Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Salem, New Hampshire,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2008-05-20  Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que le Seigneur va faire pour nous, il va nous faire pénétrer dans son Cœur : Cœur de la simplicité, de l’humilité, afin que nous puissions comprendre son éternel amour pour chacun de nous. Jésus ne cesse de se pencher sur nos cœurs blessés afin que nous puissions pénétrer dans son Cœur.

Sans nos cœurs blessés, aurions-nous pu comprendre le Cœur de l’Amour? Lorsque Jésus est venu sur la terre et qu’il (nous) a fait découvrir combien nous avions besoin de lui, c’est comme si notre cœur s’était ouvert à son appel. Les cœurs de pierre ne sont pas capables de s’ouvrir au Cœur de Jésus, ils sont trop portés à regarder leur vie, ils ont l’impression qu’eux-mêmes peuvent se suffire à régler leurs problèmes. Lorsque nous sommes rendus à aller vers toutes sortes de méthodes pour obtenir une guérison, c’est que notre cœur n’a pas répondu à l’appel de Dieu. Regardons ce que nous faisons, nous qui souffrons : nous sommes portés à aller vers toutes sortes de choses qui nous montrent que nous pouvons guérir. Cela peut guérir quoi? Que notre cœur durcit. Sur la pierre, rien ne pénètre : ça demeure à la surface.

Dieu veut prendre notre cœur et souffler sur notre cœur un vent d’amour, et il veut le faire à chaque fraction de seconde; il ne veut pas le faire qu’une seule fois, il veut être présent dans notre vie. Quelquefois, on veut de lui, mais aussitôt que tout semble aller comme nous on veut, on l’oublie; alors, on apprend à suivre notre propre chemin et notre chemin n’est fait que d’embûches. Mais à cause de notre cœur durci, on ne voit pas les pièges de Satan, alors lui, subtilement, il vient s’imposer dans nos souffrances : il vient prendre nos souffrances et il les manipule. Si nous avons des souffrances, c’est parce que nous l’avons déjà écouté. Pour se servir de nos souffrances contre nous, il fallait qu’il nous mette en souffrance, alors il a réussi à durcir notre cœur.

Lorsque des enfants de Dieu ne font plus confiance totalement en Dieu, c’est que le cœur a commencé à se durcir. Cela ne se fait pas du jour au lendemain. Il s’est servi des premiers qui ont été créés pour nous atteindre. Sa malice est sans limites. En tentant nos premiers parents à désobéir à Dieu, il atteignait l’amour inconditionnel. Lorsqu’on atteint l’amour inconditionnel pour Dieu, alors il y a quelque chose qui est entré dans notre vie. Alors, il s’est servi de la souffrance pour pouvoir atteindre encore, encore et encore nos cœurs. Nous savons que Caïn a été sous l’emprise de la tentation; en atteignant Caïn, il nous atteignait. Et il n’a pas arrêté, il a toujours continué à vouloir attaquer les enfants de Dieu pour nous atteindre; en nous atteignant, bien, il atteint ceux qui vont venir après nous.

Lorsque Jésus est venu sur la terre, il nous a parlé de son Cœur d’amour, il nous a parlé de son humilité, de sa simplicité. Il voulait atteindre quelque chose que nous on avait perdu : il voulait qu’on découvre notre confiance en Dieu. Il l’a dit à ses apôtres : «Priez mon Père.» Dans le 'Notre Père', il y a la présence même de Dieu dans notre vie. Comment se fait-il que nous nous sentions seuls parfois, alors que dans le 'Notre Père' il est dit : 'Notre Père'? Pas un instant un père ne peut pas ne pas penser à ses enfants, pas un instant. On aurait dû comprendre tout de suite ces premiers mots 'Notre Père' : à cause de notre cœur durci, on a dit ces mots, mais on a été incapables de les pénétrer. Notre Père qui est aux Cieux était avec nous, il était la présence que nous avions besoin sur la terre. Lorsqu’on arrive à prendre ce Nom et à le vivre dans notre vie, on apprend à être toujours présent dans notre vie, dans notre cœur.

Notre cœur, c’est un lieu d’amour, c’est un endroit où on peut communiquer avec Dieu; nous en avons besoin, nous qui avons une chair. Notre âme est toujours en communication avec Dieu, notre âme, c’est la vie spirituelle. Notre cœur fait partie de notre vie sur la terre. Si nous avons un cœur ouvert à notre Père du Ciel, nous ne pourrons pas oublier qu'il est avec nous. Alors, voyez-vous combien notre cœur s’est laissé durcir par la souffrance? On se regarde et on sait qu’un tel a souffert, on se regarde et on sait qu’un tel a oublié Dieu, parce que notre cœur est lié à tous les autres. Nous avons reçu l’amour pour que, dans notre vie terrestre, nous puissions donner ce qui est de nous-mêmes. Regardez un cœur de mère : un cœur de mère est toujours là à ouvrir ses bras pour accueillir ses enfants. Nous devons apprendre à ouvrir notre cœur à l’amour du Père afin d’accueillir tous les enfants du monde. Il nous a donné son Fils bien-aimé afin que nous puissions comprendre ce qu’est un cœur qui bat d’amour pour le Père.

Notre cœur semble être capable d’emmagasiner l’amour inconditionnel : ne jamais remplacer Dieu par le matériel, ne jamais remplacer Dieu par quelqu’un qui pourrait nous consoler, ne jamais remplacer Dieu pour quelqu’un qui se dit capable de nous guérir, ne jamais remplacer Dieu pour quelqu’un qui nous dit : "Moi, je t’aime". Si nous mettons dans notre vie notre Père du Ciel, notre cœur saura reconnaître l’amour partout où il est parce que l’amour sera l’amour du Père pour nous. Lorsqu’on arrive à être imprégnés de cet amour, c’est comme si notre cœur nageait dans un liquide d’amour, c’est comme si notre cœur n’avait qu’un seul but : être dans ce liquide d’amour.

On se fait souvent du mal aujourd’hui parce qu’on ne connaît pas notre cœur qui a une soif de Dieu. Comment peut-on remplacer ce liquide d’amour, il ne nous appartient même pas? Ce liquide d’amour, c’est Dieu le Père qui l’a mis dans notre vie, il l’a enveloppé : notre cœur. Lorsque nous sommes totalement abandonnés, bien, on le ressent ce liquide-là. Qui d’entre nous n’a pas fait l’expérience de l’amour? À un moment donné, Dieu est venu mettre son doigt sur notre cœur. Oh! cela a duré une fraction de seconde, mais cette fraction de seconde-là est inexplicable tant le lien de l’amour et nous-mêmes est présent : cela nous suffit pour l’éternité.

Lorsque nous sommes un enfant, nous sommes nourris de l’amour de Dieu et on le sait : ça nous poursuit partout. Malgré notre cœur qui s’est laissé durcir par la souffrance, nous aurons toujours besoin de l’amour du Père; malgré tout ce que nous nous sommes donné dans notre vie, nous aurons toujours besoin de l’amour du Père; malgré tout ce qui nous a été donné de l’extérieur, notre cœur se rappellera toujours qu’il est aimé de Dieu le Père : c’est ce qui nous fait avancer dans les ténèbres, c’est ce qui nous fait goûter à l’espérance, à la foi. C’est vrai, quelquefois on désespère, mais on désespère parce qu’on veut quelque chose : on veut le bonheur, on veut notre Père.

Chacun d’entre nous, nous avons déjà entendu parler des âmes du purgatoire. Leur plus grande souffrance, c’est de ne pas être avec Dieu le Père, rien n’est aussi souffrant que cette souffrance : c’est une souffrance d’amour, c’est une souffrance qui leur donne l’amour nécessaire pour la purification. C’est ce que nous avons besoin : nous avons besoin de cet amour pour vivre notre purification de la chair.

Nous avons besoin de connaître Dieu le Père afin de vivre la souffrance d’amour, car lorsqu’on regarde nos enfants et qu’on voit nos enfants souffrir, nous devons réaliser qu’ils sont à Dieu le Père, nous devons réaliser qu’ils sont aimés de Dieu le Père. Nous devons avoir confiance en notre Papa d’amour. Sans l’amour de Dieu le Père, nous ne pourrons pas vivre cela avec la paix. Il faut pénétrer dans cette souffrance avec le Père, en le Père, pour le Père. C’est ce que nous devons apprendre. Nous devons ressentir cette présence dans notre vie.

Qu’est-ce que c’est que cette présence-là entre le Père et nous qui n’est qu’une seconde? C’est un moment dans l’éternité, c’est un moment qui nous rappelle que nous sommes éternels. Nous, on se dit : "Ah! ce n’est pas beaucoup!", c’est parce qu’on ne connaît pas l’éternité. On ne peut pas saisir l’ampleur de l’amour du Père pour nous, c’est tellement grand, c’est tellement puissant que lorsque nous sommes venus sur la terre, cela nous a suffi pour vivre ce petit moment sur la terre loin de lui.

Nous sommes de la chair de la Chair Parfaite : c’est Jésus. Jésus n’a pas été créé, Jésus il a été engendré. Il porte en lui le 'créer'. Le 'créer', c’est ce que nous sommes : nous sommes ce mouvement d’amour. Il est le Créateur, alors nous sommes dans le mouvement de la création. Dieu ne se sépare pas de ce qu’il est; alors, essayons de comprendre que nous sommes créés : alors, nous sommes le 'créer'. Jésus est le Mouvement, Jésus est le Verbe; le 'créer', c’est le mouvement; ce n’est pas avec un 'é', c’est avec un 'er'. L’action, le vouloir, la volonté : ce que Dieu le Père veut, le Fils le veut; il ne peut pas être en dehors de ce qu’il est, le Fils. Comment se fait-il que nous, nous qui sommes créés, avons ce besoin de mettre au monde des enfants? Parce que le Verbe est en nous, le Mouvement est en nous, nous sommes de Jésus, alors nous faisons partie de lui. Ce que nous sommes, nous le sommes en Jésus, en Dieu le Père, en Dieu le Saint-Esprit. Nous sommes le mouvement voulu de Dieu pour lui. Jésus, c’est le Verbe. C’est le Verbe qui fait ce que Dieu veut. Il ne se sépare pas de ce qu’il est. Dieu le Fils n’est pas en dehors du Père, puis il (ne) dit (pas) : «Bon, dis-moi ce qu’il faut que je fasse?» Il est en le Père, le Père est en lui : un Dieu.

Jésus, lorsqu’il nous a donné vie, il donnait ce que lui, le Père, le Saint-Esprit, voulait pour nous. C’est comme si Jésus sortait de lui ce qu’il était et il le déposait en face de lui pour qu’on puisse le regarder. Pour faire ce mouvement, il a déposé la vie en l’homme et la vie en l’homme est venue en la vie de la femme, dans son nid d’amour. La vie, c’est le mouvement : la vie sort et elle vient se déposer dans le sein de la femme pour que la vie soit dans son lieu d’amour, et regarde la vie.

Nous faisons le mouvement de Jésus : Jésus qui sort sa Vie, qui la dépose et dont la vie regarde le mouvement de l’Amour : la Vie Éternelle. Jésus est la Lumière du monde, Jésus est le Mouvement du monde. Comment pouvons-nous voir le Mouvement du monde si nous ne sommes pas dans la Lumière? La Lumière, c’est la vie, la Lumière est éternelle, elle a tout pouvoir, car elle est le Pouvoir d’amour. Lorsque la Lumière consent à regarder son mouvement, c’est pour montrer, c’est pour démontrer à ceux qui regardent la Lumière ce qu’ils sont. Nous sommes le mouvement de l’Amour, nous appartenons à la Lumière. Lorsque nous sommes venus sur la terre, nous sommes venus parce que la Lumière le voulait : elle voulait montrer, elle voulait montrer ce que nous sommes. Alors, nous qui sommes sur la terre, nous regardons le mouvement de l’amour de Dieu, nous regardons la vie : la vie dans son mouvement, la vie qui accepte la vie.

Ce que nous entendons présentement, c’est pour nous démontrer que nous sommes l’amour du Père. Nous ne pouvons réaliser avec notre chair ce que nous sommes, la valeur inestimable que nous sommes pour l’Amour, le Fils qui donne mouvement : la création. Notre chair, c’est un mouvement de la vie. Notre chair, c’est vivant, c’est quelque chose que l’on peut voir, c’est visible. Alors, nous qui sommes vie éternelle en Jésus, nous sommes venus sur la terre pour voir : voir et comprendre ce mouvement d’amour. Dieu est le Tout et nous sommes en le Tout de Dieu.

Si nous comprenons que Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit est un Mouvement d’amour, Dieu qui fait trois personnes mais qui ne peut pas se séparer, alors nous devons comprendre que nous sommes ce mouvement entre nous : nous sommes le mouvement d’amour. Chaque enfant de Dieu qui a été voulu de Dieu pour voir la Lumière, pour comprendre la Lumière, c’est la vie, c’est la vie qui se laisse voir, qui se laisse entendre, qui se laisse goûter, qui se laisse ressentir : nous sommes l’amour de Dieu. Nous qui nous nous regardons, nous sommes l’amour de Dieu : nous ne pouvons pas nous séparer de ce que nous sommes.

Lorsqu’on laisse durcir notre cœur par la tentation, qui vient des esprits impurs, cela atteint notre vie éternelle. La vie éternelle, c’est nous, ce n’est pas quelque chose qui est étranger à nous. Jésus, il a dit : «Croyez en moi et vous aurez la vie éternelle», il a dit : «Je suis la Vie Éternelle. Croyez que vous êtes en moi, croyez que vous êtes la vie éternelle en moi». C’est ce que nous sommes. Nous ne sommes pas faits pour être en dehors de la vie éternelle, nous venons de la Vie Éternelle, nous sommes ce mouvement d’amour les uns pour les autres.

La plus grande souffrance, c’est de ne pas aimer la Vie Éternelle. Satan s’est arrangé pour qu’en premier on ne s’aime pas. En mettant ce venin à l’intérieur de nous, il était plus facile après de nous séparer de la Vie Éternelle. Nous sommes amour, nous sommes la vie éternelle, nous devons nous aimer inconditionnellement. Lorsque nous voyons que nous décevons quelqu’un, eh bien, nous atteignons notre vie éternelle, nous atteignons l’amour qui est de Dieu : nous-mêmes, et cela s’est fait dès le début. Lorsque Caïn leva la main sur son frère, il leva la main sur lui-même. Le Père l’a dit : «Où est ton frère? Où es-tu, toi? Qu’as-tu fait de ton amour? Tu as atteint ton amour.» Il voulait lui faire comprendre qu’il avait manqué d’amour envers lui-même : «Viens à moi, laisse-moi te consoler, car je suis ton Père», mais il a résisté à cet amour, il résistait à son propre amour.

Aujourd’hui, si on regarde notre vie, on s’aperçoit que nous ne sommes pas amour pour nous-mêmes. Jésus est venu nous parler avec tendresse, avec amour. Il y avait tellement d’amour dans les paroles de Jésus que lorsqu’il disait 'aimer', il y avait cette force, cette puissance, qui pénétrait à l’intérieur et qui guérissait : il guérissait des blessures, il libérait des mouvements emprisonnés dans ce manque d’amour. Les hommes ne pouvaient pas comprendre la Parole de Dieu, ni les femmes ne pouvaient pas comprendre la Parole de Dieu, parce qu’ils n’avaient pas compris qui ils étaient. Ils ne connaissaient pas d’où ils venaient, pourquoi ils étaient là en présence même de leur Dieu. Ils ont espéré le Sauveur, ils ont espéré le Rédempteur, car ce qu’ils voulaient, c’est que la  souffrance s’arrête. Ils croyaient que Jésus était pour être quelqu’un de puissant qui était pour écraser tous ceux qui étaient contre eux-mêmes. Ils n’avaient pas compris ce que Dieu essayait de leur faire pénétrer en eux : cet amour pour eux-mêmes.

C’est ce que Jésus veut nous faire comprendre : cet amour est nous-mêmes. Nous devons comprendre que nous sommes la vie éternelle et que nous sommes l’amour que nous avons besoin pour nous-mêmes. Alors, nous cesserons à ce moment-là de juger notre prochain, nous cesserons de nous dominer, nous cesserons de nous faire souffrir. Si nous ne comprenons pas la valeur de notre vie, nous allons continuer à nous faire souffrir.

Depuis quelque temps, Dieu vient parler dans notre cœur. Il l’a toujours fait, Jésus, parler dans le cœur des enfants de son Père, il les a préparés à ce que nous vivons. Ce que nous vivons, c’est la lumière sur nous-mêmes. Nous sommes en train de nous regarder, nous sommes en train de comprendre cet amour inconditionnel que Dieu a pour nous, que nous devons avoir pour nous-mêmes afin que la vie puisse s’unir. Nous sommes faits pour l’unité comme Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit qui ne fait qu’un, nous sommes faits pour être un amour.

Peut-on voir Dieu? Eh bien, si on voyait Dieu, on verrait tout ce qui est invisible, tout ce qui est visible dans une seule unité. Comme nous ne sommes pas capables de voir l’invisibilité, nous ne pouvons comprendre que ce que notre esprit peut comprendre. Ce que notre esprit veut comprendre, c’est ce que Dieu dépose en l’esprit; alors, nous devons être dans sa Volonté, pas dans notre volonté. Notre volonté, c’est quelque chose qui est visible, c’est quelque chose que je peux voir, regarder, je peux entendre, je peux penser, je peux dire, faire, ressentir : volonté humaine. Ce qu’on pense, on peut le mettre sur papier : on peut construire des maisons; avec notre pensée, tout se concrétise. Notre regard : notre regard peut mettre sur papier ce qu’on voit. C’est la même chose pour notre écoute : j’écoute et je peux voir ce que j’écoute, nous n’avons seulement qu’à penser à la musique. Ce que nous faisons, ce sont des œuvres qui se laissent voir. C’est la même chose pour les sentiments, nous pouvons voir nos sentiments; lorsqu’ils sont en colère, ça c’est facile à voir, hein? Personne ne nous manque et on ne manque personne. Ça, c’est la volonté humaine. Mais, à l’intérieur de nous, il y a aussi ce qui est invisible : tout ce qui est entre le Créateur et nous mouvement d’amour : la vie, l’éternité.

Mais à travers de tout ça, de tout ce qui est invisible, n’oublions pas que nous avons notre liberté. Nous sommes l’amour, donc Dieu nous veut libres. L’amour c’est gratuit, l’amour ça donne, l’amour ne domine pas; alors, la vie que nous sommes est un mouvement d’amour, d’éternité; alors, on voyage là-dedans. Qu’est-ce que je fais dans ce mouvement d’éternité? Si je fais confiance en mon Père du Ciel, si je veux vivre en Jésus, si je laisse le Saint-Esprit m’envahir, ma vie d’éternité est en mouvement continuel d’amour pour Dieu, pour moi et pour les autres : la vie éternelle. Mais nous sommes libres, nous avons notre volonté humaine : pensée, regard, écoute, parole, action, sentiment, nous pouvons nous en servir, Dieu nous l’a donnée. Caïn avait cette liberté.

Mais il y a aussi l’esprit impur qui est invisible et qui veut nous tenter : "Fais le mal. Regarde, il n’est pas plus fin que toi. S’il pense qu’il va me 'runner'." Mais si on répond à ces attaques, ce ne sont pas des mouvements ces attaques-là, mais ça peut le devenir. Si nous consentons (à) donner nos mouvements aux tentations, cela devient contre nous : notre propre vie éternelle vient d’accepter l’impureté. Nous en avons beaucoup de mouvements qui ont été contaminés : la peur fait partie de notre vie, le désespoir fait partie de notre vie, le jugement fait partie de notre vie, la colère, les abus font partie de notre vie, notre manque de lumière. Nous ne sommes même plus capables de voir le danger, nous prenons ce qui est le mal et nous croyons que cela est bien dans notre vie : nous sommes embrouillés. Combien il y en a qui aiment Dieu, mais qui acceptent ce qui n’est pas de Dieu? Combien il y en a qui aiment Dieu et qui utilisent des objets contre eux-mêmes et qui viennent de Satan? Comment reconnaître qu’il y a des mouvements qui sont contre la Vie Éternelle, des objets qui sont contre la Vie Éternelle? Alors, nous allons laisser le Saint-Esprit nous raconter une histoire.

 

Le Saint-Esprit : Un jour, des enfants sont arrivés dans un village. Dans ce village, il y avait des familles qui croyaient en Dieu; dans ce village, il y avait la maladie; dans ce village, il y avait le crucifix dans chaque maison; dans ce village, il y avait une personne qui les soulageait, car elle avait reçu des dons de Dieu. On l'appelait : le médecin de famille. Lorsqu’il voyait une famille, il la confiait à Dieu, car il connaissait ses limites. Il savait que tout ce qu’il faisait, c’est parce que c’est Dieu qui le voulait, alors Dieu le comblait. Même s’il était en présence d’un couple qui n’était pas en accord parce que ce couple souvent se chicanait, lui arrivait dans cette famille et laissait passer son amour pour Dieu; là où l’amour était blessé, là il venait réconcilier, car il leur rappelait toujours que le prêtre était celui qui passait en avant de lui. Ce village était confiant, car leurs prières montaient jusqu’au Ciel. Lorsqu’il y avait une récolte, alors que la récolte n’était pas abondante, ils savaient que Dieu ne les abandonnerait pas parce qu’ils priaient, ils priaient le Ciel de venir les aider, alors ils passaient, ils passaient à travers leurs épreuves. Chacun apprenait à s’entraider. Ils avaient confiance en Dieu.

Mais ces enfants qui arrivèrent dans ce village apportèrent leurs connaissances. Ces enfants qui étaient des enfants de Dieu avaient appris à se soigner avec leurs propres forces, avec leurs propres connaissances. Ils n’attribuaient pas leurs connaissances à Dieu mais à eux-mêmes, car ils avaient appris d’un autre ce qu’un autre avait appris d’un autre. Personne ne se posait la question si cela était de Dieu, car ce qu’eux leur apprenaient, cela devenait pour eux quelque chose de curieux. Ces méthodes étaient différentes de ce qu’ils connaissaient, alors ils ont commencé à délaisser la prière, ils ont commencé à faire confiance en ces méthodes : ils ont appris à devenir autonomes. Leur autonomie était toujours fixée sur des appareils. Plus les appareils se faisaient connaître et plus on voulait d’autres appareils plus performants. Les crucifix ont commencé à perdre leur place, on commençait à mettre des bibelots un peu partout. Ils ont commencé à mettre du confort : plus ils mettaient du confort et plus ils voulaient du confort. Pour s’offrir du confort, ils ont augmenté leurs heures de travail. Alors, l’homme et la femme qui se disputaient entre eux ont décidé de se séparer. Le médecin ne priait plus, car ce qu’il voyait n’était pas ce qu’il voulait. Le prêtre est devenu quelqu’un qu’on regarde de loin et qu’on corrige lorsque cela ne fait pas son affaire.

Enfants d’amour, vous viviez sur une terre d’amour où chacun devait apprendre, apprendre d’un autre à avancer, car ce que vous appreniez c’était la prière, la confiance en Dieu : tout était axé vers Dieu. Mais des appareils sont venus dans votre vie, des méthodes sont venues dans votre vie : des tentations sont venues dans votre vie, des tentations qui vous ont amenés à connaître d’autres tentations; ces tentations amenaient d’autres tentations. Alors le monde a commencé à se diviser, à couper la Parole selon leur regard, à discuter de ce qui est de Dieu. Pour mieux comprendre ce qu’eux voulaient comprendre, ils ont été jusqu’à diviser leur religion.

Aujourd’hui, le monde est divisé parce que le monde vit dans ces tentations, et cela est à la surface de la terre. Hypocrisie sont ces méthodes, mensonges sont ces paroles, car là où il y a la vie, il doit y avoir unité; là où il y a la vie, il y a la paix; là où il y a l’amour, il y a la joie; là où il y a une souffrance d’amour, il y a l’espoir; là où il y a le besoin de se donner, il y a la présence de Dieu; là où demain n’apporte pas de crainte, il y a la foi. À chaque fois que les enfants utilisent quelque chose qui ne les fait pas vivre dans la paix, dans la joie, dans le bonheur, dans le besoin de se donner par amour pour Dieu, par amour pour soi-même et son prochain, cela n’est pas vivant, et ce qui n’est pas vivant n’est pas de Dieu.

Lorsque vous parlez de médecine et que cette médecine n’est pas un don de Dieu, cela n’est pas de Dieu. On reconnaît un don de Dieu lorsqu’il y a la gratuité, l’amour pour Dieu inconditionnellement : tout doit être pour Dieu, en Dieu. C’est Dieu qui nourrit, c’est Dieu qui apporte toute guérison, en dehors de Dieu, il n’y a pas de vie. Ce ne sont pas les aiguilles qui apportent la vie, ce ne sont pas les méthodes païennes qui apportent la vie, cela n’est que tentations pour amener les enfants de la vie dans un mouvement inerte : un mouvement inerte amène la paralysie, un mouvement inerte embrouille.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsque nous sommes, nous, enfants de Dieu, dans ce mouvement d’amour, on ne se pose pas de questions, on sait que c’est Dieu qui agit. À l’instant où un doute vient en nous, c’est que nous touchons à un poison. Il n’y a aucun doute en Dieu. Dieu est la Lumière, Dieu n’embrouille pas, il apporte les réponses.

Aujourd’hui, nous sommes aux prises avec toutes sortes de méthodes. Nous souffrons tellement de cancer, de maladies, que nous cherchons un moyen, un moyen de guérir à n’importe quel prix. Nous ne sommes pas prêts à donner notre confiance en Dieu totalement, nous l’avons donnée aux méthodes. Lorsqu’on est là et qu’on dit : "Oh! peut-être que cela serait bon pour moi. Oh! toi, tu devrais aller voir un tel", nous avons perdu, nous avons perdu ce qu’était d’être abandonnés entre les mains de Dieu.

Alors, Dieu ne nous envoie pas ses choisis parce que nous ne le méritons pas : si, jadis, il y avait des médecins qui guérissaient, c’est parce qu’on avait gardé le crucifix dans nos maisons et on y faisait confiance; si aujourd’hui, nous avons des médecines qui ne sont pas de Dieu, c’est parce que nous ne méritons pas (le bon médecin). Dieu ne cesse de nous avertir et nous ne voulons même pas écouter, mais lorsque Dieu sait que notre cœur est prêt à répondre à son appel, là il nous envoie quelqu’un, là il nous montre.

Il y a des personnes qui veulent de Jésus jusqu’à renoncer à ce qu’ils ont touché, comme le Reiki qui n’est pas de Dieu. Lorsqu’une personne renonce à cela avec joie, amour, Dieu s’en sert pour aider les autres parce que son repentir a la valeur de sa vie éternelle, plus (une) enfant reconnaît qu’elle a été contre Dieu, plus elle entre dans son pardon et Dieu la saisit : pensons à Marie-Madeleine. Marie-Madeleine, femme de foi, elle ne l’a pas été au tout début, mais elle est devenue la femme qui vit Jésus la première après sa Résurrection. Il l’a choisie pour nous montrer aussi que tout enfant qui accepte sa guérison, Dieu le regarde comme il a regardé Marie-Madeleine. Pensons aussi à Pierre : trois ans à suivre le Christ, trois ans, et le renier par trois fois, mais à l’instant où il a vécu son repentir : il était pape, là, il l’était vraiment. Nous, nous sommes enfants de Dieu, alors reconnaissons-nous enfants de Dieu, reconnaissons-nous comme étant la vie éternelle en Jésus, alors nous serons pour les autres des Marie-Madeleine et des Pierre. Ils ont besoin de nous, ils ont besoin de savoir que Dieu existe, puis que Dieu a déjà tout pardonné.

Nous vivons le mouvement de l’amour : la purification de la chair. La purification de la chair, c’est l’affaire de Dieu. Ce qu’il attend de nous, c’est ce qu’il attendait de Marie-Madeleine et de Pierre. Marie-Madeleine a vécu le restant de ses jours à vouloir aider son prochain, Pierre a vécu le restant de ses jours à évangéliser, alors c’est ce que Dieu va nous demander. À travers notre regard, notre écoute, notre parole, nos pensées, à travers nos gestes, à travers nos sentiments : nous évangéliserons. Alors, nous aurons beaucoup à donner, parce que nous avons de la difficulté à avoir totalement confiance en Dieu face à nos enfants, notre père, notre mère qui ne nous regardent pas avec amour, parce que lorsqu’ils ne nous regardent pas avec amour, c’est parce qu’ils se voient. Apprenons à nous aimer sans condition.