Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à La Seyne-sur-Mer, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

2008-02-24

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que le Seigneur attend de nous, c’est un abandon, un abandon dans sa Volonté à lui, pas dans la volonté humaine. Ce que la Mère de Dieu va mettre dans notre cœur, c’est ce qu’elle a en son Cœur : l’amour pour son Fils, l’amour de son Divin Enfant, son Éternel Amour, Celui qui lui a donné son amour pour qu’elle soit la Mère de Dieu. Maman Marie est notre douce Maman. Elle vient bercer nos cœurs blessés, elle vient nous apporter ce dont nous avons besoin en ce siècle : de l’abandon.

Nous avons voulu régenter notre cœur; parce que nous avons régenté notre cœur, notre cœur ne cesse de crier : j’étouffe, qui va me faire sortir de ma prison? Nous avons un cœur à l’intérieur de nous, il est fait pour être aimé, il n’est pas fait pour être dans une prison. Nous avons fait de notre chair une prison pour notre cœur. Nous avons reçu de Dieu la chair nécessaire pour notre âme, nous avons reçu de Dieu la chair nécessaire pour nous accomplir sur cette terre comme des enfants de Dieu, mais ce que nous avons fait, nous avons régenté notre cœur, l’empêchant de se nourrir de l’amour, l’amour nécessaire pour qu’on puisse ressentir cet amour.

Si nous ne nourrissons pas notre cœur de l’amour dont il a besoin, nous ne serons pas amour. C’est comme si l’âme, l'âme qui reçoit des grâces de l’Amour, de son Dieu, de son Divin Roi, était là à s’alimenter, était là à devenir tout éblouissante d’amour. Mais nous, nous avec notre pensée, notre regard, notre écoute, nos paroles, nos gestes, nous sommes là à couper les grâces. C’est nous-mêmes qui empêchons les grâces du Ciel de venir là directement dans notre cœur.

Regardons le Cœur de Marie. Pourquoi le Cœur de Marie est entouré d’une couronne d’épines? Parce que cette couronne d’épines, c’est nous qui l’avons placée. Nous avons placé la couronne d’épines sur la tête de son Fils et Maman Marie, qui a participé à cette douleur, a senti les épines pénétrer en son Cœur. Tout cela pour nous montrer ce que nous avons fait à notre propre cœur. Maman a toujours participé à l’amour de Dieu pour nous.

Dieu qui vient à nous, Dieu qui se laisse crucifier par amour, Dieu qui accepte une couronne, une couronne d’amour, parce que les épines étaient la souffrance du monde, et ces épines ont pénétré en sa Chair parfaite, en sa Chair d’amour, pour rejoindre ce que nous étions, car en Jésus était la souffrance du monde, en Jésus était ce que nous, avec nos choix, avions accepté de vivre. Nous avons accepté de vivre comme des pécheurs, des pécheresses, nous avons été tentés par le mal. Le mal, Satan, nous a tentés et nous avons choisi d’aller dans ces tentations-là. Alors, Jésus, (avec) son amour éternel, est venu tout prendre, tout prendre ce que nous sommes aujourd’hui : tous nos choix devant les tentations.

Oui, il y a eu des tentations avant nous. La première tentation, nous la connaissons tous, c’est celle qu’Adam et Ève ont choisie : "Je veux choisir, je me prends en main, je me veux enfant de Dieu, je choisis mon chemin pour être ce que je suis en face de Dieu." Lorsque cela fut accompli, il connut une faiblesse qui frappa son âme. Son âme, qui était tout éblouie par l’amour de Dieu, la Volonté de Dieu, venait de se regarder comme étant entre les mains de la volonté humaine, elle qui était devant la Volonté de l’Amour, devant la Divine Volonté, elle qui était comblée, elle qui se reconnaissait toujours être la pureté de l’Amour, car notre âme est la pureté de l’Amour, notre âme est à Dieu.

Elle ne nous appartient pas notre âme, elle appartient à Dieu, mais, dans son amour, Dieu nous a donné l’amour, il nous a donné l’âme, et nous marchons, nous, sur la terre avec l’amour de Dieu. Nous faisons notre vie quotidiennement avec l’amour de Dieu, et nous prenons le choix : "Est-ce que je vais faire souffrir mon amour ou je vais présenter à Dieu son amour afin qu’il ne cesse de donner? Puisqu’il m’a donné l’amour, je lui donne l’amour." Et là, Dieu prend son amour et il donne l’amour.

Il ne cesse de donner son amour continuellement, mais nous, nous marchons avec cet amour, mais lorsque nous rencontrons de la tentation, nous choisissons, pour la plupart, de connaître cette tentation. Dieu nous a donné la force de résister à la tentation. Dieu, après le péché d’Adam et Ève, a retiré sa Divine Volonté, mais il n’a pas retiré son amour, il a continué à nous donner son amour. Et, dans cet amour, il y a la force de Dieu, il y a la foi en Dieu, il y a l'espérance en Dieu, et tout ce qui est autour de l’espérance, de la foi, de l’amour en Dieu, pour Dieu, avec Dieu, nous est accordé.

Il nous a donné l’intelligence. Il nous a donné l’intelligence qu’on méritait selon ce qu’on était pour être dans notre volonté humaine, car notre volonté humaine devenait pour nous un signe : "Est-ce que je fais ce que Dieu demande ou est-ce que je fais ce que moi je vais me demander?" Tout cela, Dieu mettait en nous son Esprit d’amour, son Esprit qui était pour toujours être là avec nous, nous aidant à avancer sur cette terre, parce qu'à cause du péché de l’homme, la terre, on devait la travailler, on devait sortir de la terre son fruit. La terre était ouverte à nous, la terre était prête, malgré notre désobéissance, à nous alimenter sans cesse et sans cesse.

Mais la femme, beauté de Dieu, tendresse de Dieu, avait choisi de connaître elle-même ce qui était beau pour elle, tendre pour elle, mais à cause de la désobéissance, elle devait connaître la souffrance, la souffrance de l’enfantement. Elle devait porter la beauté de Dieu, elle devait porter la tendresse de Dieu : beauté dans sa féminité, tendresse dans la force de l’amour. Tout cela, la femme devait le porter en elle et elle devait le présenter à Dieu, mais à cause de sa désobéissance, elle devait connaître ce qu’était sa volonté humaine : «Tu sortiras ma beauté, ma tendresse, mais à travers de ta volonté humaine parce que tu as choisi toi-même de faire ce mouvement avec ce que tu es, toi, ma beauté, toi ma tendresse. Je t’ai tout donné, mais tu as jeté ton regard vers autre que moi et tu en connaîtras le prix.»

Tout cela, nous le savons par la Volonté de Dieu et nous savons aussi que lorsque Caïn a levé la main sur un enfant de Dieu : son frère, là, il y eut un autre mouvement : avec sa volonté humaine, il a choisi d’aller vers la tentation. C’est Satan qui a, par la volonté humaine, tenté Caïn et Caïn, lui, a écouté le mal; alors, il a eu de la nourriture à l’intérieur de lui : jalousie. Il était jaloux de son frère et tout cela lui faisait tellement mal. Cette douleur qu’il ressentait, il ne voulait plus la ressentir : "C’est mon frère, et à cause de lui, j’ai mal!" Alors, voilà qu’une colère a monté en lui. Le sentiment qu’il n’avait pas refusé venait d’apparaître : un sentiment de colère avait pris naissance à cause d’un autre sentiment dont il n’avait pu refuser, alors qu’il aurait pu parce qu’il avait la force de Dieu, il avait l’amour de Dieu, mais il ne l’a pas fait; alors, cela l'a conduit à former un plan.

Il a connu ce qu’était la haine : "Je vais me débarrasser de ma douleur, je vais me débarrasser de celui qui est la cause de ma douleur. Il me fait mal, à chaque fois que je le regarde, j’ai mal. À chaque fois que je le regarde, il y a quelque chose à l’intérieur de moi qui grandit et qui atteint mes tripes, alors je vais m’en débarrasser." Alors, il formait tout cela à l’intérieur de lui et tout cela rencontrait un autre sentiment à l’intérieur : la colère. La jalousie : il voulait ne plus connaître cela, alors l'esprit de Satan lui a dit : "Débarrasse-toi de ça, lève la main sur ton frère." Alors, il n’a pas refusé et il a choisi d’entrer dans ce mouvement voulu par Satan. Alors, il a levé la main sur son frère et, à cet instant, là, la terre connut quelque chose qu’elle n’avait jamais connu : elle venait de goûter au sang d’un enfant de Dieu.

Jamais la terre n’avait goûté à cela avant. Et là, un tremblement vint qui se fit connaître : elle reconnut que cela ne venait pas de la Volonté de Dieu, mais de la volonté humaine; alors, la terre se durcit, se durcit à cause de la volonté humaine et non pas de Dieu. C’est l’homme, dans sa volonté humaine, qui a fait en sorte que la terre s’est refermée sur les grâces que Dieu avait accordées. Tout cela, nous le vivons.

Regardons notre pauvre terre, elle est en train de nous montrer notre propre agonie. Les récoltes sont bien maigres, parce que lorsque nous regardons nos récoltes et que nous voyons nos fruits, nos légumes, nos céréales qui ne nous alimentent pas comme on voudrait qu’ils nous alimentent, cela veut dire : "Ce que tu es en train de devenir, je le suis." Nous sommes en train d’agoniser, notre chair est en train d’agoniser et notre terre nous dit : "Cela vient de toi, de tes choix", parce que ce n’est pas la première fois et la dernière fois que la terre a goûté à ce sang : d’année en année, la terre est devenue de plus en plus triste de ce que nous on choisit d’être devant le mal, devant la tentation. Tout cela, nous le vivons aujourd’hui.

Nous regardons notre pauvre terre et nous savons que si Dieu ne vient pas à nous pour renverser ce qui est notre conséquence : il n’y aura plus de terre. Mais à qui est la terre? Elle n’est pas à aucun humain parce que la terre a été créée par le Créateur. Elle nous a été donnée, mais à cause de la volonté humaine, nous ne l’avons plus méritée. Comme notre Dieu est bon de nous laisser encore sur la terre en sachant que nous ne la méritons pas! Il nous laisse, là, habiter sa terre d’amour. Oui, cette terre d’amour, car elle est à Dieu.

C’est une terre d’amour, mais nous ne la voyons plus parce que nous ne la méritons plus. Mais cette terre créée par Dieu n’est-elle pas la même, qu’au tout début, qu’il a créée? Oui, c’est la même, mais ce que nous ne voyons pas, nous ne le méritons pas. Alors, ce que nous voyons ce sont nos déchets, ce sont nos odeurs nauséabondes; c’est ce que nous sommes devenus que nous voyons. Mais toujours, toujours et toujours, la terre d’amour est là, elle nous supporte. La terre nous aime, oui, nous sommes aimés de notre terre parce que Dieu la maintient dans sa main. Elle sait, la terre, qu’elle est du Créateur et elle remercie son Créateur, car à chaque saison elle redonne à son Créateur le pourquoi elle a été créée : nourrir ses créatures, alimenter la chair. Elle n’alimente pas notre âme, elle alimente notre chair.

Nous sommes la chair de l’Amour, nous sommes de Dieu, nous sommes la chair de la Chair Éternelle. Dieu est la Chair Éternelle, Dieu : Matière Pure, Matière Immaculée. Notre Divin Roi vient parler en notre cœur, à ses sujets d’amour pour leur dire : «Vous êtes à moi. Vous n’appartenez pas à l’esprit de ce monde, vous appartenez à l’Esprit d’Amour, vous êtes à Dieu. Le Saint-Esprit est Dieu».

Nous avons l’amour à l’intérieur de nous et cela ressurgit à l’intérieur de nous lorsque nous avons soif et faim de cette nourriture qui n’est autre que la Parole de Dieu, et la Parole de Dieu est sortie de la Chair Éternelle. Nous avons pu entendre la Parole que par la Chair Éternelle, notre Dieu fait Homme, Celui qui nous a portés avant que nous soyons dans le sein de notre maman terrestre. Nous étions, avant d’être dans le sein de notre maman, nous étions choisis par Dieu, créés par Dieu, nous étions la chair de la Chair Éternelle : tout était accompli.

Alors, Jésus, dans son immense amour, est venu nous parler. Nous avons pu entendre avec notre chair la Parole. Croyez-vous qu’on aurait été capable d’entendre parler Dieu alors que nous étions impurs? Cela était impossible. Il fallait que Jésus vienne à nous en prenant nature humaine, il fallait que notre Dieu d’amour montre qui il était. Oh, il ne l’a pas fait à nous en premier, il l’a fait devant son Dieu d’amour, son Père. Oui, Dieu le Fils se montrait à son Père et l’Amour du Père montrait son amour : Dieu le Fils se montra à son Père dans son éclat d’amour.

La matière est de Dieu, elle n’est pas de nous la matière. Dieu contient tout ce qui est visible et tout ce qui est invisible, car il est le Tout. Tout ce qui est en Dieu, il en est Maître. Il est Maître de tout ce qui est invisible et de tout ce qui est visible. Notre Dieu d’amour n’a pas besoin de personne d’autre pour faire sa Volonté, il est la Volonté, il est l’amour; alors, il a donné à son Père ce qu’il était et son Père a regardé ce qu’il était.

Dieu le Fils fait Homme, il s’est présenté aux anges purs avant nous. Il a présenté son contenu visible à ses anges et là, ce ne sont pas tous ses anges qui ont adoré leur Dieu d’amour. Il y eut des anges qui ont suivi l'orgueilleux : Lucibel, Lucifer, qui a refusé. Ils ont vu ce qu’ils n’avaient jamais vu : le contenu de Dieu. La Matière, la Chair Parfaite, la Chair Immaculée était devant eux. Ils devaient adorer la Lumière, la Lumière de tout ce qui est visible et invisible, car Dieu est le Tout de son Tout.

Tout ce qui est en Dieu est à Dieu. Personne n’a pu mettre en Dieu ce qui devait être : tout sort de Dieu. Dieu le Fils, Chair Éternelle, n’a pas été créé, il est incréé. Il n’a pas été créé, le Fils de Dieu, il est engendré. Alors, l’Amour de Dieu se présente à Dieu et Dieu regarde son Amour et son Amour se redonne à Dieu et Dieu redonne son Amour : mouvement d’amour qui fait la troisième Personne de Dieu : le Saint-Esprit.

Nous avons en chacun de nous la matière. Nous pouvons voir la matière. La matière ne nous appartient pas, elle est à Dieu, car elle a été créée par Dieu. Le mouvement n’appartient pas à l’être humain, le mouvement appartient au Verbe, il est le Mouvement. Dieu le Père n’a qu’à vouloir et le mouvement se fait. Il y a-t-il un temps entre la Volonté du Père et le Verbe et le mouvement? Il n’y en a pas. L’éternité : mouvement qui se fait dans son complément, il n’a qu’à vouloir et tout est.

Nous, on se donne un temps : la parole. La parole se fait entendre : de la parole à l'oreille, il y a un mouvement qui se fait. Oh, si petit que l'on ne le perçoit pas, mais Dieu, lui, la Puissance, l'Éternité, lui, est Volonté lui-même. Ce qui est en le Père est en le Fils, ce qui est en le Fils est en le Père : tout est, cela se fait. Alors, lorsqu’il s’est présenté devant les anges, c’était la Volonté de son Père et son Père voyait son Amour. Et lorsque nous, qui sommes chairs, avons été, dans la Volonté de Dieu, créés, tout était en Jésus, il n’en manquait aucun : aucun de nous ne manquait en la Chair. Alors, nous sommes le Corps de Jésus, nous sommes l’amour de Dieu le Père. Il nous a tant aimés!

Mais Dieu le Père a vu tout ce que nous étions pour accepter de faire contre lui, contre la Chair Immaculée. Nous étions immaculés, mais ne nous le sommes plus à cause d'une enfant, une enfant qui a été créée, une enfant qui a toujours gardé sa pureté. Dieu accepta de créer l’univers, il accepta de créer la terre et tout son contenu, et cette enfant fut choisie pour être la Mère de son Enfant.

Marie nous a valu notre place sur la terre. Oui, la Grande Dame, maintenant on peut l'appeler la Grande Dame! Mais la petite Marie, cette toute petite enfant, acceptait tout; dès sa venue elle acceptait tout, car elle qui venait au monde, venait au monde avec la volonté humaine. À cause d’Adam et Ève, Marie venait au monde avec la volonté humaine, mais Marie, amour filial, amour qui porte un grand A, ne se servit jamais de sa volonté humaine. Elle était toujours en son Dieu, avec son Dieu, pour son Dieu, car Dieu avait choisi et Dieu l’a comblée de grâces et, par Marie, tout fut pour nous. Notre Mère d'amour nous a aimés toujours et toujours.

Le Fils Bien-aimé du Père a regardé celle qui était créée; il a regardé celle qui était pour porter la Chair Éternelle, la Chair Immaculée. Jésus est venu par la puissance du Saint-Esprit en le sein de Marie; la Vie qui a été dans le sein de Marie, une Vie pure, une Vie divine : Dieu. C’est Dieu qui est venu dans le sein de Marie par la puissance du Saint-Esprit : un Sang d’amour, un Sang immaculé, un Sang qui devait tout porter. Il s'est porté lui-même. Marie, l’Immaculée, chair de la Chair, pénétrait de ce mouvement d’amour, pénétrait dans un mouvement d’éternité, car Jésus est l’Alpha et l’Oméga, il ne put être créé par ce mouvement, il est l’Éternité. N’a-t-il pas dit à ses apôtres : «Celui qui croira en moi aura la vie éternelle?» Alors, il ne devait donc pas être créé qu'à cet instant, il est la Vie Éternelle. Dieu qui, lui-même, se fait présence en Marie : mouvement d’éternité qui vient se présenter, mouvement d’amour qui grandit dans le sein de sa propre création.

Tout a été de la Volonté de Dieu le Père. Marie pénétrait le mystère de l’Amour. Marie entrait dans ce oui immaculé, ce : "Oui, Père, oui, ta Volonté", le Fils de Dieu unique venait en Marie. Marie connut ce oui-là, Marie connut que son cœur avait été préparé de toute éternité. Quelle grâce pour notre Maman d'amour de connaître sa récompense à l’instant même où elle pénétra le oui du Fils, car elle sut que son oui avait été enveloppé de la grâce de Dieu, afin de lui faire goûter à l’amour du Père et du Fils. Elle goûta cet amour, car elle mérita de goûter cet amour. Mais nous ne méritons pas de goûter encore cet amour, il faut le mériter.

Il faut prononcer nos oui d'enfants comme si nous étions là, au début de notre venue sur la terre. Comment pouvons-nous retourner en arrière? Eh bien, retournons dans l’Alpha et l’Oméga, c’est la seule place! C’est aussi Celui qui est le Temps, c’est Celui qui est le Présent : Jésus est omniprésent. C’est la seule place où nous allons renaître dans notre vie : redevenir enfants de la Divine Volonté, se débarrasser de notre volonté humaine. Oh! que cette volonté humaine ne veut pas! Elle ne veut pas se débarrasser de son cadavre, elle l’aime son cadavre. Savez-vous qui est le cadavre? C’est nous. Elle s’en est rendue maître, elle nous a rendus comme des êtres froids, glacials envers l’amour. Nous ne ressentons plus l’amour en nous. Nous sommes amour : nous n'aimons pas inconditionnellement. Nous aimons : 'si…'. Nous aimons : 'mais…'. Nous aimons : 'peut-être….'. Nous aimons : 'je vais voir'. Nous aimons : 'quoi? je ne sais pas'. C’est l’amour que nous avons en nous!

Nous sommes incapables de nous aimer comme des tout petits enfants. Il ne faut pas qu’il ait un moi, le petit enfant : déjà, il entend des paroles qui viennent de maman et de papa ce qui fait en sorte qu'il ne reconnaît pas : il ne reconnaît pas le son de l’amour, il ne reconnaît pas la tendresse du père, il ne reconnaît pas cette beauté qu'est maman. Déjà, dès sa naissance, il cherche celui qu'il a quitté, il cherche l’Amour, le vrai amour, il cherche ce qui l’alimente : déjà!

Alors, imaginez-vous, (pour) nous, comme c'est loin tout ça! On en a des couches sur notre pauvre chair, et notre cœur est devenu de la pierre. Nous avons un cœur de pierre, Jésus ne cesse de nous armer pour faire une fente dans ce cœur. Il a réussi puisqu'on est tous assis là à entendre la puissance du Saint-Esprit. Alors, il vient prendre ces petites fleurs qui se laissent transformer.

Il a fallu qu'une épine du Cœur de Marie nous pénètre, il a fallu des larmes de Marie pour qu’on puisse s’attendrir sur ce petit cœur blessé, il a fallu cette épine avant qu’on puisse savoir qu’on avait un cœur brisé. Maman Marie n’a jamais cessé de regarder ceux qu’elle a portés, parce qu’à l’instant où Maman Marie a pénétré dans le mouvement de l’Amour, elle nous a tous connus. Elle nous a tous connus! Elle a connu du premier jusqu’au dernier : rien ne lui a été caché. Elle savait ce qu’on était pour faire à son Fils, elle savait ce que les hommes et les femmes avaient fait à son Dieu d’amour. Rien ne lui était caché. Notre Mère d’amour, notre Mère des douleurs, elle nous a aimés inconditionnellement. Elle a porté dans son Cœur notre cœur lourd, notre cœur de pierre comme son bien le plus précieux; elle l’a porté comme nous on porte nos enfants, puisque nous avons des enfants.

C’est comme un présent que Dieu dépose dans notre vie, et on marche avec. Et là, on s'amourache de ce présent. On veut le garder pour nous, on ne veut pas le donner à Dieu. On s’est rendu maître de cela à cause de notre volonté humaine, mais la Mère de Dieu regardait tous ces présents d’amour, tous ces petits cœurs, et elle ne cessait de prier, elle ne cessait de prier et de prier. Elle demandait à la Trinité de nous accorder des grâces parce qu'elle savait, elle savait que malgré qu’on était pour crucifier son Enfant, on était pour continuer à faire souffrir son Enfant.

Car il y a souffrances encore sur cette terre, et tant qu’il y restera un seul enfant qui n’aura pas prononcé son oui à son Fils : "Oui, j’accepte d’être sauvé; oui, j’accepte d’être aimé par Jésus; oui, j’accepte de me regarder comme étant choisi de Dieu le Père; oui j’accepte d’être la chair de la Chair Éternelle; oui j’accepte d’être dans la chair de mon frère, oui j’accepte d’être dans la chair de ma sœur, car je ne compte qu’une seule chair", et tant que ce oui, le dernier, ne sera pas prononcé, Jésus poursuivra sa Passion, car il poursuit toujours sa Passion! Elle est victorieuse sa Passion, mais elle est toujours douloureuse à cause de nous, à cause que nous vivons dans nos non, à cause que nous sommes incapables de dire non à la tentation : "Je suis maître de mes choix, c'est ce qu'il me reste. Dieu m’a voulu libre, alors il m’a donné cette liberté, et cette liberté m’a fait souffrir, c’est ma croix."

On crie aujourd’hui : "Je veux être libre." Ah! ça, c'est extérieur! Nous serons libres que si nous portons notre croix jusqu’au bout. Voilà la seule liberté qui nous procure la paix et la joie. La croix : "Oh, quelle liberté! Voyons, une croix, c’est lourd à traîner, ça me ralentit. Ça m’empêche d’entrer dans ce que je veux, parce que là où je rentre, des fois il n’y a pas toujours de la place pour déposer ma croix. Ça m’empêche de dormir là où je veux dormir, parce que des fois c'est dérangeant une croix, c'est dur."

Notre croix est devenue pour nous une souffrance à cause que nous ne sommes pas libres. On s’est rendu prisonniers de ce que nous sommes : nous sommes des enfants orgueilleux, menteurs, envieux; nous sommes des enfants gourmands; nous sommes des enfants qui jugeons sans cesse et sans cesse. Oh, le fameux jugement! Nous devrions arrêter de juger parce que plus nous jugeons et plus le jugement devient lourd pour nous.

Savez-vous ce qui va nous rester lorsque notre chair tombera par terre? Notre jugement. C’est la seule chose qui nous restera après notre mort terrestre qui nous maintiendra encore en vie. Oui. Lorsque nous serons là devant notre vie, nous serons encore la vie que nous avons reçue pour vivre notre jugement. "Où est-ce que je vais aller? Où est-ce que je choisis d’aller? Oui, j'ai la vie encore, je me sens encore vivante, j’ai le choix. Je vais à Dieu ou je vais dans le néant? Ô Esprit-Saint, éclaire ce qui est exigeant aujourd'hui". Il ne dit pas vers Satan parce qu'aller vers Satan, c’est aller vers la mort éternelle.

Mais comme nous sommes encore vivants, il veut nous accorder beaucoup de grâces, car nous en avons besoin. Si nous calculons les fois que nous avons jugé, et regardez en haut, aussi haut que vous pouvez aller, il y a une grosse montagne de jugements au-dessus de notre tête. Alors, nous en avons besoin des grâces du Ciel pour pas que cela nous tombe dessus au moment où nous serons devant notre jugement.

Mais Jésus d’amour a tout apporté à la mort. Tous ces jugements sont déjà à la mort, ils n’existent plus : il a vaincu le mal! Mais nous, nous devons choisir : "Est-ce que j’accepte la croix, est-ce que j’accepte d’aller jusqu’au bout?" La croix c’est nous. "Oui, Père, tout est accompli." Eh bien, nous devons poursuivre notre cheminement pour vivre la même chose : "Oui, j’ai accompli ta Volonté en ta Volonté". C'est Jésus qui va nous donner sa propre Volonté afin que nous puissions prononcer ce oui à son Père. C’est comme si Jésus nous enveloppait de son oui et son oui devient notre propre oui. Il est lancé vers le Père et le Père le reçoit dans un mouvement d’amour.

Mais comment pouvons-nous aller porter notre petit oui qui est si souffrant, si incertain, si douteux, dans le Cœur de Marie? Nous devons aller porter notre oui dans le Cœur de Maman Marie afin que Marie prenne notre oui et le dépose dans le Cœur de son Fils : un Cœur d’amour, un Cœur miséricordieux, un Cœur plein de saveur qui va nous faire connaître que nous sommes enfants de la Divine Volonté. "Oui, tout pour toi, éternellement tendresse, amour. Je t’aime, non pas parce que je le prononce avec ma volonté, il est fait pour nous ce 'je t’aime', mais je t’aime parce que c’est toi qui déposes ce 'je t’aime' sur mon cœur, et c’est avec ce mouvement d’amour que je te dis : 'je t’aime'," et là, notre cœur, notre coeur va illuminer d’amour. Mais avant que cela ne vienne, Jésus dit que nous devrons passer par le mouvement de la purification de la chair.

L’âme, entre les mains de Jésus, a été purifiée. Lorsque nous allons à la confesse, notre âme reçoit la grâce sanctifiante. Notre grâce se répand en nous pour nous donner une nourriture qui nous aide à avancer. Mais notre chair, notre chair, prisonnière à cause de la volonté humaine porte toujours les marques, les marques du mal. Jésus dit que si vous voyiez toutes les marques qu’il y a sur votre chair, vous tomberiez d'effroi sous la douleur et vous en perdriez la vie; alors, Jésus ne veut pas ça. Jésus ne tient pas à ce que ses enfants soient par terre, il veut qu’ils soient debout, les yeux levés vers le Ciel; il veut ses enfants dans la paix et c’est dans la paix que cela se fera.

Nous allons vivre notre purification et plus nous allons vivre notre purification, plus la paix se fera sentir à l’intérieur de nous, plus la joie se fera goûter à nous : notre chair goûtera cela. Nous verrons nos enfants qui, en ce moment même, ont quitté l’Église, ont quitté Jésus. Lorsqu’on quitte l’Église, on quitte Jésus. Il n’y a qu’une seule Église, il n’y en a pas deux. Il n’y a qu’une Église et c’est Jésus : c’est notre Roi d’amour, c’est notre Éternel Amour, notre Éternel Mouvement : Celui qui est venu sur la terre pour fonder son Église qui est nous. Jésus est l’Église. Il n’avait pas besoin de se fonder, il était son Tout, mais il est venu parler à son tout pour que son tout se reconnaisse être en sa Demeure. Jésus est notre Dieu d’amour, c’est lui qui est le Maître de sa Demeure, ce n’est pas nous. Nous, il nous a créés en lui. Il est notre amour.

Il n’y a qu’un seul Dieu, il n’y a qu’un seul Être Parfait qui est tout. Et il n’y a qu’une seule Église, et son Église, il en est Maître. Allez partout sur la terre, que ce soit en France, que ce soit en Russie, que ce soit au Canada, en Colombie, au Pérou, en Australie, n’importe où, même en Chine : Jésus en est Maître, car il n’y a qu’un seule terre, et c’est lui qui a créé la terre, ce ne sont pas les humains.

Alors, il aurait beaucoup à dire le Seigneur encore! Nous avons fait sa Volonté. Il vient de nous dire : «Levez-vous mes enfants, car vous êtes bien engourdis à cause de votre chair. Levez-vous et chanter un chant à Marie, cela vous aidera à déplacer votre douleur».

♪♪♪ Je suis tout à toi, Marie…

Marie : Chantez, petits enfants. Il y a en votre cœur un mouvement, un mouvement qui vous prend. Vous êtes aimés de la Mère de Dieu. Vous êtes enfants d’amour. Assoyez-vous, mes enfants. Votre cœur se laisse envelopper de la grâce. Vous avez beaucoup reçu aujourd’hui, mes enfants. Le Ciel vous regarde, le Ciel vous accompagne dans vos pas pour suivre les pas de mon Fils. Laissez-vous, petits enfants d’amour, prendre par ce mouvement. Telle est la Volonté de Dieu.

Ce que vous êtes, petits choisis, c’est le Ciel qui le veut. Aucun de vous ne peut pénétrer le dessein de Dieu pour vous. Laissez-vous prendre dans l’abandon. L’abandon, c’est Dieu qui vous le fait connaître. Il y a en vous tant à apprendre. Votre paix, petits enfants d’amour, je la prends dans mon cœur, je vous fais connaître votre besoin de vous aimer. Il est important, mes enfants, d'être en vous. Vous voulez que votre paix soit libérée du mal. En vous, il y a cette libération, en vous il y a ce besoin par amour. Je vais vous aider à vous regarder, je vais vous aider à découvrir qui vous êtes, afin que vous puissiez devenir des tout petits enfants d’amour.

Un enfant s'aime, mes enfants? Il aime qui il est, il ne se juge pas. Lorsqu’il apprend à aimer maman, il sait qu’il est amour, car il regarde sa maman et il y a dans son petit cœur un mouvement qui lui montre qu’il aime sa maman. C’est parce qu’il sait qu’il s’aime, il ne se complique pas la vie, il est tout amour pour lui-même et il est aussi amour pour les autres. Il ne juge pas sa maman; même si sa maman lève le ton, il lui sourit. Il sourit à sa maman parce que son cœur s’attendrit devant ce que sa maman veut lui montrer. Il est prêt à apprendre ce qui serait bon pour lui.

Oh! petits enfants d’amour, laissez tout à mon Fils. Pour laisser tout à mon Fils, petits enfants d’amour, il va falloir que vous ouvriez vos yeux, vos oreilles à la Volonté de Dieu. Ces temps sont des temps d’amour. Je parle en votre cœur parce que votre cœur est à mon Fils. Vous êtes en l’Église, vous appartenez à l’Église. Petits enfants, faites ce que le Ciel vous demande : là est une leçon d’amour. C’est le Ciel qui sait ce qui est bon pour vous, ce n’est pas l’esprit des humains, car avec leur volonté humaine, ils n’ont pas appris à être tout amour inconditionnellement.

Soyez abandonnés entre les mains de la Divine Volonté, cela est si bon. Cela, petits enfants d’amour, apporte la paix. Lorsque vous êtes dans la paix, il y a de la joie dans votre vie. Vous commencez à ne plus vous inquiéter pour votre moi, car votre moi, vous n’en voulez plus : vous voulez ce que Dieu veut. Qu’importe ce qui vous arrivera, vous savez qu’entre les mains de Dieu tout n’est que bonté, tout n’est que perfection, vous faites confiance en Dieu, et plus cela se fait ressentir à l’intérieur de vous et plus vous vous laissez abandonner par la Volonté de Dieu, car vous ne pouvez par vous-mêmes être abandonnés, il n’y a que par les grâces que cela se fait.

Petits enfants, je me suis donnée sans cesse et sans cesse. La grâce me nourrissait. Je ne démontrais jamais que je savais, je laissais toute la place à mon doux et adorable Dieu, afin que mon doux et adorable Dieu fasse ce qu’il veut de moi. Et j’ai avancé, et rien ne m'a été refusé. Pas un seul instant j’ai demandé des grâces pour devenir ce que je suis présentement, car cela était de Dieu d'être la Mère du Fils de Dieu, la Mère du Ciel et de la terre.

Votre Dieu est le Roi de la terre. Dieu le Père en Dieu le Fils, en le Saint-Esprit : votre seul Dieu. Dieu est le Maître de tout. Dieu est votre Maître. Rien ici-bas ne peut être comparable à l’amour de Dieu. Rien ici-bas ne peut être droit, juste, comme la justice d’amour de Dieu. Rien ici-bas ne peut être comparable à la puissance de Dieu. Rien ici-bas ne peut être comparable à ce que Dieu veut pour tous les enfants de ce monde.

Croyez, petits enfants, que le Ciel vous regarde et que le Ciel va accomplir sa Volonté. Aucun de vous n’empêchera la Volonté de Dieu de s’accomplir, car tout est déjà accompli. La Divine Volonté est présente. Le présent, petits enfants d’amour, est l’éternité. Tout mouvement est dans l’éternité. Comment pouvez-vous comprendre cela avec votre volonté humaine? Seul votre cœur dans le Cœur de Marie, qui est déposé dans le Cœur de Jésus, peut vous ouvrir à la puissance du Saint-Esprit. Il n’y a qu’à ce moment-là que des lumières viennent vous faire comprendre ce que vous êtes capables de comprendre.

Chacun de vous a pu, comme une mesure, comprendre. Certains comprendront plus vite, d’autres moins qu’eux et cela, petits enfants, ne veut pas dire qu'il y aura des enfants qui arriveront plus vite que les autres. Chacun devra aider l’un et l’autre. Si le Ciel permet par la puissance du Saint-Esprit que vous entendiez votre intérieur, cela est de la Volonté de Dieu. Soyez humbles, petits enfants, et faites ce que le Ciel vous demande. Soyez des enfants qui apprennent à vous aimer les uns les autres. Il n'y a qu'en cela que vous vivrez la purification de la chair.

Petits enfants d’amour, c’est si grand, si beau ce que vous êtes en train de vivre : tout est du Ciel. N’ayez pas peur pour vos enfants, vos petits-enfants. N’ayez pas peur pour les méchants qui veulent détruire l’Église. Détruire l’Église, mes enfants, c’est détruire les enfants de Dieu. Peut-on détruire les enfants de Dieu si les enfants de Dieu répondent oui à mon Fils? Cela est impossible. Lorsque je parle de méchants, je parle de Satan et des démons : les esprits impurs. Ils sont là autour de vous, petits enfants, afin de vous faire trébucher. Moi, la Mère de Dieu, je vous protège. En vous apprenant à vous aimer les uns les autres, vous prenez en vous un mouvement d’amour qui renouvelle votre oui à Dieu.

Lorsque vous avez été baptisés, vous avez prononcé : oui à Dieu. Un tout petit enfant qui vient au monde ne refuse pas à Dieu l’amour, car il a besoin de l’amour. Vos parents qui vous ont amenés à Dieu ont été l’autel sur lequel vous avez été afin d’être présentés à votre Dieu d’amour. Votre oui était vous, petits enfants, et Satan a vu tout cela. Il a, à cet instant, manigancé des manœuvres pour vous faire du mal afin que votre oui ne se fasse pas connaître à vous.

Oh! petits enfants d’amour, la grâce de Dieu est sur vous, la grâce de Dieu vous rend capables de comprendre ce qu’il attend de vous. Ensemble, petits enfants, vous allez avancer. Le Ciel va vous montrer à ne pas laisser derrière vous ceux qui refusent la Mère de Dieu. Oui, on refuse ma présence. Oui, je suis Maman et une maman aime ses enfants sans condition : à vous d’aimer vos frères et vos sœurs sans condition. Je vais vous donner des grâces afin que vous puissiez les aimer. Tout se fera à l’intérieur de vous. Vous apprendrez tranquillement à laisser jaillir de votre cœur des sentiments d’amour pour ceux qui font souffrir la Mère de Dieu.

Oui, combien de grâces vous seront accordées par amour pour mon Fils. Il y a tant d’enfants qui ne croient plus en leur Dieu d’amour. C’est l’œuvre de Satan, ce ne sont pas ses enfants. Ces enfants ont été choisis de Dieu le Père pour être parmi vous. Dieu le Père connait ses enfants, il ne s’est pas trompé en les mettant parmi vous. Il faut que vous viviez votre certitude envers l’Amour. Aimez ceux qui sont avec vous par amour pour Dieu.

La Gloire de Dieu est sur vous. Pour connaître la Gloire de Dieu, il faut que vous viviez la patience jusqu’au bout. Il faut que vous connaissiez votre vie qui a été comme une mort, vous empêchant de vivre dans l’amour de Dieu. Une fois, petits enfants, que cela sera connu de vous, vous donnerez tout à mon Fils parce qu’il a déjà tout accompli et là, ensemble, tous ensemble, il y aura une grande résurrection, car vous serez sortis de votre tombe. Vous serez enfants de la Lumière. Votre âme se fera voir à l’intérieur de vous et vous illuminerez, petits enfants d’amour, pour redonner à votre Père adorable ce qu’il vous a donné : la vie, la volonté.  

La vie, petits enfants, est l’amour. Il n’y a pas de vie sans l’amour et il n’y a pas d’amour sans la vie : tout est mouvement, tout est amour. Vous êtes les choisis de Dieu. Faire la Volonté de Dieu, c’est être éternel, c’est être mouvement, c’est être vivant : vivre éternellement la vie en Dieu.

Maintenant, mes enfants, que vous avez entendu, il vous faudra vivre le mouvement de la purification. Le Ciel enseigne en les cœurs des enfants afin qu’ils obtiennent des grâces pour vivre la Grande Purification. Si vous avez été choisis, c’est pour que vous puissiez aider tous les enfants de la terre. Cela se fera connaître à vous, car beaucoup de leçons sont déjà commencées. Vous n’êtes pas en retard, vous êtes dans le mouvement de la Volonté de Dieu : tout est là, prêt pour eux. Vous qui aimez tant apprendre, alors apprenez, mes enfants, avec amour, avec patience. Oui, vous aurez besoin de la patience, mes enfants, envers vous-mêmes. Mes enfants, je vais vous dire : le temps avance, le temps avance, le temps avance!

Je vais demander à mes fils de prédilection de venir en avant, là où est leur place, au centre même de l'Église, là où le Christ-Prêtre est, afin que vous receviez la bénédiction que la Trinité veut vous accorder. Je vous aime, mes enfants.

Prêtres : Que le Seigneur tout-puissant vous bénisse, le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Tous : Amen.