Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Saint-Boniface, Manitoba,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2003-06-06

 

Jésus : Amours, je vous aime, Dieu est en présence de vous.

Il vous fait connaître votre présence, il vous fait savoir que vous êtes en présence de sa Présence.

Il a voulu, ce soir, que vous soyez présents, c’est par son propre Vouloir. Nul d’entre vous n’aurait pu être ici, si Dieu n’avait mis en votre cœur le goût d’entendre parler d’amour.

Mes enfants d’amour, Dieu a tout conçu. Il vous a mis en ce monde pour que vous soyez en présence de l’amour, de l’amour de son Père.

Il est la Présence en votre être; là où est le Fils, là est le Père.

Il est en tout, il est en vous, il est le Présent.

Je vous suis amour, et parce que je suis amour, je vous rends dignes d’entendre mon Père.

 

Dieu le Père : Amours, vous êtes ici présents parce que le Créateur a voulu que vous témoigniez de votre vie auprès de vos frères et de vos sœurs.

Nul enfant en ce monde n’a pu naître, que si le Créateur l'ait choisi.

Beaucoup d’enfants présentement renient leur vie, renient leur présence, ne veulent plus se savoir aimés des autres.

Ils rejettent la présence de mon Fils, ils ne veulent pas se reconnaître en étant des enfants de Dieu, car cela les diminue face aux autres.

Ils se croient évolués, ils ne veulent pas de l’Église, de l’Église de mon Fils, le Fondateur de l’Église de Dieu.

Nous sommes l’Amour.

Mon Fils est en moi, je suis en mon Fils.

Nous sommes Amour et notre amour a fait le Saint-Esprit, car le Saint-Esprit est en nous.

C’est nous qui sommes TROIS en UN.

Nous sommes Dieu : toute création sur la terre vient de Dieu.

Il n’y a pas de plus grande puissance que l’amour, que l’amour de Dieu.

En ce moment même, il y a des enfants qui complotent contre d’autres enfants, ils ne veulent pas d’eux.

Ils veulent se rejeter d’eux-mêmes, car lorsqu’on refuse la présence de ses frères et de ses sœurs : c’est qu’ils se refusent eux-mêmes.

Ils sont en train de détruire leur propre vie.

C’est pourquoi je fais appel à chacun de vous; vous êtes mes choisis, vous êtes les élus, vous devez vous laisser transformer par mon Fils.

Il s’est donné pour vous, il a laissé ouverte sa Chair pour que vous puissiez entrer en lui et, par son Sang, il vous a purifiés.

Il a pris en lui tout mal, l’apportant à la mort.

Oh! enfants de Dieu, reconnaissez-vous petits.

C’est seulement lorsque vous vous reconnaissez dans un état de petitesse que vous pouvez voir la grandeur de mon amour pour chacun de vous. L’Amour est venu en ce monde, c’est mon amour, c’est l’Être de mon Être, c’est la puissance de l’Amour qui s’est donné.

Il n’y a pas de plus grand amour que le mien.

Je suis le Père, je suis votre Père.

Lorsque j’ai donné mon Oui, il y a eu un mouvement d’amour dans tout.

Il y a eu donation d’amour, et lorsque vous, mes enfants, vous consentez à vous donner à mon Fils, vous consentez à faire partie de ce mouvement d’amour : un mouvement éternel, un mouvement sans fin, où il y a l’amour qui se donne.

Je vous demande, mes enfants, de vous donner, et vous donner, c’est découvrir qui vous êtes.

Il n’y a pas de plus grand amour que celui de mon Fils, car mon Fils est en moi.

Je suis en mon Fils.

Beaucoup d’enfants en ce monde ne veulent pas se donner.

Cela diminue leur être, car ils se croient supérieurs à d’autres.

Et lorsqu’on se croit supérieur à d’autres, c’est qu’il y a un mouvement qui s’est interrompu, car son mouvement : en mon Fils, est en chacun des enfants : il n’y a que les enfants qui se refusent à ce mouvement d’amour qui interrompent ce mouvement.

Tout est donation quand il y a de l’amour.

Parce qu’ils ne veulent pas se reconnaître humbles, parce qu’ils ne veulent pas se reconnaître comme des enfants qui veulent être petits, ils ne peuvent recevoir de la nourriture qui nourrit leur âme.

Ils vont en ce monde, seuls avec eux-mêmes, et découvrent à l’extérieur d’eux-mêmes une vie qui n’a pas de valeur, qui leur apporte que du matériel.

Et avec le matériel, ils veulent se donner des plaisirs.

Ils veulent connaître un semblant de bonheur.

Oh! amours, je vous fais connaître ces paroles parce que je suis votre Père, et un père aime tous ses enfants.

Je vous fais connaître la misère qu’ils ont acceptée : cette misère est ancrée dans leurs habitudes.

Ils ne voient plus le partage, ils ne veulent pas aider leur prochain, ils sont devenus égoïstes, ils veulent travailler que pour l’argent, car ils ne veulent pas interrompre ce qu’ils ont commencé : une vie sans amour, une vie qui ne pense qu’à combler leur être.

Ils ont peur de connaître leur intérieur.

Ils fuient ce que mon Fils leur a enseigné par mes apôtres, mes choisis, mes élus.

Ils vous fuient, car vous êtes mes élus.

Ils ne veulent pas de vous, ils vous jugent, car vous leur rappelez leurs souffrances, car lorsque des enfants se voient confrontés avec la douleur, ils ne peuvent en supporter les conséquences.

Ils ont mis autour d’eux des barrières : ils ne veulent plus de vous, de l’amour, car cet amour vient de Dieu; ils veulent un amour construit de leur propre chef.

Tout est axé vers ce qu’ils peuvent eux-mêmes s’offrir, non ce que vous pouvez leur donner : modèle d’amour, modèle de partage, modèle de prière, modèle d’humilité, modèle de petitesse en ce que vous faites, en ce que vous dites, en ce que vous représentez.

Mon Fils est venu en ce monde en choisissant de vivre d’humilité.

Il n’est pas venu (en) recherchant le pouvoir, car ce pouvoir est indigne du Père, car Dieu le Père est le Pouvoir : je suis le Pouvoir.

Mon Fils est venu vous montrer que vous devez être des petits devant ma Face.

Tel mon Fils, il a témoigné de mon amour pour lui, et j’ai témoigné de l’amour pour lui, car il est l’Amour.

Il est venu vous montrer comment vous conduire, comment vous aimer les uns les autres : en acceptant d’être des enfants d’amour, en acceptant d’être des enfants qui se donnent, sans rechercher le pouvoir, sans rechercher la récompense, car c’est moi votre Père qui va vous donner votre récompense selon vos actions.

Vous devez faire des actions qui vous montrent que vous êtes des enfants de Dieu.

Tout enfant de Dieu se donne, sans exiger des autres.

Tout enfant de Dieu ne juge pas, car il se sait lui-même impur, car cet enfant reconnaît que mon Fils est venu purifier son impureté.

Tout enfant de Dieu sait être bon envers lui-même, car s’il n’est pas bon envers lui-même, il ne peut pas être bon envers son prochain, car toute bonté est en lui : mon Fils est en lui, et c’est en mon Fils qu’il doit avoir les grâces, afin qu’il puisse se reconnaître dans la bonté de Dieu.

Tout enfant qui se sait être de Dieu est un enfant humble, petit; il ne cherche pas à instruire les autres par sa propre volonté, par ses propres paroles, car cet enfant sait trop qu’il peut être dans l’erreur; il faut qu’il laisse Dieu le transformer en enfant d’abandon; là, seulement le Saint-Esprit le couvre de sa puissance, afin que ses paroles soient amour pour lui et pour son prochain, car toutes paroles dites peuvent être contre lui ou contre son prochain car, voyez vous, tout ce qui sort de lui, lui appartient.

C’est pourquoi vous devez vous nourrir de bonnes paroles, c’est pourquoi

vous devez dire que : Dieu est le seul qui sait parler avec des mots d’amour.

Oh! enfants du monde, vous avez parole et vos paroles ont nui à votre intérieur.

Je n’ai pas interrompu votre liberté de parler, car je suis votre Père.

Votre Père respecte qui vous êtes.

Votre Père aime chacun d’entre vous.

Et, par amour, j’ai entendu ce que vous disiez, et je vous ai donné mon Fils pour purifier vos sons impurs.

J’ai vu vos actions, j’ai vu tout ce que vous avez construit avec ce que je vous ai donné, et tout ce qui a été fait égoïstement, je l’ai connu, tout ce qui a été fait pour nuire au prochain, j’en ai été témoin.

Toute volonté humaine a nui à mon mouvement d’amour qui est en vous.

Moi, Dieu le Père, j’ai voulu, par amour, vous donner un choix : c’est vous-mêmes qui allez choisir, c’est vous-mêmes qui allez voir vos actions, c’est vous-mêmes qui allez être témoins des résultats de vos actions.

Tout ce que vous avez dit, tout ce que vous avez pensé, vous sera connu.

Moi, votre Père, j’ai voulu faire de vous des enfants d’amour : que d’amour, mais à cause de la désobéissance,

vous avez choisi votre volonté humaine, car vous êtes les descendants d’Adam et Ève : vous êtes dans leur mouvement.

Par amour, mon Fils s’est donné afin de vous faire connaître

combien je vous aime, combien je vous veux à moi.

Croyez-vous que je vous ai rejetés? Croyez-vous que je vous ai punis? Croyez-vous que vous connaissez vos tribulations parce que moi je l’ai voulu?

Non, mes enfants, je n’ai pas voulu que vous connaissiez la douleur, je n’ai pas voulu vous laisser à vous-mêmes : c’est vous, c’est vous-mêmes qui avez connu tous ces mouvements qui n’étaient pas amour.

Vous portez en vous, mes amours, la présence de mon Fils :

vous savez qu’il est vivant, qu’il est agissant, qu’il vous veut en lui, dans son amour pour son Père.

Mes amours, je connais votre soif d’amour, je sais que vous voulez que vos enfants soient sauvés de la mort éternelle.

Je sais, mes enfants d’amour, j’ai entendu vos supplications, j’ai écouté vos demandes : pas un seul d’entre vous n’a pas été enveloppé de mon amour.

Je vous aime, je parle ainsi pour que vous puissiez comprendre mon amour pour mes enfants qui se perdent, qui ne veulent pas de l’amour de Dieu, qui n’y croient plus, qui renient, qui rejettent; je les veux eux aussi.

Et c’est parce que je connais votre oui que je vous demande : de prier pour mes enfants, de vous donner pour mes enfants, de ne pas les juger, de les prendre en vous, de les présenter à mon Fils; et mon Fils m’offre ces enfants.

Son offrande d’amour est un mouvement qui sauve des enfants.

Ma puissance est en chacun des enfants de la terre, mais parce que je vous aime, parce que je respecte qui vous êtes, je ne puis déverser en eux ma puissance d’amour par la force, je suis trop amour! Je ne veux pas des enfants esclaves, je veux des enfants : qui aiment par amour, qui s’offrent par amour, qui se donnent sans rien retenir en lui; car, voyez-vous, si je forçais des enfants à m’aimer, il y aurait en eux un doute, et ce doute empêcherait leur amour de se donner totalement à moi, le Père du Ciel.

Je vous veux totalement abandonnés, comme mon Fils sur la Croix s’est abandonné.

Je n’ai pas permis que mon Fils bien-aimé connaisse la mort, je l’ai ressuscité.

Chacun d’entre vous verra le Fils glorifié, mon unique Enfant.

Tout a été, tout est, et tout sera en Dieu.

Et vous, mes enfants d’amour, je veux que vous vous abandonniez comme mon Fils a fait : totalement amour.

Il m’a donné tout de lui en Dieu, et je veux que vous vous donniez totalement avec votre volonté humaine, car je veux vous faire vivre dans ma Divine Volonté.

Je veux que vous renonciez à vous-mêmes, car je veux vous glorifier.

C’est par mon Fils que vous serez glorifiés, en acceptant de renoncer à votre volonté humaine pour mourir en mon Fils.

Vous serez glorifiés, vous serez enfants de la Divine Volonté.

Il n’y aura plus en vous de doutes, il n’y aura plus de misères, il n’y aura plus en vous de souffrances.

Vous redeviendrez les enfants parfaits, comme vous auriez dû être

avant la chute d’Adam et Ève, vos premiers parents.

Oh! mes amours, j’ai tant aimé mes enfants que je leur ai dit que je leur enverrais un Sauveur.

Oh! combien j’ai aimé mes enfants, mes deux premières créations! Il n’y a pas un instant que je n’ai cessé de les aimer.

N’ayez aucun doute sur mon amour pour mes premiers enfants, c’est parce que je les aimais que j’ai voulu que leurs descendants soient amour. Voyez-vous combien j’aime Adam et Ève? Voyez-vous combien j’ai voulu, pour vous, que vous soyez des enfants de Dieu, car vous êtes les descendants d’Adam et Ève?

Je vous aime. Mon amour est si immense!

Oh! mes enfants, si vous pouviez en saisir toute l’ampleur, l’immensité, la profondeur, pas un seul d’entre vous ne pourrait demeurer dans un état humain, car votre âme exploserait de joie et votre corps ne pourrait en supporter l’impact.

Je vous veux dans mon amour, abandonnés dans la foi, dans la confiance en les paroles de mon Fils, en les paroles vivantes, en les paroles agissantes. Donnez-vous pour vous, donnez-vous pour ceux que vous aimez, vos enfants, vos frères, vos sœurs, donnez-vous pour les enfants de ce monde, car grande sera votre récompense.

Je centuplerai vos dons d’amour.

Chaque pas que vous ferez en mon Fils vous conduira vers d’autres pas, et ces pas seront pour vous des preuves d’abandon; ils vous conduiront vers le renoncement de votre volonté humaine; et lorsque vous vous reconnaîtrez totalement abandonnés, pas une seule parole de vous ne sera dite sans que mon Fils l'ait nourrie de ses grâces d’amour.

Le Saint-Esprit vous enveloppera, il vous fera entendre la voix de mon Fils et moi, votre Père, par ma Puissance d’amour, je vous ferai connaître votre place en la Trinité.

Vous êtes les choisis des derniers temps, vous êtes les ouvriers des dernières heures.

Je suis le seul qui choisit, car je connais chacun d’entre vous, je connais tous vos mouvements qui vous ont préparés à ce que vous devez devenir, car Dieu le Père a nourri, en chacun de vous, vos mouvements, car ces mouvements ne peuvent être faits qu’en mon Fils.

Mourir en mon Fils, c’est faire des actions en lui, c’est donner votre oui à l’Amour pour découvrir combien je vous aime, moi, Dieu, votre Père.

Je mets en chacun de vous des grâces de ma puissance qui vous transforment.

Oh! enfants, ayez la foi, ayez confiance en mon pouvoir.

Vous avez demandé des guérisons pour ceux qui souffrent, car lorsque vous êtes amour, vous voulez que ceux qui sont autour de vous ne souffrent pas.

Moi, je veux vous dire que je veux vous guérir, je veux vous soigner de vos maladies en déversant en vous des grâces de puissance, des grâces d’amour, qui éradiqueront vos impuretés.

Recevez de votre Dieu ces grâces, mes enfants.

Soyez dans la foi, car je connais votre abandon, je connais tous ceux qui veulent être guéris, je connais tous ceux qui s’abandonnent aujourd’hui, et demain, et demain, et demain, pour témoigner de la puissance de Dieu, avec humilité, avec petitesse.

Voyez-vous, mes enfants, si à l’instant même, je vous dirais que vous êtes tous guéris, certains d’entre vous développeraient de l’orgueil, des manques d’humilité, qui nuiraient à votre transformation.

Parmi vous, il y a des enfants qui veulent être humbles, petits, qui veulent faire la Volonté, ma Volonté.

Ces enfants reçoivent des grâces qui vont faire d’eux des témoins de l’agir de Dieu.

À ceux qui ont (la) foi, qu’ils comprennent;  là est l’agir de Dieu, là est l’humilité.

Tout est en Dieu : je donne l’amour et l’Amour est témoin de l’agir de votre oui.

Il n’y a seulement que les enfants qui peuvent découvrir que Dieu est tout : ces enfants savent que je peux tout.

Soyez tout petits, accueillez ces paroles : ces paroles, mes enfants, sont de la Divine Volonté.

Je suis la Divine Volonté.  Je suis la Puissance. Je suis le Pouvoir.

Aucun enfant de la terre ne peut prendre parole pour témoigner, seul Dieu peut témoigner de l’enfant qui parle en Dieu.

Je suis en vous, je parle en vous, et chacun de vous êtes témoin de ma Parole en vous : soyez dans mon agir.

Petits enfants d’amour, vous avez reçu, en ce moment même, des grâces d’amour qui vous font voir ma puissance d'amour. Seul mon fils consacré a reçu le pouvoir, par la Trinité, de vous donner des grâces venant du Ciel.

Amen.

 

Bénédiction par l'abbé Louis-Philippe Jean : Je vais vous donner la bénédiction et le Saint-Esprit continuera l'œuvre en chacun de vos cœurs. «Que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et que Marie vous guide vers son Fils Jésus.»

 

Tous : Amen.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu m’a demandée d’être obéissante; il dit que lorsque j’obéis, il y a des grâces pour moi et pour ceux que je porte en moi.

J’ai souvent des grâces qui viennent de la Trinité; je les reçois le matin, avant que j’ouvre les yeux.

Il me réveille, je laisse les yeux fermés et là, j’entends la voix qui me donne des grâces, des grâces d’amour.

Il me donne des grâces d’humilité, il me donne des grâces d’abandon, et (comme) je dois obéir, alors il me donne des grâces d’obéissance.

Les premiers temps, quand tout ça a commencé, je ne savais pas, vraiment, si j’étais dans l’obéissance, parce que je me demandais si cela venait de Dieu, si c’était permis par l’Église aussi.

Parce que, pour moi, l’obéissance (c'était) en premier, l’Église, puis il fallait obéir à mon père, à ma mère.

À maman et à papa, ça c’était l’obéissance.

Je sais bien que j’ai toujours voulu bien me conduire avec mes frères et mes sœurs, mais ça été bien difficile! Veut, veut pas, on était treize à la maison, alors là il y avait vraiment des frictions; peut-être pas avec les plus vieux, parce que (pour) les plus vieux, on avait, de papa, appris à les respecter.

C’est parce qu’ils faisaient le ménage à la maison, alors quand ils nettoyaient : "Respectez ce qu’ils ont fait."

Alors, pour nous, c’était ça le respect.

Mais l’obéissance, c’était surtout envers l’Église et envers papa et maman, ça c’était l’obéissance.

Puis, après ça, c’est sûr qu’à l’école il fallait être obéissants à nos professeurs d’école, parce que si on ne l’était pas, on avait affaire à papa.

Il était sévère, mon père, mais juste, c’était un homme autoritaire : avec huit filles, il le fallait, hein! Alors on a eu souvent à l’écouter, même si ça ne nous plaisait pas de l’écouter.

Et avec ça, il nous a donné une bonne conduite, parce qu’on a appris que même si papa n'était pas là, il fallait bien se conduire.

Et je vais vous donner (un exemple).

À l’école, je me rappelle, en deuxième année, j’étais en arrière (de la classe), puis – c’était (une école pour) garçons et filles, parce que c’était la campagne – il y avait un garçon, je me rappelle même pas de son nom, il avait dit : "Ah! il y a une souris!" Je me suis mise à crier dans la classe, ça a dérangé la classe. Alors, le professeur, elle m’a prise par le bras, très fort. Alors, elle m’a dit : "Comme ça, tu veux crier? Bien, lève-toi sur la chaise et crie."

Ah! chez nous, mon père, c'était : "si", c'était "cela", j’avais pas l’habitude de faire ces affaires-là, alors, j’ai pas crié.

Je ne me rappelle même pas si j’ai monté sur la chaise, mais ce que je me souviens, c’est que j’ai resté (dans la classe), les autres ont été à la récréation; alors, quand elle a eu la tête descendue, j’ai fait la grimace.

J’étais pas contente, elle m’avait fait mal et puis c’était pas de ma faute si j’avais crié; mais j’ai eu tellement honte d’avoir fait la grimace, que juste avant que les autres arrivent, j’ai été voir le professeur et même si elle avait la tête baissée, je lui ai dit : "Je vous demande pardon."

Elle a été bien surprise, je lui ai dit : "Je vous demande pardon parce que je vous ai fait la grimace quand vous aviez la tête penchée."

Eh bien, ça, c’était des valeurs de mon père, ça, c’était ses valeurs à lui.

Et ça a grandi comme ça, parce que lorsque je sortais, vers 16 ans à peu près, bien mon père ne voulait pas qu’on aille danser.

J’avais une amie de fille qui demeurait en campagne, puis elle allait au Do Ré Mi – ça c’est une place où on danse, mais il vendait que du Coke, il y avait rien d’autre – on était avec son frère qui faisait le chaperon; alors il disait : "À dix heures, on vient vous chercher."

À dix heures, c’était pas tellement tard, mais quand même, à 16 ans, ça nous semblait tard.

Et des fois, ça peut arriver… le Seigneur vient de me dire : «Des fois, ça été un petit peu plus tard que dix heures.» "Oui, Seigneur."

Parce qu’il dit : «Des fois, il n’était pas à l’heure, son frère.»

Alors maman savait que j’allais danser; elle savait, mais mon père il n'aimait pas ça.

Alors quand j’arrivais là-bas, même si mon père n’était pas là, je me conduisais comme il faut, tout le temps, parce que c’était des valeurs qu'il m’avait données.

Je sais, j’aurais pu faire des choses, je ne sais pas moi; non, papa n'était pas là, mais il y avait quelque chose en moi qui faisait que je devais respecter l’autorité : mon père.

Alors quand j’arrivais à la maison le lundi, – parce que je couchais chez elle, par autobus on arrivait à l’école –

puis le soir, papa : "Est-ce que t’as été danser?" Là, maman faisait (des signes); en fin compte, comme il me le demandait, alors je disais : "Oui."

Là, je me faisais chicaner, mais pas des petits mots, des gros.

Mon père ne sacrait pas contre nous, mais disons qu'il avait des mots crus des fois.

Alors il nous envoyait, des fois, pour trois jours dans notre chambre.

Alors, ça m’a amenée aussi à le respecter lorsque j’étais avec mon chum, parce que lorsque je me retrouvais toute seule avec, bien ça aussi c’était pas facile.

On essayait toujours de se retrouver avec la sœur; on allait jouer aux cartes, alors en dernier, c’était temps qu’on se marie! Papa n'était pas là mais, mais si j’aurais fait de quoi…, mais je pense qu’il l’aurait su : ça, c’était évident, il l’aurait su! Il ne le fallait pas parce qu'il n'aurait pas aimé ça, parce qu’il était sévère papa, même pour mon mari.

C’était un homme qui venait d’une grosse famille, ce n'est pas qu’il était gêné, mais papa, il ne se serait pas gêné pour lui dire : "Qu’est-ce que t’as fait?" Mon mari l’aurait peut être pas (pris); il n’était pas habitué avec l’autorité, mon mari; il a vécu avec sa mère tout seul; alors l’autorité, il n'a pas connu ça.

J’avais l’impression aussi de protéger un petit peu mon chum.

Alors, ça m’a appris à être obéissante, et ça m'a appris aussi à obéir à l’Église, parce que papa nous montrait à aller à la messe les dimanches.

Quand on n'allait pas à la messe, eh bien, ça prenait une bonne raison de ne pas aller à messe.

Je ne me rappelle pas vraiment d’avoir manqué la messe parce que papa, il savait tout.

Alors, mon chum, il venait me chercher et on allait à la messe. On allait à la messe ensemble, il le fallait! Si on manquait, il fallait aller à la confesse. On avait eu ces valeurs qui nous montraient à obéir à l’Église.

Tout ça, ça m'a fait vieillir.

En voyant qu’on n’est pas tous dans l’obéissance, ça m’a amenée à découvrir que c'est lorsqu'on commence à vieillir : on n’obéissait pas toujours à l’Église.

Lorsque j’ai commencé à écrire : on se tient avec des gens qui sont comme nous, des priants; vous savez, qui veut écouter une messagère? Seulement que les priants.

Les autres, à moins d’avoir des enfants qui ont des amis qui nous connaissent, là, eux autres ont pris connaissance que j’écrivais, ils ont commencé à croire.

Mais, avec les priants, ça été différent : c'est là que j’ai vu des priants qui n'étaient pas toujours dans l’obéissance.

Ce n’est pas parce que je suis obéissante à 100%, ce n’est pas vrai, je ne suis pas obéissante à 100%; si on se dit obéissante à 100%, bien, c’est là qu’on va trébucher, puis on va tomber dans les erreurs; mais j’ai fait de mon mieux pour obéir.

Si, des fois, j’ai désobéi, eh bien, je m’en suis confessée; et c’est pour ça que, probablement, je n’en fais pas beaucoup (de la désobéissance) : quand on n’est pas dans des groupes (d'amis), puis quand on ne se tient pas dans le monde, on a tendance à moins désobéir.

C’est vrai, on a moins de tentations! Alors moi, j’ai vécu toute ma vie avec mon mari, avec mes trois enfants, mes frères et mes sœurs; encore là, si mes frères et mes sœurs parlaient de un et de l’autre…, je me rappelle même de mon mari : Un jour, mon beau frère vient (à la maison), puis il commence à parler de l'un (d'eux), (mon mari) il a dit : "Si tu viens pour parler contre mon beau-frère, reste chez vous."

Eh! c’est pour ça qu’on n’a pas eu souvent de visites à la maison! On s’est retrouvé assez souvent à la maison tout seuls.

Assez, que des fois mon mari disait : "Ça, c’est parce que tu veux trop ressembler à ta sœur Rita".

Ma sœur Rita était une grande priante, elle m'avait donné des livres avec lesquels j'enseignais le catéchisme à mes enfants.

Ma sœur Rita voulait être religieuse, alors lui, (mon mari), ne voulait pas trop.

Je donnais ça au Seigneur, mais j’essayais, du moins, de ne pas trop le démontrer.

Alors j’étais délicate dans ma façon d’amener les enfants à parler du bon Dieu, j’étais assez délicate.

Mettons qu'ils ne voulaient pas en entendre trop parler, malgré que j’en parlais beaucoup, mais je disais : "Ça, c’est vos affaires."

Alors j’introduisais quand même la religion dans la façon que je parlais.

Ça se faisait délicatement pour pas les obliger.

Alors ça m’a amenée aussi à découvrir qu’on n’est pas tous pareils, puis je crois qu’il faut aimer ceux qui ne sont pas tous comme nous autres.

Parce que quand mon mari est mort, c’était juste avant (la mort de) mon mari, au moins un an, j’étais avec des groupes de prières une fois par semaine, pas trop parce que déjà mon mari…, en dernier, vous savez, les six derniers mois, (c'était) deux soirs.

Je faisais quand même attention, alors je voyais des gens qui priaient, qui étaient bien corrects, mais ce qui m’étonnait des fois, c’est qu’ils se fâchaient contre l’Église : comme juger Saint Paul.

Ça m’a tellement surprise qu'ils n'étaient pas d’accord avec ce que Saint Paul avait dit dans l’Évangile.

Ils disaient qu’il était contre les femmes.

Alors j’ai appris d’autres choses aussi, j’ai appris aussi qu’il y en a qui n'était pas d’accord avec ce que des saints avaient dit.

Eh! mon doux, alors plus ça allait et plus je voyais aussi, dans tout ça, qu'ils n’étaient pas d’accord avec des prêtres! Ah ! ça a été quelque chose de très difficile aussi, parce qu'on disait : "Un tel est comme ça, un tel est comme ça."

Et j’ai même découvert des choses vraiment affreuses. – Ah! Seigneur, il veut même… –

Vous savez, avant, je pensais que les prêtres étaient tous des saints.

Je ne pensais pas, moi, que des prêtres avaient des défauts et des gros! Mais il en avait qui avaient des grosses souffrances, très grosses souffrances! Il y en a qui étaient attirés vers des actes qu’ils n'avaient pas voulus, mais d’autres personnes parlaient d’eux autres comme ça.

Puis, c’était très difficile de découvrir tout ce qu’il y avait autour de moi.

Moi qui avais passé ma vie à être obéissante envers l’Église, je découvrais que les prêtres étaient des humains, et qu’ils souffraient et qu’ils portaient des blessures.

Mais avant que je sache toutes les blessures, ces affaires-là, avant tous les enseignements du Seigneur, je découvrais des prêtres qui avaient fait des choses qui, pour moi, étaient impensables! Alors, imaginez-vous qu’avec tout ça, je disais que la voix qui était en moi était comme la cause de ce que je découvrais.

Alors ça ne devait pas venir de Dieu.

Dans la même date qu’on est aujourd’hui : la fin mai commencement juin, deux semaines à Medjugorje, c’est là que j’avais refusé totalement d’écouter la voix en moi.

Mais Maman Marie avait voulu que j’aille à Medjugorje pour me donner la grâce de voir en moi, de découvrir que c’était vrai, puis de découvrir la miséricorde de Dieu.

J’ai découvert que je devais obéir à la voix en moi et j’ai découvert l’amour.

Il m’a tellement parlé d’amour et de l’amour de Marie à Medjugorje! Et, à partir de ce moment-là, je n’ai plus douté de la voix qui me parlait en moi, et les enseignements ont continué.

Les enseignements d’amour : à découvrir l’amour que Dieu a pour chacun de nous, et l’amour que Dieu a pour son Église, parce qu'il a commencé à me parler du Corps Mystique.

Vous savez, il n'a pas commencé tout de suite à me parler du Corps Mystique, il a commencé à me parler de l’amour, il m’a parlé (du) côté de mon intérieur : moi en toi, toi en moi, moi en le Père.

Mon père Clément me disait et, comme l'abbé Jean, c’est du Saint Jean.

Savez-vous que je n’avais jamais lu du Saint Jean? Je l’ai entendu à la messe, par les prêtres, mais pas : moi en toi, toi en moi; probablement qu’ils en ont parlé; ça venait pas en moi, probablement (que) j’étais pas encore prête à comprendre ça.

Peut-être que le Saint-Esprit n’a pas voulu que je le comprenne, non plus.

Alors quand j’ai commencé à dicter ce que le Seigneur me disait, et quand mon père spirituel m’en a parlé, oh ! j’ai été voir dans l’Évangile puis je voyais : toi en moi, moi en toi, moi je suis en mon Père, mon Père est en moi.

Ah! j’étais vraiment surprise, oui, ça m’a surprise! Après, j’ai laissé ça parce que le Seigneur me demandait de ne pas lire, pas de ne pas lire la Bible, ça il me l’a fait lire la Bible, mais dans l’obéissance.

J’attendais qu’il me dise : «Va voir ta Bible.» Il le faisait.

Voyez-vous l’obéissance? Dans l’obéissance, il m’apprenait tout ce que je dois faire, tout ce que je ne dois pas faire.

C’est dans l’obéissance, et ça m’a amenée à découvrir l’amour qu’il a pour ses prêtres, l’amour qu’il a pour chacun de nous.

Mais, c’est un amour divin, ce n'est pas un amour humain, l’amour de Dieu! On ne peut pas le comprendre, on ne peut pas le saisir, mais on peut, par contre, se laisser comme envelopper de tout ça.

Puis, tranquillement, lui, avec les grâces, il nous les fait comme assimiler en dedans de nous autres, avec ce qu’on peut faire avec notre volonté humaine.

J’ai appris aussi à obéir dans ce qu’il me demandait, et dans ce que je dois recevoir aussi, parce qu’on veut recevoir.

On veut (aussi) apprendre : pourquoi ci, pourquoi ça? Pourquoi le Seigneur nous a fait avancer, alors qu'on a connu des maladies, des souffrances? Voyez-vous, toutes ces questions-là, pourquoi il a fallu que son Fils vienne sur la terre pour purifier nos péchés? Il le savait avant même qu'il crée Adam et Ève.

Imaginez-vous la grande question! Dieu est le Tout-Puissant, Dieu sait tout, Dieu connaît tout.

Alors, il a mis Adam et Ève sur la terre parce qu’il les aimait.

Il a fait sortir de lui sa vie, une partie de son souffle pour donner vie à une matière, parce qu’on n'est que matière.

La vie humaine, c'est de la matière, on peut l’analyser.

Les scientifiques en connaissent tout un chapitre là-dessus, mais ils ne peuvent pas parler de la vie divine, parce qu’ils ne peuvent pas la connaître. Alors, comme ils la connaissent pas, ils ne peuvent pas en parler, ils la laissent de côté.

Je ne dis pas qu’ils la renient, parce qu'eux aussi vont voir la lumière quand le Saint-Esprit voudra leur faire savoir; parce que dans l’Évangile, il a dit : «Je révèle aux plus petits ce que je cache aux plus grands.»

Alors, quand ils se croiront petits, ils auront la réponse sur la vie divine, ils vont tout comprendre.

Nous, c’est par petit peu qu’on essaye de comprendre ce qu'il veut nous faire comprendre.

C’est pour ça qu’il faut accepter d’être des enfants du péché.

C’est vrai, on est les enfants du péché.

C’est pour ça qu’on peut accepter qu’un Dieu nous dise qu'il veut nous purifier de toutes impuretés, même les enfants de la Lumière, parce que nous on va à la confesse, on va communier souvent, mais on est toujours en danger de commettre des péchés.

On est toujours en danger d’être dans la tentation, parce qu’on a le mal en nous.

Tant qu'on va avoir le mal en nous, on va être des enfants du péché parce que le mal nous habite.

C’est pour ça qu’il faut accepter d’être humbles, d’être tout petits, d’accepter que Jésus nous nourrisse avec ses sacrements; il faut accepter d’aller voir les prêtres.

Les prêtres ont mandat de nous donner les grâces par les sacrements, c’est tellement grand! Même dans les enfants de la Lumière, vous savez, il y en a plusieurs qui se disent être capables de passer plusieurs semaines sans aller à la confesse! Il faut se demander vraiment, à l’intérieur de nous : Est-ce que je suis capable, moi, de résister à mes maladies? Est-ce que je suis capable, moi, de résister à mes souffrances? Est-ce que je suis capable, moi, de supporter mes enfants qui pratiquent pas? Est-ce que je suis capable, moi, de faire mon ouvrage sans être brimé? Est-ce que je suis capable, moi, de faire des actions durant ma journée sans être capable de (ressentir) la fatigue?

Eh bien, si vous êtes capables de répondre oui à ça, bien, allez à la confesse seulement que dans plusieurs, plusieurs semaines : moi je ne suis pas capable parce que je sais que chaque jour suffit sa peine.

On vit au présent, on vit en étant accompagné du bien et du mal en nous.

Le mal en nous nous habite, le bien en nous aussi nous habite, mais à cause de tous les péchés que j’ai faits depuis ma naissance, eh bien, mon corps en a subi les conséquences.

Alors, aujourd’hui, je me retrouve avec de l’ostéoporose; aujourd’hui, je me retrouve avec de la fibromyalgie; aujourd’hui; je me retrouve, des fois, avec des étourdissements.

Dieu n'a pas voulu que je sois comme ça, c'est faux de croire à ça, mais c'est à cause de mes péchés.

Eh bien, mon corps s’est affaibli, mais ce n’est pas seulement que ça, c’est plus que ça.

Mon père qui m’aimait beaucoup, ma mère qui m’aimait beaucoup, eux autres aussi ont commis des péchés; eux portaient en eux des parents qui ont aussi porté des péchés, que ce soit côté paternel, côté maternel de mes parents; ils ont porté encore tout ça.

Ils ont eu des maladies, puis ces maladies, on les porte en nous.

On porte les maladies, c’est génétique qu’ils disent, mais pas seulement que les maladies, on porte leurs péchés.

Vous savez, quand on a des parents qui ont parlé contre un, contre l’autre, on les a entendus quand on était jeune, eh bien, on fait la même chose! Voyez-vous, quand on a des parents qui sont portés à blasphémer, eh bien, on blasphème! Quand on a des parents qui sont jaloux, vous allez voir qu’on a tendance à être jaloux; possessif, on a tendance à être possessif.

Mais ça, c’est parce qu’on porte tout ça.

C’est des péchés qui nous ont donné des façons de fonctionner dans notre vie.

C’est ce qu’on fait, et pourtant on ne veut pas le faire, mais c’est malgré nous autres.

Quand on est en colère, pensez-vous qu’on est content d’être en colère? Quand on s’aperçoit qu’on a fait de la peine à notre mari, ou à notre femme, ou à nos enfants, à notre mère, notre mère qui nous a portés! Notre père qui s’est dévoué! Si on a eu des vêtements sur le dos, c’est parce que notre père a été travailler; si on a une maison et si on a le goût aussi d’avoir une maison pour nos enfants, eh bien, on a pris ça quelque part! C’est de nos parents.

Mais on parle contre eux.

Eh bien, peut-être parce qu’eux autres ont parlé contre leurs parents aussi.

Puis nous, sans qu’on veuille, on a porté ça en dedans de nous, puis quand il y a quelque chose qui fait pas notre affaire, eh bien, un sentiment sort sans qu’on le veuille (de nous) puis on se met en colère.

Pourtant, on ne veut pas se mettre en colère, on est des enfants de la Lumière.

On est rendu à apprendre qu'il ne faut pas faire ça.

Comment voulez-vous qu’on résiste à ce qui est en dedans de nous, si on ne va pas prendre les forces dans le sacrement de la Pénitence, le sacrement de l’Eucharistie? Vous savez, nous, pour la plupart, on est des baptisés, on a reçu le sacrement du Baptême, après on a reçu le sacrement de l’Eucharistie, après on a reçu le sacrement de la Confirmation : ça, ça nous a nourris, ça nous a fait développer des dons d’amour, ça nous a donné des grâces, mais est-ce que cela a suffit? Est-ce qu'on doit s’arrêter, est-ce que ça nous a fait enfants parfaits, enfants capables de résister au mal qui nous habite? Non! Non, parce qu’il y en a plusieurs qui ont lâché d’aller à la messe! Combien de nos enfants ont reçu ces sacrements, puis ils ne viennent plus à la messe? C’est parce qu’ils portent en eux le mal; il n'y a rien qui les protège contre le mal qui les assaille, qui les amène à commettre des péchés.

Il faut surtout pas les blâmer, il faut surtout pas avoir peur.

On vit dans la peur, nous, les enfants de la Lumière, qui (nous) sommes approchés des sacrements.

Parce que nos enfants commettent des péchés, puis que nous on les voit, alors on est porté nous aussi à s’inquiéter.

On est porté à garder la peur qui est en nous.

Mais savez-vous que la peur ne vient pas de Dieu? La peur vient du mal.

Parce que quand on a mal en nous, eh bien, on a peur, on se tient dans la peur, dans les craintes.

Comment on peut aider nos enfants? On n’est même pas capables par nous-mêmes d’accueillir Dieu, dans la confiance, dans l’abandon. On s’inquiète pour nos enfants, alors que nous, on s’inquiète même pas pour nous autres.

On devrait s’inquiéter pour nous autres, parce que la peur ne vient pas du bien en nous, le doute ne vient pas du bien en nous, il vient du mal.

Alors, c’est pour ça qu’il faut aller le plus souvent possible à la confesse, à la communion.

Il faut laisser Jésus nous nourrir de ses grâces d’amour.

Il veut nous transformer en enfants d’amour.

Souvent, j’entends Jésus : «N’aie pas peur. Donne-moi tout. Ne t’inquiète pas.»

Bien, ça, ce sont des mots d’amour parce que Jésus, il veut faire tout pour nous, il veut nous combler.

Quand on laisse Jésus prendre toute notre vie en nous, eh bien, il nous transforme en enfants d’abandon; puis, les enfants qui nous appartiennent, nos enfants à nous, eh bien, ils profitent de ces grâces! Mais, en premier, c’est nous qui allons en profiter parce qu’on va devenir des enfants calmes, on va devenir des enfants d’amour, on va devenir des enfants patients, tolérants, on va devenir des enfants qui ne jugent pas nos enfants non plus : alors, c’est nous qui allons en profiter.

Si nos enfants nous voient dans cette tranquillité, dans ce mouvement d’amour qui est fait, pas par nous, mais par Dieu, eux vont être témoins de ce qu’on est, et eux autres aussi vont avoir cette paix, ça va se contaminer.

Vous savez, quand on mange de l’ail, on sent l’ail (même autour de nous), alors ceux qui nous approchent sentent cette odeur.

– Tu vois, je pouvais pas te l’expliquer au souper comme il faut; tu vois, dans le Saint-Esprit, dans l’abandon, ça coule tout seul. Merci, Seigneur! –

C’est vraiment ce que Dieu fait avec nous, il nous remplit de son amour, puis son amour sort autour de nous, alors les enfants qui sont autour de nous, ils sentent la présence de Dieu, ils sentent qu’on est en paix, qu’on est calme.

Ce n’est pas parce qu’on est indifférent avec nos enfants, c’est parce qu’on a appris à les aimer, mais pas avec notre amour possessif, pas avec notre amour éducateur, c’est avec un amour de Dieu, un amour divin.

Alors, comment peut-on leur donner cet amour divin? C’est seulement en laissant Dieu nous transformer en enfants de la Divine Volonté.

C’est comme ça! C’est tellement merveilleux! Quand Dieu prend tout ce qu’on est, il le fait à sa façon à lui, pas à notre façon.

Ça fait trop d’années qu’on essaie de se changer, qu’on essaie de changer nos enfants avec notre volonté humaine; eh bien, on doit nous abandonner; maintenant qu'il commence à nous révéler ces choses-là, en nous : on doit les accueillir.

Aujourd’hui, j’ai été voir mon bon confesseur qu'il m’a donné : l'abbé Jean, et j’ai parlé dans le Saint-Esprit.

Parce que vous savez, je ne savais pas ce que j’étais pour dire. C’est vraiment dans le Saint-Esprit.

Il envoie parmi vous autres des enfants qui ne travaillent pas dans l’Église, parce que ça appartient aux prêtres, ça appartient aux diacres, ça appartient aux évêques, aux archevêques, ça appartient aux cardinaux, ça appartient au Pape.

Ça! c’est l'obéissance à l’Église.

Mais on est quand même dans la rue nous autres, on est quand même des gens qui peuvent être dans les familles, avec nos amis, c’est là qu’il veut qu’on soit; il veut qu’on agisse en Jésus, pas par nous; alors, c’est pour ça qu’il m’envoie parler d’amour, parler que Jésus est en nous.

Jésus est vivant, Jésus est agissant, Jésus nous nourrit de son amour, le Saint-Esprit nous couvre.

Imaginez-vous, le Saint-Esprit nous couvre, il nous donne les paroles que les enfants veulent entendre, pas les paroles que nous on veut leur faire entendre.

Ça, c’est différent, parce que ces paroles ne portent rien, ils ne veulent rien savoir de nous.

Alors Dieu nous envoie, il nous envoie dans la rue pour une bonne raison, parce que les personnes dans la rue, il les appelle comme ça, ce sont ceux qui ne vont pas à l’Église; nous, on va à l’Église, on est quand même des enfants dans la rue, mais on a accepté par obéissance d’entrer dans l'Église et de toujours se laisser nourrir par les grâces que Dieu nous donne par la parole du prêtre.

Vous savez, quand un prêtre dit une homélie, c’est rempli de grâces; même si on pense que ce sont des paroles très simples, c’est un prêtre qui les dit.

Le Seigneur, quand je suis là, il me parle pas, il garde le silence, il dit : «Écoute, ma fille».

Et voyez-vous comment c’est important un prêtre? Il nous apprend à garder le silence pour écouter son prêtre : il faut les amener, nos frères et nos sœurs, à aller à l’église.

Mais on ne peut pas le faire avec nos paroles à nous, ça fait trop d’années qu’on force nos enfants à aller à la messe.

Ils sont – Seigneur! – écœurés.

Oui, ils sont tannés de nos paroles, ils veulent plus nous entendre, parce que c’est comme si… mettons qu’on les aurait forcés à aller accueillir ce qu'ils ne comprenaient pas, alors que nous-mêmes on comprenait pas.

Vous souvenez-vous tantôt que je vous ai dit : «Moi en toi, toi en moi»? Ils l’ont dit les prêtres; je n’arrivais même pas à comprendre, pourtant c’est les paroles que j’ai entendues.

C’est à cause de nos péchés, c’est à cause qu’on a fait des péchés, c’est à cause que nos parents ont fait des péchés.

On n’a pas compris la vraie valeur de la messe, l’importance du prêtre dans l’Église.

Puis, le prêtre, lui, en a souffert avec les années.

Quand on parle de prêtres avec les années, on parle de décennies : on parle depuis les Apôtres.

Les Apôtres étaient les premiers évêques, mais avant d’être évêques, ils étaient des prêtres.

Oui, parce qu’il a fallu qu’ils aient un enseignement pendant trois ans.

Ils ont eu un enseignement d’amour, et lorsque le Saint-Esprit est venu, ils ont été évêques.

C’est que j’ai assisté à (l'ordination de) Gabriel Lévesque hier au soir; imaginez-vous que l’évêque mettait de l’huile dans ses mains.

Quand j’ai vu ça : mettre de l’huile dans les mains de Gabriel! Vous savez, Jésus, il donne des beaux messages d’amour à ses prêtres.

Puis, il parle de leurs mains consacrées.

Ah! quand j’ai vu hier que l’évêque consacrait les mains avec de l’huile, j’ai trouvé ça tellement important ce moment-là! Je ne peux pas expliquer ce que j’ai ressenti, c’est comme si je voyais devant moi ce qu’il me disait des prêtres à travers ce que j’ai vu, parce que je ne peux pas reconnaître les messages, mais je sais (qu'il parle :) que les mains du prêtre sont consacrées.

Et j’ai vu, hier, comment il consacrait les mains du prêtre.

Et même j’ai vu les prêtres embrasser les mains du prêtre (de Gabriel).

Voyez-vous, comment c’est important les mains du prêtre? On ne peut pas comprendre ça, il faut vraiment être en Jésus pour comprendre la grande valeur d’un prêtre.

Alors, avec les années, les prêtres ont été jugés par nous, par d’autres enfants.

Et parce qu’on a jugé les prêtres, parce qu’on ne les a pas soutenus, bien, ils ont succombé eux autres aussi.

Il n'y a pas eu assez d’enfants qui ont prié pour les prêtres.

Il faut soutenir les prêtres parce que, Satan, il sait trop bien que les prêtres, ce sont les piliers de l’Église.

C’est eux les membres (actifs), ils n’ont pas pu nous donner cette valeur-là, pas parce que c’est leur faute, non c’est pas vrai! Ce n'est pas de leur faute, c’est dû au mal, à la volonté humaine qu'il y a en nous.

Alors, avec les années, nous aussi on n’a pas eu cette valeur de prier pour les prêtres, et Satan, lui, a beaucoup, beaucoup fait en sorte de les tenter, il s’est même servi des enfants (de Dieu) pour les tenter.

C’est les conséquences de notre volonté humaine.

Voyez-vous qu’il ne faut pas juger personne? Il ne faut pas se juger indignes de l’amour de Dieu.

Il ne faut pas juger nos parents, nos arrières parents, indignes de l’amour de Dieu.

Il ne faut pas, surtout, juger indignes nos prêtres, parce qu’un prêtre, par ses mains consacrées, a reçu un pouvoir qu’aucune personne sur la terre a, personne : ça passe à travers.

Il aurait beau faire des mauvaises actions – et ça je l’ai appris aussi dans mes enseignements – il aura beau faire toutes sortes d’actions causées par sa volonté humaine, il reste prêtre consacré, et ses mains sont consacrées.

Faut pas juger, il faut prier.

Il faut en prendre soin parce que lui sait prendre soin de notre âme.

Il faut aussi se reconnaître descendants d’Adam et Ève.

Il faut se reconnaître comme des enfants qui ont succombé, parce que nos premiers parents ont succombé.

Mais, vous savez, ils ont pleuré nos premiers parents.

Ils ont commis le seul péché : c’est la désobéissance. Imaginez-vous la souffrance qu’ils ont eue de voir l’un de leurs enfants, Caïn, commettre le plus grand péché qui a amené des péchés, et c’était notre frère.

On ne peut pas rejeter Caïn, hein? Est-ce que quelqu'un d’entre vous peut dire Caïn n'était pas son frère?

Non, personne, c’est pour ça qu’il ne faut pas le juger.

Faut pas juger personne, absolument personne.

Et si de nos frères et de nos sœurs sont en enfer, eh bien, il faut donner ça à Dieu; lui, il sait, pas nous, ce qu’on a besoin de savoir.

Il faut aussi comprendre combien de nos frères et de nos sœurs sont au purgatoire.

Puisqu'ils ont besoin de nous autres, il faut sans cesse prier.

Savez-vous ce que le Seigneur, le Saint-Esprit m’a fait comprendre? – J’ai un ange gardien, il s’appelle Amistica, ça c’est le premier, j’en ai cinq. – C'est le Saint-Esprit qui m’a dit : «Demande à ton ange de prier pour les âmes du purgatoire.»

Alors, quand je dors la nuit, je ne prie pas! Alors, je demande à mon ange gardien de prier pour les âmes du purgatoire.

Et je demande aussi, dans la Divine Volonté – parce que Jésus est plus puissant que moi, hein? – alors, en Jésus, je demande à tous les anges gardiens de tous mes frères et sœurs de prier pour les âmes du purgatoire, à tous les soirs.

Et lorsque j’oublie, eh bien, il me (le) fait penser, Jésus, pour que je le demande.

Imaginez-vous que Jésus me fait penser de dire à mon ange et (à) tous les anges gardiens aussi : «Dis merci» parce qu’il faut que je dise merci; mais, si j’oublie, le Seigneur me le fait penser.

Et aussi les âmes du purgatoire! Je leur parle comme mes frères et mes sœurs, je les aime.

Il m’a fait augmenter mon amour pour eux, et eux prient sans cesse pour nous autres.

Ils prient pour nous, les âmes du purgatoire.

Alors, ça vaut la peine qu’on prie pour eux autres! Il ne faut pas les oublier parce que, eux autres, ils prient sans cesse pour nous.

Alors, imaginez-vous que c’est important! Et quand ils sont au Ciel, quand ils entrent au Ciel… la puissance qu’ils ont de prier pour nous autres! Ça, c’est un mouvement d’amour, c’est l’amour en Dieu.

Alors, Dieu m’a donné beaucoup d’amour ce soir, et il vous a donné beaucoup d’amour pour qu’on puisse s’aimer les uns les autres.

Ces paroles que je dicte, ce sont des paroles qui viennent tout seul en moi.

Ce sont des paroles du Saint-Esprit. Jésus est en moi, le Père est en moi et le Saint-Esprit est en moi : c’est un mouvement d’amour.

On a la Trinité en nous, alors tout se fait dans la Trinité.

Ce que je dis ne vient pas de moi, parce que je ne sais pas qu’est ce qu’il va dire, mais je sais qu’il veut que je vous dise que je vous aime.

Je sais que Jésus d’amour veut prendre toute la place, et c’est en Jésus qu’il faut que je vous dise : "Je vous aime en Jésus."

Merci, merci beaucoup. Amen.