Rencontre de l’agir de Dieu à Rouyn-Noranda (Québec)

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2004-09-27 – Soir

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Chacun d’entre nous avons découvert, cet après-midi, une partie de nous-mêmes.

Dieu étale notre vie à sa façon, pas à la nôtre; il emploie des mots d’amour avec l’obéissance à son Père.

L’Esprit de Dieu a été avec nous, en nous; c’est l’Esprit de Dieu qui a fait surgir de nous ce que nous voulions entendre.

Tout ce qui a été dit était en chacun de nous, et Dieu veut continuer; il veut nous éplucher afin que nous puissions découvrir la vraie splendeur de notre intérieur.

Avec ce que nous avons fait, ce que nous avons entendu, ce que nous avons dit, nous avons souvent terni notre intérieur : nous avons souvent fait ce que nous n’aurions pas dû faire.

Combien de fois on a entendu des personnes dire : "Ah, je ne voulais pas dire ça. Ah! j’ai fait ce que je ne voulais pas faire, je le regrette" : ce sont nos pas faits avec notre propre volonté qui se placent devant nous.

Lorsque nous disons ça, c’est que nous voyons une partie de notre intérieur qui se fait voir à nous-mêmes.

Cette partie-là, on voudrait bien se la cacher, on voudrait bien ne pas se voir ainsi parce que lorsqu’on se voit comme ça, on a mal : on a mal à l’intérieur de nous.

Se juger avec notre volonté humaine, c’est douloureux parce que cela n’apporte pas de grâces; mais lorsque Jésus met en face de nous qui nous sommes, à l’intérieur de nous, cela fait moins mal parce que c’est accompagné de ses grâces à lui.

Les grâces de Dieu sont pour nous comme un baume sur nos blessures.

C’est Jésus qui vient à nous nous guérir, c’est Jésus qui veut prendre notre vie afin que nous soyons tous guéris de nos blessures.

Depuis notre naissance, depuis que nous avons avancé dans notre vie, nous avons appris par nos parents à nous conduire.

Nos parents nous ont donné ce qu’ils avaient reçu de leurs parents et eux ont aussi reçu, alors nous portons en nous des bagages, nous portons des reliques : tout cela fait partie de notre quotidien.

C’est avec ça qu’on fait nos gestes, c’est avec ce qu’on connaît qu’on parle aux autres et comme on a eu beaucoup de blessures, lorsqu’on parle, ces blessures sont à travers nos mots : ces blessures vont vers le prochain, parce qu’ils (ces mots) sont entendus par eux alors qu’ils sont blessants.

Nous ne pouvons pas aider notre prochain par nous-mêmes avec ce que nous sommes, puisque nous sommes nous-mêmes en état de faiblesse avec ce que nous avons eu comme héritage.

Nous voulons aider nos enfants, nous voulons qu’ils reviennent à de meilleures façons de voir la vie, mais ce que nous allons leur dire ne peut leur apporter ce qu’ils veulent avoir, car nos paroles : ils les connaissent.

Ils savent ce que nous pensons d’eux parce que nos yeux parlent, nos gestes parlent.

L’enfant qui rentre tard à la maison, il sait lui-même qu’il s’est mal conduit; alors lorsqu’il voit le parent qui surgit devant lui, il est en état de défense : il se prépare à rouspéter parce qu’il ne veut pas se faire écraser par ce qu’il va entendre ou par les gestes.

C’est parce qu’on lui a appris à se défendre, il a entendu nos paroles : lorsqu’il y avait (chicane) soit (avec) un frère qui arrivait à la maison, ou une sœur, ou un voisin, il a entendu qu’on se défendait, alors il a appris;

c’est la même chose pour les gestes : il a vu nos gestes d’impatience lorsqu’on fait la vaisselle et que quelque chose ne fonctionne pas à la maison; ça brasse lorsque parfois le papa rentre à la maison puis il lève le ton et qu’il (papa) frappe la table parce qu’il vient de recevoir une mauvaise nouvelle par son employeur, par des gestes il exprime son mécontentement, il se défend contre ce qu’on lui a fait, ce qu’on lui a dit : il a été témoin de ça;

c’est la même chose lorsque nous écoutons des nouvelles à la télévision, ou à la radio, ou lorsque nous avons lu dans les journaux quelque chose d’injuste : une augmentation d’impôt, le gaz qui hausse : ça sort de nous, et nos enfants en sont témoins;

alors ils sont prêts, eux autres aussi, à se défendre quand ils se sentent mal pris ou qu’ils croient que c’est une injustice parce qu’il (sent) que le parent a comme un pouvoir sur lui : c’est le parent qui paye;

c’est la maison de papa et de maman, et lui le sait, il vous aime, il veut vous écouter; mais à l’intérieur de lui, des fois, il a ses propres idées à lui, il a sa propre façon d’agir, et lorsqu’il vieillit : alors il veut être lui-même;

c’est pour ça qu’il cherche à se défendre, il trouve que le parent prend trop de place dans sa vie; il semble qu’il étouffe : il veut démontrer qu’il est maître de lui-même.

À la télévision, il a appris facilement à devenir maître de lui-même.

À partir de son jeune âge, il voit des bandes dessinées, il voit sous forme de petits comiques des tout petits enfants qui prennent la parole sur le parent.

Bien souvent, cela semble amusant et même le parent rit de cela : ‘les Simpson’; voyez-vous, cela est devant nous et ils apprennent : ils apprennent à devenir des petits autonomes.

Ça, c’est dans notre maison; nous avons permis que cela entre chez nous, viole notre intimité;

et nous, nous avons aussi accepté tranquillement des émissions : des émissions qui disaient qu’il fallait que les enfants soient libres;

on a parlé de liberté, de laisser un choix à nos enfants : souvenez-vous du programme que Jeannette faisait sur la jeunesse, disant qu’on devait parler de la sexualité librement avec nos enfants, que c’était temps que les enfants prennent leur place dans la famille : cela a été devant nous;

c’est dans les années 70, on parlait de liberté, on disait que nos enfants étaient des êtres qui avaient le droit de parole; on a accepté cela, mais le danger était caché : ce danger dissimulait la ‘non-obéissance’ aux parents.

Aujourd’hui, on n'est plus capable d’éduquer nos enfants.

Nous ne sommes plus capables de dire à nos enfants : "Cela n’est pas bon, tu ne peux faire cela, sinon tu vas rentrer dans ta chambre".

Si ça ne plaît pas à notre enfant, alors on invite nos enfants à aller voir un spécialiste à l’école afin qu’il puisse décharger son cœur, et lui il rapporte ses contrariétés familiales : le père qui hausse la voix, qui envoie une bonne petite claque puis: "rentre dans ta chambre"; la mère qui, elle, interdit des programmes et comme l’enfant ne veut pas, elle, elle lui dit qu’il sera privé de telle ou telle chose;

mais lorsqu’il rapporte cela, lui, il démontre que les parents ne sont pas de bons parents parce qu’ils ne suivent pas l’étiquette qu’il y a dans les livres du gouvernement, alors il y a risque qu’il y ait une plainte contre (les parents de) cet enfant.

Aujourd’hui, savez-vous que certains parents se font enlever leurs propres enfants? Et aujourd’hui, les parents n’osent plus élever leurs enfants, car il y a un risque de passer pour des parents violents : la société, aujourd’hui, a pris nos enfants.

Tout cela a commencé par la télévision.

C’était un jeu dangereux d’accepter ce que nous voyions à la télévision, aujourd’hui nous en avons les conséquences.

Nous ne pouvons plus être des parents qui disent : "Ceci n’est pas bon. Cela n’est pas bon pour toi" : l’enfant refuse d’écouter, il se met contre l’autorité des parents, et l’autorité des parents est bafouée.

Nous avons un rôle à jouer, nous avons un devoir d’élever nos enfants : à cause de la société d’aujourd’hui, nous avons perdu ce droit.

Aujourd’hui, il y a de la violence dans les écoles : des enfants lèvent la main sur des professeurs, des enfants parlent avec de la violence aux professeurs, et si les enfants sont ainsi violents, comment seront-ils avec nous lorsqu’on prendra de l’âge?

Ils se retourneront contre nous.

Croyez-vous que ce sont nos cadeaux qui vont les faire fléchir? Ils auront les moyens de s’en payer à ce moment-là.

C’est ce que nous avons fait avec notre argent.

Nous nous sommes payé la tranquillité de nos enfants, mais sans aucune autorité d’amour.

Nous avons vu nos parents qui nous ont éduqués, bien souvent avec une grosse voix, quand ils nous disaient : "Va dans le coin réfléchir" : on allait réfléchir;

lorsqu’ils disaient : "Mets-toi à genoux et va réfléchir, tu te lèveras lorsque je te dirai de te lever" : on se souvient de ça;

on se souvient aussi d’avoir reçu une bonne tape en arrière de la tête, on se souvient aussi d’avoir demeuré pendant une journée, deux jours dans notre chambre, on mangeait et on y retournait : est-ce que cela a fait de nous des handicapés? Est-ce que cela a fait de nous des enfants qui ont été des révoltés? Est-ce que cela a fait de nous des suicidaires? Est-ce que cela a fait de nous des drogués? Nous avons respecté nos parents, nous avons aimé nos parents.

Qui d’entre nous peut dire que nous avons été maltraités (par) nos parents? La majorité, nous avons eu des parents qui ont travaillé dur; la majorité, nous avons eu des parents qui ont eu 5, 6, 8, 10, 14 enfants, mais toujours avec des yeux tournés vers nous : ils se sont occupés de nous, et pourtant l’ouvrage était difficile dans ce temps-là, et ils le faisaient parce qu’ils nous aimaient.

Aujourd’hui, nous disons : "Ah! mon petit bonhomme que tu es donc fin! Ah! ma petite fille, tu es donc intelligente!" On est fier de nos enfants, on les aime nos enfants, mais on craint de leur donner une éducation avec du respect.

Nous craignons de les blesser, alors nous n’osons pas leur dire quelque chose (lorsque) c’est mal : alors nos petits enfants d’amour se tournent vers quelque chose qui les dirigerait, qui aurait le bras ferme, qui aurait des paroles d’amour remplies de confiance.

Nous, on n'ose pas élever nos enfants parce qu’on a perdu quelque chose : la confiance en nous.

On nous a fait perdre la confiance en nous, les parents : nous nous culpabilisons face à nos enfants, et nos enfants sont laissés à eux-mêmes.

Ils recherchent quelque chose dans la vie; ils recherchent le bonheur d’être en sécurité; ils recherchent l’amour du foyer; ils recherchent quelqu’un qui saura les guider dans les moments difficiles de leur vie.

Aujourd’hui, les jeunes se tiennent en gang; aujourd’hui, les jeunes se font du fun ensemble; aujourd’hui, les jeunes se réunissent et, parfois, ils font des expériences : ils goûtent à la marijuana, juste pour le fun, juste pour faire comme les autres.

En eux, il n’y a pas la voix de papa qui dit : "Ce soir, tu vas rentrer à telle heure parce que tes devoirs ne sont pas faits et tu vas me montrer tes devoirs (lorsqu’ils) seront faits"; il n’y a pas cette voix-là, alors il s’en fout et demeure avec ses chums, et il goûte à cette cochonnerie.

Dans une autre rencontre, ça recommence : "Si je ne me suis pas fait prendre une fois, bien, je ne me ferai pas prendre une deuxième fois, puisqu’il n’y en a pas eu. Ça n’a même pas paru ! Il ne s’en est même pas aperçu; d’ailleurs, il n’était pas là ou bien, il avait le nez à la télévision. La mère était partie faire sa culture physique." Alors l’enfant recommence, recommence à toucher à cela avec d’autres.

Voyez-vous, c’est parce qu’il y a en lui quelque chose qui le pousse à aller vers ce qui n’est pas bon pour lui, un vide; c’est comme si on enverrait nos enfants dans la rue sans protection.

Ils ont besoin de se savoir entourés, ils ont besoin de se savoir aimés, et s’ils font quelque chose qui n’est pas correct, ils savent que papa et maman vont être là pour les guider, pour leur dire quelque chose : c’est notre tribut à nous.

Nous avons reçu de Dieu un fruit d’amour.

Cela nous a été confié à nous, pas à la société; nos enfants sont à nous, Jésus nous les a prêtés.

Un jour, il va revenir reprendre ses enfants, mais avant que cela soit, nous devons les aimer avec l’amour de Jésus; nous devons parler à nos enfants avec l’amour de Jésus, la fermeté de Jésus; nous devons les aider à devenir, à leur tour, des parents.

Quel héritage vont-ils donner à leurs enfants?

Si, nous qui avons reçu avec une autorité d’amour entouré de protection, nous avons faibli, comment eux vont-ils faire pour élever leurs propres enfants? Qu’est-ce qu’ils auront à donner à leurs propres enfants : ils n’ont pas reçu ce qu’ils auraient dû recevoir?

Jésus veut nous aider à comprendre que tout va venir en nous si, nous, nous lui donnons notre oui.

Il va nous montrer ce qui est bon pour notre enfant avec des mots d’amour, avec des gestes d’amour : tout cela sortira en nous.

C’est lui qui va nous guider, et cela se fera avec ses propres mots à lui, ses propres gestes à lui.

Voyez-vous, c’est comme si on aurait atteint le fond du baril : une société qui n’a écouté que sa volonté humaine, une société qui a connu la peur, une société qui n’a écouté que ce qu’on lui disait, une société qui s’est laissée manipuler.

Dieu vient reprendre ce qu’il nous a donné : notre vie; il veut vivre notre vie, il veut nous donner sa propre Vie à lui afin que nous puissions reprendre nos enfants qui nous appartiennent.

Ils n’appartiennent pas à une société pourrie : la société, qu’est-ce qu’elle a à donner à nos enfants, sinon que des programmes violents, des programmes qui ne montrent pas l’amour?

Nous devons apprendre à leur parler avec des mots d’amour, (et) nous attirerons nos enfants à nous avec la patience; là tranquillement, ils vont découvrir que ce n’est pas dans la télévision qu’ils vont trouver l’amour, que ce n’est pas devant des jeux, comme le Nintendo, qu’ils vont être heureux, mais avec les parents.

Nous avons perdu le sens de la famille.

Le noyau (familial) a commencé à s’éclater, on voit partout au Québec des familles qui éclatent; nous devons regarder à l’intérieur de nous l’amour de Dieu afin de sauver nos enfants.

Savez-vous qu’au Québec, nous battons les records pour les divorces, les séparations? Autour de la planète, il n’y a pas de province qui est comme la nôtre, il n’y a pas de pays comme le nôtre.

Nous sommes une grande province; si on calcule le nombre d’enfants qui y habitent comparé à un tout petit pays ailleurs, si on calcule en nombre de pourcentage, c’est nous qui battons tous les records.

Qu’est-ce qui s’est passé, ici, au Québec?

Qu’est-ce qui a fait que nous, nous avons perdu le sens de la famille? Nous sommes arrivés dans un pays où tout était pour nous abondant.

Le pays dans lequel nous sommes a été bâti avec l’amour de Dieu : on a implanté ici la Croix de Jésus, et Jésus a pris cette terre : elle est à lui, et Jésus ne veut pas laisser sa terre entre les mains du Diviseur, du Trompeur, du Menteur.

Jésus nous dit de nous reprendre, ne pas baisser les bras, car nous savons tous que nous sommes dans une province qui a perdu la foi.

Nous sommes dans la province des mille clochers; ici, il y a eu beaucoup de saints : nous avons sorti de cette terre des prêtres en abondance et, aujourd’hui, nous manquons de prêtres.

Il n’y a quasiment plus de prêtres, alors que c’est d’ici qu’on envoyait des prêtres en mission dans les autres pays, et aujourd’hui les autres pays ont des prêtres, ça ne manque pas.

Comment se fait-il que les autres pays ont tant de séminaristes, de futurs prêtres alors que nous, nous n’en avons plus?

On envoie des prêtres d’ailleurs ici parce que nous en avons besoin et, lorsqu’ils arrivent ici, ils voient un peuple non croyant.

Ils disent que nous sommes pourris, ils disent que : "Au Québec, il n’y a rien à faire avec les Québécois, car ils ont tout ce qu’ils ont besoin, ils se sont laissés industrialisés et, avec cela, ils se sont offert ce qui leur plaisait : des biens matériels en profusion".

Nous vivons dans des maisons luxueuses; nos garde-robes sont remplies, on a bâti des caves pour en mettre; nous avons des décorations comme si nous étions des magasins, et nous ne cessons pas de consommer.

Nous sommes des petits gâtés.

Nous nous gâtons nous-mêmes, et tout cela n’a pas apporté le bonheur à nos enfants parce que nos jeunes se suicident : on bat les records de suicides.

Dans le monde entier, il n’y a pas autant de suicides que dans la province de Québec, alors que nous avons tout, alors que nous habillons nos enfants comme des petits rois et des petites reines.

Ils ont tant de jouets qu’ils ne savent plus où les ranger, qu’ils font des ventes de garage.

C’est ce que nous avons donné à nos enfants, et cela a fait que nos enfants ont compris, eux, que ce n’était pas ça le bonheur; ils ont compris, nos enfants, que le bonheur, ce n’est pas dans le matériel.

Ils cherchent quelque chose, ils ne savent pas où il est.

Ils cherchent Dieu, ils cherchent l’amour, l’amour qui est en eux; mais il n’y a pas grand (monde) qui leur en parle parce que les parents ne les amènent plus à l’église.

Une fois la communion faite, ça se termine là, jusqu’à la confirmation; une fois la confirmation faite : "Ça y’est, j’ai fait mon devoir de parents, maintenant, c’est (un) bon chrétien" : voyez-vous, c’est ce que nous apportons de bon à nos enfants, ils n’ont même pas appris à prier.

Aujourd’hui, quand les grands-parents parlent de Jésus, c’est des moments vraiment privilégiés pour les petits enfants parce que c’est grand-maman qui peut leur en parler, parce que c’est grand-papa qui parfois sort son chapelet de sa poche, mais (eux) n’ont pas appris comment s’en servir.

Et Dieu veut montrer à nos enfants comment prier, mais nous, nous avons la tête dure; nous n’avons pas compris encore que nous avons un devoir envers nos enfants, car si nous les avons mis au monde, c’est pour qu’ils aient la vie éternelle : c’est ça, notre devoir à nous.

Nous sommes venus au monde pour aller vers la vie éternelle; tout est relatif avec ce que nous, nous sommes.

Si nous y croyons, alors disons-le à nos enfants; sortons de nous ce que nous avons consenti à cacher, ce que la société d’aujourd’hui nous a fait oublier, parce que c’est nous qui avons rentré la télévision dans nos maisons; c’est nous qui avons ouvert la télévision, c’est nous qui nous sommes installés devant la télévision et qui avons installé nos enfants parce que le repas n’était pas encore prêt et qu’il fallait qu’ils restent tranquilles : nous avons pris la télévision pour une gardienne.

Nous devons fermer, de temps en temps, la télévision avec l’aide de Marie.

Aujourd’hui, nous montons très haut dans la province, et il y a des soucoupes partout sur les maisons; voyez-vous, la société d’aujourd’hui a réussi à rejoindre partout les gens afin qu’ils deviennent de bons consommateurs.

Nous avons appris par la télévision comment devait être notre vie : nous nous sommes laissés influencer par ce que nous avons vu : cela ne nous a pas apporté le bonheur puisque nos familles s’éclatent.

Combien de fois nous avons comparé l’être aimé qui était à côté de nous, lorsque nous regardions une émission à la télévision montrant un couple qui était bien romantique?

Nous avons vu cela et nous nous sommes comparés à eux; tranquillement, nous avons fait entrer en nous quelque chose qui était contre notre couple.

Combien de fois nous avons vu des scènes amoureuses, alors que nous, nous étions fatigués? Cela a éveillé en notre partenaire un besoin alors que ce besoin n’était pas venu de lui, mais de ce qu’il a vu; cela a fait éveiller ses sens, et les sens sont devenus dominateurs sur la personne.

Nous avons appris à ne plus respecter nos propres besoins d’amour : nous nous sommes imposé des gestes contre nous-mêmes.

C’est la télévision qui a fait tout cela.

Vous direz : "Oh! nos parents nous ont déjà conté des choses qu’ils faisaient, (et) qui ont apporté souvent de la chicane".

Mais cela disparaissait dans des moments où le couple avait besoin l’un de l’autre, ils se retrouvaient ensemble : ils retrouvaient une force d’amour, et c’est ensemble qu’ils passaient à travers, soit une maladie, soit un accident qui arrivait dans la famille : soit (à) leurs enfants, soit (à) un parent : (ils) avaient des grâces parce qu’ils croyaient au sacrement du Mariage.

Mais à cause de la télévision, on nous a parlé d’un moi : un moi s’est développé en chacun de nous, un moi a pris de l’importance; on découvrait qu’on était quelqu’un de très important, tellement important qu’on devenait plus important que celui qui nous aimait : on est venu en compétition avec l’être aimé.

(Avec) notre moi, on était capable de se dire : "Je suis quelqu’un; je suis belle; je suis capable de faire telle et telle chose"; nous avons développé ce moi à l’intérieur de nous : nous avons pris une place qui n’était pas celle que Dieu voulait.

Lorsque nous disons : "Moi, je suis capable de me relaxer; moi, je suis capable de me prendre en main; moi, je suis capable de faire un tel geste parce que je suis moi" : eh bien, nous passons en avant de Dieu.

Dieu nous a tout donné.

Dieu est notre Père, Jésus est notre Sauveur, l’Esprit Saint est l’Esprit de Dieu, de l’amour : Dieu est Dieu.

Nous avons reçu des dons, et ces dons sont en nous; ils ont été en nous par Dieu, pas par nous, par Dieu.

Lorsque nous voulons nous-mêmes nous relaxer, alors nous disons : "C’est moi qui me relaxe. Je n’ai plus besoin de demander à Dieu des grâces puisque j’ai découvert mon moi, puisque j’ai découvert que j’étais capable de me relaxer"; Dieu est amour, il demeure à l’intérieur de nous, et il nous veut libres, alors il nous laisse passer en avant et il demeure (toujours) en nous;

et tranquillement, nous devenons de plus en plus important; tranquillement, nous avons avancé à un tel point que nous sommes capables d’aller voir des personnes qui ont développé des moi pour qu’ils puissent nous imposer les mains et en sortir de l’énergie; ils se disent faire cela pour l’amour du prochain, ils disent que cela est de Dieu.

Dieu est en nous, Dieu nous a donné sa Vie : lorsque nous recevons Jésus à l’Eucharistie, nous recevons son Corps, nous recevons son Sang : Jésus est la Puissance; il n’a pas besoin, lui, d’énergie car il est, lui, la Puissance, il ne sortira pas de nos mains puisqu’il est en nous.

C’est nous qui nous nous donnons un pouvoir en décidant d’aller vers cette personne et en acceptant que cette personne nous donne de l’énergie : cette énergie ne vient pas de Dieu, cette énergie vient du moi.

Dieu seul agit, Dieu seul guérit, ce sont ses grâces et ses grâces sont en nous.

Lorsqu'un prêtre vient vers nous avec ces grâces, c’est Jésus qui vient, c’est lui-même parce qu’il (le prêtre) est en Jésus : c’est le Christ-Prêtre qui vient à nous pour nous soigner, pour nous guérir avec la Volonté de Dieu le Père; c’est Dieu le Père qui décide et c’est en Jésus, pas nous avec notre moi : cela est du Nouvel âge : cela est une science occulte.

Nous devons nous réveiller, nous avons ouvert une porte à quelque chose qui n’est pas de Dieu.

Dieu, c’est lui qui doit passer en premier, pas nous; Dieu nous a donné les sacrements pour nous guérir; Dieu a donné des dons et ces dons : ce sont des charismes, mais cela se fait en Dieu, par la puissance du Saint-Esprit; toujours par la Volonté de Dieu le Père, pas notre volonté, cela ne s’apprend pas.

Est-ce que nous pouvons apprendre à guérir (avec sa puissance)? Est-ce que nous pouvons apprendre à nous libérer de nos souffrances? (Si oui), alors comment ça se fait qu’on soit si malades? Comment ça se fait que notre société a de plus en plus de maladies?

C’est parce que nous avons pris la place de Dieu : nous avons ouvert une ouverture au mal; nous avons voulu nous prendre pour des petits dieux, comme Adam et Ève ont voulu se prendre pour des petits dieux.

Mais attention, eux l’ont fait parce qu’ils voulaient connaître le bien et le mal, ils ne voulaient pas être au-dessus de Dieu : leur péché a été de désobéir, mais nous, nous savons!

Nous savons que Dieu est tout pour nous; nous savons que Dieu est la force, la puissance; nous savons que nous devons tout à Dieu et c’est lui qui est tout, c’est lui qui sait ce qui est bon pour nous.

Dieu nous fait comprendre que nous avons mis notre vie entre les mains de Satan.

Lorsqu’on se donne un pouvoir de se guérir soi-même, de se relaxer soi-même, de s’autoprogrammer comme étant quelqu’un d’important, alors nous venons de prendre une place première dans notre vie.

Nous avons pris la place de Dieu; si nous avons pris la place de Dieu, nous avons pris un pouvoir : il ne peut y avoir deux pouvoirs sur la terre, il y a Dieu ou Satan.

Nous devons savoir qu’il n’y a que Dieu. "Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement, de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit, de toute ta force."

Si nous développons notre esprit avec des paroles d’autosuggestion, c’est que nous, nous idolâtrons notre moi : nous ne nous abandonnons pas entre les mains de Dieu.

Dieu est amour, Dieu ne nous parle pas pour nous dire que : "Je vais venir te punir".

Dieu dit : «Laissez-vous prendre par mon mouvement d’amour, je veux vous montrer ce que vous avez fait avec votre volonté humaine, je veux vous montrer ce que nous n’avez pas vu à cause de votre volonté humaine : vous vous êtes laissés ensorceler par un monde qui a perdu la foi en Dieu.»

Nous, si on ne retrouve pas le petit enfant que nous sommes, nous allons continuer à nous perdre.

Nous devons retourner en nous, là où nous devons être en Jésus, seulement qu’en Jésus : c’est Jésus qui veut soigner notre vie à l’intérieur de nous.

Si nous sommes rendus si stressés, c’est parce que nous nous sommes imposé une vie stressante;

si nous avons voulu vivre dans le luxe, c’est parce que nous avons découvert l’argent, l’argent qui trompe.

Combien de nous avons dit : "Oh! l’argent ne fait pas le bonheur, mais ça aide"? Alors, nous nous sommes laissés prendre parce que l’argent, lui, dit : "Viens que je t’aide, alors je vais te prendre en main."

C’est vrai que l’argent nous mène, elle mène nos vies familiales.

Nous avons tellement besoin d’argent aujourd’hui pour conserver ce que nous nous sommes offert, que nous ne sommes plus capables de voir le bout du tunnel : nous vivons dans la noirceur.

Une noirceur nous a enveloppés, et nous ne voyons plus rien; nous nous disons : «Qu’est-ce que tu veux que je fasse maintenant, Jésus? Est-ce que je vais renoncer à ma maison? Où est-ce que je vais aller aujourd’hui, ça coûte cher, même les loyers sont dispendieux? Est-ce que je vais me promener (longtemps) avec ce que j’ai sur le dos, dans cinq ans ça va être démodé ça et on va me montrer du doigt, je ne suis plus habitué à ça? Est-ce que je vais me priver de mon auto, j’en ai même deux à entretenir? Les comptes d’électricité, c’est dispendieux aujourd’hui! J’ai ma télévision, mon ordinateur, laveuse, sécheuse; j’ai tout ça dans ma maison! J’ai une très grande maison, trois étages à chauffer, Seigneur, puis, ça coûte cher tout ça! Les taxes, qu’est-ce que je vais faire pour payer mes taxes, la ville n'arrête pas d’augmenter (les taxes)! Tout coûte cher aujourd’hui; je ne suis même pas rendu au coin (de la rue) que ça vient de me coûter 10 $ en gaz. Vais-je renoncer à tout ça?

Alors Dieu, il dit : «Mes enfants, vous allez vivre bientôt durement, on va venir vous imposer la volonté du pouvoir : on vous a donné, on vous a montré à consommer, maintenant que vous êtes étouffés avec votre consommation, vous ne pourrez plus vous en passer, et on va vous étiqueter.

Il vient bientôt un pouvoir mondial : ce pouvoir mondial va vous être imposé, que vous le vouliez ou que vous ne le vouliez pas, parce que vous avez choisi le matériel.

Cela a été préparé depuis plus de 100 ans afin que vous soyez entre leurs mains, et cela s’est fait à votre insu; tout a été calculé, on a pensé à tout;

à la famille, comment la diviser, comment perdre une autorité parents/enfants; tout cela a été préparé; comment faire pour que vous soyez les uns contre les autres; avec l’argent, vous êtes devenus dominateurs sur votre prochain, sur vos employeurs; on a divisé la société, les corporations se sont développées disant que ceux qui se regroupaient avaient un pouvoir sur les autres; il y a eu le syndicalisme qui, au nom du prochain, donnait un aperçu d’être pour vous, mais cela a été dans leur plan : créer une division; on a attaqué les écoles : les écoles, aujourd’hui, ont le pouvoir sur toute religion.

Voyez-vous, tout cela a été préparé afin que vous perdiez l’amour, l’amour du prochain.»

La Sainte Vierge avait prévenu de tout cela à Fatima.

Elle avait parlé des erreurs qui se répandraient et qui viendraient de la Russie : le communisme; le communisme s’est répandu à la surface de la terre, mais avec son visage, et nous n’avons rien vu.

Nous sommes devenus les uns contre les autres : regroupant les travailleurs ensemble contre les travailleurs; les enseignants contre les enseignants; les employés contre les employeurs de toute société, les religions contre les religions; dans nos propres familles, aujourd’hui on se chicane parce qu’un tel appartient à une religion et un autre appartient à un autre; les sectes prolifèrent partout : tout n’est que division au nom du prochain; on a fixé notre regard sur nous-mêmes et, au nom (du) prochain, on a voulu se protéger contre les autres : n’est-ce pas l’esprit communiste?

Prendre un pouvoir sur les travailleurs qu’ils disaient afin qu’ils puissent être gouvernés par un gouvernement qui saurait ce qui est bon pour l’un et pour l’autre : c’est ce qu’ils ont fait, mais à leur façon à eux.

Aujourd’hui, nous n'aimons plus notre prochain comme Dieu nous aime.

Il faut entrer en nous, là où est Jésus : la foi vaincra.

On essaie de nous faire perdre la foi : lorsqu’on se prend pour des petits dieux, on laisse de côté Dieu, et sans Dieu nous sommes perdus.

C’est ce qui se passe : nous sommes catholiques, nous devons être pratiquants, pas seulement aller à la messe une fois semaine, mais dans nos familles, souvenons-nous de nos grands-parents : ils priaient devant la Sainte Vierge, ils allumaient un lampion et ils disaient le chapelet en famille : ça conservait la famille;

aujourd’hui, nous qui avons tant reçu, nous ne prions plus; nous n’avons pas le temps, la télévision est allumée; cela dérange parce que nous avons des sorties : nous sommes occupés à aller au bingo, nous sommes occupés à aller danser en ligne, nous sommes occupés d’aller jouer aux cartes, nous sommes occupés parce qu’il y a une bonne partie de hockey; nous avons passé nos besoins avant ce qui nous était nécessaire pour vivre heureux sur la terre.

Sans Dieu, nous ne pouvons pas être heureux.

Alors, Dieu nous dit : «Mes enfants, réveillez-vous! Mettez dans votre maison la Sainte Vierge, elle vous protègera de ce qui vient, elle protègera vos enfants.»

Demandez de l’aide à Marie, allumez un lampion et commencez par vous-mêmes et vos enfants verront; vous serez témoins pour eux de la présence de Dieu en vous : c’est ce que Dieu attend de nous.

Il est temps de reprendre ce que Dieu nous a laissé : nos enfants, il faut regarder ce qu’ils sont devenus.

Ici, où il y a des terres en abondance, il y a aussi des produits (cultivés) qui portent tant de produits chimiques sur notre table, et nous donnons cela à nos enfants.

Nous, dans les grandes villes, nous ne cessons d’empoisonner nos enfants : les tables se remplissent de toutes sortes de produits qui durent un an sur nos tablettes et nous les donnons à nos enfants, alors que cela est contre leur santé.

On met des enfants au monde, ils ont de la difficulté à respirer; ils viennent au monde avec le diabète, ils viennent au monde avec des maladies.

Il faut se rappeler que dans les années 60, on nous disait : "Bientôt, une personne sur trois aura le cancer"; comment se fait-il qu’ils ont pu diagnostiquer cela, sinon qu’ils savaient que les produits n’étaient pas bons pour nous? Ils savaient que notre façon de vivre n’était pas bonne pour nous et que cela était pour tuer à petit feu notre vie.

Sommes-nous maîtres de choisir ce qui entre en nous?

Nous devons nous réveiller, Dieu dit : «Mes enfants, apprenez à vous aimer, apprenez à donner ce qu’il y a de meilleur à vos enfants; vous êtes si habitués avec toutes vos cochonneries, même si vous savez qu’elles sont polluées, vous les prenez pareil.

Soyez amour avec vous-mêmes.»

Tranquillement, Maman Marie va nous aider et (nous) allons voir que les chips vont demeurer dans l’armoire et on va perdre le goût tranquillement de ces produits, et il y en a à profusion.

Dieu nous a donné sa nature, nous devons réapprendre à bien nous nourrir, mais avec les grâces de Dieu, tranquillement.

Dieu ne vient pas nous troubler, mais Dieu vient nous dire : «Mes enfants, vous êtes en train de vous tuer, cessez cela. On dit que le soleil a des milliards d’années et que dans tant d’années, il n’existera plus; mais vous, au rythme que vous vous nourrissez, vous n’existerez plus, ni vous ni vos enfants, car c’est vous-mêmes qui vous vous détruisez.»

On a l’arthrite et l’on sait que si l’on prend tel produit, on a de plus en plus mal et on continue pareil; on se dit : "Bah! j’ai mal, ça ne changera rien; il faut que je m’offre quelque chose de bon dans la vie!"

C’est parce qu’on ne sait pas que nous avons en nous tout ce qui nous est nécessaire pour être bien en nous : nous avons oublié cela.

Nous ne savons même plus ce qu’est de goûter un fruit : la saveur d’un bon fruit, parce que nous consommons tellement de sucré que nos glandes gustatives ont perdu ce qu’elles auraient dû nous faire goûter : tranquillement, nous nous détruisons.

Tout cela sera devant nous lorsque nous serons devant notre jugement.

Dieu nous a donné une vie, et il dira : «Qu’as-tu fait, toi qui savais que lorsque tu mangeais tel aliment, cela était pour te donner des brûlements d’estomac? Pourquoi t’es-tu fait souffrir? Lorsque tu te faisais souffrir, tu avais un mauvais caractère avec ton mari\avec ton épouse, et tes enfants ont manqué d’attention.» Voyez-vous, tout cela nous sera montré.

Nous avons besoin des grâces d’amour pour nous-mêmes afin d’avancer dans notre vie.

Il n’est pas facile pour nous d’écouter ce langage, mais Dieu dit : «C’est moi qui vais faire tout pour vous, c’est moi la Vie en vous. Donnez-moi votre vie. Lorsque vous m’offrez au moment de l’offertoire votre vie, je m’engage à vous faire vivre dans l’amour. Un oui sincère fait de vous des êtres abandonnés en moi, en le Christ, afin que vous puissiez vous aimer. Des grâces vous sont accordées pour que vous puissiez renoncer à tout ce qui n’est pas bon pour votre santé.»

Jésus ainsi veut faire de nous des êtres bons, pas seulement en nous aidant à ne plus voler, à ne plus mentir, à ne plus blasphémer : Jésus veut continuer.

Il nous a donné des grâces afin que nous puissions prier, afin que nous puissions aider nos enfants, mais il veut aussi qu’on s’aide.

Il veut nous aider à nous prendre en mains, et c’est par ses grâces que cela se fera.

Tranquillement, nous allons recevoir des grâces et nous allons pouvoir nous priver d’un programme à la télévision;

tranquillement, nous allons avoir des grâces et nous allons avoir la force de dire non à un chip, puis une bière devant le hockey;

tranquillement, nous allons découvrir qu’une marche est mieux que courir le jogging qui nous fait transpirer et qui nous épuise : Jésus est venu sur la terre et lorsqu’il s’est promené avec ses apôtres, il n’a pas couru le marathon, il a marché;

tout cela, c’est de la performance : ce n’est pas méchant la performance, mais lorsque nous découvrons qu’au bout d’un certain temps, on se retrouve avec des douleurs aux genoux, avec des bursites, n’est-ce pas parce que nous avons trop couru? Nous nous donnons des mouvements contre nous-mêmes.

C’est un tout : il faut apprendre à s’aimer, à être nous-mêmes et pas ce que ce monde veut qu’on soit.

Nos grands-parents n’ont pas couru, eux, ils ont marché et ils ont élevé des familles avec de l’amour; oh! pas avec ce que Dieu le Père aurait voulu qu’ils nous donnent parce qu’ils avaient des blessures en eux, eux aussi, mais malgré ces blessures, ils nous en ont donné.

Aujourd’hui, on a la difficulté à donner de l’amour à nos frères et à nos sœurs qui sont avec nous : nous avons de la difficulté à prier ensemble, nous avons de la difficulté à se donner à notre prochain avec harmonie;

des gens se réunissent ensemble, deux, trois, quatre, cinq, sept pour former un comité pour aider le prochain, qui est dans un état non capable de se suffire à lui-même, mais à l’intérieur (de ce comité), il y a des médisances; à l’intérieur, il y a de la jalousie; à l’intérieur, il y a de la domination : voyez-vous, on n'est pas capable de demeurer amour.

L’idée était bonne en premier de vouloir aider son prochain mais avec le temps, il y a des frictions qui se passent, mais (c’est) parce que nous ne sommes pas amour, parce que nous avons une volonté humaine qui est blessée, nous nous faisons souffrir : tout cela, nous devons le voir avec les grâces de Dieu, pas avec notre volonté humaine.

Nous devons tout donner à Jésus : "Jésus, je te donne ce qui ne va pas parce que moi, je ne peux plus changer rien; il n’y a que toi qui puisses le faire. Viens nous changer, viens aider ma famille, viens aider ma paroisse; je vois ce qui se passe, et sans toi, on n'est plus capable.»

C’est ce que Jésus nous dit à l’intérieur de nous : il faut apprendre à s’aimer les uns les autres comme Jésus le veut, et c’est seulement qu’avec ses grâces.

Dieu veut que cela s’imprègne en nous.

Il va falloir que vous vous laissiez enseigner par lui, pas par la volonté humaine, que par lui.

Jésus nous parle en ce moment avec des grâces; nous-mêmes nous n’avons pas ce qu’il nous faut pour parler ainsi.

Toutes ces paroles viennent à la fraction de seconde sans que moi, l’instrument, je sache ce qu’il veut : cela n’est pas de moi.

Je me présente à chaque rencontre en ne sachant pas ce qui va se dire; chaque rencontre a été calculée par Dieu le Père.

Il nous a tous réunis pour ne former qu’un seul cœur en son Église, et il parle au cœur de son Église : cela a été en nous, en ce moment même.

Des enfants, en ce moment même, ont été blessés parce qu’ils se sont reconnus, mais Dieu a donné des grâces d’amour afin de guérir ces blessures.

Dieu connaît tous ceux qui veulent se donner totalement, et cela se fera tranquillement selon notre oui à chacun de nous; d’autres viendront à leur rythme à eux, pas à notre rythme à nous.

Ce n’est pas parce que nous allons sortir d’ici que nous allons tous penser de la même façon : chacun a ses propres blessures, chacun a entendu, et la réponse qu’ils ont reçue à leurs questions leur apparaîtra selon ce qu’ils sont à eux-mêmes.

Dieu est ainsi : les paroles sortent, mais lorsqu’elles sont en vous : c’est vous qui les recevez, c’est vous qui, par votre oui, laissez à Dieu toute la place, et Jésus connaît chacun de vous, il connaît ce qui va être guéri.

Chaque rencontre guérit : des personnes sortent avec des blessures en moins, et cela se fait au rythme de Dieu.

Les jours qui vont suivre vont vous apporter encore d’autres guérisons, selon les oui que vous allez donner à Jésus : c’est la Grande Purification.

Une Grande Purification se fait en ce moment même, et c’est Jésus qui va soigner ce qui nous a blessés : il ne soignera pas nos douleurs à notre façon à nous.

Il vient purifier, à l’intérieur de nous, tout le mal que nous avons consenti à laisser entrer en nous.

Il l’a dit cet après-midi : «Tout ce que vous avez vu et qui était impur a entré en vous et votre chair s’en souvient»

Jésus veut purifier votre chair et cela se fait avec un feu d’amour.

Accepter de se laisser purifier par Dieu, c’est accepter que Dieu arrache de nous le mal et éradique tout ce qui est impur.

Ça veut dire : brûler avec son feu d’amour ce qui a blessé notre chair, mais son feu est purifiant, son feu est amour, et cela se fait avec notre consentement.

Si nous refusons de prononcer notre oui, nous refusons notre purification : nous retardons notre guérison.

Jésus veut rendre notre corps incorruptible : cela ne se fera pas du jour au lendemain, parce que nous avons en nous tant de blessures qui sont entrées à cause de nos parents, de nos arrière-grands-parents, de nos arrière arrière-grands-parents.

Voyez-vous, en nous tout cela, il faut le laisser à Jésus; c’est un mouvement d’amour qui est commencé pour nous.

Jésus veut tout faire pour nous, c’est lui la Force; il veut nous donner sa force, c’est lui qui a porté la Croix sur ses épaules : il a reçu cette force de son Père.

Elle était lourde cette Croix puisqu’elle a ouvert une plaie et on pouvait voir ses os à Jésus, et Jésus était le Fils de Dieu.

La force de Dieu n’est pas notre force, alors il faut demander à Jésus des grâces pour passer ces moments de purification.

Dieu seul sait ce que nous devons laisser purifier, nous ne le savons pas.

Oh! nous savons que nous avons déjà conté des mensonges, nous savons que nous avons été en colère, orgueilleux, jaloux, mais tout cela nous avons été le confesser, pour la plupart, au prêtre; mais savons-nous ce que notre chair, elle, a accumulé de seconde en seconde dans notre vie? Savons-nous ce que nous avons fait à notre chair à cause du manque d’amour envers ceux que nous portons en nous?

Nous ne le savons pas, mais cela ne nous regarde pas : voilà ce qui est de l’Amour : Jésus veut tout prendre, il veut prendre notre vie et la vie de tous ceux que nous portons en nous.

À l’offertoire, durant la messe, Jésus nous dit : «Par le prêtre, donnez-moi votre vie, donnez-moi la vie de ceux que vous portez en vous» et Dieu fait tout, Dieu se charge de tout.

Et durant notre journée, c’est la même chose, nous offrons à Dieu notre oui et, à chaque fraction de seconde, savez-vous qu’il y a une messe qui se dit et nos frères à l’intérieur de nous, ils offrent notre vie, ils offrent la vie de ceux que nous avons en nous à l’offertoire? Ça, c’est la puissance de Dieu.

Nous n’avons pas cette puissance, car nous ne sommes pas Dieu : il faut tout laisser à Dieu.

Il faut vivre dans l’espérance.

Une espérance qui nous fait avancer vers la vie éternelle, vers le bonheur sur la terre.

Nous allons vivre dans un corps immortel, nous allons vivre avec nos frères et nos sœurs dans une harmonie d’amour mais avant, nous devons tout laisser à Dieu et passer la Purification : et la Grande Purification!

Tout cela, Dieu nous en parle à chaque rencontre, tout est différent; et Dieu a écrit aussi parce que les Écritures n’appartiennent qu’à Jésus.

Je n’ai seulement qu’écouté, je n’ai seulement qu’obéi et c’est tout, je n’ai rien fait d’autre; tout est venu de Dieu pour nous, pour chacun de nous : cela vient du Ciel.

Comme il a fait lorsqu’il est venu sur la terre, il a fait la Volonté de son Père : tout a été écrit.

Ces écrits nous rappellent l’Évangile : il vient nous instruire afin que nous puissions retourner à notre vie, celle que Dieu le Père a toujours voulu que nous soyons : en lui, en la Divine Volonté, pas en notre volonté humaine, mais en la Divine Volonté.

Avant que tout cela se fasse, nous avons encore peut-être un bon bout de chemin à faire.

Le temps n’appartient qu’à Dieu le Père, il ne me dévoile pas des dates, il dit : «Vis ton présent. Fais ce que je te dis, à l’instant même.»

Rien ne m’est dévoilé à l’avance; pas une seule fois, je savais ce qu’il était pour dire; pas une seule fois, cela n’est arrivé.

Tout est pour chacun de nous au présent; alors cela veut dire : c’est à chaque seconde que nous devons faire ce que Dieu attend de nous.

Merci beaucoup.