Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Tecumseh, Michigan,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2009-09-13 – Soir  Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous allons demander à Dieu tout-puissant d'ouvrir nos cœurs. C'est lui qui gère les sons, ce n'est pas nous, laissons à Dieu ce qui est à Dieu. Chacun de nous, nous aimons prier Dieu, louer Dieu, demander à Dieu d'ouvrir notre intérieur, voilà qui nous demande le silence.

Ce que le Seigneur va faire avec nous, il l'a déjà fait avec plusieurs enfants. Il ouvre les cœurs afin de ne faire qu'un seul cœur avec chacun de nous ce soir, parce qu'il veut parler en les cœurs de tous ses enfants, pas seulement qu'en nous. Le Seigneur fait, en ce moment, un grand rassemblement. Partout dans le monde, des enfants se préparent à vivre ce que Dieu veut leur faire vivre. Ils ne savent pas ce qu'ils vont vivre, pas avec précision, mais ils sont prêts à s'abandonner.

Alors là, le bruit n'arrête pas, Seigneur! Si nous n'écoutons pas notre intérieur, nous allons écouter que ces bruits qui ne viennent que de l'extérieur…

Ce qui se prépare va être de nous, mais de l'intérieur, parce que Dieu va mettre devant nous ce que nous, nous avons fait. Les conséquences seront devant nous et tout dépendra de chacun de nous. Est-ce que je veux vivre pour Dieu ou je veux vivre pour moi? Est-ce que je veux renoncer à ma volonté humaine pour entrer dans la Divine Volonté? Est-ce que je veux prendre tout ce que Dieu m'offre en ces temps et le vivre? Tout doit être devant nous. C'est ce que Dieu nous dit. Mais sommes-nous prêts à vivre ça? Sommes-nous prêts à voir tout ce que nous avons fait dans notre vie?

Il y a pas loin, quoi, en 2000? Peut-être un petit peu avant : 99, lorsque j'ai su, moi, ce qui était pour arriver, j'ai dit oui. Ah! je me voyais me promener sur la terre nouvelle avec mon mari, avec mes enfants. En 2001, début 2001, le Seigneur est venu chercher mon mari. Alors, j'ai dû continuer seule sur la terre. Mais il m'a montré, il m'a montré que je n'étais pas seule, il m'a montré que je vivais en tous les enfants du monde, il m'a montré que tous les enfants du monde étaient liés à ce que, moi, je regardais, pensais, disais, faisais, ressentais, écoutais. Au tout début, je ne comprenais pas ce qu'il disait. Il a fallu qu'il me donne des grâces d'abandon, des grâces d'amour pour moi-même, des grâces qui me montraient que Dieu est le Tout-Puissant.

Oui, nous savons tous que Dieu est Dieu, mais qui d'entre nous marchons aveuglément devant son Vouloir? Ça va, nous prions, là tout va bien; nos enfants sont mariés, ils ont des enfants, tout fonctionne. Voilà qu'un de nos enfants dit qu'il va divorcer; voilà qu'un de nos enfants dit qu'il a le cancer; voilà qu'un de nos enfants dit qu'il change de religion; voilà qu'un de nos enfants consomme de la drogue; là, on perd les pédales. Là, on se demande : 'Seigneur, je t'ai prié afin que tu me protèges et que fais-tu?' Et là, on est attaqués. Nous sommes inquiets. On commence à douter de nous-mêmes : 'Si je ne priais pas comme je devrais prier? Si je faisais ce que Dieu me demande, il n'arriverait pas ça dans ma famille?' D'où vient que je suis inquiète, que nous sommes inquiets? C'est que notre chair est blessée, et cela, depuis le tout début lorsque Caïn a levé la main sur son frère.

Notre chair ne cesse de vivre dans sa douleur. Lorsque notre chair ressent sa douleur, elle n'est pas capable d'être obéissante, elle n'est pas capable d'être obéissante envers son Dieu d'amour, son Créateur. À cause de la volonté humaine, elle ne se donne pas de l'amour, alors elle se refuse d'être créée à la ressemblance du Fils de Dieu. La volonté humaine ne cesse de fouetter notre chair : 'Tu n'es pas capable de te maintenir debout! Tes prières n'ont pas été écoutées! Tu ne pries pas avec le cœur! Tu ne te maintiens pas en Dieu alors que tes pensées ne cessent d'être en dehors de ta prière!" C'est notre volonté humaine qui, elle, fait souffrir notre chair. Tant que nous vivrons dans une chair meurtrie par le péché, nous marcherons toujours sur le bord d'un précipice, nous aurons toujours peur de tomber, alors que Dieu ne cesse d'être dans notre vie, de nous maintenir en vie.

Notre Dieu est le Tout-Puissant, il est la Présence. Il est mouvement de vie. Il nous donne sa Vie constamment. À chaque fraction, de fraction, de fraction de seconde, nous sommes en lui, mais à cause de notre volonté humaine, nous ne sommes pas capables de nous maintenir en nous. Nous allons à droite, nous allons à gauche, en avant, en arrière, on se baisse, on se lève, partout, sauf en nous : dans mon amour qui est celui de Dieu, qui est le 'je t'aime' donné à Dieu le Père, lorsque Dieu le Père a voulu de nous. À l'instant où Dieu le Père nous voulut, nous fûmes en Jésus. Nous avons été créés à l'instant où Dieu a voulu de nous. Nous avons tous été créés en un mouvement.

À Dieu, dans son éternité, de nous faire naître à un tel moment sur la terre. Mais avant que Dieu ne nous veuille sur la terre, nous avons été en lui, en sa Présence : la Chair Éternelle qui donne sa Chair, la Chair Éternelle : le Fils de Dieu. Il nous a donné sa Vie, il nous a donné son amour. Nous avons pu prononcer notre 'je t'aime' à Dieu. À l'instant où nous fûmes créés, nous avons sorti de nous ce qui était de Dieu : je t'aime. Nous sommes à la ressemblance de Dieu : Dieu le Père qui se donne au Fils, le Fils qui redonne au Père ce qu'il vient de recevoir, ce mouvement qui est le Saint-Esprit dans tout son éblouissement. Dieu est l'Amour et nous sommes l'amour, car nous sommes créés à la ressemblance de Dieu.

Dieu a créé en un seul mouvement qui nous sommes. Alors, nous avons le même 'je t'aime' en nous et ce 'je t'aime' ne cesse de nous nourrir : il nous donne ce que Dieu veut nous donner. Dieu donne sa vie et Dieu prend sa vie, et Dieu alimente sa vie. Sans Dieu, nous ne sommes pas. Nous ne serions pas ici sans Dieu, car nous sommes création, nous sommes mouvement dans le Mouvement. Je dois me savoir présente pour être dans le présent de Dieu. Quand je suis au présent, en moi, en sachant que Dieu m'aime et que je m'aime devant lui, je suis dans son mouvement, et je me sais être avec le 'je t'aime' qui a fait de chacun de nous ce que nous sommes : un 'je t'aime'.

Jésus nous a dit : «Aimez-vous comme je vous aime. Aimez votre prochain comme vous-mêmes.» Dieu nous a donné son 'je t'aime' et il veut qu'on s'aime comme, lui, il s'aime, et Dieu veut qu'on s'aime pour pouvoir aimer notre prochain. Lorsque nous découvrirons cet amour inconditionnel pour Dieu, pour nous, nous ne pourrons pas faire autrement qu'aimer notre prochain, car notre prochain sera nous-mêmes, notre prochain sera notre regard, notre écoute, sera dans nos paroles, dans nos gestes, dans nos sentiments. On ne peut pas se séparer de Dieu et on ne peut pas se séparer de nous-mêmes. Nous avons besoin d'amour, nous avons autant besoin de notre prochain. Lorsque je refuse mon prochain, je me refuse, lorsque je me sépare de mon prochain, je m'ampute. Il faut cesser de se séparer. Comment peut-on goûter à notre 'je t'aime'? Ce 'je t'aime', c'est celui de Dieu. Plus nous apprendrons à nous aimer, plus on découvrira Dieu.

Dieu veut se laisser découvrir, Dieu veut se laisser prendre, Dieu veut se laisser mouvoir dans notre vie, mais on empêche Dieu de nous aimer comme il veut nous aimer. Voilà pourquoi Dieu vient parler en les cœurs. Il est le seul qui connaît, il est le seul qui connaisse tous les cœurs depuis Adam jusqu'au dernier créé. Il vient parler en notre temps, mais il est le Présent. Il est là avec Adam et il est là avec le dernier créé qui viendra sur la terre. Il est l'Alpha et l'Oméga. Il nous a mis dans son Éternité. Oui, nous ne pourrons jamais découvrir Dieu dans toute sa beauté, mais il nous fait découvrir que nous sommes dans son Alpha. C'est ce que Dieu veut pour nous. Il est l'Éternel et il ne nous coupera pas un temps.

C'est son temps. Alors, nous sommes appelés à nous laisser transformer, pas changer. Dieu ne changera pas ce qu'il a créé, il l'a créé parfait, mais il se charge de nous transformer, nous qui nous sommes éloignés de lui. Lorsque nous nous sommes éloignés de Dieu, nous avons pris des formes, nous avons cultivé des pensées, nous avons été dans les courants de notre écoute. Notre parole nous a fait chuter, nos actions nous ont amenés là où on ne voulait pas aller et notre cœur s'est durci. Alors Dieu vient transformer tout notre être. Mais Dieu s'est occupé de notre âme : notre vie spirituelle. Notre âme reçoit les grâces essentielles pour notre vie sur la terre et c'est par les grâces que nous recevons ce qui nous est nécessaire pour fonctionner dans une chair meurtrie. Dieu dit : «Si je vous montrais votre chair meurtrie, vous tomberiez morts d'effroi.» Dieu nous donne des grâces par l'âme.

Voilà l'amour inconditionnel de Dieu pour nous. Malgré tout ce que nous avons fait, tout ce que nous faisons, ce que nous ferons, Dieu déborde d'amour pour nous. Même ceux qui ne croient pas en lui, même ceux qui ne veulent pas de lui, Dieu les connaît. Il sait que ces enfants-là sont blessés à cause des mauvais choix de tous les enfants du monde. Il sait qu'un enfant qui a dit : "J'veux rien savoir de ton Dieu", le soir, il pleure, il pense au suicide parce qu'il n'est pas heureux. Alors, il vient se servir de nous. Il nous donne de son amour afin que notre âme soit inondée de grâces. Alors, il distribue. Il sait, Dieu, ceux qui ont besoin de nous. Il sait ce qu'une personne qui va tuer son enfant ce qu'elle a besoin pour arrêter son geste. À un moment, on va ressentir de la tendresse; à un moment, on va dire : "Merci, Jésus, parce que tu me donnes de ton amour"; alors on se penchera sur un enfant qui pleure.

Parce qu'on s'est penché sur un enfant qui pleure, un autre enfant a reçu et a accepté d'être consolé par un père. Ce même père n'était pas capable de se pardonner d'avoir frappé son épouse et Dieu a touché son cœur afin qu'il dise : "Merci pour l'épouse que tu m'as donnée". Cette épouse a ressenti cette joie et cette épouse a pu dire : "Oui, je mérite d'être aimée". Parce qu'elle a ressenti de l'amour pour elle-même, son cœur s'est dilaté et elle a dit : "Oui, Seigneur, tout pour toi". Voilà que le père qui voulait tuer son enfant a eu de la tendresse pour lui-même et il n'a pas levé la main sur sa chair. Voilà ce que Dieu nous donne à chaque instant par l'âme : ses grâces d'amour.

Nous avons besoin des uns et des autres. Nous avons besoin de nous regarder et de nous aimer. Si je m'aime, je vais t'aimer. Si j'apprends à être patiente envers moi-même, je vais être patiente envers toi, parce que moi et toi, toi et moi, eh bien, nous formons le 'je t'aime' de Dieu, et tout le monde reçoit. Il n'y a pas de limites dans le 'je t'aime' de Dieu. Dieu va transformer ce monde avec de l'amour. Nous, avec notre volonté humaine, on a fait des bombes afin d'avoir un pouvoir. Tout ce qu'on a réussi à faire, c'est de faire le pouvoir de Satan, car lui, il sait se servir de nous afin de nous maintenir dans la peur. C'est la peur qui fait qu'il y a des bombes, c'est la peur qui fait que des enfants manquent de nourriture, c'est la peur qui fait qu'il y a séparations, divorces, avortements. Dieu va mettre un baume d'amour sur nos blessures afin qu'on puisse goûter à la paix, la paix en nous, pas la paix que ce monde veut nous faire goûter. L'esprit de ce monde ne sait pas ce qu'est la paix, car il s'est formé une paix, la maintenant avec ses pouvoirs.

Un enfant qui se tient dans l'amour, dans la joie, connaît la paix et la paix se multiplie. On ne peut pas arrêter la paix, car la paix est à Dieu. Tout est de Dieu et Dieu va être pour nous mouvement de lumière, car il nous montre sa lumière. Et lorsque notre cœur devient tout petit, là, il voit. On a l'impression de disparaître dans cette lumière et lorsqu'on disparaît dans cette lumière, Dieu prend toute la place. Il nourrit, il nourrit tous ses enfants avec son 'je t'aime' et il parle. Il parle de patience et il nous ouvre des portes : «Je vais t'ouvrir des portes que tu as fermées avec ta volonté humaine. Je vais te montrer tes mauvais choix devant les tentateurs. Je vais te montrer que ta souffrance, c'est les conséquences de tes choix devant les tentateurs, tu les sentiras dans ta vie avec mes grâces.

«Je vais te faire découvrir mon amour pour toi, afin que tu puisses te laisser plonger dans ma sainte miséricorde, car je t'apprendrai à ne plus te tricher, à ne plus te mentir, à ne plus te faire souffrir. Je vais t'amener où toi tu n'as pas été capable d'aller, car ta souffrance était telle que tu ne voulais pas regarder. Souviens-toi de mon amour, souviens-toi que je t'ai donné ma Vie et ma Vie est éternelle. Je te montrerai ton éternité en moi. Je te ferai passer là où moi j'ai passé. Tu goûteras à la vie, à la vie que tu t'es choisie. Je t'amènerai là où d'autres ont creusé ta tombe. Je te ferai ressentir ma puissance qui t'a maintenu vivant. Tout cela, parce que je te veux dans mon monde d'amour, là où est l'éternité devant mon Père.

«Le Règne de mon Père est pour toi, mais tu devras vivre ce que tu as choisi. Je te donnerai ma force. N'aie pas peur, tout sera que joie pour ton âme. Oui, tu sentiras ta chair se meurtrir, parce que ma chair a été meurtrie par tes choix, mais j'ai tout porté. N'aie pas peur. Avance et fais ce que je te montre. De par le monde, je t'envoie des messagers; de par le monde, ma Mère étend sa protection; de par le monde, je parle pour purifier la chair; de par le monde, je guéris et je libère. Tu n'as jamais vu un temps comme celui-ci et tu n'en verras plus jamais, car mon Père l'a choisi. Regarde ton présent et laisse à mon Père ce qui sera pour demain. Là, tu seras inondé de grâces et tu seras obéissant. Et c'est dans l'obéissance que tu t'abandonneras pour comprendre mon Sacrifice, ma Vie, mon Sang qui te nourrit. Laisse tout à ton Dieu.»

Ce que le Seigneur fait, il le fait avec amour. Il nous envoie un peu partout pour parler comme lui veut parler. À lui de prendre ma vie, à lui de prendre ma voix, à lui d'agir comme lui le veut. À quoi sert ma vie si je la prends que pour moi? À quoi sert ma vie si je la donne qu'à mes enfants? Maintenant que je sais que nous sommes liés les uns et les autres, il faut aller là où Dieu veut qu'on aille. C'est là que notre vie commence à prendre de la valeur. Là où vous êtes, vous donnez sans cesse au monde entier. Voilà pourquoi Jésus vient nous instruire, voilà pourquoi Jésus nous montre ce qui s'est passé, ce qui se passe, et ce qui se passera. Mais il n'a pas besoin de notre volonté humaine, car il ne vient pas parler à notre volonté humaine. Notre volonté humaine est contre nous, alors il ne veut pas s'en servir et il ne s'en servira pas. Lorsqu'il a parlé à ses apôtres et qu'il leur a dit : «Faites ceci en mémoire de moi», je t'enlève de ta vie et je te fais goûter à ma Vie, et lorsque ton oui est dans mon Oui, tu n'es plus. Tu es dans l'obéissance de ton sacrement et tout ce que tu me donnes vient de moi et pas de toi. Voilà pourquoi je me multiplie, voilà pourquoi je nourris les âmes.

Dieu est éternel. Il est notre amour, il est notre présence. En ce moment même, il ne parle pas pour alimenter notre curiosité, il n'a que faire de notre curiosité. Il est en ce moment même en train de nous préparer à voir ce qui est de notre chair. Il nous prépare à voir ce que nous avons fait à notre âme. Alors, préparons-nous, car le temps avance. Mais Jésus nous prévient : «Ne soyez pas curieux. Ne vous posez pas de questions, car vous aurez les réponses que vous voulez avoir et cela ne viendra pas de la Divine Volonté, mais cela viendra de la volonté humaine qui écoute les tentateurs. Votre chair n'est pas capable de se maintenir dans l'obéissance; alors, abandonnez-vous et ne cherchez pas à savoir ce que je ne vous dis pas».

Tout se prépare pour ce qui vient, mais au présent. Dieu vient parler en notre cœur en ce moment pour qu'on vive, là, au présent, en lui. C'est là qu'il guérit et c'est là qu'il libère. À ce moment-là, lorsqu'il envoie des messages disant : «Préparez vos maisons, accumulez de l'alimentation, préparez-vous pour ce qui vient», là, nous, on se prépare mais on se pose bien des questions. Plus on se pose des questions et plus on s'enfonce dans ce que nous ne connaissons pas. Plus on s'enfonce dans ce qu'on ne connaît pas et plus nous avons des réponses dans la profondeur de notre oubli. Qu'avons-nous oublié? Que l'avenir appartient à Dieu le Père et que nous devons obéir au Fils qui fait la Volonté de Dieu.

Le Fils nous parle de sa Mère qui nous demande de prier. Le Ciel a dit que tout serait conditionnel à la prière. Que faisons-nous? Nous nous maintenons dans la peur et là, nous fermons nos poings : oui, nous ferons ce que Dieu nous demande; oui, nous avancerons comme Dieu veut qu'on avance; oui, on est prêts à te suivre, Dieu; montre-nous le chemin, Dieu, on met nos pas dans tes pas. Eh bien, on a oublié que Dieu, lorsqu'il a entendu des paroles ainsi, il s'en est allé. Dieu savait qu'on voulait se saisir de lui pour le mettre à la tête d'une armée, d'en faire un roi. Jésus ne voulait pas de ça, ce n'était pas la Volonté de son Père. Alors, il a fui, il a été prier son Père de nous accorder des grâces d'abandon. Et c'est encore ainsi aujourd'hui.

Il faut prier dans le Cœur de Marie afin de calmer nos nerfs. Il faut prier dans le Cœur de Marie afin d'ouvrir notre cœur à l'Amour : 'Ta Volonté, montre-nous-la. Oui, je vais m'accomplir comme toi tu le veux. Tu envoies des messages, ils disent de ramasser de la nourriture, que cela soit, mais comme toi tu veux. Laisse toute la place à ce que je ne suis pas capable de faire'. C'est ce que nous devons nous dire devant Dieu, et là, Dieu va reconnaître que nous nous reconnaissons petits. Il va nous donner des grâces pour prier sa Mère, mais, pour cela, il faut que notre âme soit en état de grâce. Les sacrements, n'est-ce pas ce que Maman Marie nous demande? Lorsqu'on se tient en état de grâce, on doit se maintenir petits devant cette 'immensité' amour de Dieu : Jésus qui déverse son Sang sur nous, Jésus qui laisse couler son Sang à travers nous pour aller rejoindre tous ses enfants. Nous sommes nourris de sa sainte Miséricorde, et lorsqu'on se sait petits, petits, petits, nous sommes de la nourriture et Dieu nourrit ses enfants. Il se sert de nous.

Voilà pourquoi, il est important de se maintenir dans les grâces et cela, c'est difficile pour nous. On va à confesse, on sort de la confesse, et on n'est pas rendus à notre banc que voilà nous avons eu des tentations, hein? On voit quelqu'un qui est assis tout croche : là, on le juge; on voit un autre qui a pris notre place : on le juge; on voit qu'on n'est même pas arrivés à un tel endroit qu'on est partis : 'Ah! c'est vrai, j'ai mon souper à soir. Ah, c'était quoi donc la pénitence qu'il m'a donnée?' Notre chair est contre nous. Qui fait que nous soyons ailleurs qu'en nous? Des esprits impurs ne peuvent pas entrer en nous, mais ils peuvent se servir de ce qui est déjà en nous.

Combien de personnes ont menti depuis Caïn, pouvons-nous les compter? C'est impossible. Premièrement, ne les jugeons pas. Laissons à Dieu ce qui est à Dieu, mais ne soyons pas aveugles et sourds. Nous vivons les conséquences de leurs mauvais choix devant le tentateur. Parce que lorsque le mari arrive à la maison alors que notre amant est parti par en arrière, je ne suis pas sûre, moi, qu'on va dire la vérité : "As-tu passé une belle journée?" Nous sommes faits de mensonges : 'Maman, j'ai perdu ma paire de bas, où elle est, maman?' Mensonge, on ne l'a pas perdue, c'est nous qui ne l'avons pas mis au lavage, elle traîne sous le lit. 'Ah! je veux pas m'en souvenir, c'est plus facile d'aller vers maman'.

Voyez-vous l'extrême? Nous sommes faits de souffrances et c'est nous qui avons fait cela, pas le voisin. Mais le voisin a quand même contribué à nous maintenir dans le mensonge; ses conséquences, je les vis. Dans ma chair, je porte des marques, des marques qui ont blessé ma vie, et cela, depuis le premier qui a menti à Dieu délibérément. Lorsque Dieu a dit : «Qu'as-tu fait de ton frère?» Il le savait ce qu'il avait fait, mais il a dit : "Je ne suis pas le gardien de mon frère." Cette marque, nous la portons en notre chair, parce que Caïn a touché la chair. Il a blessé son âme, mais il a touché la chair; alors, nous en vivons les conséquences. Si on pouvait, oh, si on pouvait tout calculer ce que nous avons accepté en tant que tentations, on ne serait pas beau à voir!

Dieu veut purifier notre chair. Voilà pourquoi il m'envoie un peu partout, voilà pourquoi il y a des enregistrements, des DVD. Il veut se servir de vous et de moi. Il ne m'instruit pas à l'avance. Les mots que vous entendez viennent en moi à l'instant où je les entends. Ils sont prononcés à la fraction de seconde de la bouche à l'oreille. Comment il fait? Ce n'est pas mes affaires. Ma chair est impure, votre chair est impure et nous avons besoin des uns et des autres. Jésus a dit : «Tu ne seras pas plus épargnée qu'eux, car ce qu'ils entendront, tu l'entendras au même moment. Tu n'es pas plus importante qu'eux car, à mes yeux, j'aime tous mes enfants. Alors accomplis-toi comme moi je te veux, car je t'ai donné un nom : la Fille du Oui à Jésus sera ton nom. Ainsi, tu ne t'attribueras rien, car tu n'es rien, mais mes enfants porteront le même nom que toi. Ils seront tous appelés les fils du oui à Jésus et les filles du oui à Jésus, car le oui est à Dieu. Il est à moi. Il est mon Oui. Alors, chacun devra passer à travers : goûter la valeur de mon Oui afin d'être présentés devant Dieu. Personne ne peut dire un oui si ce n'est qu'il doit passer par le Oui de Jésus.»

Marie, elle a été associée au Oui du Fils parce que c'est la Trinité qui l'a voulu. Voilà pourquoi Marie est remplie de grâces. Elle est pleine de grâces. Par le oui de Marie, nous avons pu connaître notre oui faible dans notre chair. Alors, il a fallu qu'il trouve le chemin qui conduit au Oui de Jésus et qui pénètre le Oui de Jésus. C'est notre vie. C'est celle que Dieu veut pour nous. Il parle, il parle, il parle, le Seigneur, parce qu'on est sourds, on est sourds et on est sourds. On a besoin de toujours entendre ce qu'il veut de nous, et c'est bon de l'entendre. C'est notre Dieu.

Alors, gardons-nous pour la suite. Prenons dix minutes, si vous voulez bien.