Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Saint-Janvier (Québec)

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2004-09-14  - A.M.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le Seigneur vient de me dire : «Je veux que tu te taises, je veux prendre toute la place».

Le Seigneur parle ainsi en mon intérieur, il nourrit mon intérieur de grâces : la voix de Dieu est grâce pour chacun de nous;

la voix de Dieu nous nourrit, elle nous transforme, elle nous apprend à nous abandonner en lui, à ne vivre que pour lui, pour la plus grande gloire de son Père.

Ce qu’il a reçu de son Père, il veut nous le donner, mais pour que nous puissions vivre en étant dignes d’être appelés enfants de Dieu, il faut passer par le Fils.

Il faut mourir en Jésus, et Jésus m’apprend à mourir à chaque instant, pas à chaque jour, à chaque instant.

Jésus me parle depuis 2001, dès janvier; cela s’est fait par la puissance du Saint-Esprit dans la Volonté de Dieu le Père.

Il choisit certains d’entre nous pour parler ouvertement : il veut parler aux enfants de son Père, alors Jésus utilise ses enfants.

Nous sommes tous frères et sœurs en Jésus; en l’Église, nous formons une famille : la famille de Dieu.

Dieu le Père voit combien nous, ses enfants, avons fait notre volonté.

Depuis le commencement, nous nous conduisons en enfants indignes.

Adam et Ève étaient ses premiers enfants; à cause de la désobéissance, nous, nous sommes désobéissants à ses commandements, nous sommes désobéissants envers les enseignements qu’il nous a délégués par son Fils.

Dieu met en moi ces paroles; ces paroles ne viennent pas de moi, elles viennent de la puissance de Dieu.

Dieu prend mon être et il régente mon intérieur, il laisse une partie de moi (ce) qui fait que je puisse me tenir devant vous, je ne tombe pas dans une extase : il prend ma volonté parce que je lui ai donné ma vie, il prend soin de moi comme il prend soin de chacun de vous.

Les paroles se font entendre en moi comme une eau qui glisse et qui alimente mon intérieur.

C’est chacun de nous ça, c’est la vie qui est en nous.

La vie de Jésus est en nous, elle coule en nous et elle nourrit notre vie, notre vie sur la terre.

Les options que nous faisons sont purifiées par la Vie de Jésus, mais parce que Jésus fait la Volonté de son Père en tout, il vient parler ouvertement en nos cœurs : il veut nous donner des grâces d’abandon en la Volonté de Dieu le Père, afin que nous puissions nous reconnaître comme étant pécheurs.

Nous savons tous que nous avons déjà commis des péchés, nous savons tous que Jésus a institué le sacrement de la Pénitence, nous savons tous qu’il nous donne son Corps et son Sang pour nous nourrir, mais nous sommes ignorants de ce que notre volonté humaine fait à notre âme, à ceux qui sont en nous.

Dieu veut nous envelopper de son agir afin que nous puissions nous plonger dans la Volonté de son Père.

La Volonté de son Père est guérissante.

Notre âme reçoit des grâces, mais nous étouffons ces grâces à cause de notre volonté humaine : nous ne laissons pas toute la place à la Volonté de Dieu le Père.

Nous ne cessons de nous inquiéter, nous nourrissons nos peurs, et nous faisons souffrir notre vie et la vie de ceux que nous portons en nous.

Dieu veut guérir notre vie : il va commencer par nous faire réaliser que ces grâces que nous recevons par le sacrement de la Confession et le sacrement de l’Eucharistie guérissent des plaies à l’intérieur de nous.

Il veut que nous prenions connaissance de la valeur des grâces, de la puissance des grâces, mais à nous d’écouter la Volonté de Dieu afin de profiter de ces grâces.

Lorsque notre âme sait reconnaître notre abandon, elle laisse couler les grâces à l’intérieur de nous comme une fontaine, et notre corps commence à ressentir la puissance de Dieu et, tranquillement, nous allons guérir physiquement.

Dieu dit que ce n’est qu’un début : nous commençons à vivre la purification de la chair.

Dieu est venu sur la terre parler à ses apôtres, il leur a annoncé le Royaume de son Père, il leur a parlé d’une prière, une prière d’amour.

Cette prière, c’était Jésus qui s’abandonnait à chaque jour entre les mains de son Père : Jésus était pour nous la prière, l’unique prière que nous devions vivre.

Jésus nous a montré comment prier, parce que

-       Jésus savait que nous étions pour continuer à vivre dans notre volonté humaine en n'étant pas prière;

-       Jésus savait que nous étions pour vivre dans notre volonté humaine et à avoir de la difficulté à mourir en lui;

-       il savait Jésus que nous étions pour tomber amoureux de notre vie terrestre;

-       il savait que nous étions pour avoir peur : peur de mourir en lui, peur de renoncer à notre volonté, à tout ce que nous verrions et entendrions.

Dieu connaissait tout cela : il nous a montré le "Notre Père".

Le "Notre Père" nous rappelle les promesses faites aux pères Isaac et Jacob.

Lorsqu’on prononce le "Notre Père", cela s’adresse directement à Dieu le Père : à cet instant, nous venons de nous reconnaître comme étant les enfants de Dieu, les enfants de la promesse, la promesse faite aux pères : ceux qui étaient sur la terre.

Le Père seul peut nous relier (à) son amour par le Fils, le Fils porte tous les enfants de Dieu : Abraham, Isaac et Jacob, toutes les générations de générations, Jésus les porte;

ils sont avec nous, ils font partie de notre vie parce que nous faisons un tout en l’Église : l’Église, c'est Jésus, et tout ce qui est de la Thora est en Jésus.

Lorsque Jésus est venu sur la terre, Jésus a dit à ses apôtres : «Je suis plus que l’Écriture, je suis la Volonté et je viens accomplir la Volonté de mon Père. Ceux qui croient en moi croient en tout ce que mon Père vous a donné, à tout ce que mon Père vous a promis».

Le "Notre Père" est pour nous une appartenance à l’Église.

Dieu le Père nous a donné son Fils afin de former la famille : la famille, c’est chacun de nous en l’Église, en Jésus;

et tous les enfants sont en Jésus, depuis le premier jusqu’au dernier qui viendra sur la terre : nous sommes la famille de Dieu, de Dieu le Père.

Notre Père, qui est aux cieux, est notre Père par Jésus : ce sont des paroles de vie, d’espérance.

Est-ce qu’un père va laisser ses enfants se perdre? Un père comme notre Père du Ciel est infiniment bon, infiniment aimable;

il nous regarde et il nous aime : il nous attire à lui par son Fils, son Fils qui a laissé couler son Sang, son Précieux Sang sur nous.

Par cette puissance, nous devons nous reconnaître tout petits devant la grandeur de Dieu : Dieu, c’est le Père, c’est le Fils, c’est le Saint-Esprit.

Il est présent avec nous à chaque instant de notre vie : nous devons nous reconnaître comme étant les enfants de Dieu.

Lorsque nous disons le nom de Dieu, cela est puissance en notre être; à l’intérieur de nous, notre âme reconnaît son Créateur, notre âme a soif de Dieu, car elle vient de Dieu.

C’est notre âme qui vit à l’intérieur de nous, c’est elle qui nous fait reconnaître que nous sommes enfants de Dieu et que Dieu est notre Père et que nous devons nous incliner devant notre Père.

Gloire est son Saint Nom.

La puissance de Dieu est pour nous un gage d’amour : Dieu nous a donné son Fils afin que nous puissions nous reconnaître dans sa puissance.

Mourir en Jésus, c’est découvrir notre place : nous sommes tous enfants de Dieu, nous devons nous laisser nourrir par la Lumière.

Dieu vient instaurer son règne sur la terre.

Par le Fils, il a instauré son règne à l’intérieur de nous : nous avons en nous le règne de Dieu.

Paix et joie aux hommes de bonne volonté : cela nous a été annoncé à la naissance, même, de Dieu par les anges.

Les premiers qui ont entendu cette annonce étaient des bergers : des gens pauvres, ignorants, des gens qui espéraient la venue du Messie.

Ils nous représentaient, ils représentaient nos âmes qui (se) reconnaissaient être de Dieu.

Les bergers se reconnaissaient enfants de Dieu, ils espéraient la promesse faite à leurs pères : ils ont été remplis de grâces;

la lumière s'est faite en eux parce qu’ils étaient prêts, eux, à dire leur oui : oui, voilà, nous voulons;

alors ils ont été voir le Messie, et le Messie s’est présenté à eux : ils ont reconnu l’Enfant-Dieu parce que Dieu les nourrissait lui-même;

c’était dans la Volonté du Père que les bergers reconnaissent son Fils : c’est le Père lui-même qui laissait passer sa puissance.

Lorsque les Rois Mages sont arrivés après un long voyage, apportant avec eux leurs gages de fidélité envers ce qu’ils allaient voir : ils ont vu la puissance de Dieu;

ils ont compris que cela les amènerait vers le Créateur, vers le Messie, vers la promesse faite aux enfants de Dieu.

Eux-mêmes ne se reconnaissaient pas comme enfants de Dieu, mais ils se savaient être des choisis; ils ont répondu à l’appel du Puissant, Celui qui a fait le Ciel et la terre, Celui qui a tout pouvoir, Celui qui donne.

Les Rois Mages étaient chacun de nous : des hommes qui voulaient connaître, des hommes qui voulaient obéir, des hommes qui voulaient donner.

Dieu veut nous donner de la joie, Dieu veut nous donner la paix.

Lorsque nous venons à lui déposer sur l’autel nos vies, la vie de ceux que nous aimons, nous faisons le geste que les trois Rois Mages ont fait aux pieds de Jésus, présentant l’encens, présentant l’or et la myrrhe.

Tout ce que la terre nous offre vient de Dieu et tout ce qui vient de Dieu doit retourner à Dieu : nous devons nous détacher de tout ce qui est terre pour l’offrir à Dieu; cela, c’est nous, notre chair : nous ne sommes que poussière.

Dieu seul va faire de cette poussière une vie sans fin, c’est le Fils lui-même qui va nous donner la vie éternelle : notre oui va nous être demandé.

Lorsque nous répondons oui à Jésus : nous nous présentons, nous qui ne sommes que poussière.

Si nous voulons vivre, nous devons tout donner à Jésus : notre volonté humaine, notre volonté humaine si attachante.

Pour nous, cela nous rappelle que nous avons utilisé les biens de la terre : les biens de la terre sont à nous par le Fils.

Lorsque nous nous servons des biens de la terre en passant par Jésus, nous nous reconnaissons être du Père, nous acceptons tout ce que Dieu a créé par amour.

Dieu a créé tout ce qu’il y a autour de nous afin que nous soyons heureux sur la terre, afin que nous puissions connaître la joie et la paix : tout cela est pour nous des bienfaits, c'est la providence de Dieu.

La providence de Dieu est une puissance.

Les Rois Mages l’on reconnue en présentant l’or, l’or qui dans leur temps était puissance : ils l’ont mis aux pieds de Jésus afin de reconnaître que Jésus était plus puissant que l’or.

Lorsque nous remettons tout ce que nous avons entre les mains du Fils de Dieu, Dieu nous apprend à vivre des bienfaits du Père comme le Père veut que nous le vivions, pas comme notre volonté.

Dieu est la Puissance, Dieu est le Tout, c’est lui qui nous fait vivre, c’est lui qui nous fait comprendre notre présence sur la terre : il nous veut à lui pour l’éternité et nous devons comprendre que Dieu nous aime.

Lui qui est Dieu, lui qui est la Puissance, n’a pas besoin de nous, car il EST; il se complaît par lui-même, mais parce qu’il est amour, il a donné une partie de lui.

Il ne s’est pas séparé de cette partie de lui, il nous rend (donne) cette partie de lui afin de nous attirer à lui : c'est la puissance de Dieu;

et les Rois Mages l’ont reconnue dans la myrrhe, ils ont présenté à Dieu tout ce qui venait de la terre : tout ce qui était beau pour l’être humain devait retourner à Dieu.

Ils ont donné au Messie une preuve de leur présence, (une) reconnaissance envers tout ce qu’ils avaient reçu.

La myrrhe est pour nous un gage d’amour de Dieu, un gage de tout ce qu’il nous a donné, et le geste de nous incliner, d’adorer Dieu, fait de nous des enfants obéissants, reconnaissants, aimants pour tout ce que nous avons reçu.

Tout est venu de Dieu et tout doit retourner à Dieu : nous sommes venus de Dieu et nous allons retourner à Dieu afin de vivre dans la Volonté de Dieu.

Dieu veut que nous vivions sur la terre dans sa Volonté :

il veut que nous vivions dans la Divine Volonté.

Au Ciel, les âmes célestes louent Dieu, adorent Dieu.

(Les saints du Ciel), ils vivent en Jésus : tout ce que Dieu est, ils le veulent car ils se nourrissent de Dieu.

La joie qu’ils ressentent est si immense que si, nous, avec notre volonté humaine nous la ressentirions, nous en mourrions de joie.

Dieu nous donne des grâces, en ce moment même, afin que nous puissions renoncer à notre volonté humaine et nous laisser plonger dans la Volonté Divine en Jésus pour que nous puissions nous reconnaître dans la Volonté de Dieu, ainsi nous ferons la Volonté du Père sur la terre comme au Ciel, et Dieu va se reposer.

Il faut se rappeler que la première partie (du "Notre Père") est notre bonheur en Jésus : c’est la Divine Volonté qui se fait entendre à chacun de nous.

La deuxième partie du "Notre Père" : c’est ce que Dieu fait pour nous, afin que nous puissions renoncer au mal, afin que nous puissions être protégés du mal, afin que nous puissions être libérés de Satan.

La première partie de la deuxième partie, n’est-ce pas : "Donne-nous : donne-nous Père des grâces par ton Fils, apprends-nous à nous aimer les uns les autres, viens nourrir notre vie à chaque instant afin que nous puissions vivre dans notre quotidien en enfants de Dieu. Il n’y a que tes grâces, Père, qui puissent nous aider à faire notre journée, à travailler, à nourrir nos enfants, à nous alimenter convenablement, à nous habiller comme nous devons le faire et à obtenir les biens nécessaires pour nos besoins afin que nous puissions aller vers toi".

Dieu nous apprend à demander, à demander des grâces; il nous envoie Marie, sa fille bien-aimée, sa choisie, la Mère de son Fils, afin que nous puissions apprendre comment prier : la prière, c’est un don de soi pour demander, demander ce qui nous est nécessaire à chaque jour.

Pour obtenir toutes ces grâces, Dieu nous a parlé de sa miséricorde.

Il voit combien nous sommes faibles, il voit combien nous faisons notre volonté malgré ce qu’il nous a  enseigné par Jésus sur la terre.

Le "Notre Père" est une prière de demande, aussi Dieu est prêt à nous donner sa miséricorde.

Il nous a donné son Fils et son Fils a laissé couler son Précieux Sang sur chacun de nous afin que nous puissions être repentants devant le Père.

Le Père est miséricorde; mais nous, sommes-nous miséricorde envers nous-mêmes, sommes-nous miséricorde envers ceux que nous portons en nous? Dieu donne, mais il nous apprend aussi à donner.

N’oublions pas dans l’Évangile la parabole du serviteur qui alla voir son maître, celui qui lui avait passé de l’argent : le montant était incalculable; il a demandé pitié : "Je vais tout te remettre, donne-moi du temps".

"Père, j’ai tant à me faire pardonner. Donne-moi tes grâces, donne-moi le temps de voir combien je suis pécheur afin que je puisse te remettre tout ce que j’ai fait; donne-moi des grâces de lumière, tu as donné ton Fils afin que je puisse me reconnaître pécheur. Aie pitié de moi. Souviens-toi, Père, de ton amour (pour moi) afin que je puisse te demander pardon avec un amour sincère, vrai".

Mais que faisons-nous?

Nous retournons nos promesses contre nous-mêmes lorsque nous ne pardonnons pas à celui qui vient de nous faire mal.

Une seule parole contre nous et nous avons de la difficulté à pardonner, nous avons de la difficulté à oublier : lui, Dieu, lorsqu’il nous pardonne par le prêtre, cela est effacé : il étend sa miséricorde sur nous;

et nous, lorsque nous pardonnons à quelqu’un et que nous avons de la difficulté à oublier : nous gardons en nous des blessures.

Il faut se donner du temps, il faut demander à Dieu :

"Donne-moi du temps afin que je puisse me pardonner.

J’ai pardonné à mon frère, j’ai pardonné à ma sœur, mais il y a quelque chose en moi qui demeure Père,

et j’ai mal : la douleur est en moi, elle n’est plus pour mon frère ou pour ma sœur, elle m’habite encore;

j’ai besoin de toi, Père, j’ai besoin de tes grâces afin que je puisse retrouver ma paix.

Mon corps souffre : regarde, Père, je suis pris avec des rhumatismes, j’ai le diabète, lorsque je mange un repas, j’ai de la difficulté à le digérer, j’ai des maux de tête quand je reste trop longtemps au soleil.

Mon corps s’affaiblit de jour en jour parce qu’à l’intérieur de moi, il y a des doutes : je manque de paix, Père.

J’ai pardonné, mais il reste encore quelque chose en moi.

Est-ce que ce serait parce que je viens de parler d’un tel ou d’un autre? Oh! viens me donner des grâces de lumière afin que je puisse arrêter.

Arrête ma langue, Père; cette langue fait du mal à mon prochain et elle me fait du mal, car lorsque je parle de mon prochain en mal, c’est de moi que je parle parce que je les porte en moi.

Je me fais du mal, viens paralyser ma langue, Père, afin que je cesse de me nuire;

rends-moi sourd lorsque j’entends parler quelqu’un contre mon frère et ma sœur :

en moi, il y a quelque chose qui est si blessé.

Je veux pardonner comme toi tu m’as pardonné; je veux me pardonner tout le mal que j’ai fait, tout le mal que j’ai entendu afin que mon corps guérisse.

Oh! Père, ne me laisse pas succomber en tentation : fais en sorte que je fasse ta Volonté, pas ma volonté.

Je ne veux pas être soumis au mal : il n’y a que toi qui peux m’aider; aide-moi, je t’en supplie; je crie vers toi et je sais que tu m’écoutes.

Oh! Père, sans cesse je veux demander jusqu’au jour où je serai totalement purifié par tes grâces, et plus jamais, Père, je ne tomberai en tentation, car tu auras éloigné de moi Satan.

Oh! Père d’amour, tous les enfants de la terre crient vers toi : "Ne nous laisse pas succomber à la tentation, mais délivre-nous du mal".

Viens, envoie ton Fils en chacun de nous afin que nous puissions dire : "Oui, je veux renoncer à ma volonté humaine, je veux vivre dans la Divine Volonté; je renonce à tout mal en mon corps".

Mais il n’y a que toi qui puisses le faire au moment que toi tu as choisi : je ne veux pas faire ma volonté, mais ta Volonté.

Oh! Père, je veux prier et prier : "Que ce jour avance, que ce jour libère tous mes frères et mes sœurs du monde entier".

Je ne veux pas seulement prier pour moi, mais je veux prier pour tous ceux qui sont en moi.

Tu nous as donné ton Fils, ton Bien-Aimé, afin que nous puissions avancer.

Ces jours, ce sont des jours de joie, ce sont des jours de lumière puisque c’est toi qui parles".

Le "Notre Père" est pour chacun de nous un oui.

Le ‘amen’ est notre oui : "Non pas comme notre volonté le veut, mais comme ta Volonté, Père, le veut".

Dieu demande à chacun de nous de prononcer le ‘amen’ à la fin du Notre Père afin que nous puissions prononcer le oui : le oui qui accepte tout du Père.

Chacun de nous doit se reconnaître petit devant la puissance de Dieu qui vient se révéler à nous.

Ces lumières sont pour nous, elles sont en nous; elles nous font battre (le cœur) dans le coeur même de l’Église.

Nous sommes la famille de Dieu, nous sommes l’Église de Dieu : chacun de nous avons le devoir de dire le "Notre Père" avec respect, avec amour.

Méditons ces révélations, méditons sur la Volonté de Dieu.

Notre corps est appelé à se laisser purifier par les grâces de Dieu.

Lorsque nous venons adorer Jésus, nous nous inclinons devant le Fils de Dieu; il est présent devant chacun de nous : son Corps, son Sang sont là.

Dieu est là : Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit; lorsque vous voyez Jésus, vous voyez le Père, vous voyez le Saint-Esprit.

Il sort du Corps de Dieu la puissance de Dieu afin que nous puissions nous laisser nourrir de sa Volonté, de la Volonté de Dieu.

Toute prière faite devant le Saint Sacrement est une demande, non seulement pour nous mais pour tous ceux que nous portons en nous.

Prions devant Jésus pour l’Église, pour chaque membre actif de son Église, pour chaque membre de son Église : membres triomphants, membres militants et membres souffrants.

Nous sommes tous en l’Église : chaque membre prie pour les membres.

Les élus du Ciel intercèdent auprès de Dieu pour nous, les âmes du purgatoire intercèdent auprès de Dieu pour nous, et nous devons intercéder auprès de Dieu pour nous.

Les membres triomphants et souffrants se savent sauvés, eux; nous, nous devons nous reconnaître comme étant des enfants qui devront faire des actions pour mériter d’être sauvés avec les autres.

Jésus nous a mérité notre Ciel : à nous d’accepter tout cela en demandant des grâces : en priant pour nous, aussi en priant pour tous les membres;

on donne et on reçoit, et lorsqu’on reçoit, on redonne sans cesse : c’est un don de vie.

L’amour, c'est se donner pour ceux qu’on aime comme Jésus s’est donné pour nous, et nous devons faire de même : nous devons nous aimer les uns les autres.

Nous devons espérer, espérer le retour de Jésus en nous.

Jésus veut se présenter à l’intérieur de nous afin de nous rendre purs sur la terre, afin que nous puissions nous plonger dans un océan d’amour et la paix viendra sur la terre : nous vivrons dans le bonheur, un bonheur sans fin.

Dieu le Père seul connaît ce moment et Dieu le Père connaît le moment où, nous, nous allons aller vers lui.

Ce moment n’appartient qu’à Dieu le Père : c’est dès aujourd’hui que nous devons être présents en Jésus.

Plusieurs d’entre nous vivons en Jésus, plusieurs d’entre nous savons que Jésus nous a pris en lui et nous fait vivre notre purification.

Nous en prenons conscience parce que nous étions morts aux grâces, nous étions aveugles à ses enseignements, nous étions sourds à ses appels, maintenant notre vie commence à vivre, à battre à l’unisson.

L’Église, c’est l’harmonie, l’Église, c’est l’amour.

Nous avons un bout de chemin encore à faire parce qu’il y a parmi nous des enfants (de Dieu) qui parlent contre leur prochain; nous, les enfants de la Lumière, nous devons nous taire devant la souffrance : c’est Jésus qui a souffert la souffrance du péché.

Lorsque nous osons parler de la souffrance d’un tel ou d’un tel en disant qu’il n’est pas à la hauteur, c’est ce que nous faisons lorsque nous parlons contre notre prochain : eh bien, nous parlons contre la souffrance de Jésus lui-même.

Réalisons-le : qu’un seul parle contre un enfant (de Dieu) qui est dans la franc-maçonnerie parle contre Jésus.

Nous ne devons pas parler contre l’enfant (de Dieu), nous devons le donner à Dieu, mais gardons-nous d’accepter le mal qu’il a laissé entrer en lui, car cela est contre nous.

Nous devons nous tenir amour afin de nous protéger.

Écoutez bien : lorsqu’une seule fois nous parlons en mal contre notre prochain, Satan s’en réjouit; c’est lui qui veut que nous parlions en mal afin de nous attaquer.

Alors, lorsque nous voyons le mal, nous devons le donner à Dieu; nous devons nous conduire en enfants de Dieu; nous devons remettre tout cela sur l’autel comme Jésus l’a fait; nous devons garder l’espérance qu’ils sont sauvés.

Si nous, nous les condamnons, c’est que nous manquons de foi envers l’amour de Dieu, envers sa miséricorde.

Nous jugeons les personnes qui ont fait souffrir Jésus; nous jugeons les personnes qui ont crucifié Jésus; nous jugeons les personnes qui ont fouetté Jésus, alors que Jésus priait son Père : «Pardonne-leur, Père, car ils ne savent pas ce qu’ils font.»

Et nous, nous ne suivons pas les pas de Jésus lorsque nous disons qu’ils agissent mal.

Nous devons remettre cela à Dieu et nous devons prier : prier pour qu’ils aient la lumière, prier pour qu’ils demandent pardon et prier pour que nous, nous soyons toujours dans la lumière afin que nous n’oublions jamais les dix commandements de Dieu, les enseignements de Jésus : c'est ainsi que Dieu nous veut.

Lorsqu’on se garde en paix, c’est que nous savons que nous n’avons pas enfreint les commandements de Dieu, nous savons que nous suivons les pas de Jésus :

une grande paix nous envahit, une grande joie commence à se faire sentir en nous et nous disons : «Ah! Jésus, toi seul peux tout, nous, nous ne pouvons rien : nous te remettons tout».

N’oublions pas le centurion qui a été au-devant de Jésus et qui lui a dit : «Je ne suis pas digne que tu viennes chez moi. Tu es puissant, je sais qu’un seul mot de toi et il sera guéri».

C’est ainsi que nous devons être nous aussi : nous devons avoir la foi que Jésus peut tout, qu’un seul mot de Jésus et ils seront sauvés.

Mais nous, que faisons-nous? Nous retardons les grâces, nous retardons la venue de Jésus.

Jésus veut venir en nos cœurs, Jésus veut que nous soyons tous sauvés.

Savez-vous qu’un seul qui retarde (son oui), retarde la venue de Jésus?

Dieu le Père connaît tous ceux qui portent un oui en eux : tous, pas un seul qui porte un oui ne sera perdu.

Qui peut dire : "Eux qui sont dans la franc-maçonnerie ne portent pas de oui en eux"?

Sommes-nous certains qu’ils sont tous des non? Voyez-vous qu’on ne le sait pas?

C’est comme (parmi) ceux qui font la guerre : ceux qui tuent leur prochain gratuitement, nous ne le savons pas!

Alors nous devons tout donner à Jésus afin que son retour en nos cœurs vienne le plutôt possible.

N’est-ce pas pour nous, pour nos enfants, nos petits-enfants que nous le voulons, pour l’Église?

Pensez aux prêtres, ils souffrent; si vous pouviez savoir la souffrance des prêtres, vous en pleureriez;

ils ont une soif du retour de Jésus car ils sont bafoués, ridiculisés : ils portent notre croix.

Oh! certains ont perdu la foi, ils ont quitté leur sacerdoce parce que leur croix était tellement lourde à cause de nous!

Ils n’avaient plus la force de croire; l’espérance était perdue pour eux, c’était trop lourd sur leurs épaules.

N’est-ce pas parce que c’est nous qui les avons laissés seuls?

Nous devons nous souvenir : nous sommes l’Église, nous devons nous aimer.

Dieu ne cesse de répéter et de répéter, et nous, nous ne cessons pas de faire le mal.

On se dit bons chrétiens parce que nous prions, nous venons à la confesse, nous venons à la messe le dimanche, mais nous parlons contre les autres, et encore, et encore.

Dieu nous donne ses enseignements, nous les écoutons et nous tombons quand même, mais Dieu dit : «Ayez (du) courage, continuez, Satan veut vous faire trébucher. Il reconnaît que vous êtes de plus en plus lumière et cela l’enrage.

Lorsqu’il envoie ses démons, et que ses démons reviennent à lui en disant :

«Ben, j’ai fait tout ce qu’il fallait, je l’ai tenté : je lui ai mis des personnes autour de lui pour qu’il parle en mal;

j’ai provoqué un accident pour les empêcher d’aller à leur rendez-vous;

j’ai mis quelque chose devant eux afin qu’ils puissent voler;

le besoin d’en avoir plus, je leur ai fait sentir, mais ça ne donne pas les résultats qu’on avait avant.»

Voyez-vous, ce sont des paroles dites par l’Esprit-Saint afin qu’on puisse comprendre ce qu’ils font.

Croyez l’Esprit de Dieu qui vous dit que cela n’est seulement qu’une petite goutte dans l’infernal enfer.

Si vous pourriez entendre tout ce qu’ils font, vous ne pourriez résister à cela, vous en mourriez d’effroi.

Mais Dieu nous aime et Dieu nous ménage : il nous donne les paroles justes afin que nous puissions comprendre.

Il ne nous demande pas de comprendre tout ce qu’il y a dans l’invisible, cela est à lui : il nous donne le nécessaire quotidiennement en grâces pour que nous puissions avancer dans sa Volonté.

C’est ce que nous, nous devons faire : vivre notre quotidien en enfants d’amour, demander des grâces à tous les jours et prier, prier Marie.

Maintenant, l’Esprit de Dieu dit : «Faites votre signe de la croix et rendez grâce à Dieu pour ce que vous venez d’entendre : cette nourriture.»

 

Jésus : Dieu s’est donné à vous lui-même et Dieu s’est reçu : vous avez communié au Corps et au Sang de Jésus et Jésus a pris en vous votre vie et il a donné sa Vie afin que vous puissiez vous attendrir sur votre vie, afin que vous puissiez voir ce que Dieu a fait en vous.

Enfants d’amour, Dieu lui-même s’est fait petit pour vous afin que vous puissiez vous-mêmes vous reconnaître petits devant Dieu : il n’y a que les humbles qui se reconnaissent petits.

L’humilité est pour vous une arme d’amour contre l’orgueil.

Enfants de ce monde, donnez à Dieu ce qui a fait de vous des êtres orgueilleux, des êtres remplis de vous-mêmes.

Donnez à Dieu votre vie entière avec ce que vous êtes maintenant, et Dieu vous élèvera : vous deviendrez à ma ressemblance.

Je suis Celui qui s’est donné sur la Croix, j’ai pris en moi tout ce qui vous faisait souffrir : tout péché fait souffrir les enfants de Dieu;

aussi petit soit-il, le péché n’est pas pour vous, le péché est contre vous : le péché peut vous amener à la mort éternelle.

Seul le Fils de Dieu a porté tous les péchés; il les a mis en lui afin de les amener à la mort, car la mort ne pouvait avoir autorité sur le Fils de Dieu, la mort ne pouvait retenir le Dieu Vivant.

Chacun de vous, mes enfants, vous devez vous reconnaître en moi, Jésus : vous devez vivre votre vie en moi, en le Christ, pour vous protéger contre vous-mêmes.

Ma Croix a été pour vous un signe d’amour.

Lorsqu’on m’a présenté la Croix tant désirée, je l’ai prise dans mes bras et je l’ai embrassée :

lorsque vous communiez, je communie en vous, je vous prends en moi et vous venez à moi, je vous serre sur mon Cœur et je vous dis : «Je t’aime, laisse-toi aimer par ton Dieu.

J’ai pris la Croix sur mon dos et j’ai avancé afin que tu puisses avancer : ma Croix doit être pour toi une force.

Elle est un signe de force : elle te montre comment vivre ta vie avec ce que tu es, avec ce que tes frères et tes sœurs sont à cause du péché; elle te montre que tu dois tout donner à Dieu.

La Croix s’est donnée à Dieu, c’est moi qui ai porté la Croix sur mon épaule, elle s’est appuyée : lourde elle était de péchés, de tes péchés;

je l’ai prise et je l’ai aimée, pas tes péchés, j’ai aimé toi, j’ai tout accepté pour toi afin que tu puisses te reconnaître pécheur : c’est ton état de pécheur qui a fait que je suis venu sur la terre pour prendre la Croix.

Je te montre par là que tu dois avancer avec ta douleur : la douleur est la cause de tes péchés parce que tu es pécheur.

Ma Croix est pour toi un remède à tes maladies : tu dois te reconnaître repentant, ainsi la maladie va commencer à devenir moins importante pour toi, car tu auras l’amour en toi et tu me donneras tout et je te donnerai des forces.

La Croix a meurtri ma chair.

Si tu pouvais voir ce qu’a fait la Croix à mon épaule, tu ne regarderais pas tes maladies, tu dirais : "Jésus, je souffre une partie de ce que tu as souffert pour me sauver, je veux accepter tout sans me plaindre; je veux que tu me donnes des grâces parce que ces grâces, tu les as gagnées par tes douleurs. Ces douleurs ont été pour moi parce que tu m’aimes et à mon tour, maintenant, je veux te dire que je t’aime. Je t’aime jusqu’à supporter tout, jusqu’à te donner tout parce que cette douleur donnée va sauver d’autres, d’autres qui ne veulent pas souffrir, d’autres qui se rebutent contre la douleur, d’autres qui t’insultent, Jésus, parce qu’ils croient que tu es la cause de leurs douleurs, ils croient que c’est toi qui veux les punir.

Maintenant, je sais que ma maladie est causée par mes péchés."

Vous voyez, mes enfants, la Croix est pour vous une lumière.

Lorsque vous acceptez de porter la Croix sur vous, vous commencez à voir l’amour, l’amour que j’ai pour vous; vous commencez à vous donner comme je me suis donné : faire de votre journée une croix d’amour, c’est faire de votre journée un don, un don pour les autres, et ce don se présente à Dieu.

J’ai donné ma Vie pour vous afin que vous aussi vous soyez un don de vie : la Croix, c’est des grâces, c’est des grâces qui vous font avancer.

La Croix vous sauvera de votre caractère, de vos médisances, de vos incompréhensions, de vos mensonges, de vos mauvaises manies, de vos actions impures : la Croix est un remède à votre vie.

C’est ma Croix qui vous a sauvés de la mort parce que ma Croix fait partie de moi.

Jésus fut mis en croix, il a laissé les clous pénétrer en la chair pour ne faire qu’un avec la Croix, il a laissé clouer ses pieds : se faire clouer sur la Croix, (c’est) les pieds à la Croix, c’est marcher dans la Volonté de mon Père.

La Croix n’a fait qu’un avec le Fils :

car mon Père soutenait la Croix, mon Père soutenait le Fils dans ses bras;

l’amour de mon Père s’est lié à moi parce que le Fils a été sur la Croix jusqu'à la mort : c’est l’amour;

le Saint-Esprit s’est lié au Père et au Fils à la Croix : symbole d’amour, la Croix, mes enfants.

Signe d’amour, mes enfants, la Croix : elle est lumière dans votre vie, elle est l’amour.

Lorsque vous regardez la Croix, vous regardez l’amour de mon Père pour vous, l’amour du Fils pour vous, l’amour du Saint-Esprit pour vous.

C’est votre vie qui se libérait du mal.

Mon Père a attiré à lui ses enfants par le Fils; le Saint-Esprit vous a fait voir l’amour du Père en le Fils.

Par la Croix, vous pouvez sentir en vous la Trinité qui se donne, la Trinité qui se présente en vous les bras en croix afin que vous puissiez venir vous réfugier dans la Croix d’amour.

La Croix d’amour sera glorifiée devant vos yeux; la Croix d’amour s’élèvera au-dessus de vous.

Elle se montrera dans toute sa splendeur, car le Sang du Fils de Dieu a blanchi la Croix de sa pureté.

Le Sang de Dieu est pur : seul le Sang de Dieu pouvait purifier la Croix de vos péchés.

Mon Père a glorifié la Croix par le Fils, car là où est le Fils, le Père est et le Saint-Esprit est : vous serez vous aussi glorifiés par la Croix.

Acceptez votre croix, aimez votre croix, ne faites qu’un avec votre croix.

Mettez-vous en croix et aimez : aimez l’être de pécheur que vous êtes.

Aimez l’être de pécheur que Dieu a purifié, car Dieu veut que vous participiez à la gloire du Fils.

Il n’y a pas de honte à vous reconnaître pécheurs, car la Croix vous démontre : que oui vous êtes pécheurs, que oui le Fils à porté la Croix pour que vous soyez sauvés de la mort.

Oui, la Croix est pour vous un gage d’amour et vous devez témoigner de votre personne, de l’amour de Dieu.

Accepter votre croix, c’est dire aux autres que vous acceptez le don de Dieu : son Fils, (que) vous acceptez d’être des êtres faits d’amour, reconnaissants envers l’amour de Dieu.

«Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime»; alors donnez votre vie à Dieu par la croix.

La croix est le oui, est le oui à l’Amour : vous acceptez de vivre en Jésus, vous acceptez de vivre en la Croix.

Aimez ce signe d’amour, voyez-y votre vie éternelle.

La souffrance du Christ, ce sont vos souffrances à cause du péché.

La Chair ouverte du Christ, c’est votre refuge : le refuge du pécheur qui se laisse envelopper du Sang du Christ pour être purifié.

Lorsque vous acceptez votre purification, vous acceptez d’entrer dans la Chair du Christ, vous acceptez de participer aux souffrances du Christ, vous acceptez votre propre souffrance avec joie, avec amour comme le Christ l’a fait.

Il ne s’est pas rebuté contre ce qu’il ressentait à cause de vos péchés, il a pris les péchés comme s’ils étaient faits par lui-même, se présentant au Père comme s’il était le seul auteur des péchés qui étaient en lui.

Le Fils a été jusqu'à oublier qu’il était pur : un instant, le Christ a tout pris (jusqu’à) la honte, la douleur a envahi le Christ jusqu'en transpirer du sang :

ce sang devait sortir de lui, devait démontrer au Père qu’il acceptait tout par amour pour sauver tous ses enfants.

Son Père a aimé son Fils plus que tout : votre Père a aimé, (il) a aimé jusqu'à la mort : la douleur était tellement grande qu’aucun de vous ne pourra la comprendre, car cela est infini, c’est l’amour de Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit qui ne faisait qu’un;

par la Croix, vous, les enfants de Dieu, avez été sauvés de la mort éternelle : par la Croix, vous serez dans la gloire du Fils.

Le Fils a été glorifié par le Père.

Lui qui a pris chair en la Vierge Marie pour devenir le Fils de l’Homme, il a été glorifié par le Père.

Tout son Être a été transfiguré : les rayons de Dieu pénétraient en la profondeur de la Chair du Christ mort : la gloire de Dieu a pénétré en le Fils et le Fils est ressuscité d’entre les morts.

Le Fils de Dieu est vivant, le Fils de Dieu est Dieu : éternel est le Fils de Dieu, et chacun de vous verrez le Fils glorifié par le Père, et votre joie sera éternelle.

Pour que votre joie soit éternelle, il faut que vous-mêmes soyez dans le oui, dans le oui de la Croix, le oui à l’Amour.

Il faut que vous passiez vous aussi par où le Fils a passé; il faut que vous soyez vous aussi dans cette mort, mort au péché, et la mort n’aura plus d’emprise sur vous.

Dieu le Père en a décidé ainsi : vous participerez à la gloire du Fils, vous serez glorifiés en le Fils.

Aimez la croix qui vous rendra éternels.

Laissez-vous purifier par le Précieux Sang du Christ qui a coulé sur la Croix.

Laissez-vous aimer, laissez-vous prendre, laissez-vous envelopper par la puissance du Saint-Esprit qui vous fait comprendre ces paroles, qui vous fait entrer dans la Croix par votre oui à la Croix : c’est votre purification, c’est votre acceptation à participer à la gloire du Fils.

Vous, les enfants choisis, vous, les élus de mon Père, marchez en avant : la Croix vous montre le chemin.

La Croix ne peut se séparer du Christ : le Christ a aimé jusqu’à mourir en Croix pour vous.

Aimez qui vous êtes : celui qui s’aime tel qu’il est apprend à découvrir que Jésus a aimé le pécheur jusqu’à mourir pour lui afin de le libérer du mal à jamais.

Lorsque je suis venu sur la terre, j’ai dit à mes apôtres : "Que le Fils devait mourir pour que vous puissiez vivre" :

je venais de leur dire qu’ils étaient sauvés de la mort éternelle;

je venais de donner un enseignement d’amour qui leur montrait qu’ils devaient faire de même;

je venais de leur dire combien est heureux l’enfant qui accepte tout par amour pour Dieu, par amour pour le prochain.

Mon Corps et mon Sang leur a été donnés afin qu’ils puissent nourrir leur vie intérieure.

Mon Corps et mon Sang, mes enfants, vous est donné afin que vous puissiez nourrir votre âme.

Je nourris votre vie, je nourris votre intérieur : mon Sang circule en vous, ma Chair est en vous.

Votre oui fait de vous des êtres prêts à vous laisser envelopper de mon Précieux Sang afin que je puisse irradier de vous toutes imperfections, afin que je puisse arracher de vous tout mal : il faut, mes enfants, reconnaître la puissance de Dieu en votre intérieur.

Chaque jour est une croix plantée dans votre vie.

À chaque jour que vous vivez, votre vie sillonne ma Vie, vous marchez dans les sillons de Dieu : c’est moi qui trace votre vie lorsque vous acceptez la croix.

Si vous regardiez en arrière, vous verriez des sillons qui se sont formés, d’autres plus profonds que les autres; quelquefois les sillons changeaient de direction : ce sont les moments où vous portiez votre croix tout seul, sans mes grâces, sans ma Présence; ces sillons étaient profonds, très profonds, ils s’éloignaient du sillon de Dieu;

Dieu envoyait vers vous des enfants qui acceptaient de porter leur croix, mais je les envoyais avec mes grâces, comme j’ai envoyé mes apôtres prêcher l’Évangile, parler de Jésus;

ces enfants, qui partaient vers vous, vous aidaient à vous ramener vers le bon sillon de votre vie;

pas un instant, Dieu vous a laissés sans ses grâces, car la croix que portaient ces enfants qui allaient vers vous était remplie de grâces, car j’avais pris sur moi ces douleurs et je leur avais donné ma force :

seules les grâces de Dieu peuvent vous ramener vers le droit chemin.

Il est temps, mes enfants, d’accepter votre croix avec amour.

Je vais vous envoyer vers mes enfants qui sont partis au loin avec une croix lourde, je veux que vous les rameniez sur le sillon de la vie, de la vie éternelle.

Je vais vous donner des grâces, je vais vous donner ma force; vous n’avez rien à craindre : Dieu est la Puissance, Dieu est Amour.

Combien d’entre vous avez parti avec les grâces de Dieu pour aider votre prochain sans que vous, vous l’entendiez comme je vous le fais entendre présentement? Combien d’entre vous avez eu en vous : ce besoin de se donner? Combien d’entre vous avez reçu la lumière? Combien d’entre vous avez dit : "Oui, Jésus, j’accepte tout?"

Voyez-vous, il n’y avait que la Croix de Dieu qui pouvait vous faire réaliser vos croix d’amour.

Sans moi, vous ne pouvez rien; sans la puissance de Dieu, vous ne pouvez avancer vers votre prochain, car votre croix serait trop lourde : vous aussi vous vous enfonceriez et votre croix serait douleur.

Il n’y a que la Croix de Dieu qui peut vous faire avancer, car la Croix de Dieu est remplie de grâces et de force.

Cette force vient de mon Père, elle est pour vous : vous êtes enfants de mon Père.

Je suis, moi, le Verbe, et je fais la Volonté de mon Père : lorsque je vous envoie vers vos frères et vers vos sœurs, c'est que je vous fais connaître la Volonté de mon Père.

Vous passez par moi et mon Père passe par moi pour que j’aille à vous : la Volonté de mon Père vous est connue par le Fils.

Accepter l’amour du Père : c’est accepter la Croix du Christ.

Ces paroles, mes enfants, rentrent en vous et guérissent vos blessures, celles qui ont été causées par la volonté humaine.

Combien d’entre vous avez été avec votre croix aider votre prochain en n’y allant qu’avec la volonté humaine, devançant la Volonté de Dieu, et vous avez reçu des blessures?

En ce moment même, Dieu le Fils soigne vos blessures : à l’intérieur de vous, en ce moment, des blessures guérissent : Dieu bénit tout ce que vous avez fait par amour.

Le Fils en ce moment prend tout, prend vos gestes que vous avez faits avec votre volonté humaine et il en fait ses propres gestes : vous recevez présentement des grâces d’amour, car Dieu ne cesse de donner.

Le poids de votre croix devient moins lourd : vous réalisez que Dieu prend tout, vous réalisez que Dieu vous aime tels que vous êtes avec votre tempérament qui est porté à faire sa propre volonté : Dieu vous veut amour.

N’ayez crainte, Dieu connaît tout ce que vous avez fait, il n’oublie rien.

Vous verrez que les jours qui vont suivre ce jour vont être plus légers, car Dieu vous marquera de la Croix sur le front.

Il fera couler sur votre front son propre Sang qui a coulé de son Cœur.

Son Cœur s’est laissé ouvert, il a laissé couler son Sang pour vous purifier.

Sur la terre, mes enfants, le Sang du Christ coule comme une eau pure exempte de toute impureté : elle est douce cette eau, elle est lubrifiante, elle a les grâces du Ciel.

Elle vous sera donnée par les mains de mon prêtre qui vous marquera le front du signe d’enfants de Dieu, montrant à l’ange des ténèbres que vous renoncez à tout mal, montrant que Dieu vous a marqués de la Croix purifiant votre intérieur, sanctifiant votre tabernacle, car c’est moi qui habite votre intérieur, c’est moi qui me suis fait petit pour venir à vous.

Le Sang qui a coulé de ma Chair a démontré au Père l’amour : l’amour que vous, vous alliez lui donner.

Par la croix qui sera votre signe d’enfants de Dieu, vous démontrez à mon Père son amour, vous vous identifiez comme étant ses enfants.

Heureux les enfants qui acceptent ce signe d’amour, car ils seront protégés du mal.

La nature, qui se vengera du mal qu’on lui a fait, reconnaîtra le signe qui vous a marqués.

Toute création qui devra se laisser purifier par Dieu ne vous atteindra pas, car ce que Dieu a marqué par la croix est pour la création : signe du Créateur.

Soyez enfants de l’amour de Dieu, Dieu vous fait savoir combien il a préparé ce temps pour vous.

Ce temps est choisi par mon Père pour chacun de vous; n’ayez crainte, tout est déjà préparé.

Avancez avec la Croix de l’amour, demeurez dans le sillon de la vie éternelle.

Tout se fera voir à vous au moment que mon Père le veut : tout est accompli.  Amen.