Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Saint-Georges de Beauce, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2006-09-16

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui, Jésus habite notre cœur; oui, Jésus fait de nous : un cœur, un cœur aimant, un cœur qui veut habiter tous les autres cœurs, afin d’apporter à ces cœurs de la consolation, de l’espérance, de la foi : notre présence.

Nous sommes chacun en le cœur de tous les enfants du monde; nous sommes avec tous nos frères et nos sœurs du monde entier : ceux qui croient en Dieu, ceux qui espèrent en Dieu, ceux qui cherchent le bonheur, ceux qui recherchent des consolations, ceux qui se demandent si un jour on va se tourner vers eux, ceux qui se croient seuls, non aimés, non appréciés.

Oui, nous sommes avec eux, nous ne formons qu’un tout en l’Église, et l’Église c’est chacun de nous, c’est le cœur de l’amour.

Nous battons en un seul cœur; il ne peut y avoir deux cœurs en l’Église, il n’y a qu’un seul coeur et c’est le Cœur de l’Amour, et nous battons en le Cœur de l’Amour.

Lorsque nous donnons notre cœur à Marie, Marie le prend dans ses bras et l’amène au Cœur même de l’Amour : son Fils.

Là nous sommes, là nous apprenons à découvrir que nous sommes vivants, que nous avons ce besoin d’aimer sans condition; nous apprenons tranquillement à aimer, nous apprenons tranquillement à savourer que nous sommes amour.

Jésus veut nous dire : «Aime inconditionnellement, regarde ton prochain en ne cherchant pas à le consoler, mais à te consoler; aime-le parce que lui t’apporte, lui il t’apporte de l’amour parce que ce que j’ai déposé en lui, c’est aussi pour toi.»

Chaque enfant de la terre nous apporte de l’amour, chaque enfant de la terre nous aide à avancer avec ce que nous sommes devenus : nous sommes devenus des êtres souffrants à cause de nos choix.

Et chacun de nous, nous nous entraidons, chacun de nous, (nous) apportons à l’Église de l’espérance, un besoin d’être aimé, un besoin d’aimer, parce qu’un seul enfant qui a ce besoin en lui nous fait espérer, nous fait espérer de l’amour : il donne.

Il donne de lui-même avec ce qu’il a reçu de nous; il ne peut pas donner ce qu’il n’a pas reçu, il donne une partie de nous-mêmes; le peu que nous avons pu lui donner, il nous le redonne, car nous sommes l’Église, une Église vivante, une Église qui commence à se regarder en tant qu’enfants de Dieu, avec ses blessures causées par ses propres choix.

Chacun de nous, (nous) avons avancé avec ce que nous connaissions et avec ce qu’on nous avait donné, et aujourd’hui nous pouvons parler, nous pouvons parler de nos blessures avec de l’espérance.

Oui, j’ai jugé, mais je sais aujourd’hui que je peux me taire avec les grâces, je sais que je peux avancer maintenant avec l’aide de Dieu et constater que je suis une Église qui se laisse renouveler.

Aujourd’hui, on peut se regarder tels que nous sommes; nous sommes ensemble pour vivre les conséquences de nos propres choix : ensemble, pas tout seuls.

Les choix que nous avons faits, ce sont des choix qui nous ont été montrés depuis le premier péché.

Adam et Ève étaient nos parents, nos parents d’amour; ils n’ont pas voulu nous rendre malheureux, ils ont voulu s’écouter; ils ont voulu écouter leur intérieur qui croyait, qui croyait que ce qu’ils étaient pour apprendre leur apporterait du bonheur et de la joie : de la joie de découvrir un Dieu qui les avait créés, du bonheur en partageant leurs connaissances avec Dieu.

Ils n’ont pas voulu nous mettre dans la souffrance, mais ils ont écouté leur intérieur, un intérieur qui était devant eux, car on avait mis leur intérieur devant eux : "Tu connaîtras ce que Dieu connaît, tu partageras avec Dieu ce que tu connaîtras", et ils ont cru.

Ils ont cru un instant qu’ils étaient pour connaître ce que seul Dieu connaissait : chaque mouvement de la création, du premier jusqu’au dernier; eux qui étaient de la création de Dieu voulaient se prendre pour le Créateur.

Tout cela était inconnu en eux; ils ont cru un instant qu’ils étaient pour connaître parce que le Trompeur leur avait montré le contraire, et cela n’a suffi qu’un instant : ils n’ont pas repoussé au loin cette tentation de se prendre pour Dieu.

Nous, qu’avons-nous fait depuis ce temps? Nous nous sommes si souvent pris pour Dieu.

Nous avons voulu nous consoler tout seuls, sans Dieu; nous avons voulu aller voir nos semblables, nos frères et nos sœurs, pour connaître des consolations sans Dieu; nous avons pensé que si on allait écouter l’autre et que nous allions lui raconter à notre tour nos souffrances, on était pour connaître des solutions : on se prenait pour Dieu.

Il n’y a que Dieu qui peut connaître ses créatures, il n’y a que Dieu qui connaît toutes causes de souffrances et toutes conséquences de souffrances, aucun être humain ne peut connaître cela, aucun.

Marie, la Corédemptrice, elle a été participante aux souffrances du monde, participante parce que la Trinité l’a associée; elle ne connaissait que par la Trinité et non pas par elle-même.

Nous qui sommes imparfaits, nous qui sommes nés avec la tache originelle, nous avons cru être capables de consoler, d’enlever des souffrances à nos enfants, à nos amis qui venaient vers nous.

Marie n’a pas pris la place de son Fils, elle s’est associée à son Fils parce que le Fils l’avait associée à (lui); elle a ouvert son cœur, elle a tout accueilli; elle nous a pris en elle pour nous préparer, nous préparer à entendre avec le cœur ce que le Cœur de l’Église même voulait nous faire savoir au moment où nous devions le savoir.

Si aujourd’hui nous entendons la voix de l’Amour en nous et que cela se fasse retentir à l’extérieur de nous, c’est parce que la Trinité l’a voulu, et c’est un temps d’amour, c’est un temps de grâces, un temps voulu de Dieu, et nous nous accomplissons comme des tout petits enfants.

Il faut être petit pour ouvrir un cœur, laisser son coeur ouvert; celui qui est grand, qui croit connaître, ne peut ouvrir son cœur; son cœur, il n’y trouve pas la porte, elle est là en lui, elle est là en elle, mais il est aveugle, elle ne voit rien aussi, car seul le Saint-Esprit nous conduit à cette porte.

Puisque Maman Marie nous a conduits en notre cœur, il a fallu que le Saint-Esprit nous la fasse voir; Marie ne prend pas la place du Saint-Esprit, elle se tient obéissante.

Lorsque nous entrons dans notre cœur et ce que nous entendons, c’est la Volonté de Dieu le Père : tout est de la Volonté de Dieu le Père; et ce que nous entendons, c’est parce que c’est le Père qui le veut, parce que c’est le temps.

Marie, en bonne fille d’amour, connaît ce que nous avons besoin de faire et elle le fait que si le Père le lui demande : ce que nous devons être, enfants de Marie.

Être enfants de Marie, c’est nous reconnaître entre les mains de la Mère du Fils de Dieu pour ces temps, ces temps d’amour.

Il y a un chemin que nous devons poursuivre : c’est celui d’un amour inconditionnel pour nos frères et nos sœurs.

Nous avons marché ensemble dans l’Église, mais on s’est souvent regardé et on s’est souvent fait mal; on aurait voulu aimer sans condition, mais on ne savait pas comment; on aurait voulu être à l’image de Marie, mais on ne savait pas comment, parce que Marie aime inconditionnellement comme son Fils.

Et c’est doucement que nous avançons; nous avançons avec les grâces, avec les grâces de l’Église; oui, nous avançons avec les grâces qui nous sont dues.

Jésus est venu fonder son Église et il nous a donné les apôtres, il nous a donné des disciples, afin que nous puissions être à leur exemple.

Mais il n’est pas facile d’être à l’exemple des apôtres, eux qui ont vu, eux qui ont poursuivi ce chemin; nous, nous n’avons pas vu Jésus, nous avons suivi un chemin, et ce chemin était fait de notre propre volonté.

Mais les apôtres ont vu, les apôtres ont parlé par la puissance du Saint-Esprit de ce qu’ils avaient vu, et ils ont pris la peine d’écrire ce qu’ils ont vu sous la puissance du Saint-Esprit; d’autres aussi ont rassemblé ces écrits afin de les apporter précieusement à chacun de nous comme un trésor qui nous était dû de recevoir.

Ce que nous avons essayé de faire, c’est de les lire avec notre cœur; nous avons essayé de lire la Bible avec notre cœur, mais ce n’est pas facile de lire la Bible lorsqu’on est dans la souffrance, lorsque d’autres sont dans la souffrance.

Parce que lorsque nous lisons la Bible, nous la lisons tous ensemble, on la lit pas pour soi-même; qu’un seul lise la Bible, tous ceux qui sont en lui en profitent; nous sommes un tout, nous sommes l’Église.

Chacun de nous, (nous) apportons à l’autre, c’est le chemin que les apôtres nous ont montré; les uns et les autres ont marché ensemble, se sont aimés ensemble malgré leur caractère.

Pierre n’était pas comme Jean, Jean n’était pas comme Jacques, et ainsi de suite, mais ils ont marché ensemble parce que Jésus leur a montré, leur a montré comment s’aimer, comment se comporter.

Parce qu’ils ont eu eux aussi des tentations de juger; ils avaient mal parce qu’un tel n’était pas loyal : il trichait et cela faisait souffrir les onze autres, et Jésus a dit de l’aimer, d’aimer Judas, d’être avec lui, de marcher avec lui.

Jésus était au courant que Judas faisait souffrir les onze autres à cause de son comportement, et pourtant Jésus a demandé aux autres de marcher avec, de l’aimer, d’essayer de le consoler; imaginez-vous que Jésus a demandé aux autres, aux onze de consoler Judas, alors que c’est Judas qui les faisait souffrir.

N’est-ce pas notre vie à nous? N’est-ce pas ce que les apôtres nous montrent? Ils ont accepté, ils ne se sont pas révoltés, car ils sont demeurés ensemble; ils ont continué à aimer Judas jusqu’au bout, jusqu’au moment où lui a été vers la mort éternelle. Jusqu’à ce moment-là, ils ont été jusqu’au bout avec Jésus; même s’ils se sont séparés, ils ne comprenaient pas, ils ne comprenaient pas le geste de Judas : "Pourquoi a-t-il fait ça, il était avec nous depuis trois ans, qu’est-ce qui s’est passé? Aurait-il perdu la tête? Ils l’excusaient, pourquoi? Parce que Jésus avait déposé son amour dans le cœur des apôtres.

Le cœur des apôtres était des cœurs aimants; ils commençaient l’Église et ils devaient aimer, aimer l’Église, être exemples pour nous.

Cela a été dans leur vie et cela est dans notre vie; on ne peut pas se dissocier de la vie des premiers qui ont formé le corps de l’Église, la tête qui devait nous amener à la Tête.

Les prêtres sont à la tête de nous; ils nous parlent de Jésus, ils forment notre cœur pour que notre cœur soit à Jésus parce qu’ils ont dit oui à Jésus; ils ont dit un oui inconditionnel à Jésus parce que le ministère du Sacerdoce royal est entre les mains du Christ-Prêtre; quand un prêtre parle par son sacerdoce, il n’est plus lui, il est le Christ-Prêtre : il brûle d’amour pour nous, il se donne pour nous.

Ils veulent que nous soyons des membres d’amour pour Jésus pour nos frères et pour nos sœurs.

Si aujourd’hui nous regardons les prêtres et que nous constatons leurs souffrances, nous ne pouvons constater leurs souffrances que dans leur volonté humaine, pas dans leur ministère, parce que le ministère est enveloppé de la puissance du Saint-Esprit.

Là, ils sont inattaquables parce que Jésus a vaincu le mal; il a apporté tout le mal à la mort, à la mort éternelle, alors tout péché a été vaincu par le Christ-Prêtre, donc par les prêtres dans leur ministère; mais il reste toujours qu’ils marchent avec nous, il reste toujours qu’ils sont dans leur volonté humaine tout comme Judas a demeuré dans sa volonté humaine.

Judas a eu l’appel, mais il n’a pu aimer inconditionnellement; il est demeuré dans sa volonté, il n’a pas goûté au ministère sacerdotal, il n’a pas goûté à cela.

Il n’est pas entré dans ce feu d’amour, il est demeuré là où lui il voulait, alors qu’il était appelé, alors que Jésus s’était servi de ses choisis : onze à aller vers Judas, à l’aimer, à l’inviter, à le consoler, à lui montrer qu’il était comme eux, et lui a refusé; il a refusé parce que son regard était porté vers lui, il n’était pas porté vers eux, alors que le regard des apôtres était porté vers les autres, vers les apôtres.

Tout cela nous apprend que nous devons avoir le regard des apôtres pour l’Église, en l’Église, avec l’Église.

Nous devons être en chacun de nous, nous devons être avec chacun de nous pour chacun de nous, afin de nous aimer les uns et les autres inconditionnellement.

Là nous allons goûter à la plénitude de l’amour en chacun de nous, en nous; nous allons être ce que Dieu veut que nous soyons : membres d’amour, membres vivants, entiers, en l’Église avec une foi inébranlable, avec un amour qui nous fait goûter à ce que nous sommes : apôtres.

Oui, nous sommes apôtres, nous sommes Sacerdoce royal; par notre baptême nous sommes apôtres; nous devons marcher ensemble, tous ensemble, nous donner ensemble, rien refuser aux autres, être en service, toujours servir.

Pour servir, il faut connaître que nous sommes membres d’amour et pas un amour tiède, pas un amour conditionnel, mais un amour inconditionnel : aller là où l’Église nous envoie, faire connaître à chaque apôtre que nous l’aimons tel qu’il soit.

Qu’il ait la tête dure, nous devons l’aimer; qu’il juge, nous devons l’aimer; qu’il triche, nous devons l’aimer; qu’il nous vole, nous devons l’aimer; qu’il cherche à détruire notre propre vie, nous devons l’aimer; nous devons aimer l’apôtre qu’il est, car tant qu’il n’aura pas dit un non à Jésus, un non qui est connu de lui, il est apôtre, il est avec nous jusqu’au bout.

Cela nous apporte de la joie, cela nous apporte de la paix, car lorsque nous sommes avec quelqu’un qui nous vole et que nous lui pardonnons, que nous le regardons avec des yeux d’amour et que nous sommes prêts encore à ouvrir notre bourse pour lui faire confiance, nous, nous recevons, chacun de nous nous recevons; ça, c’est aimer nos ennemis, aimer ceux qui souffrent.

Parce que cet apôtre n’a pas appris, n’a pas appris à s’aimer, n’a pas appris à se pardonner, n’a pas appris à dire non aux tentations, n’a pas appris que ses fautes portaient des conséquence, et ces conséquences le (font) souffrir, ces conséquences le portent toujours à tomber parce qu’il voit la souffrance, sa souffrance.

Nous qui sommes enveloppés du Saint-Esprit, nous qui sommes dans le oui de Marie, nous qui sommes dans notre oui, cela devient pour nous vérité; il ne peut y avoir de la vérité que si nous découvrons que l’amour est inconditionnel.

Essayer de découvrir la vérité et que cela vous apporte de l’amour, mais : cela n’est pas vérité, car le ‘mais’ est de trop; Jésus nous demande d’être vrais, il nous demande d’être vérité; il n’y a pas de ‘mais’ en Dieu, il n’y a pas de ‘peut-être’ en Dieu, c’est oui ou c’est non : Dieu n’a que faire des tièdes.

Il nous apprend à être dans son Sang et le Sang de Jésus est vrai, le Sang de Jésus nous a purifiés.

Il n’y a pas de mais en Dieu, il n’y a pas de peut-être en Dieu, donc son Sang est pur, il nous apporte l’éternité.

Nous sommes des apôtres ou nous le sommes pas, nous aimons ou nous n’aimons pas, nous pardonnons ou nous ne pardonnons pas, nous supportons notre prochain ou nous ne le supportons pas, car si nous disons faire du bien à notre prochain et que nous jugeons sa souffrance, son comportement, ses paroles : nous n’aimons pas, nous n’aimons pas ce que nous sommes parce que nous sommes lui et lui est nous.

Dieu veut que nous soyons vrais.

L’Église est en train de renaître de ses cendres; il fallait que l’Église connaisse sa souffrance, il fallait que l’Église soit devant : fait accompli.

Voilà pourquoi ces temps se révèlent à nous parce que c’est l’Église qui l’a demandé : Jésus, et les apôtres suivent Jésus.

Mais combien d’apôtres souffrent dans leur volonté humaine, ne sont pas capables de vivre leur renaissance en Église? N’est-ce pas parce que nous doutons, n’est-ce pas parce que nous avons à l’intérieur de nous des mouvements qui doivent être réveillés par la puissance du Saint-Esprit pour apparaître à nous, afin que nous puissions nous reconnaître être pécheurs, pécheurs avec notre chair?

Il y a l’âme, l’âme qui se révèle au sacrement de la Pénitence.

Le sacrement de la Pénitence est un mouvement d’amour, est un mouvement vrai, est un mouvement qui répare, qui console, qui libère, qui guérit : l’âme est en mouvement continuel de libération et de guérison.

L’âme goûte à la lumière, l’âme goûte aux grâces, l’âme reconnaît être à Jésus; par les grâces du sacrement, par les grâces de l’Eucharistie, elle savoure sa récompense, elle est éternellement dans l’éblouissement, mais comme nous la faisons souffrir à cause de notre chair : elle porte notre souffrance.

Notre âme est à Jésus, notre âme se reconnaît dans les mouvements de l’Amour et elle nous soutient malgré que nous la faisons souffrir; elle nous donne sans cesse les grâces qu’elle reçoit parce qu’elle nous aime inconditionnellement.

Notre âme ne nous rejette pas malgré que nous la fassions souffrir.

Oui, l’âme souffre à cause de nos choix, à cause de notre chair, et elle continue, elle continue à demeurer en notre chair par fidélité, par obéissance, car elle obéit à son Dieu Amour; elle est tout attentive aux grâces de Dieu car elle a soif de nous nourrir, elle a soif de faire connaître à notre chair des consolations, mais combien notre chair repousse ces consolations!

Aujourd’hui, on dit : "Je ne veux rien savoir de Dieu, je ne veux pas croire que Jésus est là"; nous disons ne pas vouloir prier; nous rejetons l’amitié; nous rejetons l’amour, l’amour d’une mère, d’un père, d’un frère, d’une sœur, l’amour d’un prochain; nous faisons la guerre; nous élevons la voix, nous punissons, nous haïssons.

Tout ça, c’est la chair, et la chair fait connaître cela à notre âme parce que la chair souffre à cause de la volonté humaine.

 

Volonté : Ô temple d’amour, tu as reconnu ton Dieu au moment où il a mis devant toi sa Présence.

Tu as reçu une âme et l’âme t’a reconnu.

Ô temple, j’ose encore t’appeler amour parce que mon âme te reconnaît.

Je suis volonté, volonté en Dieu.

Je ne me dis plus volonté dans ma volonté humaine puisque j’ai goûté à la volonté de Dieu, puisque j’ai senti la volonté de Dieu envelopper l’être que je suis et j’ai goûté, j’ai savouré ces instants de bonheur.

Et aujourd’hui, temple d’amour, sache que bientôt tu ne souffriras plus, car toute chair connaîtra un amour inconditionnel pour Dieu, toute chair connaîtra la paix, toute chair ne sera plus esclave de ses conséquences.

Ô chair, comme mon âme t’aime!

Elle a souffert à cause de toi et elle continuera jusqu’au moment où elle t’invitera à fêter, à fêter la joie, l’amour, la paix.

Oui, tu trouveras la paix et tu cesseras tes larmes.

Tu ne connaîtras plus la maladie, ni la dépression.

Tu avanceras en chantant, en exultant de joie, parce que tu es mouvement de Dieu.

Oui, tu es mouvement de Dieu.

Dieu a formé ce que tu es pour donner à l’âme un temple d’amour.

C’est avec ces mots que je m’incline devant mon âme qui, elle, est fidèle à Dieu.

Je la salue et je l’invite à vivre ce moment dans la Divine Volonté.

Tel a été voulu par Dieu, tel ce sera par Dieu.

 

Chacun de nous nous sommes appelés à vivre dans la Volonté de Dieu, à laisser notre volonté entre les mains de Dieu.

Il n’y a que Dieu qui va nous conduire là où nous devons être : dans un amour inconditionnel, dans un amour qui va être présenté à Dieu le Père par le Fils.

Dieu le Père va recevoir cet amour, car il lui revient; cet amour est de lui et pas de nous.

Nous sommes à Dieu et ce que nous sommes entre nous, entre membres, est lié par le Fils et c’est ce que nous devons vivre, c’est ce que nous devons croire, savourer.

Et pour vivre cela, il faut non seulement entendre les paroles par la puissance du Saint-Esprit en nous, mais il faut les savourer, il faut les laisser prendre ce que nous sommes.

Ces paroles que nous venons d’entendre ne peuvent être étudiées, (elles) ne peuvent qu’être accueillies; (elles) ne peuvent prendre vie que par notre oui : "Oui me voici, oui j’accepte."

Et là, la puissance du Saint-Esprit fait agir en nous des mouvements endormis, des mouvements malades, des mouvements morts en nous, afin que nous puissions les présenter à Dieu le Fils.

Oui, il y a des mouvements en nous qui sont engourdis; nous avons laissé engourdir cela à cause de tout ce que nous avons vu et entendu, et cela a pénétré tellement à l’intérieur de nous que nous avons développé des maladies : nous sommes paralysés, nous sommes incapables de nous lever, nous sommes incapables de présenter notre cœur à notre voisin; tout ce que nous présentons, c’est un cœur blessé, endurci, un cœur qui est porté à se plaindre.

Nous sommes aussi morts; oui, il y a des mouvements qui sont morts, des mouvements qui devaient être pour nous des mouvements de vie.

Nous avons consenti à laisser mourir en nous des mouvements par tout ce que nous avions à l’intérieur de nous, et cela a fait de nous des êtres aveugles et sourds.

Ne pas comprendre que nous sommes vivants en l’Église, ne pas croire que lorsque que nous faisons une action, tous ceux qui sont membres de l’Église, que ce soit au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Asie, partout, ils en ressentent les effets.

Si cela n’était pas dans notre vie, c’est parce que des mouvements étaient morts. Jésus est le seul, est le seul qui va nous dégourdir, nous guérir, nous ressusciter.

Oui, nous allons revivre, revivre de nos mouvements sans amour, revivre parce que nous avons délaissé le plus grand commandement de Dieu : "Aime ton Dieu de toute ton âme, aime ton Dieu de toutes tes forces, aime ton Dieu de tout ton cœur, aime ton Dieu de (tout) ton esprit; aime ton prochain, aime-le avec ton cœur, aime-le avec tes forces, aime-le avec ton âme, aime-le avec ton esprit, car ce que Dieu a mis en toi, il faut le faire sortir.

Ce commandement est un commandement de vie, il nous amène à vivre les autres commandements.

Comment pouvons-nous suivre les autres commandements si celui-là n’est pas vécu, n’est pas vivant en nous, avec tous nos mouvements? Si nous avons des mouvements engourdis, malades et morts, ce commandement n’est pas vivant.

Nous aimons avec nos blessures, nos pensées, nos regards, nos écoutes, avec notre cœur, et nous avançons, mais nous sommes soutenus par la puissance de Dieu, par l’amour inconditionnel de Dieu, par l’Église, par les apôtres, par les ministères du Sacerdoce royal.

À quel point les prêtres sont importants dans l’Église! Ils représentent auprès de nous Jésus et nous avons besoin de Jésus, nous avons besoin de son regard, nous avons besoin d’entendre ses paroles, nous avons besoin de nous sentir aimés par eux, soutenus par eux, nous avons besoin de leurs mouvements d’amour pour nous.

Voyez-vous, notre âme a soif des grâces de Jésus; ce n’est pas toi qui peux m’apporter ces grâces, ni toi, ni toi, ni toi, ni toi, (ce sont) les mains du prêtre, c’est le cœur du prêtre, c’est son esprit d’amour, c’est son âme de prêtre; son âme est à Jésus, son âme est tout à Jésus, car elle est l’amour inconditionnel de Jésus.

Voilà ce qui nous a fait avancer et nous avons été nourris par les grâces des sacrements; alors ça nous a soutenus, ça a nourri le petit être fragile que nous sommes et là ça nous a amenés où nous sommes aujourd’hui.

Il a fallu que nous souffrions, il a fallu connaître, oui, le fond du baril; Jésus le dit souvent dans ces temps : il a fallu connaître cela pour nous regarder.

Si on n'avait pas été dans le fond du baril, on n'aurait pas voulu se regarder, on n'aurait pas voulu que le Saint-Esprit révèle à l’être blessé que nous sommes ce que nous avons fait, les choix que nous avons consentis et les conséquences que nous avons vécues et que nous vivons et que nous vivrons encore.

Dieu nous demande d’être amour pour nous.

Alors, il dit : «Mes enfants d’amour, prenez un petit temps de repos.»

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Il y a un chant dans ton cœur qui apporte de la joie, il y a un chant dans ton cœur qui fait exploser les cœurs.

 

Tous : ♪♪ Réjouis-toi oui, jubile de joie.

                Chante alléluia au Seigneur.

                Réjouis-toi oui, jubile de joie.

                Louange et gloire à toi Seigneur…

 

La gloire de Jésus fait de chacun de nous des enfants vivants.

Combien plus lorsque nous verrons notre propre gloire s’unir à la gloire de Jésus pour chanter avec lui; nous allons être dans une joie, nous allons exulter de joie.

Sans les grâces de l’amour, sans les grâces de la puissance de Dieu, nous ne pourrions résister à tant de joie que nous allons vivre.

La joie fait de nous des êtres vrais, elle nous conduit vers les pas du Christ.

Nous sommes vrais lorsque nous voulons vivre cette joie, et pour vivre cette joie, il faut être abandon, il faut croire que Jésus fait tout pour nous, même dans les moments les plus difficiles.

Oui, vous avez entendu tantôt : aimer inconditionnellement ceux qui nous font souffrir, ceux qui cherchent à nous voler, ceux qui cherchent à s’accaparer de ce qui est à nous; mais qu’est-ce qui est à nous? Rien, il n’y a rien qui est à nous.

Si nous avons du linge sur le dos, n’est-ce pas parce que c’est Jésus qui nous l’a donné? Il nous a donné la force de se lever le matin pour aller travailler; nous avons seulement dit : "Oui", et Jésus a fait le reste, il a ouvert les portes pour nous : nous avons pu nous lever; si nous avons eu le goût de nous laver, peigner nos cheveux, n’est-ce pas parce que c’est la puissance de Dieu qui est en nous? Qui fait que nous avons besoin de nous regarder avec une chevelure soyeuse? C’est Jésus qui nous donne ce besoin.

Lorsque nous répondons oui, il fait tout : il nous donne des idées, il met une épingle là, met un petit peigne là, j’utilise un petit spray; il nous aide, tout cela vient de Dieu.

Lorsque nous avons le goût de descendre, d’aller prendre un bon déjeuner, eh bien, ça ne vient pas de nous, ça vient de Jésus : «Prends soin de toi, prends soin de prendre un bon repas parce que tu en as besoin».

Tout cela nous l’avons en nous; nous savons que si nous allons travailler sans prendre un bon déjeuner, nous allons avoir des douleurs à l’estomac si on la remplit pas; les jeûnes sont pour quelques-uns, mais les autres qui ne sentent pas ça en eux, c’est parce que c’est Dieu qui l’a mis.

Croyez-vous que vous êtes capables de jeûner? Non, personne n’est capable de jeûner, il n’y a que Dieu qui met cette grâce en nous; si vous l’avez pas : "Merci, Seigneur."

Mais si vous avez cette grâce, faites-le, donnez votre oui, ou allez manger, c’est beaucoup mieux parce que vous allez être de bonne humeur, vous allez apporter à votre prochain cette sensation de plénitude : "Nous sommes pleins, alors nous sommes capables de donner ce que nous avons reçu"; demeurez avec le ventre vide, eh bien, vous allez donner du vide, des regards sans amour, des paroles sans amour, des gestes sans amour : tout est de Dieu, tout vient de Dieu.

Que ce soit pour notre prochain, c’est la même chose, nous avons ce besoin d’aimer notre prochain parce que Jésus nous nourrit, (il) met ça en nous : "Regarde, tu es amour; regarde, tu as le goût de dire bonjour à quelqu’un. Ah!... 'Eh, je suis de bonne humeur aujourd’hui!' Tu viens de dire bonjour à quelqu’un; oh! détrompe-toi, c’est Jésus qui a mis ce besoin en toi, c’est Jésus qui a nourri l’amour en toi pour que tu sois amour, pour que tu puisses le dire aux autres, le montrer aux autres."

Il n’y a rien qui vient de nous, nous avons dit "me voici" : nous avons consenti.

Nous sommes en Jésus, nous sommes en l’Église, nous sommes vivants, nous sommes vrais et tout est de Dieu, rien de nous; ce qui est à nous, c’est notre oui.

Alors, nous sommes des êtres joyeux lorsque Jésus met de la joie en nous; comment se fait-il qu’on n’est pas joyeux? Eh bien, parce que Jésus sait que nous venons de refuser un acte d’amour.

Mon voisin a fait une plainte; il n’a pas reçu ce qu’il voulait comme réponse, parce que lui, quand il a dit : "Je ne veux plus que tu passes sur mon chemin, fais-toi-s-en un autre".

Ce chemin appartenait aux deux.

"Alors, je vais le faire quand je serai capable, j’aurai les moyens de le faire," mais il n’a pas compris parce que son cœur n’était pas guéri de ses blessures.

Alors c’était un refus pour lui; alors il n’a pas pu, il a envoyé une lettre d’avocat et là on reçoit ça; alors on doit faire quoi?

"Jésus je te donne tout cela, tu sais quoi faire, apprends-moi à aimer à travers tout ça, apprends-moi à l’aider." «C’est ça, prie pour ton ennemi, aime ton ennemi, découvre sa souffrance!»

Croyez-vous qu’on est capable de découvrir sa souffrance? Est-ce qu’on est capable de l’aimer, parce que nous aussi on a des souffrances?

Mais si on demande : "Montre-moi à vivre ton Évangile", c’est un oui et ça va se développer; tranquillement il y a des mouvements qui vont se passer, la confiance que nous allons donner à Jésus va nous amener là où nous devons être.

Mais manquez de confiance en Jésus, vous allez vous retrouver là où vous vous voulez être, et là ça va être souffrant, là vous allez devoir affronter vos choix, votre justice.

La justice de Dieu est douce, la justice de Dieu est pleine d’humilité, de patience, la justice de Dieu est miséricorde.

Il déverse en nous ses grâces et lorsque tout est accepté, nous avançons; mais lorsqu’on se rebute, lorsqu’on veut se faire justice, nous recevons nos propres conséquences.

C’est nous qui avons choisi de ne pas être de bonne humeur, c’est nous qui avons choisi de regarder la lettre : "Ah ben, ça se passera pas de même; c’est mon chemin autant que le sien, j’ai mon contrat devant moi, j’ai signé ça sur le notaire, je vais lui montrer."  

Mais tout ça, ça apporte quoi? Des ulcères d’estomac, ça apporte de la colère, ça apporte un sommeil qui est agité et avec le temps le sommeil retarde; nous avons les nerfs qui durcissent, les muscles qui s’endolorissent; nous avons des courbatures qui apparaissent; on est mélangé, notre mémoire commence à nous faire défaut, nous manquons envers nous-mêmes.

La confiance qu’on a manquée en Jésus, ça se retourne contre nous-mêmes; nous manquons de confiance envers nous-mêmes : "J’ai pas confiance en mes prières, j’ai pas confiance que mon enfant va être guéri, j’ai pas confiance que mon enfant va être soigné par le médecin et avoir une opération comme il devrait avoir, j’ai pas confiance que mon voisin va respecter ce que je vais lui présenter."

Tout se tourne contre nous-mêmes.

Jésus nous apprend à être amour, Jésus nous apprend tranquillement à voir avec ses yeux, à aimer avec son cœur, et c’est lui qui le fait; nous, nous n’avons seulement qu’à dire : "Oui, je m’abandonne."

Et lorsqu’à l’intérieur de nous il y a quelque chose qui commence à bouger : "Ah! je suis pas sûr, pas sûr du résultat, c’est long avec Jésus"; eh bien, tout de suite il faut rejeter ça : "Je te donne ça Jésus cette pensée, je te donne la cause et les conséquences de ça, tout ça m’habite, eh bien, prends-le; il y en a beaucoup qui pensent comme moi, prends ça aussi."

Et lorsque ça remonte encore, ça remonte, la peur : "Ah! mon doux, ça se passera peut-être pas comme Jésus dit; comme Jésus, il veut : il me dit d’aimer; ah! j’ai pas le goût de sortir dehors, elle va peut-être me parler; j’ai pas le goût de la regarder, j’y en veux un petit peu; j’étais bien moi, j’étais en paix et voilà qu’elle me tombe sur la tête avec son chemin. J’ai tu le temps de le faire mon chemin? J’ai autre chose à faire."

Mais lorsque ça arrive, tout de suite, il faut donner ça à Jésus : "Jésus, je veux pas de cette inquiétude- là, je veux pas de cette peur, je te la donne, ça m’appartient pas, prends la cause de cette peur et prends les conséquences."

Tout ça, c’est vrai, et il y en a d’autres et il y en a d’autres.

Si nous faisons ce que nous devons faire, nous allons laisser la place à Jésus et Jésus va nous transformer.

Si Jésus a réussi à me transformer, il va vous transformer, puis j’ai encore de la transformation à faire, encore.

Vous savez, lorsque je parle, il me fait vivre avant ce que je dois dire; lorsqu’il a dit : «Aime inconditionnellement», il m’a mise à l’épreuve, croyez-moi.

À plusieurs reprises, on a voulu me nuire, nuire pour m’empêcher de faire ce que je devais faire.

Satan s’acharne à nuire à mon prochain pour m’attaquer; il le fait subtilement; alors Jésus, lui, me protège pas en voulant dire : «Ah, je vais tout arranger ça, là.» Non, non, il me met en plein dans le bain et il me le fait vivre.

Alors, je vais laisser parler Jésus d’amour, parce que c’est lui qui doit témoigner de moi et je ne dois pas témoigner de moi.

 

Jésus : Un jour, un enfant est parti dans le but d’aller passer des vacances; en cours de route, cet enfant a rencontré, a rencontré une autre personne et cette personne avait besoin d’aide.

Alors, elle l’invita à faire un bout de chemin avec elle; en cours de route, elle lui demanda, elle lui demanda ce qu’il faisait.

Alors, il lui dit : "Oh! je fais de la construction." Oh! elle se dit : "Ah, oui?" Alors, il dit : "Et je le fais bien". "Ah, oui?" Alors, elle l’invita, elle l’invita à venir chez elle parce qu’elle avait des travaux à faire.

Lorsque, après quelques jours, il arriva chez elle, alors qu’il n’avait pas respecté le temps, elle l’accueillit à bras ouverts avec son sourire; elle ne pensa pas aux deux jours de retard, elle l'accueill(it) parce qu’elle voulait écouter son cœur et lui, lui déclara sa raison.

Mais au plus profond d’elle-même un tressaillement se fit sentir en elle, mais elle donnait cela à Dieu, car elle venait de ressentir une souffrance qui avait sorti de cet enfant, en paroles, en paroles qui n’étaient pas pleines vérité; alors, elle gardait tout cela en son cœur parce que Dieu le lui demandait.

Les jours ont passé et lui, il arriva, parce qu’elle lui avait donné du travail; elle voulait partager ce travail avec lui, mais lui il voulait travailler tout seul; elle respecta cela.

Lorsqu'il lui fit part du montant qu’il avait prévu, elle lui donna le montant, mais elle ne reçut pas les matériaux; et elle a attendu et elle a attendu, et pendant ce temps sa tête travaillait; elle se demandait : "Est-ce qu’il va venir alors que je l’ai payé à l’avance?" Alors très vite elle chassa cette idée de sa tête, et parce qu’elle chassa cette idée de sa tête, elle entendit, elle entendit combien Dieu l’aimait et combien Dieu il l’aimait.

Il disait : «Fais confiance, abandonne-toi.»

Alors que les jours (se sont) écoulés et qu’il n’était pas toujours là, elle se mit à prier, à faire confiance en Dieu et un bon matin il arriva, il arriva avec ses outils.

Toute la journée avait passé et lorsqu’elle rentra pour voir les travaux, oh! son cœur se mit à battre d’affolement, puisque cinq morceaux étaient posés.

Alors qu’elle connaissait la construction, elle qui connaissait, se tait; elle lui fit un sourire et elle parla avec; elle découvrit un cœur d’amour, elle découvrit un cœur blessé, elle découvrit un cœur qui avait besoin d’être écouté; elle l’invita à revenir et lui s’invita.

Alors, elle a attendu encore, elle a attendu et il revint; et il revint avec son bon vouloir et lorsqu’il arriva, elle, elle partit lui laissant toute la place croyant que cela était pour l’aider à faire ses travaux, mais lorsqu’elle revint, cinq autres morceaux étaient mis, pas plus.

Son cœur chercha à s’affoler encore, mais elle se calma, elle donnait tout à Jésus, car Jésus l’avait mis sur son chemin et il avait ses raisons.

Alors, lui parla, parla, parla et elle découvrit son cœur de plus en plus blessé; ce qu’elle découvrait, elle le donnait à Dieu et Dieu demandait de prier pour cet enfant.

Au bout de plusieurs jours et de plusieurs jours, et de plusieurs jours, tout était là, et comme il manquait plus (de) la moitié des matériaux déjà payés, elle attendait; lorsqu’il vint, il lui dit sa raison, mais dans son cœur elle savait, elle savait qu’il se trompait lui-même, qu’il souffrait à cause de ses choix.

Alors, elle accepta tout et non seulement elle accepta, mais elle lui confia encore un montant, car telle était la Volonté de Dieu, tel était l’amour de Dieu pour cet enfant.

Et cet enfant écouta Jésus et une grande paix l’envahit et un amour pour lui, pour cet enfant, pour son frère grandissait; le besoin de prier était si fort en elle et de l’aimer était si fort en elle : son amour devenait inconditionnel pour lui.

Elle l’attendait avec amour, il n’est pas revenu; et elle attendait avec amour et il n’est pas revenu; ce qu’elle a reçu, c’est un amour, c’est un amour inconditionnel qui l'avait appris à aimer, à regarder les blessures et à confier cela à Dieu, et à voir à travers ses blessures un être aimé par Jésus inconditionnellement.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Tout cela fait partie de nous, c’est notre amour que Jésus nous fait découvrir.

Il faut aimer inconditionnellement, il ne faut jamais mettre nos priorités avant l’amour; si on met nos priorités avant l’amour, c’est nous qui allons souffrir, car ce sera notre justice et notre justice nous gruge.

Elle n’est pas bonne notre justice, mais la justice de Dieu est amour, il donne plus que nous, nous pouvons nous donner.

Il faut aimer, il faut aimer sans condition et nous allons être transformés par Jésus, pas par nous; ce n’est que Jésus qui va nous transformer.

Ce qu’elle a vécu, c’est ce que j’ai vécu; ce que j’ai ressenti, aucun moment dans ma vie n’a été aussi beau que ce moment-là et je sais qu’il va m’en donner encore, et je vais donner encore, parce que c’est sa Volonté. 

Alors rendons grâce à Dieu, rendons grâce à Dieu pour tout ce que nous recevons, parce que nous allons avoir un moment exceptionnel.

Aujourd’hui, Dieu vient nous voir, vient nous visiter pour nous demander d’être enfants de Dieu, pour nous demander de marquer notre chair d’un signe d’amour; être marqué d’un signe d’amour, c’est recevoir le signe d’enfant de Dieu en notre chair.

Par notre baptême, nous avons reçu un signe d’amour; nous avons été baptisés et nous nous savons être enfants de Dieu.

Mais comme notre chair est loin d’être dans ce mouvement d’amour! Elle a tellement souffert notre chair à cause de notre volonté humaine qu’elle est assujettie au péché.

Alors, Jésus a demandé à ses prêtres de venir marquer du signe d’enfant de Dieu notre être; à nous de choisir si nous voulons être marqués d’enfants de Dieu.

Oui, parce que, aujourd’hui, un prêtre a dit oui, oui pour marquer les enfants de Dieu du signe d’enfants de Dieu sur le front, et tout cela si vous le voulez, vous pouvez le vivre.

Plusieurs ici, levez la main ceux qui ont reçu le signe d’enfants de Dieu; alors, il y en a beaucoup!

Ceux qui n’ont pas été marqués du signe d’enfants de Dieu par une huile sur le front, levez votre main.

Oui, cela veut dire, nous allons prendre, Michael, juste une toute petite minute.

Cela veut dire que, en 2004, le Seigneur m’a dit : «Va chez Maureen à Montréal.» J’ai été avec Nicole, elle m'a conduite chez Maureen.

Arrivée chez Maureen, j’ai vu que des statues suintaient de l’huile, des images suintaient de l’huile.

Levez la main ceux qui ont déjà été chez Maureen, oui.

Alors, il m’a dit : «Écris, ma fille.»

Parce que, quelques jours plus tard, je recevais un message pour les prêtres, demandant aux prêtres s’ils voulaient marquer du signe d’enfants de Dieu ceux qui acceptaient.

Et cela fait que nous acceptons que notre chair reconnaisse qu’elle doit obéissance à la Volonté de Dieu.

Lorsque nous acceptons d’être marqués du signe d’enfants de Dieu, nous acceptons que notre volonté humaine soit entre les mains de Dieu pour savourer la Divine Volonté.

Quitter notre volonté humaine et entrer dans la Volonté de Dieu, la Divine Volonté.

Adam nous en a fait sortir en disant non à Dieu et Jésus va nous faire entrer dans la Divine Volonté parce qu’il a dit oui à Dieu le Père.

Et c’est ce que nous allons vivre.

Ceux qui ont reçu le signe d’enfants de Dieu savent qu’ils peuvent approcher le prêtre encore, parce que nous recevons des grâces pour ceux que nous portons en nous.

Alors, soit que, Père Smith, vous voulez le faire tout de suite ou après la messe? C’est vous qui choisissez, mon père, à vous de choisir.

Vous êtes Jésus, vous êtes l’Amour, vous êtes le souffle que nous avons besoin; notre chair veut accourir vers vous, mon père, veut accourir vers Jésus.