Rencontre avec l’agir de Dieu à Saskatoon, Saskatchewan,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2003-06-03

 

Jésus :

Tout s’accomplit par la Volonté de Dieu, tout est en Dieu.

Chacun de vous, vous êtes en Dieu, et c’est par ma puissance que vous êtes ici.

Avant même, mes enfants, que vous soyez en ce monde, je connaissais tout de vous.

J’ai choisi chacun d’entre vous pour être ici; bien que des enfants n’ont pu être ici ce soir, ce que je vous donnerai, eux, ils le recevront, car je connais votre oui et je connais aussi leur oui.

C’est par ma puissance et seulement par ma puissance que vous êtes ici.

Tout est dans le Verbe, je suis le Verbe du Père.

J’accomplis la Volonté de mon Père : celle de vous parler de l’amour.

Je vous parle de Dieu, Dieu est l’Amour.

Mon Père est l'Amour. Je suis en lui, lui est en moi, et tous les deux nous formons l’Amour : le Saint-Esprit.

La Trinité vous couvre de son amour.

Si vous êtes ici, c’est parce que l’Amour vous a voulus ici.

Vous devez apprendre, mes enfants, à savoir que vous êtes amour pour vos frères et vos sœurs.

Comme je me suis donné, moi, à l’Amour, qui est mon Père, je veux que vous, vous vous donniez à vos frères et à vos sœurs, parce que vous êtes les enfants de mon Père.

Chaque action que vous posez peut profiter à votre intérieur, qui est en moi.

Lorsque vous posez des actions, et que ces actions sont profitables pour vous, elles sont aussi profitables pour ceux que vous portez en vous.

Souvenez-vous, mes enfants, du talent.

J’ai donné cinq talents à mon serviteur, j’en ai donné deux à un autre, et un à l'autre.

Mes enfants d’amour, lorsque je vous donne de l’amour, vous devez, vous, en profiter en premier, pour que vous puissiez en faire profiter à tous ceux que vous portez en vous.

Il n’y a pas de plus grand amour que de se donner pour ceux qu’on aime.

Mais si, mes enfants, vous déambulez dans votre vie sans vraiment savoir quoi faire avec ce que vous êtes,

vous ne pouvez donner à vos frères et à vos sœurs ce que vous avez en vous, parce que vous ignorez ce que vous avez.

Moi, je suis la Lumière, je veux vous montrer l’importance de votre vie dans mon Église.

Vous êtes des membres de mon Église, Jésus est la Tête, et mes consacrés sont mes membres actifs.

Vous pouvez, mes enfants, par eux, recevoir des grâces qui vous font membres d’amour, pour vous et pour vos frères et vos sœurs.

Je suis l’Amour. J’aime vous parler d’amour.

Ce langage, mes enfants, est en moi, il a toujours été en moi.

Lorsque je suis venu sur la terre, j’ai enseigné à mes apôtres comment se comporter entre eux.

Je leur ai dit de s’aimer, comme moi je les aimais, et ce n’est pas parce que vous êtes en l’an 2003 que je parle autrement.

Je suis l’Amour.

Allez voir dans votre Évangile mes paroles d’amour.

Je suis l’Amour, je me suis donné à chacun de vous pour vous amener à mon Père.

Il n’y a pas de plus grand amour que le mien; c’est pourquoi je veux vous parler d’amour ce soir.

Mes enfants, lorsque vous recevez de l’amour, vous devez l’utiliser, vous devez apprendre à savoir comment devenir amour pour vous, et pour ceux que vous aimez.

Si vous refusez de venir à mes prêtres, vous ne pouvez

faire grandir l’amour que je vous ai donné en vous.

C’est comme mon serviteur qui avait reçu un talent et qui l’a enfoui pour ne pas me déplaire, car il craignait  mon jugement.

Moi je vous dis : sortez l’amour qui est en vous! Allez, à mes prêtres, puiser en vous les grâces qu’ils vous donnent par mes sacrements  pour que vous puissiez donner à vos frères et à vos sœurs ce que moi je vous donne par mes sacrements, et l’amour en vous va se multiplier.

Lorsque je donne, c’est pour que, vous, vous puissiez donner, et plus vous donnez, et plus moi je donne, parce que je suis l’Amour, et l’Amour ne peut cesser de donner.

Mon Père m’a donné à vous, il a donné son Fils unique, et moi je veux vous donner de ma Vie pour nourrir votre vie, afin que vous soyez amour pour vos frères et vos sœurs.

Ce monde a oublié qui il était, il a oublié pourquoi il est venu en ce monde : il croit qu’il peut vivre sans moi.

Mais les enfants de ce monde vivent comme des morts,

parce qu’ils (ne) nourrissent pas leur vie de ma Vie.

Il y a en vous des mouvements d’amour, et si vous les faites sortir ceux qui vous regarderont sauront que vous vivez en moi, Jésus.

Ils n’auront pas à s’interroger si ça vaut la peine de donner sa vie à Dieu, car ils verront en vous de la joie, de la paix, car lorsqu'on est amour : on est en paix, vos journées sont moins fatigantes, votre travail moins lourd,

et lorsque vous rentrez à la maison, vous pouvez continuer à donner de vous-mêmes à votre épouse, à vos enfants, et vous, les épouses, vous pouvez donner de vous-mêmes, afin de rendre votre famille heureuse.

Combien d’enfants, en ce monde, sont fatigués, sont impatients?

Tout leur tape sur les nerfs, car ils ne voient plus de joie autour d’eux.

Ils font leur journée dans la tristesse, en ne trouvant aucune joie de faire leur journée, et lorsque la tristesse règne dans le cœur de mes enfants, il n’y a pas de joie, il n’y a pas de bonheur; alors la haine règne dans les cœurs.

Combien d’enfants ne veulent pas haïr, parce qu’ils se savent amour et qu'ils doivent faire des mouvements d’amour, mais la haine en eux sort malgré eux, et lorsqu’ils s’aperçoivent des paroles qu’ils viennent de dire, ou des gestes qu’ils viennent de poser, ils sont tristes, malheureux : ils deviennent malades.

Mes enfants d’amour, c’est votre monde.

Il y a autour de vous des maladies qui se sont multipliées.

Il n’y a plus de joie autour de vous; tout ce que vous entendez, c’est des mauvaises nouvelles.

Même la nature ne répond plus à la joie, car la nature n’a pas été respectée.

On ne respecte plus ma terre, on veut qu’elle produise pour apporter de l’argent : elle est rendue comme vous.

Vous vous demandez trop, et vous êtes fatigués.

Croyez-vous que vos enfants puissent profiter de ce que vous leur donnez? C’est pourquoi je crie en vous de vous aimer, de vous donner de l’amour; là seulement vous pourrez leur donner de l’amour, et tout sera harmonie autour de vous.

Cela ne se fera pas par un clin d’œil, il faudra que vous fassiez des efforts pour venir puiser en vous mes grâces d’amour.

Mes églises sont vides, on a quitté mes sacrements et, aujourd’hui,

vous ne pouvez plus prendre la décision de vous donner à Dieu.

Mes enfants, je parle pour ceux que vous portez en vous, je parle pour eux.

Vous êtes mes enfants de la Lumière, je veux que vous vous donniez par amour pour eux.

Si vous saviez l’importance de votre présence ici! Un jour, je vous le montrerai; je vous montrerai votre don d’amour, car tout ce que vous faites présentement profite pour eux, et eux, qui ne savent pas que Jésus parle en eux, que Jésus est agissant, se laissent prendre par leur vie extérieure d’eux.

Mes enfants, faites présence en moi.

Lorsque vous vous arrêtez pour prier, vous faites une conversation avec moi, parce que ma Mère est en moi.

Je suis en ma Mère, et vous, mes enfants, vous êtes en notre présence.

Vos prières sont entendues de nous.

Chaque prière est un mouvement d’amour, elle porte des fruits.

Combien d’entre vous croient que je ne fais pas ce que vous, vous demandez.

Mes enfants, lorsque vous demandez une guérison, vous l’obtenez.

Si, vous, vous continuez à ressentir des douleurs, c’est parce qu’un enfant en vous a reçu la guérison.

Je connais votre résistance d’amour; je sais que, vous, vous allez continuer à m’aimer, que vous allez continuer à prier, mais pensez à la personne à qui vous avez donné des grâces par moi : elle, elle aurait perdu la Vie éternelle.

Voyez-vous, mes enfants, l’importance de vos prières?

Vous êtes des enfants de la Lumière, moi, je vous unis avec tous ceux

que vous portez en vous et qui sont en prière.

Vous ne faites qu’un en moi, votre cœur bat dans le Cœur même de l’Amour et mes enfants profitent de ce que vous faites en moi, car moi, je suis en eux, ces enfants oubliés d’eux-mêmes! Tout enfant qui ne sait pas que je suis en lui est un enfant perdu en lui.

Il aura beau crier, à l’extérieur de lui qu’il est malheureux, il ne pourra être consolé; alors, il cherchera des moyens à l’extérieur pour trouver une consolation : il ira prendre de la drogue, il ira vers la boisson, il ira vers les jeux, il ira jusqu’à violer, à frapper et à enlever la vie.

Ces enfants ont une soif d’amour, mais ils ne croient plus à l’amour, ils n’ont plus d’intérêt à se conduire en enfants de Dieu, car ils n’y croient plus.

Mes enfants d’amour, par vos oui, vous portez ces enfants en vous.

Je suis moi l’Amour, je veux vous donner de l’amour et plus, mes enfants, vous prierez, plus je déverserai en vous des grâces d’amour pour eux, et je multiplierai vos actes d’amour, et ces actes d’amour vous seront montrés.

Mes enfants, il faut aller puiser des forces pour que vous puissiez continuer à vous donner ainsi.

Je vous ai donné mes consacrés, allez vers eux.

Je vous ai donné mes sacrements, pratiquez-les, en allant vers mes prêtres, vers mes consacrés, car mes sacrements sont grâces.

Je veux nourrir votre âme.

L’âme, est vie en vous.

C’est moi l’Époux de votre âme, et votre âme connaît son Époux.

Lorsqu’elle est en présence de son Dieu, elle vibre d’amour, elle veut se donner, elle veut tout pour que l’Amour la comble, la nourrisse de ses grâces.

C’est à vous de dire oui.

Il n’y a que le oui qui vous appartient, mais il y a aussi un non qui vous appartient.

C’est à cause de votre volonté humaine que vous avez ce choix.

Il y a en vous le bien et le mal, et vous devez choisir.

Mes amours, lorsque vous ne venez pas profiter de mes grâces, vous dites non à votre âme, et elle, elle ne peut recevoir de son Époux les grâces qui la rendront belle, rayonnante.

Je veux la parer de mes bijoux d’amour.

Lorsque votre âme est dans un bonheur, votre corps en profite, vous ressentez en vous la paix : une grande joie vous envahit, vous avez le goût d’aimer, vous avez le goût de prier.

Voyez-vous que tout vient de moi? Il n’y a rien qui vient de vous.

C’est moi qui vous donne le goût de la prière.

Je veux faire de vous des êtres de donation pour les enfants du monde qui se meurent parce qu’ils n’ont pas de grâces d’amour.

Je suis en eux, et je vois leur âme qui agonise.

Vous aurez beau penser : "Pourquoi, puisque tu es en eux, tu nourris pas leur âme puisque tu sais qu'elles agonisent?".

Mes enfants, c’est comme un enfant qui se promène dans un jardin.

Il regarde les fruits dans les arbres, il voudrait en cueillir, mais il est trop petit, il a besoin d’un adulte pour le prendre dans ses bras pour aller cueillir le fruit tant désiré! Mais s’il n’y a pas d’adultes autour de lui, il ne peut aller cueillir le fruit.

Je suis là en vous à vous regarder, et je regarde mes enfants qui sont trop petits! Ils ne peuvent aller prendre ce fruit, car il n’y a personne pour les prendre dans leurs bras, car ils n’ont pas assez reçu de nourriture d’amour pour grandir, ils sont trop fragiles, trop petits.

Alors, moi, je vous demande d’être le grand frère et la grande sœur qui vont les prendre dans leurs bras, pour qu'ils puissent venir cueillir le fruit que je veux leur donner.

Je suis l’Arbre de Vie, ces fruits sont mes grâces.

Je ne puis forcer l’enfant qui ne veut pas grandir, qui ne me demande pas de me pencher vers lui afin que mes fruits soient à sa portée.

Je respecte sa volonté humaine, et je respecte aussi votre volonté humaine, mais lorsque je connais votre oui, je suscite en vous le besoin de prier pour eux : mes enfants qui n’ont pas grandi en moi, Jésus.

Je vous aime, mes amours.

Je vous aime parce que vous vous donnez comme des grands frères, comme des grandes sœurs, pour mes enfants.

Lorsque vous verrez des enfants qui sont aux prises avec de la drogue, avec la boisson, la violence, avec mes enfants qui ne veulent plus vivre, qui veulent s’enlever la vie, vous verrez en ces enfants ma Présence en eux; vous les regarderez comme des petits enfants qui n’ont pas appris à grandir dans l’amour de Dieu.

En vos frères et en vos sœurs, il y a un petit enfant qui se meurt d’amour.

Je vous supplie de ne pas les juger, ils sont si fragiles! Donnez-les-moi! Je suis amoureux d’eux, je suis amoureux de tous mes enfants.

Je n’ai pas de distinction entre vous et eux.

Je les aime, je les veux avec moi dans mon Cœur.

Le Cœur de ma Mère pleure.

Mes enfants, elle pleure de voir ses tout petits enfants qui ont refusé l’Amour.

Elle vous demande de vous donner, avec amour, sans juger ses petits enfants que vous portez en vous.

Vous êtes tous frères et sœurs, vous êtes les enfants de mon Père; mon Père m’a donné à vous : je me suis laissé crucifier pour vous, pour eux.

Voyez-vous, mon amour, il est sans limite!

Je connais tous ceux qui vont dire oui à Dieu et, parmi ces enfants, il y a des enfants qui n’ont pas grandi dans l’amour de Dieu, mais je sais qu’ils vont me dire oui parce qu’ils ont besoin d’amour : ils ont besoin de vous.

Laissez-moi vous combler de mes grâces d’amour, vous êtes mes enfants choisis pour eux.

Je suis amoureux de vous, je suis amoureux de : eux!

Vous ne faites qu’un en moi.

Lorsque je me présenterai en tous les enfants, vous serez tous avec l’Amour, et les enfants qui diront oui parce qu’ils auront reçu des grâces d’amour à cause de vos prières seront amour, et je leur montrerai ce que vous avez accompli pour eux, et je vous montrerai ce que vous m’avez donné, ce que vous avez donné à ma Mère : des élans d’amour, des élans de partage.

Donnez-vous les uns les autres par amour pour votre Dieu.

Venez puiser mes grâces d’amour qui vous transforment en enfants d’amour; il y a l’Amour en vous; il veut que vous soyez enfants d’amour.

Je ne cesserai de me répéter tant qu’il y aura un seul enfant qui négligera ses frères et ses sœurs.

Parce que vous, vous savez que je parle en les cœurs, parce que vous, vous savez que je suis la Vie, que je suis la Miséricorde, que je suis la Lumière, votre lumière : je veux que vous soyez en moi, la Lumière du monde.

Ce temps est un temps d’amour.

Vous éclairez dans cette noirceur.

Aussi petit que vous puissiez regarder dans cette noirceur, s’il y a seulement une petite lumière qui brille, vos yeux se portent sur cette lumière. C’est ce que vous êtes pour ces enfants : vous êtes des petits points lumineux dans leur noirceur et, sans vous en rendre compte, vous les aidez à avancer dans leurs jours remplis de tristesse.

Mes enfants, vous êtes ma joie.

Je déverse en chacun de vous des grâces d’amour qui vous transforment en enfants de la Lumière.

Soyez ce que mon Père veut que vous soyez : amour pour eux. Je vous aime.

Mes enfants, ce temps est en moi.

Je connais chacun de vous, je connais aussi tout ce que vous allez faire, et toutes vos actions porteront des fruits:

vous recevrez au centuple des grâces d’amour, au moment où vous me verrez, et cet amour vous portera, il vous saisira, et vous deviendrez étincelants, car il y aura devant vous la Lumière plus brillante que le soleil et, comme vous serez étincelants, vous ne ferez qu’un avec la Lumière, et votre joie sera dans ma joie.

Amours, amours, je vous aime.  Par la présence de mes consacrés, recevez mes grâces.

Amen.

 

Bénédiction de l'abbé Phaneuf et le diacre Myran : Que la bénédiction du Dieu tout-puissant coule sur vous pour vous remplir de son amour, pour vous accorder son Esprit Saint, pour que vous soyez des témoins à travers lui : témoins de l'amour et de la miséricorde de Dieu et du  pardon des péchés. Que le Dieu tout-puissant vous bénisse : le Père, le Fils et l'Esprit Saint.

 

Tous : Amen.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit :

"Merci, Seigneur! Oui, Seigneur." Je répète ces mots : «Soyez avec moi»  parce que Jésus dit qu’il nous a choisis.

Les mots qu’il veut que je vous dise sont inspirés par le Saint-Esprit.

Jésus dit que je n’ai pas à savoir à l’avance ce qu’il veut que vous entendiez parce qu’il sait ce qui est bon pour vous, et si ces paroles venaient de ma volonté humaine, elles ne vous apporteraient rien.

Nous formons un seul amour dans le Cœur de : Marie et de Jésus.

Quand un enfant parle dans le Saint-Esprit, il parle au nom de ses frères et de ses sœurs : cela apporte des grâces qui profitent à l’âme, et non pas à la volonté humaine, mais parce que l’âme profite de ces grâces : ce qui est humain en profite.

On a été habitué, nous, à toujours passer notre volonté humaine avant notre âme.

Jésus dit : «Je veux que tu dises : Divine Volonté». Jésus me reprend souvent, parce qu’il dit : «Moi, je peux me le permettre. Souviens-toi lorsque tes parents te reprenaient, ça faisait mal en toi; alors tu écoutais, mais tu baissais ta tête, par soumission. Et ça, ça ne t’a pas porté à grandir dans l’amour que tu étais en toi; et, aujourd’hui, je peux, moi, me permettre de te reprendre parce que je sais que, maintenant, tu peux absorber ce que je veux te donner».

Il aurait bien voulu passer par mes parents, mais mes parents ne savaient pas comment aller prendre, en eux, les grâces de Dieu pour qu’ils soient amour.

Alors ils n'ont pas pu me donner ce que Jésus voulait, très fort, leur donner, et aujourd’hui, je suis rendue à cinquante-cinq ans, je peux vous dire que ma vie a bien changé depuis que je me laisse réprimander par Jésus parce que ce n’est pas la même chose, c’est plus facile quand c’est Jésus Amour.

‘Ah! Seigneur! Tu ne veux pas que je conte ça?’

C’était au lancement du livre 2. Quand on fait un lancement, toujours, Jésus veut que je me confesse pour recevoir des grâces, puis il veut la messe et, cette fois-là, j’étais assise parmi tout le monde; il y avait beaucoup de monde, vous savez! Alors la messe a commencé puis, ‘ah! Seigneur!’ et lorsque mon prêtre disait le sermon, bien je disais en dedans de moi : "Ah! c’est long!".

Je ne suis pas comme ça d’habitude, mais là je ne sais pas pourquoi je trouvais ça long, puis, en même temps, j’avais de la peine de penser à ça.

Mais je pensais beaucoup aux gens qui étaient pour être assis longtemps à écouter le Seigneur, puis mon témoignage.

Alors, quand on est arrivé le soir, chez moi, on a prié le Bon Dieu : que tout se soit passé comme lui le voulait.

Le lendemain, la conversation est venue là-dessus, puis la personne avec qui je travaille, Monique, on a commencé à dire : "Qu’est-ce qu’il faut qu’on fasse avec ce qui n’est pas correct, puis qu’est-ce qu’il faut garder qui est correct?"; parce qu’il a des gens qui avaient dit : "On peut pas rester parce qu’on a une gardienne. On peut pas rester parce que mon mari, il faut qu’il aille travailler".

Alors, on a parlé de l’homélie qui a été plus d’une demi-heure! On en a parlé, mais jamais en mal! En soirée, avant de me coucher, – je me trouve à avoir la Sainte Face, j’ai comme un genre de chapelle dans une chambre – je me suis mise à genoux, puis comme Jésus me parle tout le temps, alors j’ai dit : "Dis la prière, toi Jésus";  – je répète ce qu’il dit pour Monique – ce soir-là, c’est mon âme qui m’a parlé.

Elle a commencé à me dire que l’âme aimait recevoir des grâces de Jésus.

Alors, elle parlait des actions qu’on faisait durant la journée et elle me disait que lorsqu’il y avait de bonnes actions, elle, elle était heureuse.

Elle profitait des grâces que Jésus déverse pour elle, puis elle disait aussi que lorsqu’on faisait des mauvaises actions, elle était privée de ces grâces-là.

Alors, elle m’a dit qu’elle avait entendu ce que j’avais dit; elle a dit que ce n’était pas beau qu’est-ce qu’on avait dit sur l’homélie de mon prêtre, et elle m’a dit : "Tu iras à confesse".

Mais là, j’ai dit à Monique : "Tu es correct, c'est pas ton confesseur, mais moi il faut que j'aille à confesse, demain".

Parce que la messe avait été dite par mon confesseur, alors il fallait que j’aille me confesser à lui. Hé! ça été très difficile! Il m’a montré, Jésus, qu'en laissant parler mon âme, là, il me réprimandait : bien, une petite réprimande bien, bien gentille, mais il me réprimandait quand même!

Et aussi il m’apprenait, en même temps, à m’humilier, mais c’était

quand même une humiliation qui était pour me faire grandir.

Si une de mes sœurs m’aurait dit ça, je ne l’aurais pas accepté.

C’est pour ça que quand c’est Jésus qui le fait, c’est pas pareil parce qu’il le fait par amour, puis c’est accompagné de grâces : c’est plus facile.

On doit accepter, lorsqu’on va à la messe, d'entendre des prêtres parler de péchés.

Aujourd’hui, il y en a plusieurs qui ne veulent pas en entendre parler; ils se donnent des excuses, ils se déculpabilisent, ils essaient de se convaincre qu’ils n'ont pas péché; alors, c’est pour ça que quand le prêtre parle de péchés, ils réagissent mal parce qu’ils ont trop mal en eux! C’est parce que, quand on s’éloigne des sacrements, on a de la difficulté à s’humilier.

Vous savez, aller à la confesse, ça demande de l’humilité, et si on n’apprend pas

à se donner par amour, on ne découvrira pas cette grandeur d’âme.

Maman Marie était la personne la plus humble sur la terre, c’est parce qu’elle avait renoncé à sa volonté humaine.

Quand on renonce à sa volonté humaine, c’est plus facile d’aller à la confesse, parce qu'on veut passer Dieu avant nous.

C’est un autre monde celui que j’ai découvert.

Depuis 2001, Jésus m’enseigne avec sa voix à l’intérieur de moi, il y a Maman Marie, et, tous les deux, ils m’ont enseigné à obéir,

et c’est comme ça que j’ai pu m’abandonner dans la Volonté d’amour de Dieu,

et c’est tranquillement qu’ils l’ont fait.

Je me rappelle, une fois que j’étais en train de faire la vaisselle, mon mari venait de me dire quelque chose, pas insultant, mais ça m’avait blessée, alors Jésus m’a dit : «Regarde-le. Regarde, je suis en lui, c’est mon petit garçon! Dis-lui que tu l’aimes».

Alors, je ne l’ai pas fait comme ça (facilement), je l’ai fait avec un effort parce que Jésus me le demandait.

Mais, il s’est pas arrêté là, il m’a dit : «Va l’embrasser». Oui, je l’ai fait! Et à chaque fois qu’il arrivait quelque chose, je disais : "Seigneur, je te le donne. Seigneur, je te le donne", mais ça devenait de plus en plus facile.

Je recevais parce que j’obéissais.

Jésus me nourrissait de ses grâces, mais je ne m’en apercevais pas.

J'étais plus calme, assez que mes enfants s’en rendaient compte.

Et eux, mes enfants, on a toujours été très lié ensemble, mais ils disaient : "Eh, maman, quand tu commences, puis tu tiens ton bout, tu en es fatigante".

Ils voyaient bien qu’il y avait quelque chose qui commençait à changer en moi parce que j’ai arrêté de vouloir les convertir.

C’est seulement à me regarder qu’ils ont commencé à baisser les épaules.

Ce n’est pas parce qu’ils ne venaient pas, ils étaient tout le temps à la maison mes enfants, mais c’est quand j’ouvrais la bouche; ils ne craignaient pas, mais ils disaient : "Ah! non, pas encore!".

Mon mari, lui, il regardait; il voulait savoir si j'étais pour "toffer" longtemps.

Puis, avec le temps, sans s’en rendre compte, lui aussi a commencé à (changer), on s’obstinait plus; même, on pouvait rester en silence et quand on parlait le matin, – on n’avait jamais fait ça, – on parlait du bon Dieu, ensemble : comme : "Pourquoi Adam et Ève ont pris un fruit? C’est quoi ça?"; il me posait des questions. Il voulait que je lui parle de Moïse.

Ça, ce n’était pas Maurice, non, parce que Maurice disait : "On sait bien, tu sais tout, toi".

Alors, voyez-vous, sans qu’on s’en rende compte, moi je changeais et lui changeait, et pourtant, je ne faisais rien,

c’est Dieu qui agissait à travers moi par les grâces.

Vous savez, c’est bon d’être comme ça; c’est pas un sacrifice de donner sa volonté à Dieu.

Dans toute ma vie, je n’ai jamais ressenti de la paix comme je ressens, puis de la joie.

J'étais une personne comme mon père : je faisais de l’insomnie.

J’avais quatorze ans, je me réveillais au bout d’une heure, deux heures et je regardais ma sœur dormir, et je voyais des levers de soleil, et c’est arrivé souvent; je n’avais pas une grosse santé non plus, et depuis que j’ai donné ma volonté humaine, bien, je dors.

Oh! je ne dors pas douze heures par jour, mais six heures à sept heures et je suis en forme,

et je sais que c’est Dieu.

Ce n'est pas tout à fait le même sommeil qu’avant.

Je regardais la télévision avant, puis comme je n’avais pas de santé, j’étais émotive, et je faisais des rêves; dans les rêves, bien souvent, je criais, ça dérangeait mon mari; même mes enfants, de leur chambre entendaient; c’était des "Heu! Heu!", vous savez, je voulais crier, dans mes rêves : soit qu’il y avait un rat, ou soit je qu'il y avait un précipice; alors mon mari disait : "Tu devrais pas regarder la télévision avant de te coucher".

Alors, avec le temps, je regardais de moins en moins la télévision, et c'est probablement en quatre-vingt-dix-sept, à la mort de ma sœur Rita, que j’ai arrêté de regarder la télévision.

Je ne sais pas si vous allez dire : "Ah! elle n'arrivera pas en disant : la télévision, va falloir qu’on arrête ça".

Souvenez-vous que c’est le Saint-Esprit qui me fait parler.

Ce n’est pas parce qu’il veut nous empêcher de regarder totalement la télévision, il dit que le mal peut passer à travers la télévision.

Quand vous êtes fatigués et que vous n'êtes même plus capables de vous lever, vous vous étendez devant la télévision, puis la télévision fonctionne, puis là, vous n'avez même plus de pensées à vous; vous n’avez même pas le goût de vous lever, vous attendez une annonce pour aller prendre de quoi  dans le frigidaire; il y a même des fois, vous vous retenez pour pas aller aux toilettes; alors pouvez-vous vous imaginer que les images qui passent devant nous : on leur laisse toute la place, puis ça entre en nous, et ça, c’est sans qu’on s’en rende compte, et ça fait partie de notre vie.

C’est pour ça que des fois on est impatient, des fois on est triste, des fois même on est porté à envier l’amour, qu’on a vu, d’un couple dans la télévision, puis on le compare avec l’amour qu’on n’a plus.

Ça, c’est un danger qu’on vit constamment, dans notre vie, à l’intérieur de nos maisons.

C’est pour vous dire que lorsqu’on laisse la volonté humaine abandonnée à ces images, il y a quelque chose qui se passe en nous : on se laisse transformer par ça et on perd ce que Dieu nous a donné : l’amour qu’il y a en nous, pour nous et pour nos frères et nos sœurs.

Puisque tantôt, je vous ai dit que Jésus me transforme sans que je m’en rende compte parce que je lui ai donné ma volonté : bien, c’est ce qui se passe à l’inverse.

C’est pour ça que Jésus veut que, non seulement j’écrive, mais il veut que j’aille témoigner.

Il veut que je témoigne de ce qu’il a fait en moi, ce qu’il a fait pour moi, il veut le faire pour chacun de nous.

Il veut nous transformer et il nous demande de lui donner notre volonté humaine.

Je sais que c’est pas facile quand on nous dit : «Donne-moi ta volonté humaine»; on se dit "Qu’est-ce qu’il va me rester", parce que nos parents, nos grands-parents sont habitués eux autres de gérer leur vie; nous autres, on nous a appris à gérer notre vie, alors on pense : "Si je te donne ma volonté humaine, Jésus, qu’est-ce qui va me rester à moi; parce que j’ai le goût, moi, d’aller magasiner, j’ai le goût de conduire mon auto moi-même, je veux manger moi-même, je veux avoir le goût d’aller me coucher à l’heure que je veux".

Mais Dieu sait beaucoup mieux qu’est-ce qui est bon pour nous.

On a seulement qu’à penser à l’alimentation : à cause de notre volonté humaine, on mange toutes sortes de cochonneries, puis on mange trop aussi; alors, Jésus, il est capable de gérer notre alimentation, il va nous donner aussi, sans nous en rendre compte, le goût de tempérer notre alimentation, tranquillement; ça, il le fera, il me le fait.

Parce que, quelquefois, quand je travaille devant les écrits – parce que c’est toujours lui qui me parle – il me dit : «Maintenant, ma fille, c’est assez, va manger».

Et je me rappelle, quand je cousais, des fois ça faisait deux heures, trois heures que j’aurais dû manger, puis je ne mangeais pas.

Jésus m’a demandé de ne plus prendre de café, parce que je fais de l’hypoglycémie contrôlée, et je sais qu’il ne fallait pas que je prenne ça, mais j’en prenais pareil.

Alors, là, quand Jésus m’a demandé de pas prendre de café, eh bien, j’ai dit oui! Il a fait la même chose pour le chocolat, il veut que j’en prenne, mais il sait que si j’en prends beaucoup, c’est que je vais avoir une baisse de sucre.

Jésus, il est plein d’amour.

Pour conduire, on me disait que je conduisais comme un cowboy : ça veut dire que vroum! vroum! alors quand il

dit : «Ma fille, attention à ta vitesse», je le fais; et une fois je me rappelle, il m’a dit : «Ralentis», il y avait la police;

maintenant, je suis là et je lui dis : "Jésus, je suis-tu correct là?".

C’est la même chose pour mon sommeil! Il me dit quand j’en ai assez : «Va te coucher, va te reposer».

Il sait ce qu’on a de besoin. Il faut lui faire confiance.

Voyez vous, il respecte qui je suis, il respecte ma volonté à moi, mais il veut que ce soit sa Volonté avant.

Comme moi je sais que la Volonté de Dieu est meilleure que la mienne, je laisse de côté la mienne.

Alors c’est pour ça qu’à chaque matin, je lui donne ma volonté humaine et la vôtre aussi.

Je le fais avec mon oui, mon oui à moi qui est dans la Divine Volonté.

Je le fais en Jésus, par respect parce que lui il le peut, si je lui donne mon oui; mais moi je peux pas, mais je le fais par le oui à l’Amour.

C’est parce qu’on est tous dans le Corps de Jésus, dans le Corps Mystique de Jésus.

Quand je dis un oui, c’est un oui pour tout le monde.

C’est la même chose quand on fait des bonnes actions : tout le monde en profite.

Ma vie a beaucoup beaucoup changé, ah oui! je suis heureuse.

Avant, j’ai déjà dit : "Le bonheur n’existe pas sur la terre; il n'y a seulement qu’au ciel que je vais avoir le bonheur, mais on peut pas l’avoir sur la terre".

Quand je disais ça, ça faisait de la peine à mon mari, et je sais qu’aujourd’hui, maintenant, je suis heureuse; j’ai pas besoin d’avoir du bien matériel, je n’ai pas besoin d’aller magasiner, d’avoir le goût de voyager; je disais : "Ah! un jour je vais voyager" : c’est comme si Jésus m’avait enlevé ce goût-là.

Je n’ai plus besoin d’avoir tout ça pour être heureuse, je me contente de ce que j’ai, et je n’ai pas peur du lendemain.

C’est sûr que c’est pas facile de dire ça aujourd’hui, quand on sait que tout est dispendieux, mais encore là, on pense trop avec notre volonté humaine.

Dieu nous comble, il sait ce qu’on a besoin.

Et des fois pour l’emploi, nous, on choisit ce qu’on aimerait faire, mais Dieu sait, lui, qu’est-ce qu’on est capable de faire.

Il faut s’abandonner même dans ça, et il faut avoir confiance.

La confiance, ça vient de Dieu encore.

Quand j’étais jeune, je me demandais tout le temps : "Mais c’est quoi avoir la foi? C’est quoi avoir confiance?"; parce que j’avais déjà entendu parler que si tu demandais quelque chose avec la foi, tu l’obtenais.

C’est pour ça que, quelquefois, j’avais tellement peur de pas être exaucée que je demandais jamais des grâces pour être guérie.

Parce que je me disais : "Je ne peux pas avoir la foi, c’est pas assez grand en moi" :

alors, je demandais rien, alors j’avais rien.

Et lorsque j’ai découvert des groupes de prières, c’est un groupe, j’en ai pas rencontré plus, ça s’appelait des groupes charismatiques; je connaissais absolument rien de ça.

Ça faisait à peu près trois mois qu'à tous les lundis, j’allais prier avec eux autres.

Ils disaient des chapelets, j’étais très contente de prier, puis eux autres demandaient (des guérisons, des faveurs) tout le temps, tout le temps; alors je remerciais le bon Dieu, mais ma curiosité se développait dans tout ça.

Ils annoncent, en septembre, qu’il y aura un Congrès Charismatique à Granby, au Québec.

Alors, j’ai dit : "Ah! j’aimerais ça y aller avec vous", et quand je suis arrivée là-bas, il y avait des centaines de personnes qui priaient, puis il avait des gens en avant qui parlaient de guérisons.

Oh ! j’ai resté surprise de ce que j’entendais.

Il y avait des témoignages des personnes qui disaient qu’elles avaient été guéries par des prières, par le Saint-Esprit.

Puis, ils annonçaient dans la salle que des gens guérissaient, et puis je voyais ces gens-là qui étaient dans la joie.

Et les personnes avec qui j’étais, elles ont dit comme ça : "On va rester jusqu’à la fin parce qu’il va y avoir des prières de guérisons".

Ça faisait un mois que j’avais une douleur à la poitrine; alors, quand – je m’en rappelle, elle s’appelle Sœur Claire Gagné – elle a dit comme ça : "Fermez les yeux, et mettez votre main à l’endroit où vous avez mal".

Et là, elle faisait des prières dans le Saint-Esprit, je ne me rappelle pas des prières, mais je m’abandonnais, je sais pas pourquoi je m’abandonnais. J’écoutais ce qu’elle disait, puis je m’abandonnais, je faisais mot pour mot ce qu’elle me disait.

Et quand j’ai ouvert les yeux, la douleur à ma poitrine était partie, mais j’en ai pas parlé, parce que je pensais que c’était pour revenir.

Vous savez, c’est jamais revenu, cette douleur.

Alors je venais de découvrir quelque chose : la puissance du Saint-Esprit.

Alors je suis arrivée à la maison, et là j’ai commencé à prier le Saint-Esprit.

J’avais beaucoup de bobos, mais, dans la foi, je donnais tout au Saint-Esprit, je le faisais tranquillement, je priais avant, puis je priais après, et je m’apercevais qu’il y avait des douleurs qui partaient.

Un jour, j’ai été à une journée charismatique encore parce qu'ils y allaient le samedi, alors je les suivais de proche.

Il y avait un jeune, à peu près 24 ans, il avait une maladie des nerfs, alors la personne qui était avec moi, on a été le voir : "Tu devrais demander ta guérison, tu vas voir, ça va marcher".

Alors, savez-vous qu’est-ce qu’il a dit ? "Je le sais, mais si je lui demande de me guérir, qu’est-ce que je vais avoir à lui donner, à Jésus?"; ah! bien là, ça m’a fait réfléchir! Alors, j’ai dit le soir : "Seigneur, je ne te demande pas grand-chose, mais laisse-moi mes chaleurs".

Il me les a laissées, mais depuis quelque temps, je me rends compte que mes chaleurs sont moins pénibles. Jésus, même ça il sait en prendre soin.

Il faut tout donner à Jésus, il ne faut pas avoir peur de donner sa volonté à Jésus.

N’oubliez pas que notre saint Père le Pape, il nous parle de la civilisation de l’amour.

Alors, pour avoir une civilisation de l’amour, il faut qu’on soit amour.

Si on veut être amour, il faut être amour avec l’amour de Dieu et pas avec l’amour humain parce que l’amour humain est trop blessé.

C’est pour ça que Jésus est en train de nous parler dans les cœurs; puis, vous savez, il n’écrit que des mots d’amour dans le livre un.

Il n’y a pas une phrase, quasiment, qui ne contient pas le mot amour.

Assez qu'au commencement, quand on relisait tout ça : "Ah! il y en a des mots 'amour' Jésus!"; alors, j’avais peur que ça tape sur les nerfs des autres; alors Jésus, il m’a dit :

«Laisse-moi ça, je sais ce que mes enfants ont besoin».

Il a dit comme ça : «Depuis des années que mes enfants laissent entrer en eux des mots d’indifférence, des mots de haine, des mots qui les portent à être égoïstes. À la télévision, à la radio, dans les chansons, ce sont des mots qui sont entrés en eux par répétition».

Alors, il dit qu’il veut nous parler d’amour, il veut aussi comme remplacer les mots qu’on a entrés en nous par ses mots à lui.

Il dit que ce n’est pas un lavage de cerveau, il dit que ces mots-là, ça change notre vie, ça la nourrit parce que ses mots à lui ont des grâces.

Il a dit comme ça, que dans le livre : «Je t’ai dicté des mots, et chaque mot sont des grâces, ce sont des mots vivants, ce sont des mots qui viennent de moi».

Il a dit aussi : «Lorsqu’il y aura un "je t’aime", ça sera un flot de grâces qu’ils recevront, parce que c’est moi qui l’ai prononcé».

Je dis ça parce qu'au deuxième livre, lorsqu’il y avait des corrections, et que je voyais un "je t’aime" dans une phrase : "Ah! qu’est-ce qu’il fait là, lui?".

Je ne disais pas lui, parce que quand Jésus parle, je me tiens tranquille, mais je veux dire : "Jésus, regarde, il y a un 'je t’aime' là", puis j’en voyais ailleurs aussi des 'je t’aime'.

Alors, c’est là qu’il m’a dit que le ‘je t’aime’ était pour leur donner des flots de grâces.

Jésus sait mieux que nous ce qui est bon pour nous.

Il y avait une femme qui a appelé à la maison pour avoir un mot d’amour.

Elle a pris un papier puis elle a commencé à écrire parce que je l’entendais, à chaque fois que je disais un mot – elle, c’est une Belge –  elle le répétait, alors elle écrivait le mot.

Et elle a pris ces mots-là, puis elle allait devant le tabernacle, puis elle lisait les mots que Jésus avait dictés par moi.

Je peux vous dire que cette personne-là était venue à Montréal pour une retraite chez les religieuses.

Le médecin lui a déclaré (qu'elle avait) une maladie.

Elle ne pouvait plus se passer de ses médicaments, et c’était pour la vie qu’elle a dit, et lorsqu’elle ne les prenait pas, elle était obligée de prendre le lit.

Lorsqu’elle a commencé, devant la Présence, à lire, elle m’a dit au téléphone, (plusieurs mois plus tard) : "Je ne comprenais pas ce que Jésus voulait me dire par ce message; alors je le lisais devant lui pour que je puisse avoir des lumières".

Parce qu’elle savait que ce que Jésus lui avait écrit, c’était important; alors, elle se mettait devant lui, puis elle le lisait.

Elle a dit : "Je laissais la Présence faire ce qu’il voulait en moi".

Et à tous les jours, le temps de sa retraite, elle n’a pas manqué une seule journée.

En lisant, elle ne s’était pas aperçue que les derniers jours, elle ne prenait plus de médicaments.

Elle a été tellement surprise qu’elle m’a appelée, plusieurs mois plus tard, parce qu’elle a dit : "Je voulais attendre pour savoir si c’était pour reprendre : ma maladie".

Et quand elle m’a appelée, c’était au commencement de l’été, et la deuxième fois, c’était juste après les fêtes, parce qu’elle partait pour la Belgique; alors elle a acheté le livre, parce qu’elle ne l’avait pas acheté : c’était seulement avec son mémo.

Souvenez-vous tantôt, je vous ai dit que mes filles venaient à la maison avec crainte.

Quand mon mari est mort le quatre de mars 2001, mes enfants se tenaient beaucoup autour de moi, comme je recevais des messages de Jésus, un jour ils ont été là, j’écrivais alors j’écrivais une page, deux pages, sans lever ma tête et mes mains n'arrêtaient jamais; alors mes enfants ont été saisis par ça, alors quand le livre un a sorti, mes filles étaient impatientes de le lire.

Et mes enfants ont lu le livre, puis ils m’ont dit : "Maman, tu sais, moi je ne croyais pas que Jésus était si présent que ça! J’ai toujours pensé que Dieu était au Ciel, et qu’on ne pouvait pas lui parler, mais seulement le prier!".

Mes deux filles venaient à la messe à tous les dimanches, ce n’est pas parce qu’(elles) le trouvaient sévère, (elles) le trouvaient loin.

Alors quand ils ont commencé à lire; l’amour en eux, pour Jésus, a commencé à transformer leur façon de voir Jésus, de le sentir.

Ils commençaient eux autres aussi à trouver ça merveilleux; et étant donné que mes enfants ne lisaient pas des livres de saints et ni des livres de messagers, parce que, comme moi, ils ne savaient pas que ça existait; alors ils buvaient ces phrases-là; parce que là ils disaient que c’est important, c’est Dieu le Père, Dieu le Fils ou Dieu le Saint-Esprit qui écrit, qui fait écrire.

Même si parfois ils ne comprenaient pas ce qu’il voulait dire, comme : «moi en toi, toi en moi» : ça c’était trop compliqué pour eux; alors ils laissaient venir ça en eux, puis ils accueillaient.

Eux autres même ont commencé à trouver une paix, une joie à l’intérieur d’eux,

Et, aujourd’hui, c’est la confession et la communion : ils voient l’importance des sacrements.

Aujourd’hui, quand l'une de mes filles va à confesse, elle dit que c’est là qu’elle reçoit des grâces parce qu’elle les sent.

Quand elle va communier, tranquillement, elle a commencé à entendre un «je t’aime».

En premier, elle disait : "C’est moi ça?"

Ce n’était pas la voix, mais quelque chose qui venait en elle, sans même y penser : ça venait comme ça là.

Elle a eu des odeurs, mais, vous savez, avant de partir pour ici, elle a dit : "Maman, je ne sais pas (pourquoi), j’en ai de moins en moins".

Alors j’ai dit : "Donne ça au Seigneur".

Et mes enfants ont eu beaucoup de visions après la mort de mon mari.

Parce qu’ils croient à ce que je fais.

Tout ça, c’est parce qu’ils croient en Dieu dans un abandon, parce qu’ils savent que maman a donné sa vie.

Il y a une jeune fille dans la famille, c’est une amie d’enfance de mes enfants, elle est en médecine en laboratoire,

vous savez quand on est dans la science, Dieu n’est pas tout à fait là.

Quand elle a su que j’écrivais, elle a été curieuse parce qu’elle me connaît, parce qu’elle sait que je n’écrivais pas,

– moi, mon métier, c’était coiffeuse les premiers temps; après j’ai gardé des enfants, puis en construction, alors j’étais vraiment pas dans ce domaine-là, – alors, elle a dit : "Je veux lire moi aussi".

Il s’est passé quelque chose de très spécial pour elle.

Un jour, elle était couchée, elle s’est tournée vers le garçon avec qui elle demeurait, elle a vu une statue de la Vierge entre elle et lui, et la statue la regardait, elle a été très surprise! Alors elle m’a appelée et elle m’a demandé qu’est-ce qui en était.

Elle a appris le ‘Je vous salue Marie’.

Et là, elle a commencé à avoir comme un souffle, quand elle avait ça, elle se sentait comme toute douce, puis elle ne savait pas trop encore ce qui se passait.

Elle a aussi vu une grosse araignée dans sa chambre, elle a eu très peur; alors j’ai dit : "Prie et dis : ‘tout ce qui n’est pas de la Divine Volonté, sors d’ici’".

Alors elle a fait ce que je lui ai dit : les ‘Je vous Salue Marie’.

Je lui ai donné de l’eau bénite exorcisée puis, j’ai dit : "Mets-en sur ton oreiller, fais tout ton appartement", elle le faisait, mais ça ne partait pas.

Il y a eu quelque chose qui s’est passé : Elle voyait des choses qui se présentaient à elle. Elle a dit que c’était comme une lumière, mais plusieurs sortes de lumières, et elle a vu une médaille, elle m’a dit que c’était la médaille que je portais : la médaille miraculeuse, mais elle a eu bien peur parce que la médaille s'est contorsionnée.

Alors j’ai dit : "Est-ce que tu as déjà joué avec des choses comme : invoquer des esprits, des choses comme ça?"

Elle a dit : "Oui, à l’école, dans le cours de musique : Les jeunes se réunissaient autour d'un jeu avec des lettres. (Ils posaient des questions et des réponses venaient par des lettres qui se mettaient à bouger sur une planche)". Mais son père lui a interdit ce jeu; alors elle a laissé ça.

Mais j’ai dit : "Est-ce que chez toi tu as des livres qui parlent de ces sortes de choses?" Elle a dit : "Oui, j’en ai." J'ai dit : "Prends la Bible – parce qu’elle avait la Bible chez elle – et appuie-la sur ces livres".

Lorsqu’elle a appuyé la Bible, elle a basculé; j’ai dit : "Tu vas reprendre ta Bible, puis tu vas les écraser".

Elle ne peut pas les jeter parce que ces livres appartiennent au garçon qui est un scientifique, et il y tient.

Quand elle a fait ça, ça été fini ces rêves.

Alors, le goût de prier a commencé à augmenter en elle, elle a eu beaucoup de visions, de belles visions,

et, aujourd’hui, elle sait que lorsqu’elle dit : "Jésus, est-ce que c’est toi?", elle a une petite respiration très douce.

Quand elle a des journées très lourdes, très fatigantes, elle peut chercher sa force à l’intérieur d’elle.

Quand tout ça a commencé, elle a été voir un prêtre, après elle s’est mariée et maintenant elle va à la messe.

Un jour, qu'elle écoutait un professeur dire : "Vous, croyez-vous que des personnes peuvent entendre le bon Dieu?", elle avait le goût de lever la main et dire : "Oui, moi".

Vous savez, on ne peut pas le faire sans être prêt.

Alors elle m'a dit : "Le bon Dieu le fera pour moi".

Il a une très belle foi!

Le Seigneur va aller chercher les jeunes, parce qu'il y a d’autres jeunes qui témoignent qu’il se passe quelque chose avec le bon Dieu; ils ont le goût de se convertir; ils ne veulent plus vivre, non plus comme ils vivaient avant.

J'ai été au Lac Saint-Jean, la première fois, à Chicoutimi, il y avait beaucoup des têtes blanches.

La deuxième fois, Guy Harvey, qui est demeuré en arrière, a dit : "Tu sais, Francine, la moitié, ce n’était rien que des têtes noires".

Ah oui! des jeunes qui étaient là, des jeunes qui avant ne savaient pas toutes ces affaires-là, savaient que Jésus parlait comme ça! J’ai dit : "Avant que j’entende, moi non plus je ne le savais pas".

Alors Jésus vient nous chercher au moment que lui le veut là, à n’importe quel temps, parce qu’on vit un temps de grâces en ce moment.

Le Ciel est ouvert.

Vous savez, il y a aussi un grand combat qui se passe : c’est le mal, qui est en nous, qui veut nuire à notre âme, qui veut nuire à notre intérieur.

Il ne faut pas se cacher que Satan existe.

Oui, et c’est vrai qu’il existe.

Maman Marie nous en parle, elle va écraser la tête de Satan.

C’est elle qui va se servir des enfants de la Lumière.

Lorsqu’on donne à Jésus les attaques de Satan, Jésus devient victorieux.

Une fois, après la mort de mon mari, c’était quand je doutais de la voix de Dieu : ‘Pourquoi tu pries?’

Alors Jésus m’a montré : "Lorsque tu auras des attaques, dis ces paroles : ‘Tout ce qui n’est pas de la Divine Volonté, sors de mes pensées’".

Alors là, j’ai abandonné ça au bon Dieu, et ça a fonctionné.

J’ai demandé à Jésus : "Jésus, pourquoi ces attaques?" Il a dit : "Je me sers de toi, je le permets parce que je sais que tu es capable de me donner ce qui vient en toi, et moi je peux écraser Satan".

Parce que quand Satan est venu m’attaquer, ce n’est pas parce qu’il était en moi, il se sert du mal qui est en moi pour le faire resurgir;

Satan ne nous habite pas; mais, le mal, oui : il nous habite,

et lui il peut susciter des situations qui font resurgir quelque chose en nous : le mal vient, il surgit en nous.

Alors, c’est pour ça que Jésus, il a dit : "Lorsque Satan veut que tu succombes au mal, et que tu me le donnes, moi je l’écrase, je deviens victorieux".

Alors Jésus d’amour connaît chacun de nous.

Il veut qu’on lui donne tout.

Tout ce qui pourrait nous faire succomber au mal, il veut qu’on lui donne.

En fin de compte, ce n’est pas nouveau parce qu’on le fait à la messe : on devrait le faire à la messe au moment de l’offertoire.

Voyez-vous qu’il n’y a pas de nouveau à ce qu’il nous apprend, ça toujours été là.

Mais on n’a pas su vraiment comprendre

ce qu’il voulait à cause de notre volonté humaine.

Jésus dit qu’il est avec chacun de nous : ces mots vont nous faire grandir.

Et c’est avec amour en Jésus que Jésus veut qu’on se dise des mots de ‘je t’aime’.

Oui, on s’aime, merci beaucoup, merci de votre accueil.

Je vous remercie beaucoup.