Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Toronto, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2009-05-02 - A.M.       

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsque j’ai été en Colombie avec Nicole, une personne a traduit en espagnol. Quarante enfants étaient dans un endroit où on l'appelle Santa Cruz, et nous avons demandé à ces enfants – Dieu a demandé à ces enfants – s’ils permettaient de se laisser filmer pour leur venir en aide. Ils ont deux ans jusqu’à dix-huit ans, et Dieu, autant à l’enfant de deux ans qu’à dix-huit ans, il leur a tous demandé cette permission. Remplis d’amour pour Dieu, ils ont tous dit oui. Nous avons pu assister à une messe dont les enfants de trois ans, quatre ans étaient dans une piété dont les grands n’ont pas encore atteinte. Et ces enfants ont accepté d’écouter l’instrument que je suis pour entendre parler de la Volonté de Dieu. Cela s’est fait par groupes de trois.

Quand je suis arrivée là-bas, je savais ce que le Seigneur voulait me demander. En tout premier lieu, cela m’a comme saisie. J’ai dit : "Seigneur, tu n’es pas pour me demander ça?" Me faire revivre les douleurs en ma chair a été difficile pour moi. Mais plus j’avançais de cet endroit et plus l’abandon se faisait sentir en moi, et je savais maintenant que ce que j’étais n’était pas l’enfant adulte, mais le petit enfant qui avait eu besoin de Dieu. Alors, au milieu d’eux j’étais comme eux, et Dieu a parlé, a parlé aux groupes de deux ans à huit ans, et de neuf à onze ans, et de onze, de douze à dix-huit ans.

Ce que nous avons entendu, c’est un Dieu d’amour qui protège ses enfants malgré le viol, malgré l’inceste, malgré la prostitution, malgré la violence et malgré le meurtre. Ils ont écouté, et c’est avec joie qu’ils répondaient aux questions du Seigneur. Dieu leur faisait réaliser que c’était Satan qui avait manipulé leurs parents et qu'ils ne devaient pas avoir une once d’adversité contre leurs parents. Il leur parlait de l’amour, il leur parlait de choix. À des enfants tout petits, il leur parlait de choix et ils comprenaient. Il y avait parmi eux les tantes qui étaient là, des anciennes qui avaient vécu la violence et ce qu’elles entendaient et ce qu’elles étaient pour entendre les ramenaient là dans leurs souffrances, mais avec des grâces, des grâces d’amour et de protection qui venaient de Dieu. Chacun de nous vivons cela. Nous avons tous vécu une certaine violence. Tous nous avons senti ce délaissement venant de nos parents à un moment donné.

Dieu nous démontre comment il est important de comprendre l’amour du Père pour les enfants. Dès le choix de Dieu, dès le choix de Dieu, nous sommes créés et nous sommes en la Matière Parfaite, en le Fils de Dieu fait Homme. Nous sommes déjà dans la création de Dieu, dans ce mouvement d’éternité d’amour du Père pour nous. Lorsque Dieu le Père a voulu voir son Fils, son Fils s’est montré. La Matière Parfaite se montra devant l’Esprit de Dieu, devant la perfection de Dieu : la Présence. Dieu est le Présent. Tout ce qu’il y a en Dieu, c’est tout ce qui est Dieu. L’invisible et le visible sont à Dieu parce que c’est Dieu. Plus vite que notre pensée, le Fils de Dieu a accompli la Volonté de son Père et s’est présenté. Et les esprits invisibles, qu’on appelle les anges qui, eux, sont créés, ont vu, ont vu le Fils de Dieu en la Matière Parfaite.

Dieu est l’Alpha et l’Omega. Dieu sait tout et Dieu veut tout pour nous. À lui de nous rappeler d’enregistrer. Puisqu’il a pris la décision de nous créer, et à l’instant où il prit décision, c’était sa Volonté : tout fut. Il ne manquait personne : du premier créé, Adam, jusqu’au dernier qui sera créé pour nous, mais qui, en Jésus, était créé. Alors, nous sommes : nous, nous sommes maintenant, nous sommes en le présent; nous étions, nous sommes et nous serons. Nous sommes voulus de Dieu de toute éternité. Alors, Dieu prend soin de ses enfants. Lorsque nous sommes créés, eh bien, nous le sommes depuis la Volonté de Dieu.

Que nous venions au monde en un temps dans son éternité, nous venons au monde par la Volonté de Dieu. Nous devions venir au monde dans la perfection, un temps de perfection voulu par Dieu, mais à cause de tout ce que nous, dès Adam, avons vécu, notre naissance est souffrante et non notre création. Notre création n’est pas souffrance, elle est parfaite, elle est en le Fils de Dieu. Donc, nous sommes parfaits sous notre saleté. Dieu, il nous fait comprendre ce mouvement essentiel pour pouvoir guérir et libérer.

Lorsque nous venons en ce monde, Dieu le décide parce que c’est le temps. Dieu décide aussi du choix, de son choix. N’oublions pas que nous vivons les conséquences de tous les mauvais choix des enfants de Dieu, mais, à travers nos mauvais choix, Dieu agit toujours. Qu’un enfant vienne au monde dans une souffrance, c’est-à-dire un viol, Dieu fait réparation. Dieu ne veut pas du viol, mais les conséquences de nos mauvais choix, nous les vivons. C’est comme si chaque enfant était lié les uns et les autres et tout ce qu’un enfant fait, tous les enfants de Dieu en ressentent les conséquences. Ce qui nous amène à comprendre que souvent les enfants sont venus au monde parce qu’il y a eu une relation, et la relation entre l’homme et la femme n’était pas ce que Dieu voulait, soit que la relation s’est faite dans un moment d’inceste, de viol, ou d’abus à cause du mari qui a pris de l’alcool, ou d’abus dans les habitudes, ou la mère qui, elle, veut un enfant, mais pas de mari, ou par obligation au point de vue population. Si on continuait, continuait, on en trouverait encore.

Notre naissance est souffrance, mais notre création, notre création se fait dans l’amour, la création se fait dans la Volonté de Dieu. À l’instant où nous prenons le chemin que Dieu nous fait prendre pour prendre naissance dans son temps sur la terre, Dieu le fait par amour et ce qu’il fait par amour, il le fait dans sa Volonté. Est-ce que la Volonté de Dieu est imparfaite, douloureuse? Le choix de Dieu, la Volonté de Dieu n’est qu’amour, que perfection. Nous sommes parfaits sous notre saleté, pourquoi? Parce que nous sommes créés par Dieu et ce que Dieu fait, il le fait dans toute sa beauté. Alors, lorsque nous sommes dans le mouvement de la Volonté de Dieu, il n’y a que de l’amour. Mais il est vrai que la naissance en le sein de la mère est douloureuse. Voilà pourquoi Dieu nous a donné une mère. Il nous a donné la Sainte Vierge. Il nous a donné la Vierge, l’unique Vierge : l’Immaculée.

Nous avons comme Maman une Vierge, nous avons comme Maman une pure, immaculée Maman. Croyez-vous qu’elle prend soin de nous seulement lorsque nous sortons du sein de notre maman qui, elle, est dans sa souffrance? À l’instant où Dieu, dans sa Volonté, choisit le temps où nous devons être sur la terre, Maman Marie est là. Cela veut dire que lorsque la vie entre dans le nid, dans l’ovule, tout se fait. La Mère de Dieu, la Volonté de Dieu, n’attend pas que nous ayons une tête, des yeux, des oreilles. C’est déjà là, déjà nous sommes créés depuis des milliers d’années.

Dieu refait sa création en le sein de la maman. Il y a naissance en la chair pour offrir à Dieu ce qu’il est lui-même : chair de la chair en la Chair. Nous sommes la chair de la chair en le Fils de Dieu. Alors, Dieu se fait présence toujours, toujours et toujours. Il ne peut pas s’absenter de ce qu’il est. Ce que nous voyons, c'est une chair, mais d’où vient cette chair? Elle vient de la Chair Parfaite. Nous sommes créés de la chair de la Chair Parfaite. Alors, en le sein de la maman choisie par Dieu, voulue par Dieu, Dieu est là, la Maman parfaite est là. Et là, nous sommes dans un liquide d’amour, nous sommes dans une lumière d’amour, nous sommes dans une terre d’amour, nous sommes dans tout ce qui est créé. Tout ce que nous sommes est déjà accompli.

Dieu est le Créateur. Il a fait la lumière parce qu'il est la Lumière, alors il a fait pour nous une lumière. Il a fait l’espace : notre endroit. Il a rempli cet espace de sa puissance, nous montrant sa présence à travers les astres. Il a fait la terre, et tout son contenu de tout l’univers se trouve dans la terre et sur la terre, parce que tout ce que nous voyons, tout ce que nous respirons, tout ce que nous touchons est lui, et tout cela est en la maman. Ce qu’il est à l’extérieur, il l'est à l’intérieur. L’invisible et le visible se côtoient. La Présence, l’Esprit d’amour, l’esprit de l’homme sont présents. Rien ne nous manque. Nous devons comprendre qu’en l’enfant de Dieu il ne lui manque rien. Nous devons comprendre qu’en l’amour de l’enfant pour le Créateur, il ne lui manque rien; alors, lorsque nous sommes en le sein de notre maman, il ne nous manque rien. Nous avons les grâces pour pardonner la souffrance, nous avons les grâces pour comprendre le pardon, nous avons les grâces de comprendre que nous sommes nous-mêmes de la souffrance, parce que nous portons en notre chair tous les choix de ceux qui ont pris naissance après la tache originelle.

La Mère de Dieu nous donne les grâces pour vivre avec une volonté humaine qui va nous faire souffrir. Elle, elle a compris la souffrance et elle a toujours présenté à Dieu la souffrance. Elle a toujours choisi Dieu avant son Enfant qui était l'élu pour porter toutes souffrances. Comment une Maman aussi parfaite peut nous laisser sans ses grâces? Cela est impossible. Dès notre naissance en ce monde – je parle de la naissance lorsque nous venons en le sein de notre maman – Marie prend soin de nous. Elle sait que nous aurons besoin des grâces pour guérir, elle sait que nous aurons besoin des grâces pour être libérés. Déjà, tout s’accomplit. Nous, nous devons suivre le chemin, nous devons accepter. Le tout petit enfant doit accepter.

Voilà pourquoi ces enfants à Santa Cruz, en Colombie, ont accepté. Ils ont commencé leur guérison et leur libération. Mais nous, nous avons un devoir envers eux. En acceptant nous aussi les grâces de la Vierge Marie dès le vouloir de Dieu en ce monde, nous les aidons : eux nous aident, à nous de les aider; eux comprennent, à nous de comprendre. Ils ne sont pas à cet endroit pour accuser la mère ou le père qui les a conçus dans la violence, l’alcoolisme. Ils comprennent qu’ils vont guérir avec l’amour, ils comprennent que le seul coupable, c’est Satan. Il se sert des mauvais anges qu’il a avec lui pour maltraiter les enfants. Nous avons tout ce qu’il nous faut pour guérir et c’est avec le 'je t’aime' de Jésus.

Ces enfants répondaient à Jésus. Jésus, l’Esprit Saint leur demandait : «Croyez-vous en Jésus, croyez-vous en la Croix?» Ils disaient oui. Il leur demandait : «Est-ce que Jésus peut vous aider?» Ils disaient oui. «Est-ce que d’autres peuvent vous aider autre que Jésus?» Ils disaient : "Seulement Jésus". Ils comprenaient ce que nous, nous n’avons pas compris. Nous, nous avons besoin de psychanalystes, nous avons besoin de thérapies, nous avons besoin de yoga, nous avons besoin de ces relaxations, nous avons besoin d’aimants qui viennent des humains, nous avons besoin de l’hypnose. Ces enfants n’ont rien de ça. Ils ont auprès d’eux une personne qui se dit être psychanalyste, mais pour Dieu. Elle ne leur parle que de Dieu. Ils ne vont pas à la pré-maternelle et à la maternelle en dehors de cet endroit, parce que les tantes et les oncles qui sont autour d’eux ont compris que ce n’est que Jésus qui va les aider. Alors, ils veulent les enraciner profondément dans l’amour du Christ, parce qu’ils savent qu’un jour ils vont aller à l’extérieur, là où on les a retirés.

Ces enfants ont connu une violence que nous nous n’avons pas connue, car plus on les faisait souffrir, plus on les abusait, et plus eux en profitaient. Il fallait que, pour les personnes souffrantes, ils soient encore les plus souffrants de tous les souffrants afin d’obtenir de la nourriture. Lorsque des personnes voulaient les protéger, on cachait ou on faisait disparaître les preuves par lesquelles ils pouvaient prouver qu’il y avait eu de la violence. Quelquefois – on parle d’humains qui se faisaient tuer – on faisait disparaître des personnes devant leurs yeux avec une violence inouïe afin de les maintenir dans la peur, le pouvoir. Ces enfants sont amour malgré tout ce qu’ils ont vu, ressenti, parce qu’on leur a appris à ne pas en vouloir à leurs parents. Ils n’ont pas à entendre de la violence, ils ont vécu la violence.

Nous, quelquefois, on vieillit : quinze, vingt, trente, quarante, cinquante, soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix ans, et on cherche : 'Pourquoi est-ce que je ne me sens pas bien à l’intérieur de moi? Pourquoi est-ce que je suis porté à être dépressif? Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à suivre les dix commandements de Dieu? Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à aimer mes enfants, mon mari, moi-même?' Et là, on se donne un pouvoir : 'Je vais découvrir et on va m’aider à découvrir'. Et, à un moment donné, on découvre qu’on a été non désiré. Qu’est-ce que l’on fait avec ça? Est-ce que cela va soigner le petit enfant? Dans un premier temps, j’ai mis le doigt dessus : 'Maintenant, je sais que je n’ai pas été désiré dans le sein de ma maman'. Alors j’apprends, j’apprends à pardonner, j’apprends à ne pas tomber dans ce piège-là encore.

Mais une grande souffrance s’est installée. Non seulement j’ai appris, mais maintenant je dois fonctionner avec un pardon que j’ai de la difficulté à vivre : 'Oui je pardonne à ma maman, oui je pardonne à mon papa', mais je n’arrive pas, moi, à vivre cette souffrance, cette nouvelle souffrance, parce que je n’ai pas compris, je n’ai pas compris pourquoi ma naissance en le sein de ma maman était souffrance. Donc, ce que je ne comprends pas est un vide en moi; comme cela est un vide en moi, il y a quelque chose qui veut le remplir à l’extérieur. Qui va me remplir ce vide? Alors, je cours, je cours après tout ce qui pourrait me faire remplir ce vide : 'j’vais prier, j’vais prier, j’vais prier; j’vais louer, j’vais louer, j’vais louer; j’vais chanter, chanter, chanter, mais j’suis fatigué'. À un moment donné, lorsque j’épluche mes patates ou je change le pneu de mon auto, voilà que ça me revient, et lorsque ça me revient, ça vient me frapper, me frapper profondément à l’intérieur de moi et là je tombe dans un piège de juger ma mère, mon père. Et si je faisais ça à mes enfants! Si mon caractère avait fait souffrir mes enfants depuis ce temps, qu’est-ce que je ferais avec ça? 'Jésus, viens m’aider'. Alors, on court à la confesse et le prêtre entend, et il ne sait comment consoler, car ce qu’il fait c’est guérir et libérer et pourtant, cela ne semble pas agir.

Jésus veut tout simplement qu’on comprenne son 'je t’aime'. Le 'je t’aime' de Jésus, c’est la Vie. Le 'je t’aime' de Jésus, c’est la Volonté de Dieu le Père. Le 'je t’aime' de Jésus, c’est : «Oui, Père, tout est accompli. Tous tes enfants sont devant toi, Père, depuis Adam jusqu’au dernier créé : les voici Père.» Le 'je t’aime' de Jésus guérit la pensée. Le 'je t’aime' de Jésus remplit le vide. Le 'je t’aime' de Jésus guide les pas. Le 'je t’aime' de Jésus nous rend forts devant nos enfants. Le 'je t’aime' de Jésus nous maintient en harmonie avec nous-mêmes. Moi qui suis parfait, j’ai de la saleté, mais voici que le 'je t'aime' de Jésus réunit tout ça et donne une force. Le 'je t'aime' de Jésus me fait comprendre que la confession est puissante : elle guérit, elle libère. Le 'je t'aime' de Jésus me fait comprendre que je m’aime. Le 'je t'aime' de Jésus me fait comprendre que ma maman est le choix de Dieu le Père. Le 'je t'aime' de Jésus me fait comprendre que mon père, qui a mis la vie en l’œuf de ma maman et qui a permis que je sois, est voulu de Dieu.

Le 'je t'aime' de Jésus m’apprend à comprendre la présence de Marie dès le vouloir de Dieu en le sein de maman. Le 'je t'aime' de Jésus me prépare à vivre mon présent et le 'je t'aime' de Jésus me dit de ne pas aller dans le passé, mais d’être au présent. Le 'je t'aime' de Jésus me prépare à vivre la Volonté de Dieu qui est son temps. Le 'je t’aime' de Jésus est le pardon pour ma souffrance. Le 'je t'aime' de Jésus me fait comprendre que ma souffrance ne peut être la souffrance de ma maman. Le 'je t'aime' de Jésus me fait comprendre que la souffrance de ma maman n’est pas pour moi. Le 'je t'aime' de Jésus me fait comprendre que la souffrance de mon papa n’est pas à moi. Le 'je t'aime' de Jésus me fait comprendre que ma souffrance ne peut être le choix de mon papa. Le 'je t'aime' de Jésus me fait comprendre que je suis aimé de Dieu le Père et protégé par Dieu le Père. Et le 'je t'aime' de Jésus, c’est l’Alpha et l’Oméga, la puissance du Père, du Fils et du Saint-Esprit qui, par un seul 'je t'aime', arrête les esprits impurs. Ce 'je t'aime' de Jésus, c’est un atome en tout ce qui est. Alors, essayez de comprendre ce que vaut une seule goutte du Sang de Jésus.

Depuis Adam jusqu’au dernier créé, chaque regard, écoute, pensée, parole, action et sentiment est un 'je t'aime' à Dieu le Père. Comprenons cette puissance! Pouvons-nous compter tous les mouvements d’Adam jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à demain, et après-demain? C’est incalculable. Voilà la puissance de Dieu. Nous n’avons besoin que de Jésus pour guérir et libérer. Nous n’avons pas besoin de nous-mêmes, de notre volonté humaine, mais il a fallu que Dieu nous amène là où nous sommes pour comprendre. Rien n’est inutile, tout est voulu de Dieu. Par la souffrance, nous marchons dans le Sang de Jésus pour nous amener là où nous devons être. Combien ont été dans les thérapies pour comprendre la souffrance! Et cela les a amenés à comprendre qu’il y avait quelque chose de plus que ça. Ils devaient continuer sur le chemin que Dieu leur montrait pour arriver là où nous sommes.

Il ne faut jamais regarder le passé comme étant des mouvements inutiles. Nous avons eu besoin de comprendre la tache originelle pour désirer que nos enfants soient baptisés. Nous avons eu besoin de comprendre ce qu’était le péché en la chair avec Adam pour comprendre que cela n’était pas bon pour nous. Nous avons eu besoin de vivre les conséquences des péchés pour vivre la Rédemption. Heureux le péché qui nous a fait aimer notre Christ. Que comprenons-nous de tout cela? Voyons, pouvons-nous aimer le péché? Ne sommes-nous pas le péché? Lorsque nous sommes menteurs, nous sommes le pécheur; là, nous comprenons que mentir nous fait souffrir, mais nous apprenons que Jésus nous aime jusqu’à mourir sur la Croix pour ce péché, aussi petit soit-il, l’amour du Christ pour nous est incalculable, cet amour a autant de valeur que (pour) celui qui tue son prochain.

Dieu a dit à ceux qui l’interrogeaient : «Je ne viens pas pour les bien-portants, mais pour ceux qui sont malades». Eh bien, une personne qui ment est aussi malade que ceux qui tuent, parce que Dieu est la Perfection. Nous, nous sommes parfaits, mais nous sommes si malades que nous n'avons jamais réalisé que nous étions parfaits sur nos péchés. Voilà pourquoi nous avons vécu ces thérapies : pour nous montrer que nous ne devons pas rechercher autre que le 'je t'aime' qui vient de Jésus. Il a la valeur de son Sacrifice. Alors, rien ne nous manque lorsque nous nous plongeons dans le 'je t'aime' de Jésus. C’est la plus grande guérison que Dieu veut pour nous : «Je vous aime». Et cela, lorsqu’il dit ces mots, il les dit à chacun d’entre nous parce que nous sommes la chair de sa Chair; lorsqu’il le dit à une seule personne, tous les autres l’entendent. Dieu ne se fait pas entendre que pour un, mais pour tous ceux qu’il porte. C’est lui qui nous a portés avant que nos mamans sur la terre, individuellement, hein, elles nous ont portés.

Au tout début, Dieu disait : «Je suis Mère et Père». Comment Dieu peut-il être père et la mère en même temps? Bien, c’est lui qui nous a choisis, c’est lui qui nous a voulus, c’est lui qui nous a portés, c’est lui qui nous aime et c'est lui qui nous protège. Il connaît ce que nous nous ne connaissons pas. Alors, il ne dira pas à un enfant : «Tu n’as pas été désiré», il a été désiré par lui. Qu’est-ce qui compte pour nous, Dieu ou les humains? C’est Dieu. Lorsque nous vieillissons, eh bien, notre mère sur la terre – la plupart, quand on vieillit – elle atteint quatre-vingt-dix, cent ans; nous, on vieillit quatre-vingt-dix, cent ans, eh bien, elle, elle part avant nous. Qui prend soin de nous jusqu’aux années qui nous restent à vivre? C’est Dieu, c’est le 'je t'aime' de Jésus. Voilà ce qui est important pour nous. Notre souffrance doit cesser à l’instant où nous entrons dans le 'je t'aime' de Jésus.

Dieu, par son 'je t'aime', atteint tous les enfants du monde. Il atteint notre maman choisie et tous les autres. Alors que nous voulons une guérison, eh bien, c’est vers le 'je t'aime' de Jésus que nous devons aller. C’est le Chemin, la Lumière, la Vérité. Il nous l’a dit Jésus, mais nous n’avons pas compris ce qu’il voulait nous dire parce qu’il fallait passer par des chemins. Dieu ne se trompe jamais, là où il veut nous faire passer. Il nous fait prier, il nous fait prier, et oups, ça semble se confirmer : "Seigneur, tu dois t’avoir trompé là, ma prière, c’était pas ça qu’il fallait". Au bout d’un an, deux ans, cinq ans, dix ans, vingt ans, oups, on s’aperçoit que : "Merci, Seigneur, tu avais compris ce que j’avais pas compris." Le 'je t'aime' de Jésus, c’est le 'je t'aime' de tous les enfants de Dieu pour son Père.

Voyez-vous combien c’est important de s’aimer? Jésus n’a cessé de dire, lorsqu’il était avec ses apôtres, les disciples, les femmes : «Aimez-vous comme je vous aime. Aimez vos ennemis». On ne peut pas ne pas aimer notre ennemi lorsqu’on sait qu’il est la chair de ma chair, que mes pensées vont influencer sa vie, que mes actions vont être ses propres conséquences. Si j’ai une mauvaise pensée contre mon ennemi, ça revient comme un boomerang sur moi, ça; si je fais une action contre mon ennemi, j’en vivrai les conséquences. Voyez-vous pourquoi Jésus nous dit : «Aimez vos ennemis?» C’est pour nous protéger. Dieu sait ce qu’il dit lorsqu’il nous demande : «Aimez-vous les uns les autres, aimez ceux qui vous font souffrir, car ils ont besoin de vous».

Ce sont les premières personnes qui souffrent le plus. Oui, mais vous direz : 'Quelqu’un qui est milliardaire et qui, lui, vient m’enlever mon commerce ou vient enlever le pain sur la table de mes enfants, j’vois pas trop trop comment il souffre autant que moi.' Jésus, c’est l’Alpha et l’Oméga : passé, présent, futur, éternité. Alors, lui, le petit homme d’un an, cinq ans, dix ans, vingt ans, quarante ans sur la terre à souffrir à cause de lui est tellement court en comparaison à l’éternité. Vous souvenez-vous du pauvre qui voulait avoir une petite graine qui tombait de la table et que le riche n’a pas voulu lui donner? Une fois que le riche fut décédé, il a demandé à Dieu : "Envoie-le pour qu’il me donne une goutte d’eau sur la langue", et Dieu a dit non. C’est pour nous montrer combien notre vie sur terre c’est court à comparaison à l’éternité. Nous qui voulons du 'je t'aime' de Jésus, pouvons-nous souhaiter, une fraction, fraction de seconde, que notre ami ou nos ennemis souffrent pendant l’éternité? Manquer de nourriture, ce n’est pas se faire ouvrir les entrailles pendant l’éternité; se faire enlever notre maison n’est pas être dans un feu qui ne s’éteint pas et qui gruge nos pensées pendant l’éternité. Et l’Esprit de Dieu nous dit qu’il nous ménage en disant ces paroles en ce qui concerne l’Enfer.

La chair qui nous fait souffrir fait partie de notre chair; alors, si nous voulons que le 'je t'aime' de Jésus nous guérisse, nous libère, alors il faut être le 'je t'aime' pour notre prochain : ne jamais avoir une seule pensée qui fait souffrir, qui désappointe notre prochain. Jésus a dit : «Allez vous réconcilier et venez me voir. Lorsque vous avez quelque chose contre votre prochain, n’oubliez pas, mes enfants, que c’est vous qui vous vous faites souffrir. Mon Évangile est la Vie éternelle. Vivez mon amour, ainsi vous serez dans la lumière, vous respirerez mon air d’amour, vous marcherez sur ma terre d’amour, vous vivrez ma Vie en ma Vie. Manquez à une seule parole de mon Évangile, des mouvements malades à l’intérieur de vous demeureront. Vous serez incapables de vivre votre perfection. Avant de vouloir l’extérieur, il faut vouloir l’intérieur».

Ces petits enfants qui écoutaient n’ont pas eu besoin d’entendre ce que nous avons entendu. Ils avaient compris, ils avaient compris que le soleil était une joie pour eux; ils avaient compris que les petits canards qu’ils avaient sur la toute petite ferme étaient essentiels pour les nourrir; ils avaient compris qu’ils ne pouvaient pas toujours se servir de l’eau pour se laver, car l’eau devait servir à des occupations plus utiles; ils avaient compris que donner la main à ses copains était très important devant Dieu, ça leur donnait du courage d’aller à la confesse. Ils s’encourageaient entre eux; ils partageaient des petits moments de souffrance pour consoler quelqu’un qui, la nuit, ne pouvait pas se retenir. Ils étaient quarante ensemble à partager les mêmes lieux, en ne sortant pas trop leur agitation, car ils savaient que l’obéissance envers les tantes et les oncles était pour eux nécessaire. Ils ne laissaient pas entrer l’ennemi chez eux parce qu’il leur avait donné un nom : Satan. Ils ne voulaient pas de Satan, alors ils faisaient confiance en Dieu pour que Dieu leur fasse découvrir ce que Satan faisait.

Voilà pourquoi Dieu nous a amenées à Santa Cruz afin de nous donner cet enseignement, afin qu’on puisse comprendre que nous avons besoin des tout petits, que ces enfants étaient pour nous aider à comprendre et à vivre la purification de la chair. Que nous soyons ici au Canada ou que nous soyons en Colombie, nous sommes les mêmes enfants. Nous venons de Dieu et Dieu prend soin de ses enfants.

Nous ne pouvons que nous laisser plonger dans ce 'je t'aime', boire ce 'je t'aime', respirer ce 'je t'aime'. Et c’est là que nous apprenons à aimer, à aimer les enfants qui se droguent, sans un désespoir. Nous pouvons aimer notre mari qui nous bat, car nous savons que Jésus prend soin de lui. Il le veut malgré cette violence. Mais nous savons aussi que le 'je t'aime' est là pour nous apprendre à nous aimer afin qu’on puisse éviter les coups. Oh! que la langue aurait à se taire afin de laisser passer le 'je t'aime'; oh! que les petites répliques devant l’homme violent auraient à disparaître avec le 'je t'aime'; oh! qu’on aurait à apprendre à respirer au loin un air différent de ce que l’atmosphère de la maison est, en allant méditer le 'je t'aime' de Jésus ailleurs, car le 'je t'aime' de Jésus ne nous fera jamais quitter ce que Dieu a voulu pour nous : ce mari qui souffre. La fidélité, c’est le 'je t'aime' de Dieu pour le père; un 'je t'aime', c’est guérir. Alors, lorsqu’on a la tuberculose, il est bon quelquefois de se retirer pour pouvoir guérir; une fois guéri, on revient, mais l’autre s’assure de ne pas être malade, ni d’un côté et ni de l’autre. Ainsi, la femme qui, elle, prend sa distance pour se protéger du mari, apprend à guérir, et ainsi le mari apprend à guérir avec : "Je t'aime, Jésus."

Dieu est contre les divorces, la séparation. On ne se sépare pas de notre mari, on prend une cure de repos. Dieu a dit : «Aimez-vous comme je vous aime, aimez votre prochain comme je vous aime». Cela fait partie de la guérison. Les enfants qui se font abuser ont besoin du 'je t'aime' de Jésus afin qu’ils apprennent à s’aimer. Un père et une mère qui souffrent doivent apprendre à lire l’Évangile afin d’entrer dans le 'je t'aime' pour protéger les enfants. Satan fait tout pour séparer le père et la mère afin que l’enfant soit dans le danger. Le 'je t'aime' de Jésus protège les enfants; il amène les parents aussi à écouter l’enfant qui dit : "Je t’aime papa et je t’aime maman". Nous sommes à l’école de l’amour et si nous ne comprenons pas le 'je t'aime' de Jésus, eh bien, nous coulerons notre journée, et demain sera encore une autre journée où il nous réapprendra à aimer son 'je t'aime' et à le comprendre.

Voilà l’amour de Dieu. Il n’y a pas de cours perdus pour Dieu. Il le sait que nous avons besoin de comprendre pour avancer. Nous voulons être guéris et libérés, nous voulons que notre Église soit une Église humble et amour, sans richesse humaine, sans de patrimoine humain. L’Église n’a besoin que d’une chose : 'Je t'aime, Jésus. Tu es l’Église et ta demeure est ce que tu es. Là où je suis, là est ton Église'. Ainsi, l’être humain ne sera pas aux prises avec ce qui n’est pas de Dieu. «Année, année, année, tu te repentiras d’avoir trompé les enfants de Dieu. Tu as été dans la révolution, tu as été dans la honte, tu as été dans ta perversité. Tu t'es montrée plus importante que les âmes. Tu as monté des monuments, tu as monté tes trésors et tu n’as pas nourri les âmes. J’abattrai tout ce qui est des hommes et la Volonté de mon Père vaincra ces âges. Ce qui restera, c’est mon temps : l’amour.»

Ce que Dieu fait en notre cœur, il le fait en le cœur de tous les enfants de Dieu et ces paroles viennent de Dieu. Elles nous sont connues par la puissance de Dieu afin qu’on puisse comprendre que ce que Dieu fait pour nous, il le fait dans son accomplissement. Il a parlé depuis tout âge et sa parole est la Présence, et la Parole s’accomplit en son temps, car le temps de Dieu est éternel. Arrêtons de vivre le temps de l’homme et vivons le temps de Dieu. Il est une source qui nourrit. Elle est la lumière, la Lumière, car Dieu est la lumière. Les ténèbres n’ont pas de place en la présence même de Dieu. Il n’y a que Dieu qui puisse faire comprendre aux enfants de ce monde ce que Dieu est : un mouvement éternel, un mouvement d’amour, un mouvement pour l’amour. Que cela soit pour nous la nourriture que nous avions besoin. Amen. Merci, Seigneur.