Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Sainte-Julienne, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2003-10-18

 

Présentation par l'abbé André Chevalier : Bonjour, bienvenue. Je voudrais vous présenter celle que nous appelons la Fille du Oui à Jésus.

Alors, pour nous, c’est un grand privilège de tous vous accueillir et aussi de profiter de ce moment pour un cœur à cœur avec le Seigneur, alors laissez la Parole de Dieu, laissez la parole de la Fille du Oui, laissez l’Esprit Saint vous guider.

Si vous avez le goût de dormir, vous avez le droit de le faire, pas durant l’homélie, évidemment!

Ce que je veux dire, c’est qu’il y a un Psaume qui nous dit : «Le Seigneur comble son bien-aimé qui dort.»

Et souvent, nous sommes habités par des intuitions, par des souhaits, parfois par des petites paroles qui jaillissent dans notre cœur.

Je vous livre un témoignage sur mon compte et ça sera le dernier. Il y avait une petite parole qui me disait : «Viens et suis moi»; ça m’a pris dix ans pour la comprendre.

Alors, je vous souhaite à tous, si vous entendez une parole, par exemple, «Sois bon» – je donne un exemple – alors ne mettez pas dix ans, car vous allez perdre votre temps.

Il y a, dans notre Église, vous savez, de grands moments de difficulté; nous en sommes tous conscients et, dans la prière et dans la foi, nous accueillons ces événements sans tristesse, mais non plus sans naïveté.

Mais soyez certains qu’en ce moment même, le Seigneur fait surgir des disciples, alors aujourd’hui, nous allons accueillir un disciple de Jésus : la Fille du Oui à Jésus.

Pour vous présenter, on pourrait dire son charisme, c’est ainsi que j’appellerais le don que le Seigneur lui fait,

c’est qu’elle a – on appelle ça dans la tradition spirituelle – des locutions intérieures; c’est-à-dire que le Seigneur nous parle, à d’autres plus qu’à certains.

Moi, par exemple, je vous parle en ce moment; le Seigneur ne me parle pas beaucoup, il faut que je travaille fort pour savoir ce qu’il veut.

Bon alors, si ça peut vous consoler, on est peut-être quelques-uns dans ce cas-là; mais, parmi nous, le Seigneur suscite des personnes.

Autrefois, on les appelait des prophètes et, par notre baptême, vous savez, nous sommes tous reçus prophètes en Jésus-Christ, Prêtre et Roi; mais certains ont des charismes plus que d’autres; alors si vous pouvez accueillir, je pense, comme moi, ce don qu’il fait à l’Église.
Le Seigneur donne des charismes, pas pour nous, il les donne pour l’Église, pour qu’elle grandisse, pour que nous puissions répondre à nos désarrois, à nos questions, à nos recherches. Alors cette personne, elle est toute simple, elle n’a pas de prétention, elle travaille fort de ses mains.

Elle a, je crois, depuis l’an 2001, une relation privilégiée avec le Seigneur et le Seigneur lui demande de livrer un message; alors elle écrit des choses qui sont à la portée, à la portée du grand nombre.

Ce ne sont pas des écrits pour quelques privilégiés, quelques savants, ce sont des écrits que le Seigneur adresse à son peuple; alors, sans plus tarder, voici cette Fille du Oui à Jésus qui va nous parler du fond de son cœur et nous dire au fond, qu’est-ce que c’est que l’agir de Dieu.

 

Jésus : Enfants d’amour, je parle, je vous regarde, je suis en intimité d’amour avec chacun de vous, en vous.

Cette voix vous est adressée parce que nous, la Divine Volonté, l’avons voulu.

Cet instrument a été choisi, non pas qu’elle se doit d’être qu’à son écoute, mais elle doit être qu’à mon écoute.

Elle doit s’abandonner totalement en nous, la Divine Volonté, pour vous faire voir notre agir. 

Oh! amours, vous voyez autour de vous des agissements qui vous font voir ce monde de l’extérieur.

Moi, je veux que vous entriez en vous pour voir votre intérieur.

Je suis l’Agir du Père, moi seul je peux vous donner ce mouvement d’amour : pénétrez en vous.

Venez mourir en le Fils; je suis, moi, le Fils du Père, je suis l’Agir du Père.

En moi seulement vous allez trouver votre vie, en moi seulement vous allez goûter à ce que mon Père veut vous donner.

Ce monde, mes enfants, est en pleine évolution; oui, il connaît maintenant l’agir de Dieu par vous, mes enfants de la Divine Volonté.

Vous vous abandonnez en moi, en Jésus, pour connaître ma Volonté afin que vous puissiez vivre votre vie en moi

et, par ce mouvement d’amour, vous faites découvrir à tous ceux que vous portez, que Dieu les aime tels qu'ils sont.

Je veux changer la face de la terre, moi seul le peux, non vous.

C’est votre oui total en moi, Jésus, qui peut aider vos frères et vos sœurs et vous-mêmes, mes enfants.

En devenant des enfants de la Divine Volonté, vous apprenez à donner, vous apprenez à vous donner de l’amour.

Et lorsqu’on reçoit de l’amour et lorsqu’on apprend à accueillir cet amour : on ne peut s’empêcher de donner, de donner à ceux que vous aimez, à ceux que vous ne connaissez pas, car vous savez que Dieu a donné sa Vie pour eux.

Ce mouvement est présent en vous, il ne cesse de vous rappeler ce don total de ma Vie en vous, et vous, enfants d’amour, donnez-vous en moi, prenez votre vie dans vos mains et ouvrez votre cœur afin d'y déposer votre vie : c’est votre oui, c’est votre consentement à ne plus prendre votre vie entre vos mains, mais la laisser à Dieu afin qu’il puisse faire ce qui est bon pour vous, afin qu’il puisse vous faire voir ce qui est bon pour vous, afin qu’il puisse vous faire connaître tout ce qui vous est nécessaire pour avoir la vie, la vie qui est en vous, qui veut accueillir la Volonté de Dieu le Père.

Je suis vivant et c’est seulement en venant en vous, mourir en moi, que vous savourerez votre vie.

Oh! amours, je vous parle par cet instrument parce que vous acceptez de venir mourir en moi, en le Christ.

Ces jours, ce sont des jours bénis, ce sont des jours d’espérance.

Ce monde, à l’extérieur, mes enfants, connaît de très grandes tribulations et plus grandes vont venir encore, car ils ont été influencés par Satan, les voulant à son écoute.

Ce monde, à l’extérieur, a pris pour acquis leur volonté humaine, et la volonté humaine ne peut être au service de Dieu entièrement, car chacun de vous portez en vous un oui ou un non.

Et lorsque votre volonté humaine est sous votre contrôle, vous avez trop de difficulté à prendre votre décision, car depuis Adam et Ève ce monde a véhiculé avec le mal en lui et le oui est tellement rendu faible qu’il ne peut plus être prononcé avec amour.

Il est ignoré, il est même refusé.

Beaucoup d’enfants – et le nombre, mes enfants, est grand – refusent de se reconnaître en enfants de Dieu; ils veulent vivre leur vie, ils veulent se donner de l’importance, car ils croient que c’est seulement là qu’ils vont pouvoir être heureux.

Mais ces enfants sont en train de se perdre; ils sont en train de s’éloigner de la Volonté de mon Père qui est de mourir en le Fils. Mon Père a accepté de donner son Oui afin que vous soyez tous sauvés par mon Sacrifice.

Ce geste qui a été fait avec amour est présent, il est dans vos vies à chaque jour.

C’est à chaque jour que vous devez mourir en moi, Jésus.

C’est à chaque jour que vous devez prendre votre vie et l’offrir en sacrifice dans mon Sacrifice afin d’être dignes, afin d’être compris par Celui qui vous tient en vie.

Par moi, vous découvrez que vous êtes vivants.

Par moi, vous apprenez à vivre.

Par moi, vous donnez votre oui.

Il n’y a seulement que par moi que vous pouvez découvrir la vraie valeur de votre oui, de votre oui à Dieu.

Mes enfants, lorsque je suis devant vous, vous voyez mon Sacrifice entre les mains du prêtre, et le prêtre vous demande de vous donner.

Il prononce les paroles "par lui" : ça signifie que par moi vous pouvez offrir votre vie;

seulement par moi, pas par vous, mes enfants, car "par vous" voudrait dire : votre volonté, et cela n’est pas ce que mon Père attend de vous.

Il veut que vous veniez vous abandonner en moi, Jésus, avec ce que vous êtes et c’est seulement en découvrant en vous votre petitesse que vous pouvez vous offrir, avec ce que vous êtes, à l’Amour.

Et lorsque qu’on meurt en Jésus, on apprend à vivre "avec" :

on apprend à s’abandonner avec ses grâces.

Je vous nourris à chaque jour avec les grâces d’amour de mon Père.

Il faut que vous consentiez à venir mourir en moi pour prendre les grâces de mon Père, et c’est seulement avec ses grâces que vous allez pouvoir vous abandonner.

Venir mourir "en moi", en Jésus : c’est moi qui vais tout faire, ce n’est pas vous.

Vous ne pouvez pas le faire avec votre volonté humaine, mais seulement qu’avec mes grâces, avec mon agir avec ma Divine Volonté pour plaire à mon Père.

Tout s’accomplit lorsque vous venez en moi. Lorsque vous venez mourir en vous, votre don vous accompagne.    

Amours de ma vie, je suis le Chemin, je suis la Vie, je suis la Vérité, je suis la Lumière, je suis la Splendeur.

Lorsque vous consentez à suivre mon chemin, vous venez vous accomplir dans ma Volonté, et lorsque vous voulez vous accomplir dans ma Volonté, vous venez mourir en moi.

Il n’y a qu’en moi que vous apprenez à vous abandonner.

Il n’y a qu’en moi que vous apprenez à découvrir l’amour de Dieu.

La Vie est en vous, elle fait partie de votre intérieur et lorsque vous découvrez votre intérieur, vous découvrez l’abandon.

Combien d’enfants, avant vous, ont témoigné de mon agir en eux! Ils ont reçu de moi des grâces d’amour leur montrant qu’ils étaient des choisis qui devaient s’accomplir dans la Volonté de mon Père pour tout avoir, afin qu’ils puissent donner témoignage de l’agir du Fils de Dieu.

Mes enfants, ces enfants n’ont pu avoir tout cela qu’en venant en eux, en venant accueillir en moi ce que, moi, je voulais leur donner, et c’est ce que je veux vous donner à vous, les enfants de la Divine Volonté.

Amours, je me présente à vous par les mains du prêtre.

Ses mains sont bénites, elles sont consacrées :

elles vous montrent le Corps et le Sang vivant dans l’Hostie consacrée.

Je suis le Verbe, je suis l’Agir du Père.

Par moi, avec moi et en moi vous devez être.

Et lorsque vous apprenez à être en vous, avec votre oui, vous consentez à vous abandonner.

Vous consentez à donner votre oui, non avec votre volonté humaine, mais avec ma Divine Volonté, car voici venir le temps où Dieu vous fait savoir qu’il veut tout faire pour vous.

Il veut tout accomplir pour vous.

Il vous annonce que vous allez vivre en le Fils dans sa Gloire.

Vous allez goûter à la Gloire du Fils qui est la Gloire du Père : c’est l’aboutissement de votre consentement.

Tout doit venir à vous par votre oui.

Il n’y a seulement que le Fils qui peut faire ce mouvement d’amour.

J’ai tout pris vos mouvements, je les ai purifiés par mon feu d’amour, je les ai lavés de mon Précieux Sang.

Par amour pour vous, j’ai voulu donner à mon Père votre oui et, par amour pour mon Père, j’ai pris votre oui et l’ai rendu vivant, car je suis, moi, le Fils bien-aimé du Père et chaque action doit être faite en moi, Jésus.

Tout mouvement vient du Verbe.

Vous n’êtes pas le Verbe, vous êtes des enfants trop petits, trop faibles.

Votre volonté humaine ne peut accomplir la Volonté de mon Père.

Il n’y a que moi qui peux accomplir la Volonté de mon Père, non vous!

C’est pourquoi votre volonté humaine porte un oui ou un non. Volonté humaine, pour vous, signifie votre petitesse.

Elle vous montre que vous portez en vous un choix : celui du oui ou du non.

Voilà votre volonté, elle est petite la vôtre, elle ne porte qu’un seul mouvement.

Voyez-vous que vous ne pouvez rien faire sans moi? Lorsque vous dites oui : tout devient facile en vous, tout devient lumière en vous, tout devient mouvement en vous, parce que je prends votre petite volonté et la fais mienne.

Votre volonté, mes enfants, n’est plus en vous; vous avez en vous ma Volonté, car votre volonté s’est fondue en moi.

J’ai tout pris, en moi : votre petitesse, tel un petit enfant qui s’abandonne.

Oh! amours de ma Vie, je vous ai donné ma Vie pour que vous soyez en ma Vie et c’est ma Vie seulement qui peut nourrir votre vie.

Comprenez l’importance de mourir en moi! Je vous ai donné ces paroles; ces paroles vous ont été enseignées par mon apôtre Jean lorsqu’il a dit : "Il faut que le Fils meure pour que vous, vous viviez."

Ces paroles vous démontraient combien Dieu vous aime! Car pour mourir, mes enfants, il a fallu que moi, je vous montre comment mourir; il a fallu que je fasse ce geste d’amour.

Je suis, moi, le Verbe, je suis l’Agir du Père.

Mon Père a consenti à ce que le Fils meurt et, mon Père, par le Fils, vous montre que vous devez mourir en le Fils pour venir à mon Père.

Et c’est seulement que par moi, avec moi et en moi que vous allez aller à mon Père découvrir combien il est bon.

L’abandon, c’est découvrir la Vie.

Je renouvelle, mes enfants, votre vie.

Je renouvelle tout ce qui a été créé par mon Père pour vous.

Lorsqu’un enfant vit sa vie, il ne peut apercevoir tout ce qu’il y a autour de lui; parce qu’il est devenu aveugle à cause de sa volonté, il ne peut pas voir la création de mon Père.

Tout mouvement est devenu pour cet enfant : inerte.

Mes amours, la terre s’est arrêtée : la terre n’a pu se montrer comme Dieu le Père l’a voulu pour vous.

Pourquoi? Parce que votre volonté humaine est aveugle.

Vous ne pouvez pas voir la splendeur de la création, vous avez mis un bandeau devant vos yeux, vous avez bouché vos oreilles, vous avez fermé votre cœur.

Votre volonté humaine vous a ensevelis avec votre choix et Dieu a eu pitié de vous.

À cause de votre petit oui en vous : il a permis que vous demeuriez vivants en moi, Jésus, qui suis en vous; il a permis que, moi, je vous tienne en vie et mon Père, à chaque jour, a nourri votre quotidien avec ses grâces d’amour.

Ces grâces d’amour ne pouvaient être en vous que si le Fils habite votre intérieur.

Oh! Amours, je suis, moi, vivant en vous, je suis la Vie en vous, je suis le mouvement de l’Amour, et lorsque vous consentez à mourir en moi, vous reprenez vie.

Là, vous commencez à ouvrir les yeux, là, vous commencez à écouter, là, vous commencez à accueillir l’Amour, et la terre se renouvelle.

Elle qui a toujours été fidèle à Dieu, elle qui a donné ses fruits, elle commence à vous montrer combien c'est bon ce que Dieu a fait pour vous!

Voyez-vous, Jésus est le Corps parfait.

Dieu lui-même, par amour pour vous, a déposé en le sein de Marie, Vierge entre les vierges, la Vie.

La vie, mes enfants, est un mouvement d’amour, c’est le Créateur qui donne toute vie.

Le Corps du Fils de Dieu a pris forme en le sein de Marie, il a tout pris en lui.

Il vous a tous pris, mes enfants, avec ce que vous étiez, il a aussi pris tout ce que Dieu a créé.

Toute création est venue en le Christ, car il est l’Auteur de toute création, il est le Verbe du Père.

Voyez-vous, mes enfants, je suis, moi, le Verbe, je suis toute Création.

C’est pourquoi, mes enfants, que ceux qui viennent mourir en moi entrent dans la Nouvelle Terre : ils découvrent la splendeur de la création de Dieu.

Pour vous, il n’y a pas eu de mouvement d’amour aussi grand que le Verbe qui a pris chair en le sein d’une créature de la terre. Dieu le Père a donné son Oui par amour pour le Fils et le Fils a donné son Oui par amour pour le Père et le Saint-Esprit a englobé ce Oui : il a donné ce oui en le sein de Marie et tout s’est accompli.

Oh! amours, lorsque vous venez en vous, vous découvrez la splendeur du oui : il prend votre oui dans son Oui et il le prononce pour vous.

La Merveille des merveilles accueille ce oui, et lorsqu’il y a merveille en vous, mes enfants :

il y a floraison : tout s’éveille, tout renaît, tout se met à chantonner.

Vous entendez la voix de l’Amour vous dire :

Je t’aime, parce que tu es à moi. Tu es venu en moi avec ton oui. Tu consens à me donner ta vie pour que je puisse prendre ta vie et l’offrir à mon Père : je redonne à mon Père ta vie qui est sortie de lui.

Lorsque ta vie est venue sur la terre, c’est parce que Dieu t’a choisi; tout comme il a donné vie à Adam, il te donne vie; et plus grande encore est ta vie maintenant que tu es venu savourer ta vraie vie "en moi" :

je suis ta lumière, je suis l’air que tu respires, je suis tout ce que tu peux voir, je suis tout ce que tu veux, car tu as pris chair sur la terre.

Parce que Dieu voulait te combler, il n’y avait que moi qui pouvais te combler, en te faisant connaître tout ce que mon Père a créé pour toi.

Chaque espèce t’a été donnée par mon Père en passant "par moi".

Chaque espèce a été créée pour être à ton service, parce que Dieu t’aime! Il est amour! Et toi, parce que Dieu a donné la vie en toi, tu es amour et c’est seulement l’amour qui peut être témoin de l’agir de Dieu auprès de tout ce qu’il a créé.

Tu vois que tu as de l’importance pour Dieu.

Tu es choisi, tu es beaucoup plus important que tout ce qui a été créé sur la terre,

tu es le choisi des choisis.

Tu es l’enfant de Dieu et moi, le Fils de Dieu, je t’ai donné ma Vie, parce que toi, à cause de ta volonté humaine, tu ne pouvais pas tout saisir cela.

Ta volonté humaine, si petite, ne pouvait contenir le plus beau des présents du Père : son Œuvre.

Tout ce que Dieu le Père a créé est son Œuvre.

Moi le Fils, moi le Bien-Aimé du Père, je te fais savoir aujourd’hui

que je suis, moi, la Nouvelle Terre.

En venant mourir en moi, en le Christ, tu découvres ta place dans la Terre Nouvelle où tout a été fait par amour, avec amour, en l’Amour.

Tout est mouvement! Lorsque le Fils de Dieu est venu sur la terre, il a pris tout mouvement fait par toi et l’a purifié.

Garde cela en toi et rends grâce à mon Père avec ce que tu es, en venant mourir en moi.

Là seulement, tu apprends à être enfant de la Divine Volonté.

Mes enfants, c’est le commencement de votre vie dans ma Nouvelle Terre.

Vous commencez à découvrir l’abandon total en le Christ, même s'il y a autour de vous encore des enfants qui ne savent pas qu’ils ont en eux un oui à l’Amour.

Vous, vous venez d'apprendre que vous êtes enfants de la Divine Volonté; vous êtes des enfants du oui, vous êtes des enfants d’amour, eux, sont aussi des enfants d’amour.

Vous devez être des témoins que vous êtes en moi, en gardant en vous mes préceptes d’amour, en gardant en vous mes enseignements d’amour, en gardant en vous la beauté de tout ce que vous êtes, et tout ce qui est en vous sort, mes enfants, car moi, le Fils de Dieu, je suis venu sur la terre pour servir, je suis venu sur la terre pour vous apprendre à donner.

Je me suis donné et vous, par vous-mêmes en moi, vous donnez.

Vos gestes vont devenir de plus en plus mes gestes.

Vous allez quitter, mes enfants, cette vie humaine; à chaque jour, vous mourez en moi, en le Christ.

Ce mouvement se fait par la Divine Volonté.

Le Saint-Esprit vous couvre de sa puissance, il vous montre la splendeur de votre oui en le Christ.

Une paix vous envahit, vous ne pouvez plus, mes enfants, maintenant, reculer : vous avez mis votre pas dans la Nouvelle Terre et, à chaque jour, vous allez découvrir comme elle est belle, comme tout ce que Dieu a créé est parfait! Vous qui n’êtes pas encore parfaits, moi, le Fils de Dieu, je vous montre à vous abandonner afin d’être des enfants d’amour comme moi, le Fils de Dieu, je suis.

Je suis le Fils bien-aimé du Père.

Mon Père a mis en moi toutes ses complaisances, et vous, en moi, vous allez apprendre à goûter aux complaisances de mon Père.

Tout s’accomplit! Tout ce que j’ai été, est!

Par Dieu, avec Dieu et en Dieu, Dieu accomplit sa Volonté.

Des pluies de grâces d’amour doivent être données par mes fils bien-aimés, mes choisis.

Amen.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu nous fait savoir combien il est bon de s’abandonner en lui.

Dieu est amour. À chaque jour, Dieu nous apprend à nous abandonner en lui.

Dieu veut qu’on vive la Divine Volonté.

Il nous apprend à renoncer à notre volonté humaine.

Il veut qu’on quitte ce qu'on a été.

Ce n’est pas facile, vous savez, quitter nos habitudes; ce n’est pas facile d’affronter nos frères et nos sœurs quand eux vivent dans leur volonté humaine.

Ils voient bien que nous sommes dans la prière. Ils voient aussi que nous voulons faire la Volonté de Dieu, mais eux ne sont pas prêts à nous accepter comme on est parce qu’eux-mêmes souffrent à cause de leur volonté humaine.

Ce n’est pas parce qu’ils ne voudraient pas faire comme nous!

Au plus profond d’eux-mêmes, ils ne savent pas comment, ils ont peur!

Depuis plusieurs années, on parle comme nos parents, nos arrières grands-parents; on a véhiculé toutes sortes de manies à cause de notre volonté humaine.

Aujourd’hui, on nous montre un monde d’argent où on peut tout se procurer, à la condition de donner notre vie au travail.

Ils sont convaincus, ceux qui sont avec nous, que c’est la seule façon d’être heureux; mais lorsque nous, on témoigne qu’on a la paix à l’intérieur de nous, qu’on est heureux en nous, ils ne nous croient pas : on les dérange.

Cela leur montre qu’ils ont fait un mauvais choix.

Comment voulez-vous qu’ils nous acceptent comme on est?

Ils sont portés à être indifférents à ce qu’on fait.

Cela nous fait mal! Ils sont portés aussi à juger l’Église, la cause de notre paix.

Lorsqu'on se brûle, on ressent une douleur, ça nous fait très mal; alors, on cherche à éviter ce qui nous a causé cette brûlure.

C’est la même chose pour eux; à l’intérieur d’eux, il y a quelque chose qui leur a fait mal : on leur a dit que c’était défendu de commettre des péchés et c’est vrai.

Mais comme ils ne sont pas capables de s’arrêter de pécher, ça leur fait mal en eux : on leur rappelle qu’ils sont en faute et que l’Église nous a enseigné tout cela.

Alors, on est la cause de leur douleur intérieure.

Pensez-vous qu’ils sont capables de nous accueillir tel qu'on est? Lorsqu’ils nous voient avec une croix au cou, ils se disent : "Ils n’ont pas peur d’afficher leur foi."

Mais eux ne sont pas prêts à porter la croix autour de leur cou; cela les rend trop vulnérables devant leurs frères et leurs sœurs : ils ont peur de se faire juger, ridiculiser, comme eux le font.

Vous savez, toute parole qui sort de nous-mêmes, mais ce sont des paroles qui nourrissent notre intérieur! Lorsqu’on laisse des paroles nourrir notre intérieur : on apprend à être ce qu’on mange. Quelle parole que celle-là : "Dis-moi ce que tu manges et je te dirai qui tu es."

Alors, lorsqu’on se nourrit de paroles de jugement, de peur, de crainte,

on devient cela : alors on a mal.

Nous, dans la Divine Volonté, on est en train d’apprendre à sortir des paroles d’amour qui sont en nous; on est en train d’apprendre à laisser sortir la nourriture de Dieu, parce que  les paroles qui sont en nous ne peuvent plus venir de nous, elles viennent de la Divine Volonté; on apprend à se laisser transformer par Jésus.

C’est lui la Parole, ce n’est pas nous; alors, on doit laisser à Jésus ce qu’on doit faire pour les autres.

Ce n’est pas à nous de vouloir changer les autres, mais on doit apprendre à s’abandonner en Jésus pour devenir des témoins de Jésus.

Nous ne devons pas avoir peur de porter la croix autour de notre cou.

Nous devons aussi témoigner de la présence de la Mère de Jésus auprès de nous, il ne faut pas avoir peur! Dieu nous fait connaître, par des messages, qu’un temps de souffrances est.

On le vit ce temps de souffrances, il n’est pas à venir!

Beaucoup d’entre nous, vous savez, ont peur! Ils ont peur lorsqu’ils entendent "tribulations".

Ils se disent : "Oh! on va souffrir, on va devenir comme les premiers martyrs."

Savez-vous qu’on vit des tribulations depuis le péché d’Adam et Ève? Mais plus grandes sont les tribulations qu’on vit aujourd’hui : ce sont les résultats de tous les péchés qui se sont accumulés depuis Adam et Ève.

Nous sommes au point culminant de tout ce que nous avons fait avec notre volonté humaine.

Il est temps qu’on en prenne connaissance pour aider nos frères et nos sœurs

et non pas pour les juger, mais pour les soutenir.

Si le bon Dieu nous a donné des témoins d’amour comme Luisa Piccarreta, des témoins d’amour comme Vassula, Débora, Françoise, c’est parce qu’il sait que nous, nous sommes prêts à accueillir ces messages d’amour, nous sommes prêts à vivre dans la Divine Volonté.

C’est un cheminement qui a commencé dès la venue de Jésus sur la terre : c’est lui le Chemin et nous, nous sommes sur ce chemin. Nous avançons avec notre oui et, lorsqu’on avance : comme on a tendance à regarder à côté de soi! Qui d’entre vous, en chemin, dans l’auto, ne regarde pas dehors, les maisons nouvelles, le paysage qui est vert ou qui change de couleur à l’automne? Eh bien, c’est ce que nous faisons en Jésus, nous avançons, mais ne demeurons pas aveugles : regardons nos frères et nos sœurs en les donnant en Jésus, en les portant en nous.

C’est Jésus qui fait tout en nous, mais nous devons consentir à amener avec nous nos frères et nos sœurs, pas à les laisser derrière nous.

C’est l’Amour, la Divine Volonté.

La Divine Volonté nous apprend à nous abandonner, à nous donner; alors donnons à Jésus nos frères et nos sœurs et avançons. Disons oui à Jésus à chaque jour.

Faisons nos actions.

Combien d’entre nous se demandent : "Si ce qu’on fait, est-ce bon?" 

Eh bien, si cela apporte du bien à notre intérieur, si cela est bien pour notre prochain, eh bien, dites-vous que Dieu vous fait faire ces actions pour que vous preniez connaissance que c’est lui qui les fait.

Combien d’actions avons-nous faits avant et qui étaient bonnes! Nos parents en ont fait, nos arrières grands-parents en ont fait.

Mais comment ça se fait que nous, on commence à s’arrêter en se demandant si cela est bon ce qu’on fait? Mais, c’est parce que Jésus est en train de nous montrer à nous abandonner dans son mouvement d’amour : on apprend à vivre dans sa Divine Volonté, on nous apprend à nous abandonner.

Quand je dis nous, c’est chacun d’entre nous, on s’entraide en Jésus.

Regardez, on est réunis ensemble aujourd’hui dans un seul mouvement : le mouvement de Jésus.

On est tous unis avec tous ceux qui aiment Jésus, avec tous ceux qui veulent s’abandonner en Jésus.

Il n’y a pas de plus grand amour que celui que Jésus est en train de nous montrer.

Soyons obéissants à sa Volonté.

Cela ne se fera pas sans réflexion à chaque jour, et ces réflexions, si elles viennent en nous, c’est parce qu’elles sont nourries des grâces d’amour du Père.

Il nous donne à chaque jour notre pain quotidien.

On a souvent demandé si le pain quotidien, c’était tout simplement un pain.

Mais, c’est plus que cela, ce sont des grâces d’amour :

ces grâces d’amour nourrissent tout ce qu’on fait.

Imaginez-vous, qui d’entre nous pourrait, à chaque jour, aller travailler pour se donner du bien et pour donner du bien au prochain? Personne! Sans les grâces d’amour, vous ne pourriez pas.

Il n’y a seulement que Dieu le Père qui peut nous nourrir de ses grâces d’amour, en passant par le Fils.

Voyez-vous combien Dieu le Père nous aime!

Il nous a nourris de ses grâces d’amour quotidiennement pour qu’on puisse aller gagner notre pain.

Et lorsqu’on a le goût de s’habiller, eh bien, croyez-vous que nous, on puisse avoir ce besoin-là? Qui nous a donné le besoin de nous protéger contre le froid, contre les rayons du soleil? Seulement le Père, il nous a nourris de ses grâces d’amour.

Et c’est la même chose pour tout mouvement d’amour.

Dieu le Père a toujours pris soin de nous, il est la Divine Volonté.

Maintenant, c’est à nous de prendre conscience de tout ce qu’il a fait pour nous.

C’est la Nouvelle Terre : c’est vivre sur la Terre de Dieu

en nous reconnaissant reconnaissants de ce qu’il nous a donné.

C’est facile, vous savez, maintenant, de comprendre l’agir de Dieu quand c’est expliqué par Dieu, lorsque c’est nourri par les grâces du Père, lorsque le Saint-Esprit nous enveloppe pour comprendre ce qu’il attend de nous.

Nous devons aller tranquillement à chaque jour dans cette Nouvelle Terre.

N'essayez pas d’expliquer ça à quelqu’un qui n’a pas prononcé son oui à l’Amour, il ne comprendra pas, car il ne sait même pas ce qu’est la Nouvelle Terre; il ne sait pas ce qu’est l’abandon.

Il a fallu que vous, vous commenciez en prononçant un petit oui et ce oui, Jésus l’a nourri.

C’est pour ça qu’aujourd’hui on peut goûter à ces paroles qui viennent du Saint-Esprit.

Il nous fait comprendre sa Volonté.

Il nous fait comprendre que Dieu nous veut, nous, les pionniers de sa Nouvelle Terre.

Lorsque quelqu’un arrive dans une terre non défrichée, il voit tout cela : les arbres à abattre, il n’a même pas de maison, il doit tout faire de ses mains pour construire une habitation.

Avant que l’habitation soit faite, il a fallu qu’il coupe du bois, il a fallu qu’il commence à défricher.

C’est la même chose pour nous, il nous a parlé de la Nouvelle Terre, il nous a fait découvrir la Divine Volonté; maintenant qu’il nous a montré comment bâtir notre intérieur, il nous donne des outils : c’est la Divine Volonté; ces outils, c’est l’œuvre (les oui à l’Amour), l’œuvre du Père (c’est la Divine Volonté).

Jésus a mis sur ses épaules une Croix d’amour; cette Croix d’amour a bâti l’Église, son Église, et nous, avec notre croix sur la terre, on va bâtir notre demeure en l’Église parce que l’Église a beaucoup de demeures.

L’Église, c’est chacun de nous.

Nous sommes en le Christ, en le Corps mystique, et l’Église, c’est le Corps mystique.

Chacun de nous avons notre place dans l’Église, mais pour avoir notre place dans l’Église, nous avons encore à porter notre croix : c’est un outil d’amour.

Jésus nous a montré comment faire et nous allons continuer, à son exemple, à faire ce qu’il a déjà commencé en prenant en lui des forces, en prenant en lui l’amour du Père pour nous et pour ceux que nous portons.

Que ces paroles nous apprennent à connaître ce que Dieu veut nous faire connaître;

un temps de souffrances se fait voir autour de nous.

On est tous conscient que l’Église, que Jésus a bâtie, souffre.

On veut enlever le culte d’amour du Christ dans l’Église et cela a commencé très subtilement, vous savez, et cela avant même qu’on s’en rende compte.

Satan a mis des outils autour de nous pour nous engourdir, pour nous aveugler, pour nous rendre sourds et, aujourd’hui, on ne jure que par ces instruments.

La plus grande arme, c’est l’information.

Rappelez-vous les premiers prophètes, ils ont parlé de la Volonté de Dieu le Père.

D’âge en âge on a répété les paroles saintes, on les a inscrites sur des parchemins.

D’âge en âge, on les a apprises, on a respecté la Parole de Dieu le Père.

D’âge en âge, on a vu que des personnes responsables prenaient ces paroles et essayaient de les comprendre, mais, à cause de la volonté humaine, certains ont faibli.

Et Jésus lui-même est venu sur la terre afin de remettre à l’ordre ce que son Père avait donné.

Vous connaissez ces gens, ils l’ont crucifié sur la Croix parce qu’il venait de leur dire ouvertement qu’ils ne suivaient pas ce qui était écrit par leurs pères.

Alors, Jésus a été la Parole; il a donné sa Parole et elle s’est inscrite dans le Nouveau Testament

et nous avons appris à lire ces paroles.

Nous avons appris, par les prêtres, à écouter la Volonté de Dieu le Père.

Mais d’âge en âge, la volonté humaine a encore faibli

et, aujourd’hui, on nous enseigne des paroles qui portent la volonté humaine.

Le maître de la tromperie nous a aveuglés, nous a engourdis par la télévision.

Il a commencé par la radio pour habituer notre oreille à l’écoute.

Lorsqu’on entend parler des gens dans une petite boîte de son, savez-vous qu’il faut complètement s’abandonner pour pouvoir tout saisir ce qu’ils veulent dire? Que ce soit par des téléromans, que ce soit par des chansons, il faut être attentif pour pouvoir tout saisir.

Voyez-vous comment il a été subtil? Après, il y a eu la télévision; il a rajouté des images, il venait capter notre attention et tout cela pour laisser passer ses messages de tromperies et d’erreurs.

Il voulait nourrir notre intérieur avec des paroles fausses.

On n’a pas besoin de continuer hein, vous savez qu’il y a l’Internet?

Un monde d’information est autour de nous.

Dans l’espace, on a mis des appareils pour tout capter afin de tout contrôler : on est contrôlé. N’ayez pas peur!

Comme Jésus me dit souvent : «Ma fille! Je te parle! N’aie pas peur! Aie confiance! Je mets ma Parole en des enfants. Le Saint-Esprit couvre des enfants afin qu’ils puissent remettre à l’ordre ce que moi je vous ai donné.»

Cela est tout autour de nous.

Nous sommes des enfants qui ont accepté que Dieu nous instruise et nous n'avons aucun mérite.

Dieu le Père a vu tout ce qui était pour se passer et il a vu que nous étions des enfants petits avec notre volonté humaine; alors, il a déposé quotidiennement des grâces d’amour, afin que nous puissions devenir des enfants de la Divine Volonté pour aider les autres qui ont grandi beaucoup trop vite dans leur volonté humaine.

Oui, Dieu me montre combien l’Église va souffrir!

Vous le voyez autour de vous et vous le savez pour la plupart, beaucoup d’entre vous ont lu des messages.

Vous avez été avertis de tout ce que vous vivez aujourd’hui.

Vous le voyez, il n’y a rien de nouveau pour vous.

Ce qu’il y a de plus beau, c’est ce qui se passe en nous.

Dieu nous a préparés à garder notre paix.

Vous avez tous été informés, surtout souvenez-vous des messages de la Salette.

Tout a été dit là, ce que l’Église était pour souffrir : ses prêtres, ses religieuses, ses religieux, nous-mêmes.

Mais, est-ce que vous, vous pouvez dire que vous étiez informés de ce que vous êtes en ce moment? C’est Dieu lui-même qui vous préparait à ça.

Vous avez tous été choisis pour vivre ce moment.

Dieu nous appelle «les enfants de la Divine Volonté» et Marie à la Salette, «les enfants de la Lumière.»

Nous sommes les enfants de la Lumière, nous sommes les choisis.

Oui, comme notre prêtre nous a dit, nous voyons des souffrances qui se passent dans l’Église.

Nous voyons toutes les erreurs qui se passent ou qui vont venir.

Nous sommes prévenus, mais ne soyons pas naïfs, gardons-nous en Jésus; ne nous prenons pas pour ce que nous ne sommes pas parce que, tout seuls, nous n’y arriverons pas.

Sans les grâces de Dieu le Père, sans les grâces de la Divine Volonté,

nous ne pourrons pas avancer.

Il n’y a qu’en allant mourir en Jésus que nous allons garder notre paix, notre joie.

Vivre dans la joie, avancer, faire un pas chaque jour dans la Nouvelle Terre, qu’est-ce qu’on peut demander de plus beau, de plus sûr et de plus sécuritaire? Ce n'est pas nous qui faisons ces mouvements d’amour, c’est Jésus,

nous avons seulement qu’à nous laisser faire, à nous laisser vivre dans notre quotidien.

Il n’y a pas seulement qu’au moment où nous sommes réunis que Dieu guide nos pas, c’est lorsque nous sortons aussi d’ici et que nous allons parmi notre famille, nos amis, parmi la société.

Lorsque nous allons travailler, nous devons montrer qui nous sommes en nous, en gardant la paix et la joie.

Nous devons être ce que Dieu nous demande.

Dieu demande que nous ne nous jugions pas indignes de ce qu’il nous donne en ce moment.

Plusieurs d’entre nous travaillons à l’extérieur; nous voyons des personnes qui travaillent avec nous et quelquefois il nous arrive de manquer de patience, de tolérance envers ce qu’ils font, et lorsqu’on s’aperçoit de ça, le soir on demande pardon à Dieu d’avoir succombé à notre volonté humaine.

Eh bien, que cela soit mais, de grâce, dites merci, dites merci parce qu’il y a un pas de plus qui est fait.

Ne demeurons pas faibles, parce que Satan veut qu’on soit faible.

Lorsqu’on s’aperçoit qu’on a été faible durant notre journée et qu’on demande pardon à Dieu, soyons dans la joie.

Si l’on reste triste, eh bien, Satan est content parce qu’il sait que nous souffrons en nous, et comme il ne peut plus nous atteindre parce qu’on vit dans la Divine Volonté, il est content qu’on souffre.

Lorsqu’on souffre, on a tendance à se défendre.

Et ceux qu'on porte en nous ne profitent pas des grâces d’amour du Père, des grâces quotidiennes qu’on a à leur donner.

Il faut porter ça dans notre cœur, il faut continuer à s’aimer comme on est.

On est les choisis, alors disons à Dieu le Père un merci, merci de nous avoir donné son Fils pour porter nos faiblesses, celles qu’on a faites durant la journée.

Il faut rendre grâce à Dieu.

Vous savez, Dieu est en train de nous montrer à guérir notre intérieur.

Guérir notre intérieur est plus important que guérir notre physique.

Il faut le comprendre, le physique va venir.

Lorsqu’on commence à laisser Dieu guérir notre intérieur, le reste, ça suit.

Dieu nous comble de ses grâces, ça profite à notre corps.

C’est pour ça que lorsqu’on travaille toute une journée, même en supportant ceux qui travaillent avec nous : on y arrive.

C’est vrai, on est fatigué; eh bien, on s’arrête, on se demande : "Mais Seigneur, j’ai fait treize, quinze, seize heures, aujourd’hui, d’ouvrage et, pourtant, j’ai la paix en moi!"

Alors, gênons-nous pas, demandons : "Jésus, viens me couvrir de ta puissance. Fais couler en moi ton Sang. Viens renouveler mes cellules. Viens purifier l’air qui est entré en moi. Viens prendre mes muscles, ils sont à toi, c’est toi qui as fait toutes les actions, alors viens enlever cette raideur qui s’est installée. Viens prendre mes nerfs, ils sont si tendus, viens les détendre.

Tu es, toi, la douceur, viens prendre mon cœur; tu es le Cœur de l’Amour, tout ça t’appartient.

Je sais, Jésus, qu’en ce moment même, tu es en train de me guérir, de prendre toute fatigue. Tu es en train même de régénérer mon corps, parce que c’est toi qui le fais et non moi.

Je ne peux rien, moi, car je ne suis rien.

Je suis ce que toi, tu veux que je sois et si le Père le veut, cela va se faire."

Voyez-vous, rien ne doit venir de nous.

Dieu est amour, croyez-vous que ces paroles vont demeurer stériles, alors que vous êtes des enfants de la Divine Volonté? Jésus, sur la terre, a demandé à son Père des forces.

Il a porté tous nos péchés, il a porté toutes nos maladies et Dieu le Père, par son amour, l’a soutenu, car le Fils est en le Père et le Père est en le Fils.

Ils sont l’Amour et si nous, nous sommes en le Fils, eh bien, nous sommes en l’Amour! Nous sommes dans le mouvement même de l’Amour.

Demandons! Ayons confiance! Agissons comme Dieu le veut : en enfants de la Divine Volonté.

Dieu veut nous apprendre comment prendre soin de nous; cela va se faire tranquillement et je témoigne de ce que Dieu fait en moi. Dieu me montre son agir, il me donne des forces et je le remercie.

Je ne cherche pas à comprendre comment il le fait, pourquoi il le fait, ce n’est pas mon affaire; tout ce que je sais, c’est qu’il le fait et j’en rends grâce à Dieu et, même ça, je le demande à Jésus, parce que je ne peux pas rendre grâce à Dieu le Père de ce qu’il m’a donné, mais le Fils oui, lui, il le peut et c’est à chaque jour.

Dans mon travail, c’est la même chose, lorsqu’il arrive que j’ai de la difficulté – et j’en connais de la difficulté, j’en ai les mains meurtries – eh bien, Jésus fait ces mouvements d’amour, il fait mon travail.

Et je sais que je suis une femme et travailler dans l’électricité, – hein Marcel? – dans la plomberie à petit degré, travailler comme : monter des murs, démolir des murs, les reconstruire, faire de la céramique, sabler des joints à la grandeur d’une maison, eh bien, je ne pourrais pas faire ça, Dieu le fait, lui! Je sais que mon mari est près de moi; c’est lui qui faisait tout ça, il me l’a montré, il m’a préparée.

Mais j’avais dit à sa mort : "Je ne ferai plus jamais ça, plus de construction." 

Eh bien, le Seigneur en a décidé autrement et il me comble, il me montre.

Je fais des choses que je ne pensais pas être capable : comme poser un toit de tôle et croyez-moi, je l’ai fait.

J’étais avec Marcel et mon frère qui nous guidait, mais c’est nous qui étions en haut, et je disais à Marcel : "Ne va pas sur le bord, tu es trop lourd", alors j’allais sur les bords, c’est  (haut de) deux étages.

C’est Jésus en moi, ce sont les grâces qu’il me donne.

Ce n’est pas pour l’argent que je le fais – Dieu m’a donné un toit lorsqu’il m’a fait acheter un bloc en démolition; j’ai pu le rénover avec mon mari et avoir un endroit pour me loger – je le fais par amour parce que mes enfants ont besoin de moi.

Aujourd’hui, c’est tellement difficile, vous savez, d’avoir des appartements.

Ma deuxième fille ne va pas travailler à l’extérieur, elle veut élever son enfant, elle veut lui donner de l’amour.

Ce n’est pas facile aujourd’hui quand il y a seulement qu’un salaire; c’est très difficile! Alors, je les aide comme Dieu veut que je les aide et je le fais par amour.

Et je le fais aussi – et il ne m’entend pas – mais je le fais pour mon frère, pour mon frère Daniel. Il a entrepris de faire cette rénovation, à lui tout seul.

Et lorsque j’ai vu que cela était gros pour lui – je le sais pour avoir fait la même chose avec mon mari – j’ai dit oui à Jésus quand il me l’a demandé.

Et aujourd’hui, l’abbé Chevalier m'a fait comprendre que Dieu me voulait là.

Dieu aime tous ses enfants, il nourrit tous ses enfants, pas seulement les théologiens, de ses grâces.

Ce sont toutes sortes de grâces : pas seulement pour comprendre les Écritures, pas seulement pour la prière, pas seulement pour assister à la messe avec tout notre amour, tout notre abandon, mais il veut qu’on se donne par amour en faisant des gestes dans le travail quotidien.

Beaucoup de personnes à l’extérieur sont comme tout le monde; on les appelle : les 'monsieur et madame' tout le monde. Ils n'ont pas d’instruction, ils travaillent, mais, pour Dieu, leur valeur est inestimable : ils sont les enfants de la Divine Volonté, ils sont des choisis.

Si Dieu me fait comprendre, par le prêtre, que ma place n'est pas seulement pour ces écrits, mais elle est là où je dois être, c’est que Dieu sait mieux que nous qui il veut nourrir.

Il veut que nous soyons tous des témoins de l’agir de Dieu.

Il veut que nous aimions tous nos frères et nos sœurs dans tout ce qu’ils font : qu’ils soient coiffeurs, qu’ils soient serveurs, qu’ils travaillent pour la ville, qu’ils soient électriciens, qu’ils soient professeurs d’école, qu’ils soient des prédicateurs, Dieu n’a pas de préférés : Dieu nous aime comme on est.

Chacun, nous avons notre place dans l’Église.

Chacun, nous devons faire ce que nous avons à faire, en se gardant amour.

Lorsque Dieu va se présenter en eux, il va leur demander : «M’aimes-tu?»

Eux qui auront fait des actions d’amour pour leurs frères et leurs sœurs, croyez-vous que ce ne sera pas un oui d’amour qu’ils vont donner? Parce qu’ils vont voir toutes les grâces que Dieu leur a données afin qu’ils puissent travailler : c’est ça l’amour de Dieu.

La simplicité, c’est l’amour.

Nous, nous devons les supporter en prononçant notre oui et en prononçant leur oui dans la Divine Volonté, afin qu’ils soient tous en Jésus, qu’ils travaillent en Jésus.

Mais Dieu m'a fait savoir qu’il y a des enfants qui ne prononceront pas leur oui à l’Amour, parce que leurs gestes ne portent pas la bonté de Dieu.

Même si cela est difficile, même si cela nous fait souffrir, même si cela nous fait pleurer, Dieu le Père nous fait savoir, dans un des messages, qu’il a déjà commencé (à baisser son bras) de justice.

Le 31 août, Dieu le Père en moi m’a dit : «Ma fille, mon Cœur pleure, je retire mon bras. Je ne déverserai plus mes grâces d’amour en les enfants qui portent un non en eux : ce non, je le connais.» 

Dieu le Père m’a dit cela avec tristesse.

Ils vont continuer à être avec nous parce que nous allons continuer, nous, à faire comme le Christ : les aimer jusqu’au moment où Dieu lui-même tranchera de notre vue, de notre compagnie, ces enfants.

Ce n’est pas à nous de savoir le moment, mais je vous demande d’aimer tous vos frères et vos sœurs, parce que chacun d’entre nous ne savons pas qui porte un non.

Nous ne le savons pas, laissons à Dieu ce qui est à Dieu : sa Justice.

Ce n’est pas à nous de dire : "Lui porte un non." Non! parce que nous ne le connaissons pas, Dieu seul le sait.

Jésus, à son Agonie, a vu ces non et il a continué.

Si, dans l’avenir, vous voyez des prêtres ne pas faire la Volonté de Dieu, priez, priez pour eux, ne les jugez pas.

Soyez comme Jésus veut qu’on soit : amour.

La justice de Dieu est immuable, ce sont seulement eux qui se jugeront! Si Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit ne les jugent pas, nous aussi nous ne devons pas les juger, nous devons continuer à les aimer; c’est pour cela que nous allons continuer à porter notre croix.

Cet instrument, cet outil nous a été donné par amour afin que nous puissions nous donner à Jésus, et c’est avec lui que nous allons avancer en la Divine Volonté.

Je donne à Dieu toute la place. Je donne à l’Amour son contenu : l'amour.

Dieu donne l’amour, Dieu veut l’amour.

Marie, dans toute sa simplicité, nous a montré comment accepter ce qu’on ne peut pas avoir.

Elle s’est tenue debout au pied de la Croix, soutenant son Fils.

Alors, soyons au pied de la Croix près de Marie, soutenons le Fils de Dieu en lui donnant nos frères et nos sœurs.

Gardons la paix en nous, gardons la joie en nous.

Ces paroles sont des paroles d’espérance; ce sont des paroles que le Saint-Esprit a mises en moi, il vous sait capables d’entendre ses paroles.

Soyons ce que Dieu veut qu’on soit : des disciples de Dieu vivant. Soyons des enfants de la Divine Volonté. Portons en nous ce que Dieu veut nous donner : l’amour. Tout lui revient.

 

Jésus :

Je vous donne de l’amour et je retiens en moi tout ce qui n’est pas amour en vous : ce sont ceux du non.

Regardez tout autour de vous; cette bâtisse est l’œuvre des gens; cette bâtisse est construite de pierres à l’extérieur. C’est moi qui y habite parce que c’est la demeure que j’ai choisie d’habiter sur la terre afin de vous attirer à moi. Lorsque les temps arriveront et que certaines portes seront fermées, vous saurez que je demeure en vous.

Que cela ne vous empêche pas d’être à l’écoute de ceux qui ouvrent les portes de ma demeure.

 

 La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui, Seigneur. Le Seigneur dit : «Amen.»