voudrait exploser d’amour. Mais, encore, il y a quelque chose qui nous retient : ce 'je t'aime' qu’on cherche. Oui, on cherche ce 'je t'aime' qui est vrai, qui est absolu; alors, on a besoin de pénétrer ce silence pour s’abandonner. On veut être nourris de l’Esprit de Dieu. On ne veut pas se tromper sur ce que nous, nous avons compris; on ne veut pas de cette volonté humaine. Et là, on crie vers Dieu encore.

"Montre-nous, Seigneur, montre-nous que ce que tu nous as montré est bien ce que l’on pense. Tu nous as montré ta Croix, Seigneur, ta Croix qui est victorieuse; tu nous as montré que tu es, toi, le Maître de tout, et que tu as apporté à la mort le mal. Seigneur, nous avons toujours cru que tu avais apporté à la mort le mal, et le mal, Seigneur, c’est tout ce qui nous amène à connaître le péché. Comment se fait-il, Seigneur, que toi qui as amené le mal à la mort, il existe encore? Aujourd’hui, tu nous amenés là sur un chemin rempli de lumière. Nous avons compris que tous ensemble nous ne faisions qu’un, que nous faisions qu’un seul peuple, que nous faisions ta famille. Nous avons compris que notre regard nourrit le regard des autres, et les regards des autres nourrissent notre regard, et que cela est de même pour l’écoute, pour la parole, pour les actions, pour les sentiments.

"Nous avons compris qu’il n’y a qu’un seul Esprit et c’est l’Esprit de Dieu qui nourrit notre esprit. La pensée de Dieu est ce que nous, nous sommes : comme un vent qui va et qui s’installe et qui nourrit. La pensée de Dieu n’est que lumière, vérité, amour, c’est la vie éternelle. La pensée de Dieu est en tous les créés et que cette pensée est pour nous. Nous avons compris que nous avions choisi l’esprit de ce monde plutôt que l’Esprit de Dieu, car l’homme et la femme sont en l’esprit de ce monde. Ils ont voulu connaître ce qui est le bien et le mal, ils ont voulu être eux-mêmes devant Dieu. Nous avons donc choisi, chacun de nous, de connaître, par notre volonté, ce qui devait être présenté à Dieu. 

"Nourris-nous, Seigneur, montre-nous, Seigneur, encore et encore, car on a beau regarder, on a beau vouloir comprendre, il reste toujours des lacunes. Qu’est-ce que tu nous as montré que nous n’avons pas vu? Qu’est-ce que tu nous as dit et que nous n’avons pas compris? Est-ce cet amour qui jaillit de nous et que nous sommes incapables de saisir? Tu nous parles de peur. Tu dis que tous les péchés sont au pied de ta Croix, mais à cause de notre peur, nous vivons encore dans un esprit de ce monde. L’esprit de ce monde ne veut pas nous lâcher; l’esprit de ce monde nous a emprisonnés, Jésus d’amour; l’esprit de ce monde veut encore nous maintenir sous le pouvoir de la peur. Est-ce que nous consentons encore et encore à connaître ces peurs, ou que l’esprit de ce monde fasse de nous des personnes incapables de voir?

"Nourris-nous, donne-nous à boire, Seigneur, nous avons faim, nous avons soif. Nous entendons tes 'je t'aime', nous entendons encore tes 'je t'aime', et nous savons que nous allons encore entendre tes 'je t'aime'. Jésus, entends ce qu’il y a en nous. Ce sont des 'je t'aime' et ces 'je t'aime', Jésus, viennent frapper notre cœur et ils cognent, et ils cognent, et ils cognent, ils veulent entrer chez eux. Qui a fermé notre cœur aux 'je t'aime'? Est-ce notre conduite, Seigneur, devant nos frères, est-ce notre conduite devant nous-mêmes, est-ce notre conduite devant toi? Tu parles de peur, tu parles encore de peur et tu as encore parlé de peur.

"Quel est ce visage qui nous est inconnu? Ce sont les paroles que nous disons, ce sont les pensées que nous nourrissons, ce sont les écoutes que nous faisons naître, ce sont ces actions qui s’agitent et ce sont ces sentiments que nous voulons. Cela nous maintient dans ce que nous ne connaissons pas, dans ce qui se fait découvrir à chaque instant dans notre vie d’après ce qui est entré en nous : ce sont les marques en notre chair. Les marques en notre chair, c’est un regard qui ne vient pas de nous, mais qui vient du Malin; ce sont les marques de l’écoute qui viennent du mal, les paroles de l’écoute qui se sont logées dans notre chair et qui sont alimentées par le mal.

"C’est ce qui s’agite en nous, Seigneur, et qui fait que nous sommes maintenus dans l’esprit de ce monde. C’est comme lorsqu’on prend un verre d’eau, on remplit notre verre d’eau, alors que nous ne savons pas ce que contient cette eau. Nous la regardons et nous croyons qu’elle est pure, et pourtant, à l’intérieur il y a des matières corrompues et ces matières corrompues ont un but : de nous maintenir dans des émotions qui nous maintiennent dans notre moi; et une fois que nous sommes dans notre moi, l’esprit du mal fait bouger notre intérieur, et ce qui sort de notre intérieur, c’est ce qui a pénétré nos souffrances.

"Oui, j’ai peur de demain; j’ai peur de me retrouver seul; j’ai peur d’apprendre et de ne pas comprendre; j’ai peur de me maintenir dans ce que les autres connaissent et que je ne connais pas. J’ai une intelligence et cette intelligence je m’en sers pour avancer dans un monde où il faut se battre. Je rentre dans une demeure sans savoir quels sont les regards qui se projetteront sur moi. J’ouvre des appareils qui émettent des sons et ces sons font bouger mon intérieur à cause que mes sens sont sensibles. Ma voix retentit en moi et sort ce qu’elle connaît. Suis-je maître de ce qui va sortir? Est-ce que ma souffrance deviendra maîtresse de moi-même ou la joie maintiendra l’être que je suis? Je ne sais pas.

"À chaque instant, je découvre quelque chose de nouveau dans ma vie que j’avais en moi et que je n’avais pas découvert, pas avant de l’entendre. Qu’est-ce qui fait que je suis maintenant devant ce que je suis? Ma vie est donc une surprise? Je me maintiens toujours dans ce que je dois connaître : aller là où les autres vont, faire ce que les autres font, ne pas être en dehors des lois d’hommes, être régenté sans paraître être contre. Ma vie est une lutte contre moi-même. Je m’étouffe sous le pouvoir de ma propre liberté. Mon intelligence se tourne contre moi, car mes connaissances ne me mettent pas à l’abri des rires. Les opinions des autres deviennent quelque chose qui interrompt mon langage.

"Incapable d’être moi-même, je m’habille pour disparaître, et je marche parmi les autres sans comprendre que les autres font exactement ce que moi je suis en train de faire : vouloir connaître la paix sans y toucher, ne pas vivre pour avoir peur, mais vivre dans l’instant où je le peux. Tout m’étourdit, tout m’amène à ne pas m’aimer. J’arrive même à ne plus vouloir vivre, mais je ne peux pas me permettre de ne pas vivre, car Dieu me regarde. Je m’éloigne de mes propres lois, je m’éloigne là où je ne sais pas aller. Je me laisse conduire sans savoir que le pouvoir fait de moi un esclave.

"L’argent est quelque chose qui m’apporte de quoi pouvoir manger, et pour pouvoir manger je dois travailler; le travail est le résultat de mon labeur quotidien qui a l’odeur de l’argent. Je me vends, je me vends quotidiennement pour pouvoir manger, m’habiller et habiter un lieu. Chaque jour, je sors de chez moi pour pouvoir alimenter ceux qui sont avec moi et que je dis aimer. Je me frappe à des murs qui n’ouvrent pas d’ouverture. Me mélanger dans ce que je ne suis pas, c’est ne pas pouvoir comprendre, mais de tout accepter. Je sens mes épaules s’alourdir, mais je dois me redresser, car j’ai mes journées à accomplir. Mes pas avancent, mes pas avancent, les jours et les jours et les années, les années sont accomplies; et ces années, ces années qui sont accomplies, sont-elles des années qui m’ont apporté de la joie, qui m’ont apporté la paix? Vais-je donc analyser les regards, les écoutes, les paroles, les actions, les sentiments? J’oublie, j’oublie, j’oublie pour avancer.

"Où est la lumière, où est l’amour, où est le 'je t'aime'? Est-ce que je crois en la vie éternelle? Ô Dieu, est-ce que c’est ma vie que tu es en train de mettre devant chacun de nous? C’est une vie qui découle de la noirceur. Je ne ressens pas la lumière dans tout cela, Seigneur, mais il y a un souffle, un souffle qui me maintient : je cours après un 'je t'aime' que je veux connaître, que je veux saisir. Je t'aime, Dieu, et à travers tous mes sentiments, à travers mes paroles, mes regards, mes écoutes, mes actions : 'je t'aime'. Oui, il est vrai que j’ai peur, car à travers toutes ces paroles qui viennent d’être prononcées, je réalise qu’il n’y a que de la peur dans ma vie. Mais c’est toi seul qui me maintiens dans ce souffle de vie d’amour pour toi, que pour toi.

"Oui, Seigneur, je consens à porter cette croix. Je vais la porter jusqu’au jour où le dernier dira : 'je t'aime'. Je vais consentir à être ce que toi tu veux que je sois : un être qui apprend à donner, à refuser, à remercier. C’est ma purification. Si ce que je suis est le regard de mes frères et le regard de mes sœurs, si ce que je suis est l’écoute, la parole, l’action et les sentiments de mes frères et de mes sœurs, eh bien, Seigneur, voici mon oui envers et contre tout, car toi seul sais ce qui m’habite. Tu as voulu donner de la lumière à celui qui t’a trahi et il a refusé; il a maintenu sa vie dans sa noirceur et l’esprit de ce monde l’a avalé. L’esprit de ce monde, c’est la noirceur et là où il y a la noirceur, il y a la peur. Judas n’a pas su te dire oui.

"Ô Dieu d’amour, chaque instant, nous allons apprendre à donner notre oui inconditionnel. Oui, nous allons donner, nous allons respirer cet air nouveau. Alors, Seigneur, tout comme une toute petite fille, nous allons apprendre, car lorsqu’on joue pour apprendre, il y a toujours quelqu’un qui sourit. Merci pour cette joie. Dans cette joie, Seigneur, il y a la paix, et lorsqu’on est dans la paix, cela devient contagieux, car cette contagion nous amène à découvrir un 'je t'aime' qui vient de ta Croix. C’est toi le 'je t'aime', Seigneur. Merci, merci pour ce que tu fais de nous."

On n'a pas à se compliquer la vie, pas dans notre présent maintenant. Nous aurons à donner ce que le Seigneur attend de nous. Il veut notre consentement à vivre l’illumination des consciences et nous allons le faire pour tous les enfants du monde, nous allons le faire pour ceux qui vivent sur la terre avec nous. Le Seigneur, il sait ce qu’il dit et il nous apprend tranquillement à ne plus à avoir peur. Nous aurons à nous maintenir dans les paroles du Seigneur : "Divine Volonté, arrache le mal de ma pensée et purifie-la de ton feu d’amour". Nous aurons à dire ces paroles, car nous ne saurons jamais si, au coin de la rue, on ne rencontrera pas un regard qui nous rappellera ce qu’il y a en nous. Ces paroles que nous venons d’entendre, c’est le Saint-Esprit qui les a déposées en nous et qui nous les a montrées.

Maintenant, nous avons un langage, un langage nouveau. Nous avons parlé en la pensée de Dieu, avec la pensée de Dieu, pour la pensée de Dieu. N’est-ce pas un langage nouveau pour nous? Tout devient lumière dans notre vie et plus cela devient lumière dans notre vie, plus on comprend que la peur nous a manipulés. Maintenant, nous sommes prêts à savoir ce qui fait que nous, nous sommes toujours faibles devant les tentations. Oui, nous allons continuer à refuser les tentateurs; oui, nous savons que lorsqu’il n’y a pas de paix, de joie et d’amour, il y a tentation. Pourquoi viennent-ils tout le temps nous tenter? Pour nous maintenir dans la peur. Car lorsqu’ils viennent près de nous, c’est dans le but que nous, nous soyons nourriture pour les autres et cette nourriture, c’est la peur.

Alors, maintenant, nous savons que nous ne devons plus avoir peur. Ça va nous rendre plus fort n’est-ce pas? Est-ce que l’on parle le même langage? Est-ce que vous comprenez ce que l’Esprit de Dieu met dans notre vie maintenant? Alors, tranquillement, ensemble nous allons nous aider. Là où nous allons nous retrouver, à l’est ou à l’ouest, au nord ou au sud, eh bien, nous allons être ensemble. Notre regard nourrira les autres parce que notre regard sera maintenant un regard de connaissance.

L’Esprit de Dieu est venu nous parler, l’Esprit de Dieu nous a révélé que nous, nous sommes une nourriture qui doit aider et non pas écraser. Que ce soit pour un blasphème qui se présente devant nous, nous ne devons plus avoir peur : peur pour la personne, peur que ça déplaise à Dieu, peur que nos enfants entendent, peur que cette manie ne s’arrête pas. Nous n’aurons que des 'je t'aime' maintenant qui déborderont de notre cœur, car notre cœur sera rempli des cœurs de l’amour de Dieu qui sont nos frères et nos sœurs, car là nous saurons, nous saurons que si nous réagissons en ayant une peur, nous allons prononcer : "Divine Volonté, arrache le mal de ma pensée et purifie-la de ton feu d’amour", et cela c’est pour un blasphème. Eh bien, nous ferons de même pour quelqu’un qui nous dira : 't’as brûlé les patates'; nous dirons de même pour quelqu’un qui a une crevaison, car dire : 'c’est tu de valeur!', cela ne nourrit que la peur; aussi niaiseuse que soit cette réflexion, eh bien, aussi vrai que cela nourrit la peur.

Faisons de nous des êtres vrais : "Divine Volonté, arrache le mal de ma pensée et purifie-la de ton feu d’amour", n’est-ce pas vivre en la pensée de Dieu? Eh bien, faisons cela pour toute occasion, même pour le balai qui vient de tomber par terre : 'Ah, j’ai eu peur' : "Divine Volonté, arrache le mal de ma pensée et purifie-la de ton feu d’amour". Voyez-vous ce que l’esprit de ce monde a réussi à faire avec nous? L’esprit de ce monde a fait de nous des êtres de peur et l’esprit de ce monde, c’est Satan. Lui, il se sert de n’importe quoi : d’un vent qui surgit subitement dans la maison qui fait bouger les stores; lui, il sait maintenir la peur en nous.

Lorsque nous voyons notre jeune fille très sexée : 'T’es pas pour sortir dehors habillée comme ça', ou quelquefois on ne le dit pas, mais oh, qu’on y pense! Eh bien : "Divine Volonté, arrache le mal de ma pensée, purifie-la de ton feu d’amour", parce que c’est la peur qu'en ce moment je suis en train de nourrir, car si je connaissais ce vêtement indécent, n’ai-je pas vu cela? N’ai-je pas consenti à participer à cela soit par la télévision, par une revue, par une annonce dans un journal? 'Oh, je n'achèterai pas ce chandail-là, il est trop court; tiens, celui-là, j’aime bien la couleur'. Pour nous, ça faisait notre affaire, mais notre mère avait les mêmes pensées que nous on vient d’avoir sur notre fille.

Ce que Dieu veut arracher, c’est le mal. Il veut purifier de son feu d’amour la peur. Voilà ce que notre Dieu veut pour chacun de nous. Ne perdons pas notre temps à dire : 'Qu’est-ce qu’il y a de mal à avoir dans ce que je regarde?' Mais, plutôt, remarquons si nous vivons dans la paix, dans la joie et dans l’amour inconditionnel. Eh bien! Vous verrez que vous allez passer maintenant vos journées à dire : "Divine Volonté, arrache le mal et purifie-la de ton feu d’amour". Parce qu’on n’est pas droit, n'essayons pas d’être meilleurs que les autres. Tout est devenu pour nous un moyen pour Satan de nous maintenir dans la peur. C’est nous qui avons choisi de laisser pénétrer le mal en nous. Oui, nous avons été trompés, mais nous avons continué à laisser pénétrer cela en nous.

Nous avançons ensemble dans cette purification, et nous avançons dans la joie. Si on allait prendre la température de notre cœur en ce moment même, la température de notre cœur serait pratiquement parfaite. "Toi, mon Seigneur, tu sais ce qui est bon pour moi, alors je te laisse la place. Viens dans mon cœur et viens y prononcer ton 'je t'aime', parce que c’est ce que je vais dire : 'je t'aime' et je sais que ce 'je t'aime' ne vient pas de moi, mais il est nourri par toi, car c’est toi la Nourriture, c’est toi ce 'je t'aime'." Nous l’avons pris tantôt ce 'je t'aime', nous y avons goûté et notre 'je t'aime' est rentré dans son 'je t'aime'. C’est Jésus qui se nourrit continuellement de ce qu’il est. Alors, faisons ce que le Ciel nous démontre : que tout est de lui et que rien n’est de nous.

Merci, Seigneur.

Avez-vous des questions à poser? C’est bien.

Nous avons eu beaucoup aujourd’hui. Il n’est pas facile de comprendre que ce que nous sommes, c’est la peur. Combien d’entre nous savions que Jésus, étant donné qu’il a envoyé le mal au pied de la Croix, comment se fait-il que nous, nous soyons toujours dans le péché puisqu’il est au pied de la Croix? Ça voyage le péché : de la Croix à mon cœur, de la Croix à mon cœur, de la Croix dans ma vie, dans ma tête, dans mon regard, dans mon écoute, dans mes actions. C’est quoi ça, cette affaire-là? Quand on ne croit pas, quand on a un manque de confiance, eh bien, c’est un doute, c’est quelque chose qui se maintient en nous, et ce qui se maintient en nous nous fait vivre ce qu’il est.

Le péché au pied de la Croix, c’est le mal. Mais le mal s’est fait connaître à nous, et comme il s’est fait connaître à notre chair, notre chair se souvient; et comme notre chair se souvient, elle est dans un piège de revivre ce qu’elle se souvient. N’oublions pas que l’esprit de ce monde, c’est un esprit faux. L’esprit de ce monde, c’est Satan. L’esprit de ce monde n’est donc pas vivant, l’esprit de ce monde a refusé la vie. L’esprit de ce monde, c’est quelque chose qui n’est pas, parce que l’esprit de ce monde est emprisonné là où la victoire le maintient. Mais comme nous, nous croyons en l’esprit de ce monde, lorsque nous aimons l’esprit de ce monde, lorsque nous vivons dans l’esprit de ce monde, lorsque nous acceptons ce que fait l’esprit de ce monde, là nous sommes dans ce que l’esprit de ce monde est.

L’esprit de ce monde nous maintient toujours dans un pouvoir, dans son pouvoir, et c’est le pouvoir du mal. Alors, nous aurons besoin d’aller vers Maman Marie : "Donne-nous la grâce du renoncement". Allons-nous être assez forts pour renoncer à tout ce que l’esprit de ce monde nous a fait goûter? Pensons à tous les abus : 'Oh, que le chocolat est bon!' Le Seigneur ne nous dit pas de ne pas manger de chocolat, mais de ne pas abuser, de ne pas se lever la nuit pour prendre du chocolat. L’esprit de ce monde nous a maintenus par la souffrance là où il voulait qu’on soit.

Alors, souvenons-nous de ce que nous avons entendu à Saint-Étienne-de-Bolton, en 2007.  Il nous a parlé de l’esprit de ce monde, il nous a parlé du Nouvel Âge, il nous a parlé du pétrole et tout ce qui tourne autour du pétrole. Et vous seriez bien surpris de savoir que certains vêtements sont faits avec du pétrole! Et combien d’objets que nous tenons sont faits avec du pétrole! C’est léger et c’est durable. Nous sommes rendus tellement légers que nous flottons. Nous aimons cela. Eh bien, il va falloir retomber sur nos deux jambes et les apprécier nos deux jambes, parce que la gazoline!... Et voilà! À nous de l’accepter et à nous de vivre ce que nous allons devoir vivre.

Les choix, Dieu les mettra en nous et c’est à nous de répondre à ce que le Seigneur va attendre de nous. Il ne dira pas : «Toi, tu vas faire ceci dans tant de temps. Toi tu vas faire cela, et dans tant de temps tu vas renoncer à ça.» Il ne le fera pas, le Seigneur, mais plus nous allons dire ces paroles : "Divine Volonté, arrache le mal de ma pensée, purifie-la de ton feu d’amour", plus nous allons redevenir propres. Là, des oreilles bouchées vont commencer à entendre, et là nous allons entendre notre conscience. Quelquefois, on a voulu l’étouffer notre conscience, mais elle va se faire entendre. Et c’est à nous de choisir si nous voulons continuer à l’entendre; et d’autres renoncements vont continuer.

Nous allons entrer dans un monde d’amour, dans la simplicité. Rien qui est fait avec l’esprit de ce monde n’entrera dans la terre d’amour, absolument rien. Mieux vaut s’habituer tout de suite. N’oubliez pas : ce que nous venons d’entendre ne vient pas de la volonté humaine, mais de la pensée de Dieu. Tout ce que nous découvrons nous amène encore et encore plus loin. Alors, ne nous étonnons pas lorsque nous allons entendre des personnes nous dire : 'Tu t’es fait prendre, vous suivez une folle'.

Alors, si Dieu nous amène à vivre des révélations d’une telle ampleur, c’est pour nous dire : «Mes enfants, vous allez entrer dans ma terre d’amour, là où le mal ne sera pas, là où il n’y aura plus de maladie, là où il n’y aura plus de pauvreté, car je verrai à vous arracher le mal et à purifier votre pensée, car vous entrerez dans mon monde d’amour et vous n’aurez que la pensée de mon Père».

Eh bien, nous le voulons n’est-ce pas? Sommes-nous prêts à renoncer à tout, même à nos fleurs séchées lorsque le moment sera venu? Lentement. Ne jetez pas par la fenêtre tout ce qui vient du pétrole. Oui, car tout ce qui est plastique devra disparaître, même mes bacs. Dieu seul nous fera découvrir ce qui est durable pour nous. N’oublions pas ce que les enfants de Dieu ont vécu dans le désert : la manne; et la manne, ils en ramassaient que pour la journée. Alors, nous aurons à travailler.

Je recommence toujours mon amour, afin que mon amour soit toujours alimenté de ce que je suis au présent, pour mon présent. Je suis un aliment qui se nourrit continuellement sans jamais arrêter; donc, mon travail est pour moi ma nourriture, un bienfait pour tous les enfants de Dieu. Alors, réjouissons-nous de retrouver la santé. N’est-ce pas plus important que la pensée? On peut être infirme, mais si on a l’esprit à la bonne place, on pourra toujours dire : 'Donne-moi de l’eau, j’ai soif'. J’aurai beau avoir les os faibles, si j’ai l’esprit pour dire : 'J’ai faim', je mangerai. Si je suis capable d’avoir l’esprit pour prier, rien ne me manque.

Voilà pourquoi Dieu est en train de guérir notre pensée. Arracher le mal de notre pensée, purifier notre pensée, n’est-ce pas donner à notre corps tout ce que Dieu veut? La pensée de Dieu nourrira notre regard, nos paroles, notre écoute, nos actions et nos sentiments, car la pensée de Dieu, c’est être des êtres de paix, des êtres de joie et d’amour. «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime», n’est-ce pas les paroles de Jésus?

Qu’avons-nous fait? Nous n’avons pas nourri nos frères et nos sœurs, nous ne nous sommes même pas nourris nous-mêmes. Alors, cessons d’alimenter l’esprit de nos frères et de nos sœurs, mais lorsque Dieu, lui, arrachera le mal, purifiera notre pensée, lui, il se chargera d’alimenter.

Maintenant, nous allons nous arrêter ici, nous avons besoin de repos. Amen.

Alors une bénédiction, mon Père?

Père Diaz : Cher Seigneur, moi j’aime la crème glacée!

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen. Dieu notre Père bien-aimé, nous sommes réunis ici et nous te rendons grâce et nous te remercions pour ces enseignements merveilleux que tu nous as donnés. Nous savons combien c’est difficile des fois d’abandonner, de te donner, de te remettre notre volonté humaine, mais nous savons que nous sommes remplis de ton amour et de tes grâces.

Alors, nous élevons vers toi notre volonté humaine, par l’intercession de notre Mère bien-aimée, la Vierge Marie, et nous vous demandons de nous combler de vos bénédictions, de bénir chacun qui est ici présent, leurs familles et leurs amis, et nous demandons à la très Sainte Trinité de bénir chacun d’eux. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.