Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Tignish, Île-du-Prince-Édouard,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2006-09-11

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Les pas que Dieu veut que nous (fassions) ce soir seront accompagnés des pas de Marie.

Marie, lorsqu’elle a accepté d’être la Mère de Jésus, elle a accepté d’être auprès de Jésus, de ne pas prendre la place de son Fils, mais de suivre son Fils; elle demande à chacun de nous d’être auprès d’elle et de suivre son Fils.

Nous devons être obéissants en tout à la voix de Marie; elle nous aide à accompagner son Fils, là où nous devons aller; ce soir, elle veut que nous allions dans son Cœur de Mère, parce qu’elle veut faire de notre cœur : son Cœur.

Un cœur de mère sait accueillir ses enfants; alors la Mère de Dieu veut que nous accueillions tous ses enfants, et les enfants de Marie, ce sont tous les enfants du monde.

Alors, notre cœur va accueillir nos frères et nos sœurs, parce que ce que la Mère de Dieu veut mettre dans notre cœur, elle veut le mettre aussi en eux; bien que nous ne voyons pas ce que la Mère de Dieu fait dans notre vie, la Mère de Dieu agit, la Mère de Dieu dépose en nous des grâces,

Alors, nous devons avoir foi, ce soir, en ce que nous allons recevoir.

Maintenant, je ferme les yeux, parce que tel cela m’est demandé.

 

Maman Marie : Petits enfants d’amour, votre Maman va vous parler dans votre cœur; elle veut bercer votre cœur, mes petits enfants : votre cœur qui s’inquiète, votre cœur qui ne cesse de battre follement lorsque vous priez pour vos enfants, votre cœur qui bat très fort lorsque vous voyez l’un de vos frères ou l’une de vos sœurs qui souffre.

Petits enfants, je suis la Maman, la Maman de l’Amour; il y a un voile en vous et je veux lever ce voile; derrière ce voile, mes enfants, il faut que vous appreniez à regarder, à ouvrir vos yeux à la souffrance de vos frères et de vos sœurs avec mon Cœur.

Je sais regarder les enfants de mon Fils, je sais les accueillir dans mon Cœur avec un regard d’amour, un regard qui les aide à approcher de mon Fils; je veux mettre dans votre regard des grâces de tendresse : je veux pour cela vous faire goûter à la tendresse.

Lorsque vous vous reconnaissez être tendres envers vous-mêmes, vous commencez à comprendre mon Cœur de Mère qui se penche sur chacun de vous.

Il y a de la tendresse, mes enfants : lorsque vous vous regardez et que vous venez de pleurer, alors que vous accordez tout cela à mon Fils; il y a de la tendresse : lorsque vous parlez avec de l’amour pour vous-mêmes, alors que vous venez de réaliser que vos paroles ont porté des jugements vers vous-mêmes; il y a de la tendresse : lorsque vous vous arrêtez sur le geste que vous venez de poser, alors que votre geste vous a appris que vous veniez de manquer de l’amour envers vous-mêmes et que ce geste était tout attentif à ne pas continuer à vous blesser; (il y a de la tendresse), petits enfants, lorsque vous vous regardez et que vous vous apercevez que vous pleurez sur vous-mêmes.

Alors que vos paroles ne portaient pas de l’amour, alors que vos gestes étaient des gestes réticents envers votre personne, vous vous êtes arrêtés et vous avez constaté ce que vous faisiez, vous n’étiez pas fiers de vous-mêmes et, devant Dieu et devant moi, vous avez eu de la honte; n’est-ce pas parce que votre cœur s’attendrissait devant notre amour? C’est parce que vous veniez de ressentir de la tendresse envers vous-mêmes et cela venait de mon Cœur de Mère, parce que j’ai pris soin de vous.

À moi, votre Maman, de vous rappeler que vous êtes des petits enfants qui avez été sous le mouvement de la repentance envers vous-mêmes; c’est moi qui viens vous consoler, c’est moi qui viens vous apprendre à mieux vous conduire envers vous-mêmes.

‘Chaque’ mouvement, mes enfants, qui vous fait arrêter, alors que ces mouvements ne sont pas amour, sont des mouvements qui accueillent  ma tendresse; je vous fais penser à vous-mêmes, je vous fais penser, mes enfants, que vous devez être amour pour vous.

Je vous ai bercés, je vous ai portés sur mon Cœur.

Oh! petits enfants, la tendresse de la Mère de Dieu est au-delà de ce que vous, vous pensez de vous-mêmes; vous avez tellement tendance à vous juger sévèrement que vous pensez que vous n’êtes pas tendres; la tendresse, c’est se vouloir du bien, c’est vouloir plaire à Dieu, c’est se pencher sur l’amour de Dieu pour vous.

Chacun de vous avez besoin de connaître votre propre tendresse afin de nourrir votre intérieur; plus vous allez apprendre que vous êtes tendres et plus vous allez accueillir les grâces de votre Maman, et vous allez accepter de bercer vos frères et vos sœurs, de bercer vos enfants qui, eux, ne s’attardent pas sur eux-mêmes : ils sont trop occupés par ce monde, ils ne croient plus à la tendresse de la Mère de Dieu pour eux.

Est-ce qu’ils en ont entendu parler? Est-ce qu’ils ont entendu que la Mère de Dieu est toujours présente lorsqu’ils pleurent parce qu’ils se sont mal conduits? Tout ce qu’ils ont entendu, ce sont des mots comme : “Tout cela, c’est parce que ça vient de tes parents; si tu pleures, c’est parce que tu ne sais pas comment être consolé; dans ton passé, il y a eu beaucoup trop de blessures.”

On enseigne aux enfants d’aujourd’hui que les parents sont, bien souvent, la cause de leurs souffrances et on ne leur parle pas de la tendresse des parents.

Voyez-vous, mes enfants, lorsqu’il y a des pleurs, il faut que cela soit accompagné d’un espoir; aujourd’hui, on veut entendre parler de souffrances, on veut consoler, mais on ne sait pas que seule la tendresse prépare le cœur à accueillir les consolations.

Les enfants d’aujourd’hui écoutent des paroles comme s’ils étaient sur une mer houleuse; ils sont brassés de gauche à droite, et d’en avant et d’en arrière, sans trouver d’équilibre; ils se sentent tout seuls; ils sont là à sortir leurs paroles remplies de douleurs et ce qu’ils entendent c’est ce qui a pu leur causer ces douleurs.

Mais eux, comment peuvent-ils comprendre ce qui se passe? Tout ce qu’ils voient, ce sont des paroles qui font grossir leurs douleurs; iIs repartent dans leur monde de douleurs et cela n’a rien changé.

Ils vivent dans une noirceur : cela leur montre à s’enfoncer de plus en plus dans une mer et ils ne veulent plus vivre, car lorsqu’ils ont cherché des consolations, ils n’ont pas trouvé ce qui (pouvait) bercer leur cœur, parce que, mes enfants, ceux qui veulent les consoler n’ont pas de tendresse pour eux-mêmes; il faut qu’ils ressentent de la tendresse pour pouvoir donner de la tendresse, il faut qu’ils comprennent que la tendresse vient de Dieu, il faut qu’ils comprennent que Dieu est l’Amour et que seuls ceux qui se donnent totalement à Dieu reçoivent.

Enfants d’amour, je veux vous démontrer que des enfants aujourd’hui ont besoin de vous, ont besoin de paroles de tendresse qui vien(nent) d’enfants qui sont tendres envers eux-mêmes afin d’aider ces enfants.

Le berceau de l’amour est celui qui accueille l’enfant; ouvrez vos mains, mes enfants, et faites de vos mains un berceau pour vous-mêmes en déposant dans vos mains l’être petit que vous êtes, en regardant ce que vous êtes comme un tout petit bébé qui vient de naître.

Voyez-vous, ce tout petit bébé a besoin d’être bercé; avant d’entendre des paroles, il a besoin d’un mouvement d’amour, un mouvement qui ne va pas trop vite, un mouvement qui est sécuritaire; il a besoin de savoir qu’on ne l’échappera pas; il a besoin de tendresse, d’amour et de confiance; alors, vous devez donner à votre petit bébé, qui est vous-même, de la tendresse, de l’amour et de la confiance.

Alors, mes enfants, lorsque vous vous regardez tout petits dans vos mains, demeurez ainsi; arrêtez-vous pour regarder ce tout petit bébé fragile dans ses sentiments; vos yeux vont prendre tout l’amour de Maman Marie et regardez, et vous allez voir : vous allez voir Jésus, vous allez voir le petit Enfant qui est venu au monde parmi vous, et vous allez l’aimer; vous allez découvrir ce petit Être d’amour qui vient pour apporter de l’amour au monde.

C’est vous qui venez au monde pour apporter de l’amour au monde; vous venez de votre maman de la terre pour lui donner de l’amour, pour donner de l’amour à votre papa de la terre, pour donner de l’amour à ceux qui seront autour de vous.

Vous voyez comme vous êtes amour! Alors, vous vous laissez envelopper de la puissance de Dieu qui vous nourrit de son amour pour le monde entier; là vient votre confiance que tout vient de Dieu et rien de vous-mêmes; vous êtes trop petits, vous ne pouvez pas donner de l’amour au monde entier, mais Jésus, lui, le peut.

Là vient le moment où lorsque vous ressentez de la peine, vous savez, vous savez que Jésus est là, vous savez qu’il est plein d’amour pour vous et que cet amour est en vous; vous vous dites que Jésus prend soin de vous et que la Mère de Dieu est là pour pourvoir à vos besoins d’amour en allant voir son Fils.

Croyez-vous, mes enfants, que vous avez changé pour votre Maman? Vous êtes toujours mes enfants, vous êtes toujours le petit bébé que je tiens dans mes mains puisque je vous regarde, puisque mes yeux, mes enfants, sont sur vous; même si vous avez grandi, que vous avez vieilli, que votre corps s’est mis à plisser, tout courbé, pour moi, vous êtes toujours ce petit bébé dans mes mains.

C’est vous, mes enfants, qui devez vous arrêter pour regarder le petit être que vous êtes entre mes mains, et là vous acceptez ma tendresse de Mère, et vous êtes tendres pour vous-mêmes puisque vous ne pouvez pas ne pas l’être, puisque vous êtes des petits bébés.

Là, mes enfants, vous êtes prêts à aller vers ceux qui ont besoin de consolations, ceux qui pleurent, ceux qui sont perdus dans ce monde parce qu’ils reconnaissent, ils reconnaissent ce qu’ils ont manqué et qu’ils cherchaient : la tendresse.

Enfants d’amour, mon Cœur de Maman vous parle, il parle à votre cœur.

Ce monde a besoin de vous; ce monde, mes enfants, se meurt, se meurt de manques d’amour; il y a tant d’enfants qui ne veulent plus vivre; plusieurs d’entre vous avez connu des petits enfants qui, aujourd’hui, ne sont plus à cause de leur choix : ils ont choisi de ne plus vivre.

Aidez votre Maman d’amour en répondant à tous ceux qui ont besoin de vous : je suis là, et à moi, mes enfants, de vous aider.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La Mère de Dieu veut nous faire comprendre qu’en ces jours il y a beaucoup de souffrance.

Des enfants ont à peine dix ans qu’ils pensent au suicide; des enfants de 12, 14, 16 ans passent au suicide; des personnes de 70 ans se suicident.

Nous portons en nous ces blessures; nous sommes l’Église, nous portons tous nos frères et nos sœurs du monde entier; qu’un seul de nos frères et de nos sœurs choisisse de partir en faisant un acte contre (lui-même), nous en portons les conséquences.

Nous sommes l’Église, nous sommes tous liés les uns et les autres; nous ne voulons pas qu’ils se suicident, nous trouvons cela souffrant; notre chair, elle, le sait.

Mais nous ne savons pas comment aider ces enfants; nous regardons souvent cela parce que nous l’avons lu dans un journal ou nous (en) avons entendu parler; à cet instant, la Mère de Dieu veut que nous disions des paroles de tendresse.

Comment dire des paroles de tendresse à nous-mêmes, alors que nous venons d’entendre que quelqu’un vient de se suicider? Bien, Maman Marie vient de nous dire que nous devons nous bercer; nous devons ouvrir nos mains et nous devons regarder ce petit enfant que nous sommes.

Pour cela, nous devons entrer en nous et nous devons dire à notre nous-même : “Jésus, viens nous consoler; je te donne ma blessure; je te donne ce qui vient d’atteindre mon cœur; tu es venu au monde pour moi, je veux m’aimer.”

À cet instant, on retrouve la paix; à cet instant, nous sommes capables de réagir; alors, c’est là que nous pouvons donner : “Je te donne cette personne, je te donne mon frère ou ma sœur; je te donne sa blessure; je te donne ce qui a causé sa blessure; je te donne toutes les conséquences”; là, Jésus prend.

Jésus est venu sauver ce monde et il a sauvé ce monde; il a apporté à la mort tout péché, alors causes et conséquences ont été purifiées par Jésus, par le Précieux Sang de Jésus : Jésus a cette puissance.

Alors, nous ne devons pas hésiter à lui donner ce qui est à lui; si nous perdons notre paix, si nous nous attristons, n’est-ce pas parce que nous manquons envers nous-mêmes? Une blessure ressurgit de nous-mêmes et cette blessure nous rend tristes; c’est comme si on se retrou(vait) seuls sur la mer : “Qu’est-ce que je peux faire?” À cet instant, nous n’aidons personne; nous n’aidons pas ceux qui sont en souffrance et qui pensent au suicide.

Personne peut dire : “Mon enfant pense au suicide, mon frère pense au suicide, ma sœur pense au suicide”; bien souvent, nous ne le voyons pas, nous ne le savons pas, cela se prépare à l’intérieur d’eux; alors, nous sommes seuls sur la mer et eux sont seuls sur leur mer; nous (ne) nous aidons pas et nous (ne) les aidons pas.

Voilà pourquoi Dieu veut que nous gardions notre paix; pour garder notre paix, il faut découvrir que nous avons des souffrances qui peuvent nous faire perdre notre paix; alors, il faut se laisser bercer, il faut se laisser bercer par Dieu pour nous dire : “Oui, nous avons besoin nous aussi de consolations. Ce qui va me consoler va faire en sorte que je sois dans la paix; je vais demeurer dans cette paix, et là, je vais pouvoir aider, je ne serai pas tout seul; je vais me retrouver, à cet instant, avec tous ceux qui souffrent; là, je vais offrir causes et conséquences de toutes blessures qui pourraient amener mes frères et mes sœurs au suicide, parce que je ferai confiance en ce que je suis : enfant de Dieu, l’Église.”

Il n’y a seulement que la Maman de Jésus qui puisse nous faire réaliser que nous devons mettre entre nos mains ce que nous sommes pour les lui présenter.

C’est Maman Marie, la première, qui a tenu l’Enfant Jésus; alors, c’est Maman Marie qui nous prend dans ses mains, elle refait le même mouvement qu’elle a fait pour son Fils; c’est comme si on prenait les yeux de Marie, l’amour de Marie, et qu’on se regardait; alors, là, (ce n’)est pas nous qui nous nous regardons, c’est Marie.

Voilà pourquoi nous nous attendrissons sur nous-mêmes et une paix vient en nous : on se sent aimés, qu’importe ce qu’on a fait, qu’importe que ce soit nous qui sommes maman et que notre enfant vient de se suicider.

Il n’y a que Maman Marie qui puisse faire cela, parce que lorsqu’on est maman et qu’un de nos enfants se suicide, on s’accuse; notre cœur se déchire et là nous n’avons pas de tendresse envers nous-mêmes, nous sommes incapables de réagir.

Nous n’aidons pas notre enfant, nous n’aidons pas l’être fragile que nous sommes, nous n’aidons pas ceux qui ont besoin de nous : les autres mamans et ceux qui ont des idées suicidaires.

Seule Maman Marie peut nous aider; elle va nous consoler, elle va nous apprendre comment nous regarder, elle va mettre en nous des grâces, des grâces de tendresse envers nous-mêmes.

Ce monde a besoin d’enfants qui se laissent secouer par le Ciel.

On regarde la guerre, on écoute des nouvelles sur des épidémies, on entend parler de suicides, de maladies; c’est comme si on avait les mains liées, qu’on (ne) pouvait rien faire.

Nous sommes l’Église, nous sommes vivants, nous sommes des membres de l’Église et en tant que membres, nous avons reçu le Corps de Jésus, le Sang de Jésus en nous pour que nous soyons vivants en l’Église, et chaque membre qui se sait vivant aide les autres.

La puissance de Jésus est au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer; nous savons que les anges sont puissants, combien plus Jésus est plus puissant.

Nous sommes en Jésus, nous sommes en le Corps de Jésus; en ce moment même, Jésus est là, en ce moment même, Jésus nous nourrit; il faut se réveiller, il faut se secouer : nous sommes en lui.

Nous marchons comme si nous étions seuls sur la terre; nous parlons entre nous comme si Jésus n’écoutait pas ce que nous disons; Jésus fait partie de notre vie, Jésus est notre souffle, notre regard; Jésus est tout et nous sommes en Jésus, nous sommes dans le tout de Jésus.

Essayez de faire quelque chose sans que lui le sache, essayez de penser à quelque chose sans que lui ne le sache : vous ne pourrez pas, puisque votre ange écrit dans votre Livre de Vie tout ce que vous faites, tout ce que vous pensez, tout ce que vous ressentez et tout ce que vous dites, et tout cela vous sera présenté au moment de votre jugement.

Croyez-vous que votre ange sait plus de choses que Jésus? Non, Jésus sait tout, il est avec nous; il n’est pas là pour nous surveiller, il n’en a que faire de nous surveiller; nous, on se surveille entre nous; Jésus est là pour nous soutenir, pour nous aimer, pour nous aider à avancer là où nous devons aller : le Royaume de Dieu le Père.

Voilà pourquoi Jésus est avec nous, et voilà pourquoi, nous, nous avons intérêt à réaliser dès maintenant que nous sommes en Jésus.

Nous devons donner à Jésus toute souffrance, nous devons aider nos frères et nos sœurs à vivre en découvrant que Jésus est là, et ce n’est pas en sortant d’ici et en allant vers eux, en disant : “Jésus est avec toi, tu dois tout lui donner”, il ne comprendra pas; pourquoi il ne comprendra pas? Parce que nous (n’)avons pas compris avant.

Nous sommes dans une société qui (apprend) à dire oui à Jésus; Jésus est en train de nous montrer à nous aimer; Maman Marie est là pour nous dire : «N’aie pas peur, écoute, je suis là.»

Nous allons avancer dans le Cœur de Marie, nous allons avancer en nous laissant bercer par le Cœur de Marie.

Nous apprenons à reconnaître que nous sommes menteurs, que nous sommes violeurs, que nous sommes incapables de nous exprimer avec amour; nous apprenons à regarder nos choix qui nous ont conduits à nous faire souffrir; aucune personne ne souffre à cause du voisin; nous souffrons à cause de nous-mêmes, à cause de nos choix, ce qui a amené d’autres personnes à faire des choix qui ont fait souffrir, qui vont les faire souffrir.

Dès (son) premier péché, cela était accompagné de mauvais choix et de conséquences : celui de Caïn; celui d’Adam et Ève leur a donné le mauvais choix : entrer dans la volonté humaine : en entrant dans la volonté humaine, tout enfant était à la merci de ses propres choix.

Nous étions tous appelés à ne jamais faire nos choix, mais il fallait le mériter; il fallait mériter de ne pas faire de choix, comment comprendre ça? C’est tout simplement que nous ne connaissons pas ce qu’est ne pas faire de choix.

Nous sommes troublés lorsqu’on dit : “Il ne fallait pas faire de choix”, cela nous trouble, pourquoi? Parce que nous ne connaissons pas ce qu’est vivre sans faire de choix : tout avoir, tout savourer, tout contempler, goûter, avancer, admirer l’être que nous sommes à l’infini : le bonheur; nous ne (les) avons pas connus ces mouvements-là.

Comment pouvons-nous comprendre ce qu’est le besoin de ne pas faire des choix? Il faut connaître les deux côtés de la médaille; voilà pourquoi Jésus nous a parlé de foi : avoir la foi que, lorsqu’il nous parle, nous croyons.

Comment croire en ce que Jésus nous dit? C’est regarder ce qu’il a fait pour nous; si lui est venu ici et nous a parlé d’amour, c’est lui qui est venu ici et qui nous a rendus amour, n’est-ce pas parce que nous devons croire en quelque chose?

Nous devons croire que nous sommes, nous, amour; nous devons croire que nous avons le droit de connaître les délices; nous devons croire que nous pouvons aider nos enfants; nous devons croire que nous avons le droit de ne pas être malades.

Si nous avons le droit de penser ainsi, eh bien, réalisons qu’il a fallu que quelqu’un nous le fasse voir; quelque chose qui existe a un début; pour parler de bonheur, il faut qu’il y ait quelque chose qui (soit) le bonheur; on ne parle pas de ce qui n’est pas; il a fallu quelque part que quelqu’un connaisse le bonheur.

Voulez-vous me nommer une personne sur la terre qui a connu le bonheur depuis Adam jusqu’à aujourd’hui? Personne, personne n’a connu le bonheur parfait sur la terre; alors, il a fallu que quelqu’un goûte au bonheur pour que nous, nous ayons cette soif de bonheur; c’est parce qu’il a été implanté en nous le bonheur : Jésus.

Jésus a mis à l’intérieur de nous le bonheur; Jésus est le Bonheur, alors il est en nous, Jésus; il est le Bonheur, il est tout ce qui est saveur, il est tout ce qui est amour.

Jésus, à l’intérieur de nous, vit, et c’est tellement présent qu’on a cette soif de connaître le bonheur, de connaître qui est Jésus, de connaître tout de lui; nous avons un bon bout de chemin à faire avant de connaître qui est Jésus.

Alors, voilà pourquoi c’est à petits grains qu’il est en train de nous nourrir; il nous fait goûter ce besoin de bonheur à petites doses.

Connaître le bonheur, c’est connaître Jésus; mais nous sommes tellement imparfaits, tellement fragiles, on ne peut pas connaître Jésus; ce serait demander de contenir tout ce qui est mouvement dans le monde et de le ressentir.

Alors, Jésus vient de dire : «Maintenant, je vais raconter une histoire.»

 

Jésus : Un jour, un tout petit être va à la pêche; il prend sa ligne et, au bout, il y a un hameçon; alors, il choisit d’y mettre un ver; il lance sa ligne à l’eau et son ver disparaît, et il attend, il attend; soudain, il voit le bout de sa ligne bouger; ça donne des petits coups et, dans un mouvement bien sec, il retire sa ligne de l’eau; ce qu’il retire de l’eau, c’est un tout petit poisson; il est tout coloré et il se débat; alors, il tend sa main et prend le petit poisson; délicatement, il enlève l’hameçon de la bouche du poisson, il met le poisson dans un sac près de lui.

Alors, il prend un autre ver et le mets à l’hameçon; là, il lance encore sa ligne à l’eau et ce qu’il fait, il attend, il attend, il attend; ça fait bientôt une heure qu’il attend et rien ne se produit; soudain, sa ligne se met encore à faire des petits coups; il tient sa ligne dans les mains et plus il sent la ligne dans ses mains et plus les coups sont de plus en plus violents.

Alors, il se dit : “Ah, il doit être gros” et, dans un mouvement, il tire sa ligne par en haut et un poisson apparaît; il tend sa main pour prendre le poisson; le poisson n’est pas plus gros que le premier; alors, il retire l’hameçon de la bouche du poisson et il le met avec son premier.

Il se demande : “Est-ce que je vais changer de place?” Il dit : “Ah non, je vais encore tenter ma chance”; alors, il prend un ver et il remet sa ligne à l’eau; il attend, il attend et il attend; soudain, sa ligne se met encore à bouger : des tout petits coups; ils deviennent encore plus vite, et il voit que sa corde va de gauche et à droite et quelquefois il y a des ronds.

Alors, là, il est convaincu, il est convaincu qu’il y a un gros poisson; dans un mouvement bien calculé, il retire sa ligne de l’eau, il regarde le poisson; ce qu’il voit c’est encore un petit poisson; alors, avec sa main, il prend le poisson et retire l’hameçon pour le mettre dans son sac avec les autres; il se dit : “Toute cette journée à attendre pour trois poissons; ah! j’en ai assez, je vais retourner à la maison.”

En chemin, il sent ses poissons bouger encore dans son sac : “Ah! ils ont de la vie ces poissons, ils ont beau être petits, mais ils sont vivants!” Alors, il continue et il continue, et soudain il entend parler; il se tourne à gauche, il se tourne à droite; mais d’où vient ce son? Il s’arrête, il ne trouve pas, et pourtant il entend; il arrête et dit : “Oh! mais voyons, c’est dans mon sac!” Il ouvre son sac et il écoute.

Un des poissons dit : ”Oh! tu vois ou tu vois pas?” Les deux autres répon(dent) : “On voit pas” ; l’autre dit : “Tu comprends ou tu comprends pas?” Alors les deux autres disent : “On comprend pas”; le troisième dit, et les autres lui disent, alors lui qui avait écouté la conversation : “Mais j’ai rien compris de ce qu’il a dit.”

Alors les poissons se mirent à regarder l’être qui les regardait et ils di(rent) : “Tu vois, la vie c’est vivre, c’est faire ce que tu as à faire, c’est être heureux comme un poisson dans l’eau, c’est comprendre que tu es là pour être nourri, nourri de l’Amour. Nous sommes heureux, nous; nous avons tout ce qu’il nous faut; nous ne cherchons pas à travailler, nous ne cherchons pas à nous amuser, nous ne cherchons pas à être consolés, nous avons tout, nous n’avons qu’à vivre dans l’eau. Toi, tu nous as sortis de l’eau, est-ce que cela t’a rendu plus heureux?”

L’être avait beau les écouter mais il ne comprenait pas, et les poissons continuèrent leur conversation avec lui.

Alors, les poissons ont dit : “Tu veux nous remettre à l’eau?” L’être leur dit : “Qu’est-ce que cela va me donner? Vous, vous dites que vous êtes heureux comme des poissons dans l’eau, mais moi, qu’est-ce qui me rendra heureux aujourd’hui? Je vais aller vous remettre à l’eau et je vais m’en retourner les mains vides!”

Alors, les poissons lui ont dit : “Toi qui voulais avoir de gros poissons, tu nous as pris alors que nous étions tout petits; tu nous as insérés dans ton sac, tu nous as amenés avec toi croyant connaître du plaisir; ce qui t’a rendu pour un moment heureux, n’est-ce pas d’entendre, n’est-ce pas de comprendre?

Tu étais tout émerveillé de voir que des poissons pouvaient prendre un moment avec toi.”

Alors, l’être venait de réaliser; il venait de réaliser que des toutes petites créatures avaient compris ce que lui n’avait pas compris, que des toutes petites créatures voyaient ce que lui ne voyait pas.

Là, il fit un geste d’amour, il alla ramener les poissons à l’eau et il se dit : “À l’avenir, là où je serai, je prendrai du bon temps, je me laisserai vivre, je me laisserai envelopper de l’amour", car il savait, il savait qu’il y avait des êtres qui étaient heureux comme ils étaient, que la nature était fait(e) d’amour; alors que lui était toujours en attente, alors que lui avait voulu avoir ce que lui voulait.

Il venait de comprendre que ce qu’il faisait devait être fait avec ce qu’il était : un être vrai, un être présent, un être créé avec tout ce qu’il y a autour de lui.

Cet être avait appris des petites créatures parce que Dieu avait mis en lui un raisonnement : ce qu’il avait entendu, c’est ce qu’il avait imaginé.

Enfants d’amour, croyez-vous que trois poissons peuvent parler? Croyez-vous, mes enfants, que des poissons peuvent vous apprendre ce qu’est être heureux?

L’être humain est ainsi : il cherche, il cherche toujours à connaître le bonheur; là où il est, il veut connaître le bonheur; quoi qu’il fasse, il veut connaître le bonheur; qu’il soit à son travail, qu’il soit dans ses loisirs, il veut connaître le bonheur, et quand il ne l’a pas trouvé, il invente, il invente des histoires pour connaître le bonheur; il va toujours inventer des histoires pour connaître le bonheur jusqu’au moment où lui saura qu’il est, lui, dans le bonheur.

Enfants d’amour, vous avez tout à l’intérieur de vous pour être heureux; vous avez reçu de l’amour et vous devez vous reconnaître amour; et pour vous reconnaître amour, il faut que vous me laissiez vos souffrances; il faut me donner ce qui vous empêche d’être heureux au moment que vous vivez; il faut que vous appreniez à être libres de votre imagination.

Le présent, c’est ce que vous êtes; toute imagination, mes enfants, n’est pas présente, c’est vous qui êtes présents; vous êtes la vie, vous êtes le bonheur; tout en vous est le bonheur, mais il est enfoui sous vos souffrances.

Alors, je veux toutes vos souffrances; je veux vos pensées qui vous ont fait souffrir, vos paroles qui n’étaient pas amour, vos actions qui se sont imprimées en vous et qui ont fait des sentiments en vous; je veux tout ce qui a fait de vous des êtres qui ne con(naissent) pas le bonheur.

Tout cela, mes enfants, je vais vous le faire découvrir tranquillement, avec patience; vous allez apprendre, tout comme cet être qui allait à la pêche, il attendait; lorsqu’il voyait sa ligne bouger, là, il faisait surgir à la surface ce qu’il ne voyait pas.

Alors, je vais faire surgir de votre intérieur ce qui vous a fait souffrir et vous allez me le donner; je vais le prendre pour que vous soyez libérés, et vous allez devenir libres; vous allez être heureux, mes enfants, dans votre chair.

Vous êtes à Dieu et à Dieu de faire de vous des êtres heureux.

Un monde, mes enfants, est devant vous; je veux construire avec vous mon monde nouveau; il va vous falloir de la patience, mes enfants, car je sais ce qu’il y a à l’intérieur de vous et que vous ne voyez pas.