Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Sainte-Anne-de-Beaupré, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2007-10-28 - Partie 2  

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : L’amour, c’est comme une chanson, c’est un mouvement qui vient frapper notre cœur. C’est ce qui nous enveloppe et qui nous démontre que nous sommes vivants, que nous voulons vivre.

L’amour, c’est ce qu’il y a de plus beau dans notre vie. Ça nous amène à découvrir l'être que nous sommes avec ce que nous sommes. L’amour ça ne triche pas, l’amour ça respecte, alors quand on cherche l’amour, on cherche la vérité, on cherche à être vrai, on cherche le respect, on cherche qui peut nous comprendre tels que nous sommes.

Lorsqu’on connaît Jésus, on sait qu’on est aimés, et Jésus nous apprend à nous aimer; c’est le seul être sur la terre qui est vraiment vrai, c’est le seul être sur la terre qui est la justice : il ne nous décevra jamais Jésus, parce que Jésus est toujours là. Jésus connaît notre passé comme il connaît notre présent et comme il connaît notre futur, et il continue toujours à nous aimer; il continuera toujours à nous aimer : il ne nous décevra jamais Jésus.

Même si, nous, on se tourne souvent pour ne pas le regarder, lui, il nous regarde toujours et jamais il n’a un mot de reproche à nous faire : jamais, il nous apprend à nous pardonner. Quel être est comme ça? Quel être peut nous pardonner alors que nous venons de le tricher, que nous venons de l’abaisser? Il n’y en a pas beaucoup, pourquoi? Parce qu’à l’intérieur de nous, il y a tellement de blessures dans notre cœur, on n’est pas facile au pardon. Parce que depuis qu’on est tout petit bébé, on a cherché, on a cherché l’amour, on a cherché Jésus à travers les yeux de maman, à travers les yeux de papa, à travers les yeux de notre frère, sœur, à travers les yeux d’une tante, d’un oncle, d’un cousin, d’une cousine, d’un professeur. On n’a pas trouvé, parce que l’amour qu’on regardait, c’était un amour blessé, c’était un amour qui ne comprenait pas, c’était un amour qui nous jugeait, c’était un amour qui avait de la difficulté à nous pardonner; alors, on ne pouvait pas trouver ce qui était vraiment de l’amour, on ne se reconnaissait pas.

Savez-vous que nous sommes amour? Nous sommes tellement amour que nous recherchons l’être qui est comme nous, et l’être qui est comme nous, c’est Jésus, c’est le seul. Lorsqu’on regarde notre ami, lorsqu’on regarde notre frère, notre sœur, on veut y trouver une partie de nous-mêmes, on veut parler et lui dire : “Tu me comprends, toi”; on veut raconter ce qui est dans notre vie et on veut lui dire : “Je savais, je savais que tu étais pour m’accueillir tel comme je suis, sans me juger”.

C’est ça qu’on cherche dans l’autre : on cherche l’amour. On ne veut pas quelqu’un qui nous juge, on ne veut pas quelqu’un qui nous ment, on veut être aimés comme nous sommes : c’est ça qu’on veut. Comment peut-on trouver cette personne si nous autres même on ne se retrouve pas? Jésus, c’est Celui qui va nous montrer que nous sommes amour, c’est lui qui va venir nous parler avec des mots d’amour, de respect, de liberté; il va nous montrer que nous sommes vrais, que nous sommes des enfants. Oui, c’est seulement qu’en nous regardant comme des enfants que nous apprenons à nous aimer, à vraiment être nous-mêmes.

Un enfant ne se cache pas pour parler, un enfant n’a pas besoin de penser avant de dire une parole, un enfant n’a pas besoin de faire un scénario dans sa tête pour aller voir des amis : un enfant va en avant, il sort ce qu’il y a dans son cœur.

Il n’a même pas encore appris encore l’algèbre, il n’a même pas encore appris son latin : il n’en a pas besoin, parce qu’il parle avec le langage du cœur; il sait que lui, il est quelqu’un, il sait que lui veut de l’amour : il se connaît mieux que l’adulte.

Il est beaucoup plus intelligent que l’adulte, l’enfant; il ne cherche pas à se tricher, il ne sait même pas ce que c’est que de se tricher, il est vrai envers lui-même; alors, ce qu’il donne aux autres, c’est la pureté de ce qu’il est, alors il ne se déçoit pas. S’il est devant une grande personne qui ne le comprend pas, il ne jugera même pas la personne, il va se retourner, il va continuer son petit bout de chemin.

C’est ce que Dieu veut faire avec nous : il veut qu’on se retrouve tels que nous sommes à l’intérieur, il veut que l’on soit vrais envers nous-mêmes, qu’on arrête de plaire aux autres, mais de se plaire soi-même, et lorsqu’on se plait soi-même, on laisse sortir ce qu’il y a de meilleur en nous et là, les autres peuvent nous apprécier. Si on va chez quelqu’un et qu’on veut prendre ses paroles, prendre ses propres manies pour lui plaire, l’autre qui sera devant nous ne nous retrouvera pas : “C’est qui? Qu’est-ce qu’il a voulu me dire? Je n’ai pas compris ce qu’il voulait”. Pourquoi? Parce qu’on n’était pas soi-même, on n’était pas vrai. Il faut être ce que nous sommes : le garçon doit être vrai devant la jeune fille et la jeune fille doit être vraie devant le garçon, tout comme le garçon doit être vrai devant ses amis, tout comme la jeune fille doit être vraie devant ses ami(e)s à elles. C’est ce que Dieu veut que nous soyons.

Aujourd’hui, on vit dans un monde qui ne se connait pas; ils ont tous pris les manies de l’un et de l’autre, la façon de penser de l’un et la façon de penser de l’autre. Regardez, nous aussi, on a été des adolescents, et savez-vous ce qu’on a fait? On s’est maquillés comme une telle, on s’est coiffés comme une telle, on s’est habillés parce qu’on voyait des modèles devant nous-mêmes. Où on était, nous? Qui était la vraie personne? Moi-même, Francine, où était-elle? Pourquoi avait-elle besoin de mettre un rouge à lèvres rose bien pâle, alors que tous les autres en mettaient? Je me suis regardée dans le miroir et pourtant ce que je voyais, ce n’était pas mon intérieur, je voyais mon extérieur. Pourquoi, aujourd’hui, je n’en mets plus? Parce que je n’en ai plus le besoin, je suis comme je suis.

Toute notre vie, nous, rendus à 40, 50, 60, 70, même 80, on se cherche encore; on cherche à connaître qui est l’enfant en nous parce qu’on l’a perdu de vue à cause de notre caractère, notre incertitude, nos doutes, envers qui? Envers soi-même. Ce n’est pas envers maman que je doutais, ce n’est pas envers papa que je doutais, c’est envers moi-même. J’étais incertaine de moi, j’étais maladroite dans mes paroles, je me faisais des scénarios avant d’aller voir mes amis. Quand j’arrivais à l’école : "Qu’est-ce que je vais dire? C’est plate, je n’ai pas passé une belle fin de semaine, je ne suis pas allée danser, je n’ai vu personne. Eux autres, qu’est-ce qu’ils vont me dire? Ils vont tous me raconter leur fin de semaine. Qu’est-ce que je vais avoir à dire, moi? Je n’ai rien à dire". Eh bien, je n’étais pas moi-même.

J’avais des amis, mais même avec mes amis, je ne me sentais pas bien; j’avais une amie, on avait des échanges de pensées et ces échanges de pensées passaient par le cœur avant de passer par ma tête; et même si je passais quelquefois dix, quinze minutes sans parler, je n’avais pas honte, je n’avais pas peur, je le ressentais dans mon cœur : j’étais moi-même, et pourtant lorsque je me retrouvais en groupe, je n’étais plus moi-même : j’étais une autre. Eh bien, ça m’a suivi ça. À 20 ans, j’étais avec Francine et quelquefois je n’étais pas avec Francine. Je ne me sentais pas satisfaite de moi, je me disais : “Ah! je ne suis pas intelligente. Je n’ai pas poursuivi mes études comme j’aurais voulu qu’elles se poursuivent”. Alors, je me jugeais et comme je me jugeais, eh bien, j’étais triste, je manquais d’humour, je n’avais pas la parole facile; quand j’avais la parole facile, c’était pour élever la voix : “Ne viens pas m’écraser”. Là j’avais la parole facile avec mes frères et mes sœurs; mais, avec les autres, comme je n’avais pas la parole facile, je me suis retirée, je me suis retirée des autres.

J’étais toute seule avec mon ami, et lui avait des amis; eh bien, je lui ai fait laisser ses amis, ah! pas parce que je le voulais, mais il ressentait en moi mon manque de confiance lorsque nous étions en groupe, et comme j’avais ce manque de confiance en moi, je ne parlais pas, je ne me sentais pas bien, et quand j’étais toute seule avec lui, là j’avais de la jasette; alors, il voyait, il réalisait que je n’étais pas moi-même et que j’étais vraiment moi lorsque j’étais avec lui. Alors, ça veut dire que mon intérieur sortait de moi-même sans que je fasse un effort; mes doutes étaient en moi, mon insécurité face à moi-même sortait de moi, alors, j’ai vieilli avec ça, j’ai élevé mes enfants avec ce que j’étais. Et aujourd’hui, est-ce que je dois m’étonner lorsque j’entends l'une de mes filles dire : “Maman, elle est bien plus belle, elle a de bien plus beaux cheveux."  "Ah! je ne suis pas capable de me tenir en groupe, ah, je ne me sens pas bien”, eh bien, c’est moi ça; sans que j’aie eu besoin de le dire, c'a sorti de moi par ma façon de parler, de regarder, dans ma façon d’agir. Alors, ils apprenaient de moi, mes enfants apprenaient de moi et ils ont appris eux aussi à leurs enfants, c’est comme un héritage qu’on donne.

Alors, Jésus, lui, il veut, il veut nous montrer que nous sommes amour.

Depuis 2001 Jésus me parle d’amour : 2001, entendre la voix de Jésus qui dit qu’il m’aime : «Aime-moi. Cesse de t’en faire. Demeure dans ta paix. Laisse ce qui est à Dieu à Dieu. Tu n’es pas à personne d’autre qu’à moi. Tu n’appartiens pas à ce monde, tu appartiens à Dieu, à mon monde d’amour». Depuis 2001 que j’entends ces paroles! Jésus veut qu’on s’aime, il ne veut pas qu’on prenne image sur ce monde. Il n’a rien à nous donner ce monde, il est rempli de suffisance; ce monde se suffit à lui-même : il s’est donné, il s’est donné lui-même sa propre image. Tout est déjà tout accompli pour lui, tout bien fait, et demain encore, il va encore se gonfler d’orgueil, il va encore essayer de mettre cela dans nos propres pensées.

Oui, c’est vrai, on a évolué : l’électricité, le chauffage, la thermopompe, l’air climatisé, tout cela; l’internet, tous ces appareils-là qu’il y a autour de nous, est-ce que c’est notre vie? Aurions-nous cette valeur de peser sur un bouton et d’avoir tout affiché devant nous? Est-ce qu’on veut faire cela de notre vie, peser sur un bouton? Voici : tu es comme ci, tu es comme ça, tu n’es pas comme ci, tu n’es pas comme ça. Tu devrais faire ci, tu devrais faire ça. Aime ci, aime pas ça. Avance, oui ça, c’est bon, maintenant, tu as encore à apprendre. Est-ce que c’est ça notre vie? Non, notre vie, ce n’est pas ça, notre vie, c’est ce qu’il y a en nous, c’est l’amour; enlevez l’amour et vous n’êtes plus. C’est l’amour qui fait que nous sommes quelqu’un, et l’amour, ce n'est pas des sens; l’amour : c’est un regard, c’est une écoute, c’est une parole, c’est un geste, c’est un sentiment qui fait battre notre cœur pour nous-mêmes. Je suis ce que je suis devant Dieu : je n’ai pas honte, je n’ai pas à baisser mes yeux, je n’ai pas à détourner ma tête. Ce que je suis, je le laisse sortir pour que d’autres apprennent à s’aimer et non pas à m’aimer; ils n'ont qu’à s’aimer, alors mon amour va sortir, il va frapper son amour et lorsque mon amour frappera son amour, là, il y aura explosion d’amour.

Dieu nous parle d’un monde d’amour, Dieu nous dit : «Il n’y aura plus de larmes, il n’y aura plus de pauvreté, il n’y aura plus de guerre.» Il a dit : «Toutes vos bombes réunies ensemble ne valent pas un souffle de mon amour. Toutes vos paroles mises ensemble ne valent pas un souffle de ma Vie. C’est moi qui vais changer le monde et pas vos paroles, ce ne sont pas vos connaissances, ce ne sont pas vos livres» : notre évolution! Ce n’est pas notre monde sur la terre qui va faire en sorte que nous allons vivre un monde d’amour, c’est Dieu; il est en train de le construire et ce n’est pas à l’extérieur que cela se fera voir, c’est à l’intérieur, c’est de l’intérieur.

Tout est écrit dans la Bible, l’Ancien Testament, il est dit : «Je viendrai rassembler mon peuple et je leur parlerai dans leur cœur et ils sauront qui je suis. Je changerai les cœurs de pierre en cœur de chair.» Cela veut dire que nous entendrons Dieu se manifester par sa toute-puissance à l’intérieur de nous, il viendra guérir des blessures, il viendra libérer l'être que nous sommes. Notre âme, par les sacrements, se laisse guérir et libérer, mais notre chair, nos pensées, notre regard, notre écoute, nos paroles, nos actions, notre cœur, qui va les libérer? Nous? Impossible; le gouvernement? Impossible; la volonté humaine? Impossible; la technologie? Encore moins. C’est Jésus, c’est Celui qui a laissé son Cœur ouvert pour nous donner la force de comprendre ce que, lui, il veut nous faire comprendre; il est en train de construire son monde d’amour et c’est de l’intérieur qu'il le fait.

Des jeunes se rassemblent, des jeunes croient que c’est possible; ils croient plus fortement que cela est possible que les personnes âgées, ils croient plus fortement que cela se fait que ceux qui continuent à chercher à droite et à gauche dans toutes sortes de méthodes, surtout dans le Nouvel Âge. On croit réinventer la lumière! La lumière ne s’invente pas, elle est depuis toujours, mais on veut croire en une lumière : cela est faux, c’est Jésus qui est la lumière. Alors Jésus va se servir des jeunes, Jésus va mettre dans votre cœur ce besoin de vous affirmer dans votre foi parce qu’elle est à vous. On aura beau vous bourrer le crâne de toutes connaissances qui viennent des humains, on ne pourra jamais toucher votre cœur, car il est à vous, il vous appartient, ça n’appartient à personne d’autre qu’à vous-mêmes, c’est ce qui vous appartient et vous venez au monde avec cela. Si, nous, on s’est laissé prendre au piège de Satan – parce qu’il existe Satan, il existe dans toute sa laideur – eh bien, vous, ne vous laissez pas prendre par ses pièges.

Vivez votre vie avec votre cœur, pas avec votre tête, avec votre cœur; il est en vous et il vous appartient; il est tout neuf, il est tout beau. Alors aidez les autres, soyez ce que vous êtes, soyez prière dans votre propre personne. Lorsque vous vous respectez, vous êtes prière; lorsque vous regardez vos amis et que vous ne jugez pas vos amis, vous êtes prière. Savez-vous que les jeunes ne jugent pas leurs amis comme les adultes jugent leurs amis? Regardez un adolescent : croyez-vous qu’il va perdre son temps à toujours juger? Oh! de temps en temps, il va juger le plus près de lui, c’est vrai, mais il ne commencera pas à juger le monde entier, alors que l’adulte a déjà appris à juger le monde entier. L’enfant, lui, ne juge pas le monde entier parce qu’il a les yeux près du cœur, beaucoup plus près du cœur que nous. Soyez ce que vous êtes : des êtres vrais, des êtres qui veulent de la vraie vie.

On me dit souvent : "Reviens donc sur terre!" Eh bien, si c’est pour revenir comme j’étais avant, non merci, maintenant que j’ai entendu ce qu’était l’amour, la paix, dormir avec de l’amour sans rancœur, dormir sans penser à demain, parce qu’il m’a appris ça, il m’a appris à dormir sans penser : "Qu’est-ce que je vais faire demain? Qu’est-ce qui m’attend demain?" C’est fini ça, maintenant, je vis le présent, je vis là, là; demain, c’est demain; j’aurai la force demain que Dieu me mettra en moi. C’est avec ça que je vais faire ma vie, ce n’est pas autrement.

Alors soyez prière parce que, vous autres, vous êtes mouvement d’amour. Vous ne voulez pas prendre modèle sur ceux qui vous font souffrir, et vous ne voulez pas prendre modèle sur ceux qui font souffrir, parce que vous êtes trop vrais encore, vous êtes enfants de Dieu, vous êtes l’amour, l’amour, ça se chante. Alors, nous allons demander à Marie-Ève, à Guillaume, de nous faire entrer à l’intérieur de nous et d’aller dire à Jésus : "Je t’aime, Jésus."

 

♪♪♪ :  Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien

         Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien…

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Quand Dieu, il fait connaître son mouvement d’amour, lui aussi laisse parler son Cœur.

 

Jésus : Ô enfants d’amour, il y a tant d’amour en vous. Laissez-moi développer en vous votre cœur afin que vous soyez tout petits, afin que vous puissiez prendre entre vos doigts le papillon, afin que vous puissiez être comme l’oiseau qui se laisse prendre dans le vent de l’amour, afin que vous soyez le rayon du soleil qui réchauffe le cœur qui a besoin d’amour, afin que vous soyez la brise qui fait naître en vous le besoin d’un murmure d’amour.

Tout ce que vous êtes, enfants d’amour, est en vous; vous avez tout pour vous donner de l’amour, vous avez en vous des mouvements inconnus de vous-mêmes : vous marchez et vous vous ignorez, vous parlez et vous ne vous reconnaissez pas, vous regardez et ce que vous voyez ne vous apprend pas à reconnaître l’être d’amour que vous êtes.

Petits enfants, vous avez été choisis par mon Père pour venir en ce monde et ce que vous êtes, vous l’êtes pour mon Père. Je mets en vous des grâces d’amour pour vous-mêmes, je mets en vous des grâces de joie afin que vous puissiez répandre votre amour, je mets en vous des grâces de paix pour que vous ne vous demandiez pas ce que vous n’êtes pas capables d’offrir. Laissez à Dieu votre vie. Soyez patients envers vous-mêmes. Soyez des petits artisans de paix autour de vous, car vos amis ont besoin de cette paix. Il n’y a que Dieu qui puisse aller les rejoindre à l’intérieur d’eux, afin qu’ils puissent découvrir qu’eux aussi sont amour, qu’eux aussi sont remplis de tout ce que mon Père veut pour eux.

Il y a des guerres, il y a des épidémies, enfants d’amour, tout cela : c'est les conséquences d’un monde sans amour. Je suis avec vous, je ne suis pas contre vous. Laissez-moi vous instruire avec mes élans d’amour : prenez le temps de me parler à chaque jour. Si je vous parle aujourd’hui, c’est parce que je suis là, je suis toujours là, c’est que tout de vous est en mouvements de vie. Je suis la Vie, vous êtes la vie. Regardez ce qu’il y a autour de vous et vous allez reconnaître que Dieu est le Tout-Puissant, et qu’il tient ce monde entre ses mains afin qu’il ne se détruise pas. Laissez tout à votre Dieu, Dieu est bon avec vous, soyez bons envers vous-mêmes.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que Dieu va faire avec vous, c’est un échange; un échange, cela veut dire que des personnes peuvent poser des questions et, par la puissance de Dieu, il y aura une réponse. Alors, si vous le voulez bien – merci Michel – il y a des personnes qui peuvent poser des questions. Soyez bien à l’aise.

 

Q.  Je voudrais savoir depuis quand vous avez découvert toutes ces belles beautés. Est-ce que c’est suite à des événements?

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Cela est venu dans ma vie sans que j’aie à y mettre de ma volonté humaine. C’est venu tout seul. Je ne m’y attendais pas.

 

Q.  Jeune?

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oh, non! Quand, moi, je m’en suis aperçue, là, ce doit être dans les années 1998, pas avant.

 

Q.  Il y a souvent des jeunes qui vont poser la question : "Comment ça se fait que le Vatican est très riche, puis qu’il ne partageait pas cet argent-là avec les pauvres." On dirait que ça dérange beaucoup les jeunes cette chose-là.

 

R.  Jésus : Avez-vous en votre possession des souvenirs? Avez-vous en votre possession quelque chose qui vous démontre que vous êtes amoureux de votre mère et de votre père? Avez-vous des souvenirs qui font en sorte de vous faire rappeler que vous êtes unis à un homme ou à une femme par un anneau? Voyez-vous, enfants d’amour, l’Église s’est bâtie sur du sang. Regardez-moi sur la Croix. J’ai déversé mon Sang par amour pour tous les enfants du monde, c’était la plus grande richesse que mon Père avait : mon amour. J’ai déversé jusqu’à la dernière goutte de mon Sang pour vous. Une seule goutte de mon Sang aurait suffi à sauver le monde entier, et pourtant j’ai laissé couler tout mon Sang, pas une seule goutte n’est demeurée en ma Chair. Cela je l’ai fait par amour, par amour pour chacun de vous.

Des hommes ont suivi un homme sur la terre, ils ont marché avec lui, ils l’ont vu crucifié et ils ont voulu continuer à propager sa Parole, à donner cette flamme d’amour dans le cœur de ceux qui avaient faim, dans le cœur de ceux qui pleuraient, dans le cœur de ceux qui voulaient être tout petits devant Dieu.

Tout cela a fait bondir tant d’amour dans leur cœur que des rois, des reines ont commencé à manifester le besoin de démontrer leur amour à Dieu. Des hommes, des femmes d’une très grande simplicité avaient reçu le don du Saint-Esprit : de mettre sur toile leur amour pour Dieu. Des hommes et des femmes avaient le don de la sculpture, des œuvres d’art, et tout cela, ils le rendaient à Dieu parce qu’ils savaient que tout était de Dieu, tout était de Dieu! Et cela a témoigné de la présence même de la puissance de Dieu dans leur vie.

Ce qui a orné des églises, ce qui a rempli des églises : ce sont les œuvres du Saint-Esprit. En ce qui concerne la richesse monétaire, enfants d’amour, l’Église partage avec les pays pauvres. Il y a la guerre, mes enfants, et on appelle cela une guerre spirituelle; cela veut dire : mettre à l’épreuve ce qui est du Ciel afin de déterminer qui gagnera. Des enfants veulent démontrer qu’ils sont dans leur droit de dire qu’il y a des richesses qui se meurent au Vatican, alors que si l’on vendait tout cela, il y aurait assez d’argent pour venir en aide aux pauvres. Enfants d’amour, est-ce que c’est l’argent qui remplit le cœur des pauvres ou si c’est l’amour? Regardez vos sourires! Regardez votre richesse! Les pays les plus riches sont les pays les plus pauvres en sourires.

Ici, au Canada, il y a tant de souffrances! Regardez votre pays qui est un pays rempli de richesses : vous avez des demeures, mes enfants, comme des châteaux; vos garde-robes, mes enfants, sont si remplis qu’il vous en faut plusieurs dans votre demeure, et pourtant, ici, au Québec, vous battez le record des suicides, vous battez le record des avortements, des divorces. Où est donc votre joie? Des pays pauvres prient pour vous, des pays pauvres ont le sourire, ont l’espoir, parce qu’ils ont foi en Dieu. Ils gardent leur amour en eux profondément : c’est le plus grand des trésors.

Oui, il est dit : «Vends tout ce que tu as et suis-moi.» Alors, ayez cet esprit, mes enfants. Ne regardez pas votre prochain, mais regardez-vous. Priez et priez pour que ceux qui ne voient pas que tout ce qui est dans l’Église est pour leur rappeler qui ils sont.

On essaie par tous les moyens, mes enfants, de démontrer que l’Église, mon Église – car je suis la Tête de l’Église, moi, Jésus le Tout-Puissant – est fausse. Le patrimoine de l’Église, mes enfants, est un témoignage de ma Présence auprès des enfants de mon Père. Regardez-vous : vous êtes mes œuvres, et à chaque fois, mes enfants, que je vous regarde, je bénis mon Père pour ce que je vois. Bénissez les œuvres du Saint-Esprit, car elles sont pour vous, et laisser à Dieu ce qui est à Dieu. C’est Dieu qui change les cœurs, c’est Dieu qui fait naître en vous le besoin de vous donner pour ceux que vous aimez, car ce qui va vous être demandé, mes enfants, bientôt, fera naître en vous ce besoin de vous donner pour ceux que vous aimez.

Je vais vous raconter une histoire, mes enfants. «Il était une fois trois petits enfants qui sont partis à la recherche d’un trésor. L’un avait une map, l’autre avait un crayon et une feuille et une boussole, et l’autre n’avait rien.

Le premier dit : “Moi, avec ma map, je vais pouvoir me diriger un peu partout et là où je penserai où il est le trésor, je le marquerai sur ma map afin de ne pas aller à cet endroit et j’irai plus loin. Je suivrai un plan bien tracé, ce qui fait que j’irai à tous les endroits propices d’avoir enfoui un trésor.”

Le deuxième dit : “Moi, avec ma feuille, mon crayon et ma boussole, je te suivrai. Partout où tu iras, je te suivrai et je marquerai cela, et là, un jour où tu n’auras pas pensé aller, je le saurai, car tous les endroits où tu auras voulu aller seront inscrits sur ma feuille, et les endroits où tu n’auras pas pensé aller ne seront pas inscrits sur la feuille, donc je pourrai avoir plus de chances que toi de trouver le trésor si tu ne l’as pas trouvé.”

Le deuxième ne disait pas un mot. Le troisième voulait les écouter et il se disait dans son cœur : “Ah! mes amis, pourquoi toute cette recherche, alors que le plus grand des trésors est en vous? Vous cherchez quoi? L’or, l’argent, les diamants, les perles les plus rares? Un jour, vous allez voir que tout cela ne vous servira à rien, car lorsque vous manquerez de blé, lorsque vous manquerez d’eau dans votre voyage, vous ne vous occuperez plus de votre trésor. Vous n’aurez qu’un besoin, celui de rechercher l’endroit où vous allez pouvoir manger et boire.” Il gardait tout cela dans son cœur, car il savait, il savait que s’il parlait à celui qui avait une map, il ne comprendrait pas, il savait que s’il disait cela à celui qui avait un crayon, un papier, une boussole, il ne comprendrait pas, car ils avaient trop, ils voyaient trop autour d’eux la richesse, ils voyaient trop autour d’eux un monde rempli de ses propres connaissances. Lui, il n’était pas mieux qu’eux, parce qu’il vivait dans tout cela, mais il savait, il savait que parce qu’il était tout petit dans cette immensité, il ne pouvait rien, alors il gardait cela en lui, en se disant : “Jésus, lui, le sait et lorsque le moment viendra, ils comprendront”».

Voyez-vous, petits enfants d’amour, un jour, ils comprendront, ils comprendront que l’Église Catholique de Rome est celle qui a porté les trésors de tous ceux qui ont été avant eux : ils comprendront tout cela. Mais, en attendant, petits enfants d’amour, croyez-vous que l’argent est plus puissant que la prière? Croyez-vous que l’argent est plus puissant que l’amour de Dieu? À Dieu de changer le cœur de ceux qui souffrent en cœur d’amour, car c’est l’amour qu’ils ont besoin et pas ces pensées.

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Merci, Seigneur.

 

Q.  Ce que je me demandais, c’est que parfois on a tous un itinéraire différent, on peut avoir reçu certaines blessures qui font qu'on se sente petit à l’intérieur; on n’est plus capable de faire des choix, ce qui fait en sorte qu’on ne parvient pas à se révéler. Il y en a qui ont chanté, c’était tellement beau tout à l’heure, ça veut dire qu'on peut faire des choses, mais le tout petit, lui, il ne sait pas ce qui est le meilleur, dans quoi pourrait être un bon vin pour le Seigneur… ils se sentent tellement petits qu’ils ne savent pas. Où est le meilleur mouvement?

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Un jour, un homme a affronté une armée. Il disait à tous les hommes qui étaient devant lui : “Qu’un seul d’entre vous avance pour me combattre. S’il me combat, alors tous ceux qui sont derrière moi deviendront esclaves et ils vous serviront." Tous ceux qui l’entendaient avaient peur, car il était si grand : il était Goliath, le géant! Alors, personne ne bougeait, personne n’osait affronter ce géant, car ce géant se disait être plus fort que tout : il abaissait le Dieu tout-puissant. Mais, dans le cœur d’un tout petit berger, un tout petit berger, il y avait de l’amour pour Dieu. Il recevait de Dieu sa force, il recevait de Dieu ce qui lui était nécessaire pour combattre les lions qui voulaient manger ses petites brebis. Il avait tellement confiance en son Dieu d’amour!

Un jour qu’il se promenait parmi les soldats de Dieu, il entendit ce géant. Alors, il s’adresse à ceux qui étaient avec lui : “Pourquoi n’allez-vous pas le combattre? Comment se fait-il qu’il n’y en ait pas un seul qui l’ait affronté?" Alors, eux lui dirent : "Mais tais-toi donc, tu ne sais donc pas ce que tu dis. Va à tes champs.” Alors, lui continua : “Il faut aller lui montrer que Dieu est plus puissant." Alors, le chef de cette armée le fit venir et il écouta ce que ce petit berger, qui s’appelait David, disait. Alors, il lui installa sur ses épaules une armure et sur sa tête un casque, et il mit entre ses mains une épée. C’était tellement lourd qu’il ne pouvait même plus bouger. Alors, il dit : “Enlevez-moi ça, car, moi, j’ai combattu des lions avec ma fronde, je n’ai pas eu besoin de tout cela.” Alors, il partit, lui, au-devant de ce géant. Ce géant leva son épée très haut et lui dit : “Je vais t’abattre, et toi qui es ici devant moi avec ta fronde, que fais-tu”? Alors, le petit garçon lui dit : “Au nom de mon Dieu, je vais te tuer parce que tu veux anéantir le peuple de Dieu, nous ne serons pas ton esclave." Alors là, dans un mouvement de confiance, il lança une pierre et la pierre frappa le front du géant et le géant tomba par terre, et tous furent témoins de cela, si bien qu’aujourd’hui, on parle encore de cette victoire : le petit berger qui combattit le géant.

Le petit berger, c’est le petit enfant qui croit en Dieu, qui ne veut pas être comme les soldats puissants, forts, mais il est ce qu’il est : il est l’enfant que Dieu a regardé, que Dieu a aimé, que Dieu a choisi. Il apprend à se servir des dons de Dieu, à ne pas vouloir être un autre que lui-même parce qu’il tient sa force en lui. Plus il se sait entre les mains de Dieu et plus il est fort, plus il se sait être en les mains de Dieu et plus sa confiance en lui augmente. Il n’apprend pas à regarder les autres, mais à rendre grâce à Dieu pour ce qu’il est. Il est un enfant de Dieu qui a tout reçu de Dieu et qui aime son Dieu parce que ce qu’il est vient de Dieu.

On est tous choisis de Dieu, on est tous vrais, on n’a pas à se montrer plus fort qu’un autre, on n’a pas à étudier les paroles d’un autre pour montrer qu’on est savant ou qu’on est capable de se débrouiller, non, on est ce qu’on est, et la force, c’est toujours dans celui qui se garde devant Dieu : c’est là sa seule force. Sortons de cette force et nous nous perdons. Essayons de nous démontrer devant les autres que nous sommes forts, que nous avons une grosse voix, qu'on a les épaules bien carrées, on est habile, on court vite, on saute haut, on danse, on chante, alors qu’au plus profond de nous-mêmes : on veut avoir une voix toute douce, au plus profond de nous-mêmes : on aime le silence, au plus profond de nous-mêmes : on aime la lecture, au plus profond de nous-mêmes : il y a des chants qui montent en nous; eh bien, c’est cela notre force. Celui qui crie, celui qui frappe fort, c’est celui qui a appris à se défendre à cause de sa souffrance. Il n’a jamais pu demeurer l’être fort qu’il est en lui, il est obligé de frapper les murs, il est obligé de se servir de la violence pour montrer qu’il est quelqu’un.

On a reçu des dons, ces dons sont en nous. Si on a reçu le don de la musique, alors il faut aller vers la musique parce que cela c’est pour les autres; si on a reçu le don de la douceur, il faut aller vers la douceur parce que cela c’est pour les autres; si on a reçu le don de la décoration, eh bien, allons vers cela pour les autres, pour Dieu, car vous savez, Michel-Ange, lorsqu’il a fait ses belles peintures, il les a faites pour Dieu, pour les autres, afin de témoigner que Dieu est présent dans leur vie. Il y en a beaucoup, beaucoup.

Lorsque Kateri Tekakwitha, elle, se promenait parmi les siens, elle n’était pas une autre, elle était elle-même : la petite qui avait la peau toute grêleuse à cause de cette petite maladie, et pourtant elle était elle, et ceux qui voulaient la suivre, c’était elle qu’ils voulaient suivre, ce n’était pas quelque chose à l’extérieur, c’était son intérieur. Ils sentaient tellement cette force-là en elle, cette foi en Dieu que c’est ça qu’ils voulaient atteindre avec ce qu’ils étaient : ils étaient des enfants de Dieu pour Dieu. Alors, nous avons tout reçu, soyons ce que nous sommes : c’est ça notre force.

 

Père Tardif : En vous écoutant, j’ai retrouvé l’image, l’image de mon père qui creusait des puits. Puis au fond des puits, il y a une veine et tant qu’il n’avait pas trouvé la veine, il était obligé de creuser. Alors, moi, je dis que vous nous avez conduits au cœur de notre cœur, là où est notre puits, ce cœur appelé par l’Esprit-Saint; on n’a pas à le chercher ailleurs, il est là. C’est tout ce que je voulais dire : vous remercier pour tout ça.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, comme nous avons besoin de remonter notre foi à la surface, parce que bien souvent elle est enfouie, nous allons demander une bénédiction qui vient de la puissance du sacerdoce. Le prêtre a cette puissance. Par le sacrement de l’Ordre, il a reçu la puissance du ministère de l’Ordre et ça, c’est puissant.

Alors, si vous voulez bien nous bénir, nous allons terminer cette rencontre avec votre bénédiction.

 

Père Tardif : Nous sommes tous habités par l'Esprit Saint. Alors, que la bénédiction du Dieu tout-puissant, lui qui est Père, Fils et Esprit, descende sur nous et nous ouvre à sa lumière, à ses chemins, à notre propre cœur.

 

Tous : Amen.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, merci beaucoup. Et je sais, et c’est très fort en moi, que ça ne sera pas la dernière fois. Merci.

 

Une personne : Ah, bonne nouvelle!