Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Sherbrooke, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2003-10-11

 

Présentation par le Père Réginald Tardif, Rédemptoriste à Sainte-Anne-de-Beaupré : On m’a demandé de vous présenter la Fille du Oui à Jésus. Ce n’est pas une mince tâche.

Je vous dirai que je l’ai connue à travers quelques messages que m’avait glissés Monique Pepin, puis par téléphone et des messages personnels, puis sont venues des rencontres personnelles.

J’ai découvert la messagère qui s’est laissée totalement saisir par l’Amour et uniquement par l’amour du Père, du Fils, de l’Esprit et qui nous transmet en toute docilité des messages de l’Amour et cela, non seulement par ses écrits et ses paroles, mais à travers tout son être, dans la simplicité de l’enfance émerveillée.

À travers ce témoin, l’amour de Dieu qu’elle est devenue de par son oui, Dieu vient se révéler comme le mendiant de nos cœurs.

Il nous dit et nous redit qu’il est Amour et unique Amour et qu’il n’existe pour nous qu’une seule richesse :

celle de nos cœurs vidés de tout bien, sauf de cette soif de l’Amour qui s’offre à nous et qui brûle donc de se donner à chacun, à chacune de ses enfants et cela, en toute gratuité et sans aucun mérite de notre part.

Amour qui n’attend rien de nous, ça vous surprend? Sauf l’offrande de nos cœurs, car il n’est qu’une seule grandeur à laquelle nous puissions aspirer : nous laisser surprendre par Celui qui ne cessera jamais de venir à nous pour que nous devenions nous aussi des hommes, des femmes du oui, totalement offerts à son amour.

De cela, la Fille du Oui à Jésus nous est une vivante inspiration.

Ce matin, à la prière des Laudes, ça fait longtemps que ce texte-là ne m'avait pas frappé; il y a le texte de la Sagesse  – le Seigneur nous attrape de même – et il me semble que c’est exactement ce qu’il fallait aujourd’hui.

Il nous disait :

«La Sagesse est avec toi, elle qui sait tes œuvres; elle était là quand tu fis l’univers; elle connaît ce qui plaît à tes yeux, ce qui est conforme à tes décrets.

Des Cieux très saints, daigne l’envoyer, fais-la descendre du trône de ta Gloire; qu’elle travaille à mes côtés et m’apprenne ce qui te plaît, car elle sait et comprend tout.

Elle guidera nos actes avec prudence, nous gardera par sa gloire.» 

Il me semble que cette parole de Dieu nous dit merveilleusement ce que déjà elle a réalisé en nous.

C’est ce que vous apportez comme témoin et qui devient, pour nous aussi, pressante invitation à dire oui à cet amour indicible de Dieu qui vient à nous aujourd’hui à travers vous.

Merci beaucoup, Fille du Oui à Jésus.

  

Jésus : Moi le Fils de Dieu, moi le Verbe du Père, je vous contiens tous en moi.

Je vous prends, je vous fais des enfants agissant en moi, le Fils, en ma Divine Volonté.

Votre abandon, mes enfants, devient vrai pour vous; votre abandon prend forme.

Vous faites des actions en moi, le Fils, et vos actions portent des fruits.

Jadis, mes enfants s’abandonnaient dans leur agir voulant faire la Volonté de Dieu.

Ils étaient des enfants soumis voulant plaire à Dieu, craignant Dieu.

Moi, le Fils de Dieu, en ce moment même, au présent, je vous prends en moi et je fais l’agir, votre agir, afin que vos actions soient dans mes actions. Ce n’est plus vous qui vivez, c’est moi, le Fils de Dieu.

Vous, vous vivez en ma Vie, vous devenez agissant en moi; voilà la Volonté de mon Père; voilà ce qu’est vivre en divinité.

Renoncez à votre volonté humaine, ne voulant pas faire vos actions dans votre volonté mais dans ma Volonté.

Voici le présent qui vit, qui vous montre.

Vous apprenez à mourir en le Christ.

Vous apprenez à renoncer à votre vie antérieure pour plonger en moi, en la Vie.

Oh! mes amours, regardez tout autour de vous, il y a des actions qui vous semblent merveilleuses; si ces actions vous semblent merveilleuses, c’est que vous vivez en moi avec votre joie.

Je nourris votre joie avec ma joie.

Je vous prends en moi et vous découvrez à l’extérieur ce qui se passe :

vous découvrez la joie de vivre, d’être vivants!

Je suis la Vie éternelle, j’ai en moi le bonheur.

Il n’y a pas en vous ce pouvoir dans votre volonté; il y a en moi ce pouvoir dans ma Volonté.

Tout est mouvement d’amour dans mon agissement car, moi, je fais la Volonté de mon Père, et seul le Fils peut faire la Volonté de mon Père.

Et vous, qui vous vous abandonnez en ma Volonté, vous venez cueillir ce que mon Père me donne.

Vous faites la Volonté de mon Père : c’est votre abandon qui devient pour vous une grâce, cette grâce vous ne pouviez l’avoir par vous-mêmes.

Moi, qui me suis donné sur la Croix, j’ai pris en moi toutes vos imperfections, je vous ai lavés de mon Précieux Sang, je vous ai montré le chemin à suivre, et lorsque vous vous abandonnez en moi, je prends votre volonté humaine, et je la nettoie de vos imperfections à chaque instant.

Ce mouvement se fait au présent dans la Divine Volonté.

Comprenez, mes enfants, lorsque j’étais sur la Croix, je prenais toutes vos actions : vous étiez en moi au présent.

Je suis la Présence et, en ce moment même, vous vivez en moi au présent.

Je suis la Présence, il n’y a pas d’espace de temps en moi.

Seuls vous, vous connaissez le temps passé.

Le temps qui se fait pour vous vous semble si long, mes enfants, que parfois il vous semble infranchissable, alors que ce temps est en moi.

Il faut venir en moi.

Lorsque vous priez, mes enfants, et que vous priez abandonnés dans ma Volonté : vos prières vous semblent plus courtes; c’est que vous vous laissez promener en moi, je vous enveloppe de mon Amour : votre mouvement devient mon mouvement d’amour; je vous promène dans un espace d’amour, là où tout n’est que blancheur, où toute imperfection n’existe pas, il y a la paix, il y a la joie, et on ne veut pas quitter cet état.

Lorsque vous connaissez ce moment de délices, vous trouvez cela tellement bon que cela vous semble court.

Et, pourtant, ce temps est le même pour un autre qui prie avec sa volonté humaine.

Lui, il prie en n’y mettant pas son cœur : son temps, à lui, lui semble long.

Il vient à écourter son temps en pensant à ce qu’il a fait et  ce qu’il fera; il oublie que je suis, moi, en train de prier avec lui : il est dans sa volonté.

Je ne puis donc l’envelopper de mon mouvement d’amour puisqu’il me laisse à coté de lui, mais je le garde en sachant qu’un jour, il viendra se plonger en mon Cœur pour ne faire qu’un seul cœur avec mon Cœur, et, moi, avec mon Cœur, je présenterai à mon Père ses prières, il ressentira la joie.

Voyez-vous, la prière du cœur est un mouvement que seul Dieu le Fils peut faire.

J’ai besoin de votre consentement.

Lorsque ma Mère vous demande de prier avec le cœur : elle vous demande de donner votre oui; elle vous demande de me donner votre vie, d’entrer en moi, de mourir en moi : tout est joie en moi.

Oh! enfants d’amour, vous avez consenti à consacrer votre vie à ma Mère,

car ma Mère est le fruit de notre Volonté d’amour.

Avant même qu’elle soit en ce monde, avant même qu’elle vienne au monde, ma Mère a été enveloppée de notre Volonté d’amour.

Elle a prononcé son oui dans notre Divine Volonté.

Nous l’avons nourrie de nos grâces, nous l’avons comblée de nos bienfaits, nous l’avons choisie pour être l’Immaculée.

Tout ce mouvement d’amour s’est fait avant même sa naissance sur la terre.

Elle est au présent, ma Mère.

Ma Mère est toujours près de vous, elle est en moi, en le Fils, en la Présence.

Ce qu’elle a fait sur la terre est encore présent sur la terre avec vous, mes enfants.

Son corps, sa vie sont avec nous dans la Divine Volonté et, comme nous sommes en vous, elle vit aussi en vous.

Elle vous comble de grâces, elle est la Bienfaitrice de toutes grâces.

Vous avez, pour la plupart d’entre vous, vécu une semaine de joie consacrée à ma Mère.

Elle vous a enveloppés de son manteau, elle vous a comblés de grâces et ces grâces que vous portez en vous ont aussi été pour ceux que vous portiez en vous.

La terre entière a été en joie cette semaine.

Moi, le Fils bien-aimé du Père, je suis en joie, je crie au fond de vous : «Oh! je vous aime. Vous, mes enfants, vous qui m’avez donné tant de joie, vous qui m’avez fait goûter à votre oui d’abandon en passant par ma Mère, je vous aime, je suis dans l’allégresse!».

Recevez, mes amours, mes tendres amours, des joies qui sont en moi.

Je suis Dieu, je donne, je ne puis cesser de donner : je suis la Donation.

Tout en moi n’est que merveilles, je suis le Bonheur, et vous, mes enfants, vous avez vécu le bonheur cette semaine.

Vous êtes venus, par votre consentement, déposer vos vies entre les mains de ma Mère afin qu’elle puisse déposer votre vie en ma Vie, dans la Vie de la Vie.

Moi, le Fils bien-aimé du Père, je viens de la Vie; je suis en la Vie et la Vie est en moi : Dieu l’Éternel est Vie.

Vous ne pouvez concevoir la vie sans penser à Dieu.

Lorsque mes enfants pensent à vivre leur vie sans venir mourir en moi : ils perdent un temps précieux; ils perdent leur temps, une partie de leur vie; ils ne s’aperçoivent pas qu’ils n’accumulent pas de grâces, ces grâces qui leur montreraient qui ils sont, qui je suis en eux.

Voici, mes enfants, combien elle est bonne cette vie : elle est comme l’oiseau qui gazouille le matin.

Ce chant monte vers nous et nous, qui entendons ces chants d’amour que nous avons créés, nous vous les faisons entendre.

C’est moi la Vie en vous qui vous fait entendre ces chants de nos créations.

Et les enfants, qui ne sont pas présents en moi, en le Fils, ne voient pas les couleurs qui se montrent à eux au lever du soleil; moi, j’accueille ces couleurs, car elles viennent de notre beauté, de la beauté du Père, de la  beauté du Fils, de la beauté du Saint-Esprit.

Nous ne pouvons nous retenir et nous vous montrons la beauté qui est devant vous.

C’est la Vie qui vous montre cette beauté parce que vous commencez à vivre en moi, en le Christ, dans un abandon total.

Vous commencez à voir la beauté; vous commencez à regarder avec mes yeux.

C’est moi avec mes grâces qui vous montre comment il est bon de se laisser envelopper de mon amour.

Les enfants qui ne s’abandonnent pas ne peuvent pas voir cette beauté, ils se réveillent le matin tout aigris cherchant un moyen d’embellir leur vie; ils pensent à ce qu’ils vont faire; ils pensent à tout ce qu’ils ont accumulé et à tout ce qu’ils pourraient faire pour pouvoir en profiter, et ils oublient de venir en moi, mourir en moi.

Ils sont aveugles, ils ne voient pas la beauté qui est gratuite, la beauté qui s’offre à chaque regard.

Je suis, moi, la Nourriture de cette action.

Oh! mes enfants d’amour, j’ai tant fait pour vous et je veux vous montrer tout ce que j’ai fait à chaque instant de votre vie.

Je veux mettre en vous des joies qui vous font découvrir tout ce qui vous entoure.

Il n’y a que la Vie qui peut faire cela, il n’y a que la Vie qui peut nourrir la vie qui est en vous.

Je suis la Source qui coule pour vous alimenter.

Lorsque vous venez boire à cette eau, vous n’avez plus soif car, à chaque instant, je laisse couler cette eau qui vous nourrit de votre intérieur; vous êtes rassasiés et, moi, je veille à ce que jamais cette eau ne cesse de vous rassasier.

C’est un mouvement d’amour; vous devenez vivants, goûtant à ce mouvement divin.

Souvenez-vous de la Samaritaine; elle a demandé à Dieu, à moi, de goûter à cette eau.

Moi, je vous la fais goûter, je vous la fais boire.

En vous, cette eau est douce, elle est savoureuse, elle n’a pas d’arrière-goût : elle n’est que joie.

Lorsque vous goûtez à cette joie, vous goûtez au bonheur.

Souvenez-vous aussi, lorsqu’elle est partie, elle a été rejoindre ses frères et ses sœurs; elle leur a parlé de moi, Jésus, qui lui a parlé de tout ce qu’elle avait fait, de tout ce qu’elle était pour avoir.

C’était le bonheur qu’elle ressentait, elle avait goûté au bonheur.

Moi, je vous dis que vous goûtez au bonheur; déjà, il est en vous et se développe en vous, il ne peut s’arrêter.

Ce bonheur est dans la multiplication.

Vous êtes en joie, en moi dans le bonheur, et ceux que vous portez en vous goûtent aussi à cette joie.

N'oubliez pas, mes enfants, que ceux qui vous regardent voient à l’extérieur de vous ce qu’il y a à l’intérieur de vous.

Ils ne comprennent pas pourquoi ils se sentent bien, mais cela se fait et ils aiment cela. Sans trop savoir ce qui se passe, ils commencent, eux aussi, à goûter à ce bonheur.

Et pourtant, mes enfants, vous n’avez rien fait, c’est moi qui fais tout : voilà la Volonté de mon Père, voilà l’abandon, voilà votre vie en ma Vie.

Oh! mes joies, recevez des grâces d’amour, des grâces de joie.

Vous entendez la Volonté du Père, vous entendez des paroles dictées par moi afin que vous puissiez entendre la Volonté de mon Père.

Je suis l’Agir du Père.

Ne vous étonnez pas que je me serve d’enfants afin que vous puissiez être témoins de l’amour de mon Père.

C’est mon Père qui le veut.

Ce temps est un temps de grâces, un temps de découverte pour vous.

Saisissez tout ce qui se passe devant vous et prenez et mangez.

Tels vous êtes venus vous approcher, vous avez pris, par les mains de mon prêtre consacré, mon Corps,

mon Sang : vous avez pris le Verbe en vous. Moi qui suis la Volonté de mon Père, je suis l’Agir : c’est un mouvement.

Ceux qui ne croient pas en l’Eucharistie, ceux qui ne croient pas que je suis vivant manquent envers la Vie qui est en eux : envers leur vie, ils ne peuvent profiter de mon agissement.

Vous qui êtes venus dans un abandon en moi, Jésus, je vous ai pris : je vous ai fait vivre ma Vie.

Parce que lorsque je me suis donné sur la Croix, j’ai donné ma Vie à mon Père pour vous avoir et, lorsque vous venez me prendre, c’est moi, mes enfants, qui fais ce mouvement : c’est moi qui vous prends; je me donne, par les mains du prêtre, et en vous je me prends.

Tout est vie, tout est mouvement d’amour; cela ne peut s’arrêter.

Oh! mes enfants, je sais que vous connaissez ces mots, mais donnez-moi votre abandon; j’ai tant de joie en moi, je veux partager cette joie! Mes paroles sont divines, mes paroles viennent de la Volonté de mon Père, il n’y a que lui qui sait ce qui est bon pour vous.

Moi, qui suis en lui, je fais tout ce qu’il veut, car telle est ma joie, telle est la joie du Père et telle doit être votre joie : donation, don de vous-mêmes à chaque instant.

Tout ce qui est doit être fait dans la joie; tout ce que vous pensez doit être dans un abandon en moi, Jésus; et si imperfection il y a en vous, abandonnez tout : demeurez dans la joie, car je vous nourris de mon Être, je prends tout ce qui est en vous et je le transforme, par mes grâces, en joie, en paix.

Cela ne peut s’arrêter.

Il n’y a que vous, mes enfants, qui quelquefois ne pensez pas à me donner ce que vous pensez, ce que vous dites, ce que vous faites.

Moi, je suis toujours en mouvement en vous, je vous nourris de mes grâces et ma Mère vous fait penser à me donner ce qu’il y a en vous.

Regardez ce que vous avez vécu : cette semaine, mes enfants, vous avez consacré votre vie à ma Mère et elle, elle vous a pris en elle.

Ce mouvement est venu de nous, la Divine Volonté.

Elle vous prépare à l’abandon total qui doit se faire à chaque instant.

C’est une préparation faite au présent, il n’y a pas de date pour nous.

Ce que vous avez fait cette semaine doit être toujours là dans le présent, toujours vivant sans jamais s’arrêter.

Ne pensez pas à des journées antérieures, pensez que cela se fait à l’instant en vous et vous allez voir, mes enfants, que votre vie prendra une forme différente, car vous apprenez à mourir en moi qui suis le Présent, qui suis la Présence.

Votre travail doit être beaucoup plus simple, vos décisions beaucoup plus faciles, car vous allez apprendre à tout donner, à tout abandonner.

Soyez dans l’amour.

Lorsqu’il y a un mouvement en vous, ne résistez pas, faites-le, donnez-vous.

Si vous hésitez en croyant que ce mouvement, qui vous semble bon, n’est pas de moi, eh bien, passez par ma Mère.

Elle est là, au présent avec vous.

Vous avez consacré votre vie à ma Mère.

Elle va vous aider à découvrir que votre mouvement doit être en moi, en Jésus,

et votre mouvement portera des fruits.

Si vous croyez que votre mouvement n’est pas dans la Volonté de Dieu, si tel il est : moi, le Fils de Dieu, je vais le purifier.

Il n’y aura donc pas en vous une imperfection qui veut prendre une place; vous allez l’abandonner en moi, en le Christ, parce que vous commencez à mourir en moi.

Vous commencez à vous abandonner.

Alors si vous voulez mourir en moi, tout abandonnés en moi, moi, je prends tout ce qui est bon et je prends aussi tout ce qui est imparfait pour le faire mourir.

Moi qui ai tout purifié, je prends tout de vous; je ne prends pas seulement ce qui est bon, je prends aussi ce qui n’est pas bon : je l’ai purifié.

Je suis la Vie, c’est moi qui suis mort sur la Croix, ce n’est pas vous : donnez-vous, donnez toute votre vie entièrement, donnez-moi vos inquiétudes.

En ce qui concerne ceux que vous aimez, je les ai portés tout comme je vous ai portés; je vais vous donner des grâces de force pour passer à travers de cette inquiétude.

Vous allez ressentir de la joie, de la paix, parce que vous apprenez à mourir en moi, à tout rejeter en le Fils, en le Verbe.

C’est moi l’Agir, n’ayez  pas peur; ne craignez pas de tout me donner.

Oh! mes amours, il y a autour de vous des moyens de donation, ce sont les sacrements.

Comme il est grand le sacrement de la Pénitence! Comme il fait fleurir en vous des joies!

Il vous rappelle mon Sacrifice.

Lorsque vous venez vers un de mes prêtres consacrés, vous venez vers moi, le Christ-Prêtre, vous venez me parler.

Lorsque le prêtre vous pardonne vos péchés, je dépose ma miséricorde en lui pour qu’il puisse vous donner ce pardon.

Voyez-vous, tout vient du Verbe, non du prêtre humain, mais du Prêtre divin qui est en lui.

Lui, il apprend à mourir en moi, il n’est plus dans sa volonté humaine, il est dans la Divine Volonté, il meurt en moi, en Jésus.

Voyez-vous comme il est beau ce sacrement? Moi, Jésus, par mon Sang, j’ai dit à mon Père : «Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.» 

J’ai crié à mon Père, il a entendu ma supplication.

Voici que la Vie en vous vous fait découvrir que lorsque vous venez à la confession, vous êtes en mouvement avec moi, Jésus.

Vous êtes associés à mon mouvement d’amour et moi, je vous prends :

vous devenez mon Agir.

Et lorsque, mes enfants, vous venez me prendre à la sainte Eucharistie, vous venez goûter au Corps et au Sang du Fils béni du Père.

Ce qu’il m’a donné, il vous le donne, parce que vous n’êtes plus en vous, vous êtes en moi, en le Fils.

Le Père ne me refuse rien, il ne vous refuse rien aussi.

Vous êtes en moi, en le Christ.

Oh! mes amours, comme il est grand le sacrement du Mariage! Comme il est beau ce sacrement! Comme il vous rend dignes de l’amour! C'est un mouvement d’amour qui se produit lorsqu’un couple se donne l’un à l’autre.

Il n’y a pas de mouvement qui soit impur lorsqu’il est béni, lorsqu’il est purifié par le sacrement du Mariage.

Moi, mes amours, qui suis en le prêtre, j’ai béni votre union et lorsque vous vous donnez l’un à l’autre, c’est moi qui fais ce mouvement, je suis le Verbe.

Mourir en Jésus, c’est découvrir combien Dieu le Père vous aime.

Il multiplie son mouvement d’amour pour créer, pour donner.

Il reçoit de votre abandon ce mouvement; il est si en joie qu’il donne vie, et la vie continue :

c’est un mouvement d’amour.

Et seul moi, le Fils, je peux donner à mon Père ce mouvement.

Vous, mes enfants, croyez-vous que vous pourriez donner de la joie au Père sans passer par moi, vous qui n’êtes pas parfaits, vous qui avez été dans votre volonté humaine? Oh! amours, découvrez la joie de mourir en moi, le Fils, le Fils bien-aimé du Père.

Oh! mes enfants, au moment où mon Père a choisi où vous devez venir vers lui, combien il est bon de recevoir le sacrement de l’Extrême-onction! Vous êtes oints, mes enfants; à ce moment même vous recevez une force, vous recevez des grâces de la puissance de l’Amour afin que vous puissiez vous présenter devant Dieu.

Comme il est grand ce sacrement qui vous prépare à voir la splendeur même de l’Amour, de la Vie qui vous a donné la vie et qui vous fait découvrir la vie! La mort terrestre, mes enfants, n’est pas une interruption, elle est l’apogée de votre vie sur la terre, là où tout n’est que splendeur.

Par ce sacrement, vous recevez des grâces qui vous préparent à voir Dieu afin d’offrir à Dieu votre vie comme une joie, comme un cadeau, comme s’il n’y avait que ce mouvement qui puisse faire plaisir à Dieu.

Voyez-vous l’importance de votre vie?

Oh! mes amours, tout cela doit être nourrit, tout cela doit être dans votre vie, important, et pour que cela soit important, il faut que le Fils de Dieu soit agissant sur la terre, et moi qui suis en chacun de vous, je vous rends agissants et je vous invite à aller vers mes prêtres.

Voyez-vous comment c’est grand l’amour? Le prêtre reçoit, par le sacrement de l’Ordre, le pouvoir d’être en moi, présent en le Christ–Prêtre.

Je vous donne de l’amour, c’est seul le Fils qui peut vous donner l’amour qui vient de Dieu le Père.

Le prêtre, il est tout abandon en moi, en le Fils.

Seul le sacrement de l’Ordre peut rendre un être humain puissant.

Les mains du prêtre sont mes mains.

Oh! enfants de la Lumière, vous ne pouvez pas entendre ces paroles que si vous les acceptez.

Par votre oui, vous avez consenti à donner votre vie à Dieu et, par le sacrement du Baptême, vous êtes devenus enfants de Dieu.

J’ai laissé couler mon Sang et l’eau a sorti de moi pour vous laver du péché qui vous a empêchés de vivre votre vie dans la Divine Volonté.

Le sacrement du Baptême est le sacrement du oui à l’Amour, il vous fait enfants de Dieu, enfants de la Divine Volonté.

Voici venir ce temps où chaque enfant qui prononce son oui découvrira l’amour de Dieu le Père pour lui.

Dieu le Père a consenti à ce que son Enfant, son Bien-aimé,

vienne sur la terre pour vous laver du péché originel,

ce péché qui vous a enlaidis, ce péché qui vous a empêchés de découvrir la Vie divine en vous, ce péché qui a terni votre vie.

Oh! mes amours, vous êtes en moi, en le Christ; j’ai enseigné à mes apôtres, l’amour, j’ai crié à travers eux cette parole :

«Il faut mourir en le Christ pour vivre.»

Je vous dis, moi, le Fils de Dieu, par cet instrument d’amour : «Oui, mes amours, venez mourir en vous. Venez puiser en vous la vie et votre vie découvrira la vraie vie, la Vie divine».

Vous êtes des enfants de Dieu le Père, vous êtes des enfants divins par moi, le Fils divin, vous êtes la vie, vous êtes la source même qui a donné à Dieu le Père de la joie.

Oh! mes amours, j’ai laissé couler mon Sang pour chacun de vous, pour tous ceux que vous portez en vous.

Avant même que vous soyez en ce monde, d’autres enfants, avant vous, ont reçu des grâces d’amour, des grâces de joie.

Ils ont reçu des lumières qui vous ont préparés à entendre ces paroles.

Et même des enfants avant eux ont entendu par la bouche de mes prophètes des paroles d’amour, car ils ont répété ce que Dieu mettait en eux et ils ont étendu, par leurs mains, ce pouvoir à d’autres enfants, et ces autres enfants choisis par nous ont aussi étendu leurs mains.

D’âge en âge, la Parole de Dieu s’est fait connaître.

Tout a été dans l’agir de mon Père et tout est dans l’agir de mon Père.

Vous êtes en présence de la Volonté de Dieu le Père.

Vous vivez en moi, Jésus.

Vous accueillez en vous, par votre oui à l’Amour, des grâces que mon Père consent à vous donner.

Par la puissance du Saint-Esprit, vous découvrez la splendeur qui vous habite.

Par la puissance du Saint-Esprit, vous laissez couler en vous les grâces.

Tout se fait dans la Divine Volonté, il n’y a rien qui vient de vous; seul votre oui vous appartient.

Mes enfants, je ne vous parle pas de votre non, il est du passé et s’il reste encore des bribes en toutes petites quantités soient-elles, moi, à chaque instant, par les enfants de la Divine Volonté, je purifie ces petits non qui cherchent à s’implanter toujours à chaque jour.

Je suis l’Amour qui vous donne sans cesse. Je suis l’Amour qui vous nourrit sans cesse.

Je suis l’Amour qui vous fait découvrir votre vie en vous. Soyez dans la joie.

Soyez, avec moi, en ce moment même dans la joie. Criez, mes enfants, cette joie.

Chantez cette joie et recevez par les mains de mon prêtre des grâces de joie.

Amen, mes enfants d’amour.
 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le Seigneur vient de dire : «Ma fille, je veux que tu sois obéissante, je veux que tu parles de la joie».

Mercredi, nous avons fait le lancement du volume trois; on ne peut pas dire "nous", je demande pardon sincèrement à Dieu, car c’est Dieu qui a fait cela : tout est préparé par Dieu. Lorsque je me suis levée ce matin, il m’a dit que c’était sa journée et il m’a dit : «Je rayonnerai à travers toi. Ils ne te verront pas, ils me verront.» Et ce matin le Seigneur a dit : «Je suis en joie, ils verront ma joie».
Alors, le Seigneur, il veut que je parle de la joie.
Lorsqu’on vit, on a deux choix; je dis deux : celui de se garder en paix et de ressentir de la joie mais, aussi, on a un autre choix : celui de demeurer dans sa volonté humaine, de refuser tout ce qu’il nous donne, de s’inquiéter, de grogner, de s’impatienter, d’être en colère :

ça, c'est notre choix à nous et là, il n'y a plus de joie.

La joie qui nous est due de recevoir durant la journée, si on ne l’a pas, c'est à cause de nous, et je l’ai vécu hier.

Le Seigneur quand il veut me faire témoigner de quelque chose, j’ai l’impression qu’il me le fait vivre parce que, hier, quand je me suis levée, j’ai dit : "Seigneur, tu veux me montrer quelque chose."

C’est parce que je me suis levée le matin pour aller travailler en arrière de chez moi dans la construction; je fais des gros travaux.

Et il était de très bonne heure, j’avais reçu des grâces du Seigneur, de Maman Marie et, quand je peux me lever, je bénis, c’est le Seigneur qui bénit à travers moi avec mon eau bénite.

J’avais déjeuné, toute prête à partir, il devait être peut-être dans les alentours de six heures et demie; là, j’ai dit : "Il est un petit peu trop de bonne heure." J’ai commencé à faire des petits travaux à la maison, à l’intérieur, avant de partir et quand je suis venue pour prendre la porte, je ne trouvais pas la clé pour ouvrir mon garage où j’avais déposé tous mes outils; alors, je l’ai cherchée.

J’ai été à l’extérieur, j’ai été voir en arrière si je ne l’avais pas oubliée; j’ai rentré dans mon appartement en haut, au deuxième, et là j’ai commencé à bouillonner, je ne trouvais pas mes clés! "Qui a pris mes clés? Alors, c’est correct!"

Je retourne encore dehors. Comme j’avais la clé de l’appartement d’en haut, – parce qu’il y a deux logements qui sont en rénovation, – alors je vais voir et j’avais bien ma clé, mais qu’est-ce que je peux faire là, si je n’ai pas d’outils? Je repensais à tous les mouvements que j’avais faits, la veille, pour savoir où j’avais mis mes clés. "Ah! je les ai mis dans mes poches!" J’avais beau regarder dans mes poches, je ne les trouvais pas; je suis retournée chez moi et j’ai eu beau chercher partout, je ne les trouvais pas.

Et là, j’ai dit : "Seigneur, pourquoi est-ce que je ne trouve pas mes clés?" Mais je n’étais pas si pire, je n’étais pas, pas trop, trop fâchée, je l’étais quand même.

Je cherchais, je trouvais ça long; imaginez-vous, il était rendu près de huit heures trente : une heure de temps à chercher mes clés; j'ai été voir ma fille qui était couchée, j’ai dit : "Aurais-tu vu mes clés?"  Elle a dit : "Maman, elles sont dans ma sacoche."

Ah! ma volonté humaine a pris le dessus, j’ai dit : "Les clés à maman, elles vont sur le crochet, tu ne dois pas prendre mes clés."

Elle dit : "Maman, c’est mes clés, ce n’est pas les tiennes!" J’ai dit : "Ça, c’est vrai, c’est tes clés, mais c’est moi qui travaille! Là, j’ai besoin des clés."

Alors, je suis sortie, puis j’ai descendu les marches; ah! j’ai dit : "Seigneur, là je suis fâchée."

Il dit : «Oui, ma fille, tu es fâchée».

Alors là, j’ai dit : "Ah! Seigneur, tu es fâché?" Il dit : «Non, ma fille, c’est toi qui es fâchée.» 

Alors là, j’ai été en haut, puis j’ai dit : "Je te demande pardon Seigneur, pour tout."

Alors Marcel est arrivé, puis j’ai dit : "Je suis en train de décompresser." Et plus je décompressais… ah, là, là! je me suis dépêchée pour appeler ma fille lui demander pardon.

Parce que je suis sûre qu’elle était inquiète, elle aussi, de tout ce qui s’était passé, et après, j’ai eu la paix, la joie.

On a passé une journée vraiment dans la joie, toute la journée; même si on travaille, on passe de très belles journées en travaillant très fort.

Et le soir, dans l’après-midi, mon fils me dit : "Maman, viens m’aider après le souper faire un peu de joints." 

"Ok, je vais aller t’aider." 

Comme on fini à cinq heures, j’ai dit : "À six heures, je vais être à ta maison pour faire des joints."

Mais il n’était pas là! J’ai attendu une heure dans mon auto, à attendre.

Eux autres étaient partis, mais ils ne me l’avaient pas dit.

Mais là, c’était différent, je l’ai donné au Seigneur; je ne me suis pas fait prendre, je l’ai donné au Seigneur, j’ai gardé ma paix.

J’ai dit : "Ah! Seigneur, ça va être un moment avec toi et moi."

Mais là, je l'ai savouré ce moment sans m’inquiéter, sans rien dire, et au bout d’une heure d’attente, il n’était pas arrivé : coudon! je suis partie. Puis, j’ai essayé de lui téléphoner; il n'était pas là.

Tout ça pour vous dire que j’avais un autre choix à faire.

Dans une journée, il m’a donné ces choix-là.

J’avais à accepter ce qui devait arriver le matin, mais je ne l’ai pas fait; je l’ai pris avec ma volonté humaine, non pas avec la Volonté de Dieu.

Et pendant cette heure-là : j’ai ressenti de la colère, j’ai ressenti une perte de temps, j’ai ressenti aussi de la frustration de ne pas être capable de commencer la journée au moment que moi, je le voulais et non pas au moment que Dieu le voulait.

Alors tout ça, je l’ai vécu, mais pas avec de la joie.

Et lorsque j’ai demandé pardon, eh bien, la joie est venue en moi; j'ai passé une belle journée.

Et le soir, lorsque j’étais assise dans mon auto, parce que la porte était barrée et que j’attendais, eh bien, j’étais avec Jésus! J’ai gardé ma paix parce que je me suis abandonnée en Jésus.

Et pourtant c’était la même situation : je devais travailler et le matin aussi je devais travailler.

Mais deux différentes façons de les prendre : une avec ma volonté humaine et l’autre avec la Volonté de Dieu.

"Seigneur, tu devais savoir ce qui se passait. Tu le savais toi, parce qu’il n'était pas à la maison." Alors, je donnais mon oui et j’ai vécu ça dans la paix : ça ne m’a pas pris une heure pour ressentir la paix et la joie, je (les) ai eues tout de suite, c’était instantané, alors que le matin, ça m’a pris une heure avant de ressentir cette joie que Dieu nous réserve toujours.

Dieu est en nous, Dieu veut nous faire ressentir cette joie parce que Jésus est la Joie.

Il veut nous nourrir, nourrir notre volonté humaine qui est faible, qui est fragile.

Eh bien, Jésus est prêt à tout pour nous.

Il faut comprendre l’agir de Dieu à chaque instant dans notre vie.

C’est le présent, Jésus; c’est la vie, Jésus, en nous.

Le matin, l’heure que j’ai passée, mais je ne vivais pas, j’étais inquiète : je ne pouvais pas faire ressentir de la joie à ceux qui étaient autour de moi, parce que ma fille ne l’a pas ressentie, elle, oh non! Alors, j’ai manqué envers mon prochain.

Et croyez-vous que lorsque j’étais inquiète à l’intérieur de moi, ceux que je portais étaient en joie? Non, parce que je nuisais à mon prochain aussi.

J’empêchais Jésus de me donner de la joie et si j’empêche Jésus de me donner de la joie, Jésus attend, lui! Lui, qui est en joie, il est assis à côté de moi, puis il attend.

Il est tellement languissant de nous autres qu’il attend

avec impatience de nous faire ressentir cette joie!

Parce que cette joie-là ne peut venir que de lui.

Voyez-vous tout ce qu’on peut refuser avec notre manque d’abandon? C’est un non ça : ce sont des petits non.

Il l’a dit, il nous reste encore des petits non à l’intérieur de nous, mais ce sont des non déguisés.

On a beau regarder à l’extérieur de nous les gens qui ne vont pas à la messe, les gens qui blasphèment, les gens qui commettent l’adultère, les homosexuels, ceux qui commettent des gestes impurs envers les enfants : l’inceste, on peut en nommer : des meurtres, de la drogue : ce sont des non. Pour nous autres, ce sont des gros non; nous aussi, on en fait des non, ils ne sont peut-être pas gros à la vue du prochain ces non-là, mais à l’intérieur de nous, on les refuse à notre vie, la vie qui est en nous.

On dit non à la vie : on empêche Jésus de nous nourrir.

La vie, c’est Jésus, puis seul Jésus peut nourrir notre vie, mais on vient de lui donner un non, alors on empêche la Vie de nourrir notre vie à nous. Voyez-vous, ce que c'est des non? Et selon la grandeur de ce que Dieu nous donne, c’est aussi grave que les autres.

Parce que si Jésus nous fait connaître son amour, si Jésus nous fait ressentir ses joies, si Jésus nous fait ressentir sa paix, toute cette exaltation qu’on a en nous, eh bien, croyez-moi, qu’on le sait beaucoup plus vite que lorsqu’on refuse : on refuse à Dieu notre oui.

Voyez-vous, Jésus nous a dit, par beaucoup de saints, qu’il nous donne des grâces; mais ce qu’il nous demandera, c’est selon ce qu’il nous donne.

La grandeur de son exigence est à la grandeur de ce qu’il nous donne.

Alors plus il nous donne, et plus nos non deviennent des non importants, aussi importants que ceux de nos frères et nos sœurs.

Il ne faut pas juger! Parce que les non qu’on voit à l’extérieur, eh bien, quand tout va nous être montré, ils vont peut-être avoir la même valeur que nos non, parce que Jésus va nous avoir beaucoup donné.

Mais ce qu’il y a de consolant, c’est qu'on a découvert qu’avec le oui, on peut tout de suite aller à Jésus pour recevoir sa miséricorde et, tout suite, notre non est déjà tout purifié par Jésus, il l’enveloppe de son oui.

C’est merveilleux! C’est pour ça que lorsqu’on manque envers Jésus et quand, tout de suite, on lui demande pardon on reçoit une paix tout de suite, une joie tout de suite.

Eh bien, tout ça se fait par Jésus parce que c’est lui qui agit tout de suite en nous.

C’est instantané, c’est une joie qu’on ressent tout de suite.

Jésus est la Joie, il nous la donne à chaque instant.

Alors à nous de nous retourner pour dire à Jésus : "Je te donne tout, Jésus" : alors nos oui deviennent agissants.

Voyez-vous, notre oui devient tellement important que c’est lui qui prend la place.

Et le non devient si peu important que lorsqu’on le donne tout de suite à Jésus, il perd de son importance en nous : on retrouve notre vraie vie en Jésus, notre vie divine.

Vous savez, c’est merveilleux de découvrir tout ce que Jésus nous a donné depuis qu’il est venu sur la terre.

Il nous a donné sa Vie pour nourrir notre vie à l’intérieur de nous-mêmes : c’est la vie, alors on découvre la joie de vivre en Jésus.

On découvre que mourir en Jésus, c’est une joie.

C’est le Ciel qui se découvre à nous, c’est le Ciel qui vient à notre mesure se faire découvrir.

C’est le bonheur sur la terre, c’est la Volonté du Père qui commence à se faire sur la terre en nous.

La Volonté du Père, c'est accomplir ce qu’il nous demande.

Accomplir ce qu’il nous demande, c’est mourir en Jésus pour faire nos actions parce que seul Jésus peut faire nos actions, seul le Fils de Dieu peut prendre tout ce qu’on est, tout ce qu’on pense et en faire sa Volonté à lui : on vit dans la Divine Volonté.

Lorsqu’on s’abandonne totalement, c’est vivre en Jésus, c’est découvrir la Volonté de Dieu le Père avec ce qu’on est, avec notre fragilité.

Il faut arrêter de nous juger, il faut arrêter de juger les autres, parce que la Volonté de Dieu le Père, c’est vouloir chacun de nous.

On est tous ses enfants, il nous veut comme on est.

Il nous a envoyé son Fils pour purifier tout ce qu’on est.

On doit dire merci au Père.

On ne doit pas continuer à toujours nous juger, à toujours nous plaindre; on est devenu tellement plaignards!

Quand on est plaignards, on ne ressent pas de la joie, on ne cesse de critiquer.

Savez-vous que les Québécois sont des plaignards? On n’arrête pas de se plaindre : quand c’est l’été, on veut la fraîcheur de l’hiver et quand on est rendu à l’hiver : eh bien, on pense à l’été; quand quelquefois on est fatigué à cause du travail, eh bien, on se plaint tout le temps, lorsqu’on est malade et qu’on ne peut pas travailler, eh bien, on se plaint encore.

Quand on n’arrête pas de chialer, on ne ressent pas de la joie dans ces moments-là!

Il faut tout donner à Jésus.

Si on est fatigué, donnons-lui notre fatigue : "Jésus, tu es en ma vie, tu es en moi. Viens prendre tout ce que je suis. Viens, je veux m’abandonner dans ton Corps. Tu dis que tu es la Vie en moi! Eh bien, j'entre mon corps en toi et fais de mon corps, ton Corps. Toi, tu as la puissance de guérir mes fatigues, tu as la puissance de te reposer; moi, je ne l’ai pas, toi, tu l’as."

Eh bien, c’est ça qu’il attend de nous; ce n’est pas quelque chose comme nos plaintes.

Il veut qu’on lui donne notre oui, il veut qu’on s’abandonne, il veut passer à travers tout ce qu’on est, il veut prendre toutes nos cellules et les changer en ses propres cellules.

N'oubliez pas que Jésus est venu humainement sur la terre; il a vécu ce qu’on a vécu par sa divinité.

Il est Dieu et, en ce moment même, quand on donne notre oui, il vit notre vie en lui.

Par notre oui nous acceptons la vie, mais si on ne le lui donne pas, lui, Jésus, il ne peut pas rien faire pour nous.

Alors c’est pour ça que, dans la Divine Volonté, nous allons tout donner à Jésus et notre confiance va tellement grandir, et tous nos maux qui vont être donnés en lui, il va nous les transformer, et seul Dieu va le faire.

Combien ont entendu parler du père Réginald Tardif[1] ? Beaucoup, hein? Il (Émilien Tardif) était l'instrument de Dieu, il parlait à travers le Saint-Esprit pour démontrer l’agir de Dieu en eux.

Et lorsque la confiance se faisait, lorsque l’abandon se faisait, beaucoup de gens ont ressenti un changement à l’intérieur d’eux.

Ils ont ressenti une joie, une paix et, dans la Volonté de Dieu, certains ont été guéris.

Tout se faisait par la Volonté de Dieu.

Tous, je dis bien tous, recevaient des guérisons : des guérisons de cœur.

Lorsque Dieu passe par un instrument d’amour pour guérir, Dieu ne choisit pas un tel ou un tel.

Lorsqu’il parle à travers son instrument d’amour pour guérir, il guérit tout le monde dans les cœurs. Chacun a reçu des guérisons, chacun a découvert que Dieu le Père les aimait.

Voilà ce qu’il veut : la guérison du cœur avant la guérison physique.

Comment pouvons-nous demander à Dieu le Père de nous guérir, si notre cœur est blessé, si notre cœur porte des maladies? Lorsqu’on néglige notre âme, notre âme souffre; elle est privée des grâces de son Époux qui est Jésus.

Notre âme est en nous et lorsque cela se fait depuis plusieurs années, ce n’est pas en une demande que cela se guérit.

Il guérit une blessure, après il en guérit une autre, après ça il en guérit une autre.

Voyez-vous, qui d’entre vous a plusieurs maladies? Il doit en avoir plus quune, hein? Il y en a beaucoup qui ont le diabète, l’arthrite; il y en a d’autres qui ont le foie malade; d’autres ont de la difficulté avec le système circulatoire, digestif.

Voyez-vous, et on pourrait en énumérer parce que notre pauvre petit corps

a connu des imperfections à cause du péché.

Le premier péché a été le péché originel, mais d’autres ont suivi; d’autres ont été la cause de notre faiblesse corporelle et nous portons la trace de tous ces péchés.

Dieu le Père est si amour qu’il envoie sur la terre des personnes qui ont mission de nous guérir; mais ce n’est pas nous qui guérissons, c’est Dieu le Père, parce que c’est Dieu le Père qui est en nous.

Et si la personne vient au monde sur la terre, c’est parce que Dieu le Père l’a voulu.

Et si la personne s’abandonne, c’est parce que Dieu le Père l’a voulu, et si la personne donne son oui, c’est que Dieu a déjà donné des grâces afin qu’elle puisse voir la lumière.

Tout vient de Dieu le Père. Tout est mouvement en l’Amour.

Ces lumières ne viennent pas de nous.

Je ne pourrais pas parler ainsi si le Saint-Esprit ne ferait pas en moi un mouvement d’amour.

Pas un mot que je dis n’est connu de moi; ils viennent en moi comme ça et je ne puis arrêter ce qu’il dit.

J’arrête quand il me le dit et c’est comme ça.

Pour les guérisons, c’est la même chose.

Quand Dieu envoie un instrument d’amour pour nous guérir, Dieu le Père sait ce qu’on a besoin : il sait tout ce qui est bon pour nous.

Et c’est pour cette raison que certaines personnes reçoivent des guérisons de cœur d’une telle intensité, d’une telle profondeur qu’on n’arrive pas à comprendre.

On n’arrive pas à saisir qu’est-ce qui se passe en nous.

L’amour grandit et l’on devient des êtres qui se donnent au prochain : on veut aider le prochain.

C’est si fort qu’on ne comprend pas.

Mais ce sont des guérisons de cœur : ces guérisons ont fait, dans le monde, beaucoup de saints.

Beaucoup de papas et de mamans ont élevé leurs enfants en donnant leur vie. Eux avaient reçu des guérisons de cœur.

Comment voulez-vous qu’une personne humaine puisse se lever la nuit alors qu’elle est épuisée? Comment voulez-vous qu’un papa se lève le matin avec beaucoup d’heures en moins, et aller travailler toute la journée en continuant d’aimer l’enfant qui est la cause de sa souffrance? Seul Dieu le Père, par sa Volonté, peut donner cette force à l’âme.

L’âme qui, elle, est blessée par le péché, reçoit ces forces, elle les distribue : c’est la guérison du cœur.

Dieu soigne à chaque instant nos cœurs : notre âme s’embellit.

Et combien de personnes ont offert leur vie en devenant des enfants consacrés.

On a des prêtres qui sont devenus des évêques, cardinaux et papes, ils ont été nos guides.

Ils nous ont montré que Jésus nous aime, que Dieu le Père nous veut en son Fils.

Croyez-vous que ces enfants, qui étaient humains, auraient pu se donner ainsi? Il a fallu qu’ils guérissent leur cœur malade avant, afin qu’ils puissent donner.

Et combien de religieuses ont renoncé au mouvement de la maternité pour donner à Jésus leur vie : prier, enseigner, soigner des malades? Tout cela ne peut se faire avec la volonté humaine; il n’y avait que Dieu qui pouvait le faire.

Et tout ça, ça été des guérisons de cœur.

Dieu ne cesse de nous guérir mais, à cause de notre volonté humaine :

on n’en veut plus, on veut voir des choses.

Alors, Dieu nous aime tellement qu’il continue à nous en envoyer.

C’est pour ça qu’on a eu le père Tardif parce que, quelquefois, il guérissait des personnes physiquement et, pour nous humains, c’était beaucoup plus facile, on voyait : on pouvait avoir un témoignage d’une personne qui était malade, qui ne l'était plus.

Et que nous sommes aveugles!

Nous n’avons pas pu voir comment Dieu est bon pour nous.

Depuis le commencement de notre volonté humaine, Dieu a pris soin de nous.

Une seule journée sans que Dieu le Père veuille nous soigner, qu’est-ce qu’on serait devenu? Moi, en une heure, qui entends le Seigneur, bien, je me suis impatientée.

Pensez-vous que ma santé ne l'a pas ressenti? Oui, parce qu’à chaque fois qu’on ressent un manque de paix, eh bien, notre corps, lui, en subit les conséquences : il devient plus fragile; il devient plus faible, plus fatigué; notre appétit baisse; nos manques de sommeil! Alors, imaginez-vous, moi, ça m’a pris une heure!  S’il fallait que le Seigneur, lui, ne nous nourrisse pas de son amour pour nous guérir, eh bien, on ne serait pas vivant.

On ne serait pas ici aujourd’hui ou, du moins, on serait tous des malades, on serait tous des infirmes, on serait tous des gens avec beaucoup, beaucoup de difficultés.

Et croyez-moi, je n’y crois pas à ça! Dieu n’aurait pas permis que des enfants de Dieu puissent être sur la terre sans son amour : c’est même inconcevable parce qu’il nous a créés.

Nous sommes ses enfants, ses créatures.

Peut-on négliger ce qu’on crée? On a seulement qu’à penser à une bonne tarte aux pommes : pensez-vous qu’on va la négliger; la laisser pourrir sur la table? Non, on va la manger ou bien on va en prendre soin pour les invités, ou on va la mettre dans un endroit pour la protéger jusqu'au moment prêt pour la consommer.

On n’est pas des tartes! Quoique! Ok! Dieu nous aime et on est ses enfants, alors conduisons-nous en enfants de Dieu, dignes de son amour.

C’est nous qui sommes indignes de nous-mêmes : on n’est même pas dignes de la vie en nous.

On a beaucoup à apprendre, mais on n’a pas à s’inquiéter, le Fils de Dieu est venu sur la terre pour tout nous apprendre.

Tout est dans la Bible. Tout est dans l’Évangile.

Il est en train de nous transformer afin qu’on puisse tout comprendre ce qu’il nous a enseigné.

Moi, depuis que j’entends la voix de la Divine Volonté, lorsque j’entends maintenant parler un prêtre, lorsqu'il lit son évangile, je commence à comprendre.

Et lorsque le prêtre commence à parler, lui qui est dans le Saint-Esprit, je m’accroche à ce qu’il dit.

Je ne suis plus lunatique, parce qu’avant j’étais lunatique; je rêvais là, j’écoutais, j’écoutais; oups! je perdais le fil; oups! là, je me secouais, je revenais à moi.

J’essayais, j’essayais, mais j’essayais avec ma volonté humaine.

Aujourd’hui, je laisse aller, mais le Saint-Esprit me couvre et j’entends.

Je peux voir des lumières, je peux comprendre ce qu’il dit.

Je peux être associée avec l’âme, pas seulement mon âme; dans la Divine Volonté, on est tous associés avec toutes les âmes. Dans la Divine Volonté, Dieu nous fait tout autre : il nous apprend en premier à être toute petite, petit; il nous apprend après, à découvrir l’Amour, qui il est.

Il est la Trinité, Dieu; il est le Père, le Fils, le Saint-Esprit.

C’est pour ça qu’en premier, il y a eu le volume un qui parle de l’amour.

J’ai entendu des personnes dire : "Mais il y a seulement que l’amour; l’amour se répète, se répète, se répète."

Un enfant lui, il n'arrête pas de répéter : "Donne-moi de l’eau, donne-moi de l’eau, donne-moi de l’eau; j’ai faim, j’ai faim, j’ai faim." 

L’enfant est fait ainsi; alors, c’est pour ça qu’il nous apprend à être petits, à redevenir comme un tout petit enfant, un petit enfant qui entend toujours parler de l’amour, qui voit l’amour s’écrire sur papier, mais disons un enfant qui sait lire, qui entend l’Amour qui dit : «Je suis l’Amour, tu es en l’Amour. L’Amour te prend, l’Amour t’enveloppe. Reste en moi, seul l’Amour peut te rendre amour.» 

Imaginez-vous que je viens de dire beaucoup de fois l’amour et pourtant chaque mot amour est différent de l’autre.

Ce que je viens de vous énumérer : le premier porte à être à l’écoute de l’amour; le deuxième apprend à découvrir que l’Amour veut qu’on l’écoute; le troisième nous apprend à connaître que l’amour, c’est ce qu’il y a de plus beau, de plus grand : c’est Dieu; et le quatrième nous apprend à découvrir que nous pouvons, nous aussi, être amour.

Voyez-vous, dans cette phrase les quatre "amour" n’étaient pas pareils.

C’est ce que Dieu veut nous faire comprendre.

Dieu veut nous parler de l’amour parce qu’on a rien saisi.

Toute une vie à dire : "M’aimes-tu?"

Ce n'est pas à Jésus qu’on disait ça, hein? À notre chum, ou on aime entendre quelqu’un nous dire : "Je t’aime." 

Eh, on n'a rien saisi, on n'a rien compris.

En 2001, j’ai commencé à entendre l’Amour me parler. En janvier, et mon mari est parti[2] en mars : trois mois après. Mais que d’amour! Je ne demandais plus, je donnais, c’était merveilleux! C’est ça l’amour! C’est de donner, c’est de ne pas demander.

On a appris toute notre vie à demander de l’amour, à exiger de l’amour des autres : toute notre vie on a fait ça, marié ou pas marié!

Prêt ou pas prêt, on veut être aimé, on veut se faire aimer des autres : toute notre vie!

Mais on ne savait même pas ce que c’était qu’aimer, on n'avait même pas saisi les mots de l’Évangile qui nous le disait.

Quel est donc ce beau poème qui nous parle de la fiancée; qui nous parle de l’amour du fiancé qui vient chercher sa future; qui veut l’habiller de ses plus beaux habits; qui veut la garnir de ses bijoux? Mon doux, c’est Dieu qui nous parlait à chacun de nous! C’est Dieu le Père en passant par les prophètes, oui, par les docteurs, par les apôtres, par les disciples qui nous disaient combien il nous aimait! On n’a pas saisi ça.

Chaque mot de l’Évangile : c’est de l’amour! Chaque phrase, c’est de l’amour! L’Amour a crié dans la Bible.

Lorsqu’il a détruit Sodome et Gomorrhe, l’Amour a crié : «J’ai mal! Je veux être aimé de toi! Aime-moi! Ne te détruis pas, regarde ce que le péché fait, il te détruit.» 

D’un seul souffle, tout s’est anéanti.

Mais c’était de l’amour, c’est l’Amour qui a crié son amour.

On parle de colère dans les Psaumes.

Un soir, Monique était à la maison, pendant deux soirs, trois soirs, à peu près; à tous les soirs, à la prière, on l'ouvrait et les trois soirs ou deux, ça tombé sur les psaumes qui parlaient de la colère.

Monique a dit : "Moi, je ne comprends pas." Mais, moi non plus, je ne comprenais pas, mais j’ai dit : "On s’abandonne."

Et là, Jésus, il a parlé à travers moi. Ah! que c’était beau!  Mais que c’était beau! On écoutait ça, mais c’était de toute beauté! Mais c’était de l’amour tout le temps, tout le temps.

On ne comprend pas l’amour de Dieu le Père pour nous.

On ne peut pas le comprendre, c’est seulement qu’en étant enfants dans la Divine Volonté qu’on va tout découvrir la merveille que Dieu a voulu faire de nous.

Vous savez, Dieu dit que nous sommes des merveilles, ses merveilles.

Dieu a tout fait : tout était parfait.

Il n’y a rien qu’il a fait qui n'était pas merveilleux.

Chacun de nous, nous sommes des merveilles.

Lorsque je regarde une personne, Jésus me fait découvrir sa simplicité, Dieu me fait découvrir comme ses gestes sont doux : "Oh! comme il est agile! Oh! comme il est plein d’ardeur!"

Mais tout ça, ce sont des merveilles. On est des merveilles, mais on a tendance à passer notre volonté humaine avant la Volonté Divine.

Alors, la volonté humaine a trop tendance à être jugeur, à être critiqueur, mécontent, comme je l’ai été quand je n’ai pas trouvé ma clé : la même chose, alors que la Volonté Divine, elle, est toute pleine de douceur, de compréhension, de miséricorde.

Parce que vous savez, quand mon fils m’a rappelée pour s’excuser, je lui ai dit  – le pardon était une joie – j’ai dit : "Tu n’as pas à te faire pardonner. C’est à moi de m’excuser parce que je ne voulais pas que tu croies que je t’avais abandonné. J’avais peur que tu penses ça."

Il était tout en joie! Dieu nous fait découvrir que nous pouvons nous aimer les uns les autres, pas en se remontant[3], mais en s’abaissant.

C’est là, la plus grande joie! C’est d’être tout petit comme des petits enfants

et c’est là qu’on découvre l’amour, le vrai amour.

Ce n’est pas en disant : "Ah moi, je suis capable de faire ça."

Parce que je vais vous donner un petit exemple : ce midi, on était en train de prendre un dessert et Édith – où es-tu Édith? Ah, elle est là, Édith –  Édith était en train de mettre de la crème glacée dans notre assiette et, Monique, elle a dit : "Ah! fais chauffer ta cuillère, tu vas voir, c’est plus facile pour prendre de la crème glacée." 

Édith a dit : "Oh! oui, c’est correct."

Mais elle le savait, elle a passé Monique avant elle et vous savez, Édith a eu beaucoup plus de joie à faire ça que Monique.

C‘est ça, être petite! C’est accepter que Dieu fasse tout pour nous.

Dieu est venu pour nous servir; il n’est pas venu pour être servi : il nous demande de faire la même chose.

Soyons des petits enfants.

Soyons comme le petit qui court pour aider maman alors qu’il trébuche; il vient de tomber par terre : échapper le verre de lait qu’il voulait donner à maman.

Qu’est-ce que ça fait, même si le lait tombe par terre? Le geste était beau! Jésus regarde notre geste. Dieu le Père, lui, il s‘attendrit devant chacun de nous.

Et si on fait quelque chose de maladroit, qu’importe, puisque Jésus, lui, l’a fait avant nous, c’est lui qui l’a fait ce geste si maladroit! Alors Jésus, lui, il a tout pris en lui, puis il a tout purifié.

Alors pourquoi avoir peur de se tromper? Faisons-le.

S’il y a quelque chose qui nous inquiète, si on pense : "Est-ce que je dois le faire ou je ne dois pas le faire?" Eh bien, donnez tout à Dieu.

Faites ce que vous avez à faire et gardez-vous dans la joie pour faire l’action.

Si ça vient de notre volonté humaine plutôt que de Dieu, Dieu le Père va prendre soin de nous; il va nous envoyer quelqu’un ou il va nous mettre dans une situation où on va voir clair; et croyez-moi, qu’on ne passera pas au côté : là, on va avoir la réponse.

Mourir en Jésus, c’est se laisser découvrir, c’est découvrir la paix, c’est découvrir la joie, c’est vivre dans le bonheur.

Ce n’est pas perdre la vie, c’est la gagner. On perd notre vie à vouloir vivre notre vie :

il faut la donner à Jésus.

C’est lui qui sait mieux que nous ce qui est bon pour nous, parce que le Fils passe par le Père et le Père passe par le Fils et le Saint Esprit nous donne la lumière de tout comprendre ça : voilà la Divine Volonté.

Ce que je fais ne vient pas de moi, ça vient de la Divine Volonté.

Ce qu’il fait pour moi, il le fait pour vous.

C’est le temps de l’amour, c’est le temps d’entrer dans la Nouvelle Terre, en Jésus.

Beaucoup de personnes attendent la Nouvelle Terre; elles veulent entrer dans la Nouvelle Terre : entrez, elle est en Jésus.

Aller mourir en Jésus, aller goûter les joies en Jésus, aller savourer la paix en Jésus : c'est découvrir la splendeur de la création de Dieu, elle est là devant nous.

Dieu saura bien fermer nos yeux à toute imperfection et, à chaque jour, on va découvrir une Terre Nouvelle.

Elle est en Jésus cette Terre.

N’ayons pas peur! Ne cherchons pas quelque chose qui est en rapport avec la volonté humaine.

Ne savez-vous pas que la Nouvelle Terre est remplie d’amour de Dieu, de ses bienfaits; c’est lui qui a créé la terre.

C’est seulement en Jésus qu’on entre dans la Nouvelle Terre.

Entrons!  Merci, Jésus d’amour.

Dieu m’a fait voir une vision.

Il m’a montré que j’étais dans un endroit où je devais sortir pour marcher à l’extérieur, mais cet extérieur était léger, rempli de paix, rempli de joie et tous mes mouvements étaient faits simplement.

Sans savoir pourquoi j’avançais et d’autres se sont rajoutés; on ressentait la paix, on n'avait même pas besoin de parler.

Tout était en joie et on avançait, on avançait parmi les obstacles : on avançait parmi des gens qui, eux, n’étaient pas en paix et nous, on avançait.

Il[4] nous conduisait vers quelque chose qu’on ne savait pas.

On était dans un endroit aride, sans fleur, sans herbe; tout était désert, mais on avait cette joie en nous, cette paix en nous.

Eh bien, Jésus nous portait en lui : on découvrait sa splendeur et on marchait vers la Nouvelle Terre.

Tout au long, il y avait des maisons qui brûlaient : c’était nous qui sortions de notre matériel; on quittait tout ça.

Sur la route, il y avait des gens : on était tous unis les uns les autres parce qu’on était en Jésus.

On était en la Vie et on marchait vers la Nouvelle Terre en Jésus qui était la Terre Nouvelle.

Dans la vision, je n’ai pas compris pourquoi il y avait ce désert, pourquoi il y avait ce vide. Mais je ne savais pas où on était pour aller.

Il y avait une crevasse immense, mais il y avait un espace :[5] c’était, très, très étroit.

Je savais qu’il fallait passer ça et ça nous conduirait vers quelque chose.

Ce petit espace, si petit soit-il, c’est notre vie; nous devons passer à travers notre vie humaine pour entrer dans notre vie divine.

Tous ces endroits arides, Dieu nous les fait voir.

Malgré qu’on va être en lui, on va voir ce qui va se passer autour de nous encore, mais ça nous atteindra plus, nous allons ressentir cette joie, cette paix, on n’aura plus peur du lendemain.

Dieu m’a dit que notre saint Père est en souffrance. Dieu m’a dit que notre saint Père souffre parce qu’on complote contre lui.

Dieu m’a dit que notre saint Père est en joie, en paix parce qu’il se sait en Dieu.

Il prépare ses jours pour le grand jour.

Ce grand jour, c’est l’entrée dans le Royaume de Dieu le Père.

Il est en joie notre saint Père, il est tout en joie, mais il nous garde encore : il nous protège.

Il se tient en paix et en joie parce qu’il nous porte.

Pas un instant, notre saint Père ne s’inquiète.

Souvenez-vous, quand je vous ai dit que je cherchais ma clé, j’ai perdu ma paix et Dieu m’a fait comprendre que j’étais fâchée et que je privais ceux que je portais.

Eh bien, lui ne s’inquiète pas, jusqu’à la dernière seconde, notre saint Père va être en paix et en joie pour nous supporter.

Ce qui s’en vient ne pourra nous atteindre. On va avancer dans la paix et dans la joie, parce que déjà on est enfant de la Divine Volonté.

On a dit notre oui à l’Amour et ce oui a commencé à nous transformer.

Soyons en joie, crions-le! Restons dans la paix.

Merci.

 


 

[1] Dieu vous fait connaître qu'il donne à tous ses prêtres le pouvoir de guérir les âmes, les cœurs, les malades et de chasser les démons en son Nom. C'est par leur sacerdoce qu'ils ont ce pouvoir, car ils sont en Jésus, le Christ-Prêtre. Le Père Réginald Tardif est sans doute le prêtre qu’il donne comme exemple. C’est l’un des prêtres qui suit la Fille du Oui à Jésus. Voilà pourquoi le Saint-Esprit lui fait dire son nom.

[2] Décédé.

[3]En se donnant de l'importance.

[4] Jésus

[5] Passage étroit