Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Val Limoges, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2007-03-31 - Partie 2

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : ♪♪♪ C’est pour cela, Marie, que vivre en harmonie, c’est vivre avec mes frères.

Ceux que tu m’as donnés, ceux que je dois aimer pour vivre en harmonie.

 

Jésus : Laisser pénétrer en vous ces paroles, laisser pénétrer en vous ce langage d’amour, c’est vivre d’amour, c’est vivre, être tout pour Dieu, que pour Dieu.

Enfants d’amour, vous êtes nés pour l’amour.

Regardez-vous, regardez ce que vous êtes : vous êtes en harmonie d’amour; vous êtes des fleurs dans le jardin de Dieu; vous êtes le vent qui souffle d’amour, d’amour pour vos frères et vos sœurs; vous êtes des odeurs de rose pour tous ceux qui veulent l’amour; vous êtes des couleurs, oui vous êtes des couleurs de Dieu pour montrer à votre prochain que vous êtes tout amour.

Laissez-vous prendre par l’Amour, laissez-vous aimer par l’Amour, vous êtes ici pour apprendre, vous êtes à l’école de l’Amour.

Alors, petits enfants d’amour, pourquoi ne pas chanter à Maman Marie une chanson d’amour? Pourquoi ne pas dire à Maman Marie avec votre cœur combien vous l’aimez, combien Maman est tout amour pour votre petit cœur chancelant? Chantez une chanson à Marie avec votre cœur, soyez des petits enfants de trois, quatre ans, en ce moment.

Si vous croyez, mes enfants, que votre âge compte pour Dieu, détrompez-vous, il ne compte que pour vous cet âge, pas pour Dieu; vous êtes tous des enfants de Dieu, des tout-petits.

Chantez avec votre cœur d’enfant.

 

Tous : ♪♪♪  Refrain :     Mère de Jésus-Christ, Maman des tout-petits, Marie,

                                      Mère du Tout-Puissant, veille sur tes enfants, Maman.

 

            1.         Vierge choisie entre toutes les femmes,

                        Et bienheureuse tu seras à jamais (ref.)

 

            2.         Vierge Marie, qui est comblée de grâces,

                        Vierge Immaculée, toi l'Épouse de l'Esprit (ref.)

           

            3.         Vierge fidèle, garde-nous entre tes mains,

                        Porte du Ciel, montre-nous ton amour (ref.)

 

            4.         Vierge Marie, toi la Reine des anges,

                        Vierge bénie, sois louée pour toujours (ref.)

 

Léo-Paul : On peut juste se balancer pour Maman Marie.

 

La Sainte Vierge Marie : ♪♪♪ «À côté de vous il y a de l’amour, au côté de vous, il y a un être de lumière; cet être est pour vous. Plusieurs l’appellent l’Ange gardien.

Le Ciel l’a mis auprès de vous pour que vous soyez toujours sous sa protection.

Petits enfants, vous êtes si petits! Si votre ange gardien est là, c’est parce qu’il vous sait si petits : il vous protège.

Dans les moments les plus difficiles de votre vie : il est là; dans les moments où vous voyez que le mal est là : il est là.

Il est plus puissant que les esprits immondes, il est l’amour.

Il vous montre à bien vous conduire avec des mots à votre oreille; il a toujours été là et il est là.

Assoyez-vous maintenant, mes enfants.»

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La simplicité des enfants, c’est ce qui nous attendrit le plus.

On regarde un enfant et on le trouve pas compliqué, on regarde un enfant et on sourit; on aime surtout le regarder quand il dort, hein?

Mais si on s’arrête et on regarde un enfant, vous allez vous apercevoir qu’il est comme vous, vous allez vous apercevoir que cet enfant nous parle; il a le même langage que nous : il réagit lorsqu’il a peur; lorsqu’il veut obtenir de quoi, il insiste; lorsqu’il voit le danger, il va vers le danger.

Eh bien, nous aussi on est comme ça; nous aussi, lorsqu’on voit le danger, on veut aller vers le danger parce que, à l’intérieur de nous, il y a quelque chose qui nous porte à aller vers ce qui est le mal; à l’intérieur de nous, il y a le bien et il y a aussi le mal, alors nous portons à l’intérieur de nous cet élan, un élan d’aller vers ce qui est le mal.

Nous savons qu’il faut aller à cent kilomètres/heure, mais nous sommes portés à dépasser la limite; alors, quelquefois, on s’oublie, et un(e) autre fois on s’oublie, un(e) autre fois on s’oublie, alors on prend ces habitudes-là : on est une personne qui conduit vite.

On sait que si on mange au-delà de notre limite, on va développer de l’embonpoint, eh bien, on le fait quand même, on continue à manger; pourquoi? Parce qu’on trouve ça bon; on ne s’occupe plus de notre appétit qui connaît ses limites : "Bon, j’en ai assez", non, on s’occupe de nos sens.

On a fait développer le goût de s’empiffrer; on a développé cela à l’intérieur de nous parce qu’on a vu le danger, mais on a été vers le danger pareil, on s’en n'est pas occupé : "Bah! c’est pas grave, une fois, qu’est-ce que c’est?" Deux fois, trois fois, après on les compte plus les fois, pourquoi? Parce que c’est rendu une habitude, on s’en rend compte seulement quand on est devant le miroir où quand quelqu’un nous le dit.

C’est comme les personnes qui blasphèment : première fois qu’il y a eu un blasphème dans la bouche de quelqu’un, il a comme réagi; oui, il a réagi quand il a blasphémé; dès le début il a su que c’était mal; alors, une deuxième fois il le fait : houp! sa réaction était moins pire, une troisième, quatrième, cinq fois, et après, il a blasphémé, il ne se posait plus de questions, c’est devenu une habitude.

C’est nous ça, c’est nous avec nos habitudes de vie; aujourd’hui, on regarde, on regarde ce que nous sommes devenus, nous les adultes, nous les personnes du troisième âge, nous les baby-boomers : nous regardons le mari de la voisine, nous regardons la femme de notre ami.

Au début, quand on a commencé, dans les premiers temps, on regardait un autre homme, on savait : on était mariée, on était fiancée, on avait un chum; on savait qu’il fallait pas le faire, mais un petit coup d’œil : "C’est pas grave"; alors, on a fait taire à l’intérieur de nous quelque chose qui se réveillait : la conscience.

Alors, on l’a mis(e) dans un coin : "Tais-toi, toi, je veux pas t’entendre"; alors, on a regardé encore, et là on a fait la sourde oreille; houp, on venait d’entendre : "Ah, non, je veux rien savoir" : on a été sourd à ce qui se passait à l’intérieur de nous.

Alors une fois, deux fois, alors on a regardé, assez que, lorsqu’on était avec une autre femme : "Hé, l’as-tu vu celui-là?" "Bien oui, il est pas pire, hein?" Alors, on faisait nos conversations.

Alors, voyez-vous, c’est devenu une habitude.

L’homme, quand il a commencé à regarder la femme, et très jeune, il avait sa blonde : "Est pas pire celle-là, l’as-tu vue? Hé, le beau 'bumper'; et il commençait, houp, ça le chicotait un petit peu : "J'sais pas si ma blonde a ben pris ça?" Il essayait de se retenir devant sa blonde, mais avec ses chums, là (il) en disait : "Hé, tu verrais ça, toi, avec qui je travaille, wow!

Alors, ils racontaient ça entre eux, c’est devenu une habitude, c’est devenu leurs conversations; les tavernes en étaient plein(es), les clubs en étaient pleins.

Avec le temps, on a vieilli, hein, il s’est passé des lois : un tel avait eu un divorce, un tel avait eu une séparation, un autre a eu un divorce, un autre a eu une séparation : "Ben, c’est quand même pas si pire ça, pourquoi pas, moi je suis pas plus pire qu'eux autres, regardons ça."

Avant, on pointait du doigt une femme qui se séparait de son mari, maintenant on la pointe plus la femme, on l’accepte, c’est normal : les autres le font, elle aussi doit le faire.

Bien, ça fait notre affaire un petit peu, hein? Parce que, on se dit au plus profond de nous-mêmes : "Ben, hé, moi je commence à être tannée, là, de ma vie d’épouse, il me tape sur les nerfs, on est toujours en chicane, si ça continue là, y va prendre le bord."

Voyez-vous, nos habitudes devenaient pour nous quelque chose de vrai, quelque chose de concret, on voulait les vivre.

Tout comme pour l’homme, ses blessures étaient profondes, il voyait qu’il n’était pas capable de rendre heureuse sa femme, il voyait qu’il n’était pas capable d’être bien dans ce qu’il était; il commençait à se renfermer (sur) lui-même, à se cacher (de) ce qu’il connaissait : "Je lis le journal; je regarde la télévision; elle parle toute seule" : j’ai trop mal, je peux pas écouter, alors il se fuyait : il a pris cette habitude.

C’est parce qu’il voyait ce qu’il connaissait à l’intérieur de lui : le détachement avec la personne avec qui il vivait; d’autres en parlaient : ça faisait tellement d’années qu’il entendait parler qu’un tel pouvait plus endurer sa femme, un tel voulait plus vivre avec sa Germaine; tout ça était entré dans sa vie, c’était une habitude maintenant dans sa conversation, et cette habitude devenait quelque chose de vrai, de concret dans sa vie, il le voyait maintenant; alors, il a pris l’habitude de regarder ça comme quelque chose de normal, tout comme la femme a commencé à regarder ça comme quelque chose de normal.

Quand il est venu question de séparation, de divorce, il y en a qui ont résisté : "Ben non, moi, je ferai pas ça"; mais que ça lui tentait! oh! comme ça lui faisait mal!

Elle aussi c’était pareil, elle avait mal parce qu’à l’intérieur d’elle, elle y avait pensé avant même qu’elle le voit chez son amie, chez sa belle-sœur; oh! ce n’était plus sa belle-sœur, mais elle la considérait encore comme sa belle-sœur parce qu’elle l’aimait.

Tout cela, c’est parce que nous acceptions le mal, à l’intérieur de nous on avait mal; c’est encore à l’intérieur de nous, ça, et aujourd’hui, on regarde la jeunesse d’aujourd’hui, la beauté d’aujourd’hui.

On les regarde vivre et on voit combien ils sont perdus dans ce monde; on voit leurs yeux, leurs yeux qui cherchent le bonheur, le vrai bonheur, celui qui est solide, pas celui qui va lâcher en cours de route, non, ils veulent le vrai, celui qui dure : "Ça doit exister ça?" Ils ont mal : ils portent nos choix, ils portent nos douleurs.

Oh! ce n’est pas nous, au XXe siècle, qui avons inventé la séparation ou le divorce, mais nous avons contribué à le mettre dans notre quotidien comme quelque chose de normal, de permis, si bien qu’aujourd’hui ceux qui demeurent ensemble ne sont pas norm(aux) : "Ils s’endurent, ils sont lâches, ils sont pas capables de se séparer quand ça va mal, (ils) n’ont pas les tripes pour ça."

Les jeunes d’aujourd’hui veulent vivre, veulent vivre d’amour, de beauté : ils veulent croire à ce qu’ils voient.

Quand ils regardent les yeux de leur petite amie, ils voient, ils voient l’amour, ils voient l’espoir, ils voient que, oui, ça existe le bonheur; "Maman, papa, parlent fort quelquefois ou ils discutent; ah! ça va bien (en) d’autres moments, mais moi, moi en ce moment je vois le bonheur, ça va durer, je ferai pas comme eux".

Parce qu’ils ont faim d’amour, ils ont faim de vérité, ils veulent croire vraiment que ça existe le bonheur entre deux personnes; ils veulent connaître ce que nous on voulait : l’amour, un amour vrai, un amour durable, un amour qui se partage.

Mais est-ce qu’on savait, nous, ce qu’était qu'un amour gratuit? On savais-tu, nous, ce qu’était : un amour pur, même chaste, dans le mariage? "Voyons, ça existe pas ça de la chasteté dans le mariage!"

On ne savait pas ce qu’était que respecter l’autre dans sa liberté : si je parle de liberté à mon mari ou si je parle de liberté à ma femme, elle va sortir avec ses amies, elle va aller manger trop souvent au restaurant avec les gens du bureau, alors je dirai pas ça ce mot liberté-là, au cas où".

On ne sait pas ce que c’est que l’amour, on sait pas ce que c’est que de faire sortir de l’intérieur de nous ce qu’il y a de beau : un amour qui n’exige pas des autres, un amour qui est gratuit, un amour qui regarde l’autre et qui dit : "Je t‘aime, je t’aime avec mon amour, pas avec le tien, avec le mien. Toi, tu as le tien, moi j’ai mon amour à moi, il est pour toi. Je le sors pour te le montrer, je le sors pour te dire que j’aime être en ta compagnie, que j’aime partager avec toi ces moments d’intimité, que j’aime lorsque tu me regardes, que j’aime lorsque tu me parles, que je continue à t’aimer même si tu ne me regardes pas, je continue à t’aimer même si tu n’apprécies pas mon dessert. Oui, j’aime sortir cet amour parce que c’est un amour qui vient de mon intérieur, c’est un amour qui n’a pas été fabriqué avec ce qu’il y a à l’extérieur. Mon amour est vrai, mon amour vient de moi-même, de ce que j’ai reçu pour moi : je te le montre"; voilà ce que les jeunes doivent savoir.

Nous aussi on en a besoin, on a besoin de se retrouver; on a fait un bout de chemin ensemble avec nos maris, on a fait un bout de chemin avec nos épouses; on parle de nous, c’est tout le monde ensemble, nous étions tous ensemble.

S’il y a eu des séparations et s’il y a eu des divorces, c’est parce que c’est ensemble que nous avons regardé que cela était permis, c’est ensemble que nous avons vu détruire ce que nous on voulait construire.

On veut vivre d’amour, il n’est pas tard, il n’est jamais trop tard; tant qu’il y a en notre chair de l’amour, ce n’est jamais trop tard; même si nous avons 85 ans, il n’est jamais trop tard, parce qu’à l’intérieur de nous, lorsqu’on croit à tout cela, eh bien, ça se change en grâces pour les jeunes d’aujourd’hui, pour les couples d’un certain âge, tout se change en grâces d’amour.

Il y a de l’amour pour nous sur cette terre, et il est vrai.

Vous souvenez-vous, lorsqu’on disait : "Si j'étais une fée, en un instant j’arrêterais la guerre, si j'étais un magicien, eh bien, il n’y en aurait plus de haine, il n’y aurait plus d’enfants qui meurent de faim"; ça, c’est nous ça avec notre volonté humaine : on voulait prendre la place de Dieu.

Dieu, lui, a vu tout cela, Dieu a vu nos choix, Dieu a connu de nous ce que nous pensions.

Lorsqu’on pensait que le voisin était plus beau que notre mari, il le savait, Dieu, on n'a pas pu cacher ça, mais il continuait à nous aimer pareil.

Parce qu’il a déposé son amour en nous, il a respecté ce que nous sommes; alors, cet amour est toujours là pour nous.

Que nous ayons trois ans, cinq ans, dix ans, quinze, vingt, vingt-cinq, quarante, cinquante, quatre-vingts, quatre-vingt-cinq, quatre-vingt-dix, quatre-vingt-onze, tout est là, c’est en nous.

Cet amour nous appartient et c’est avec cet amour que nous allons connaître l’amour sur la terre; oui, nous allons connaître l’amour,

Croyez-vous que Dieu vient nous parler dans les cœurs pour nous lâcher après? C’est quelque chose qui est commencé.

Un monde d’amour se construit avec nous, nous les blessés, nous les boiteux, les aveugles, les sourds.

Dieu est en train de construire son monde d’amour avec les petits de ce monde, les plus petits de ce monde, ceux qui se reconnaissent être pleins de défauts, mais aimés de Dieu, ceux qui se reconnaissent être pécheurs, mais sauvés par Dieu.

C’est pour nous ça qu’on parle; il ne faut pas avoir peur de ces paroles et c’est vrai!

Oui, c’est difficile pour une jeunesse de croire que Dieu vient directement parler par un instrument; oui, c’est difficile de croire que nous allons retourner dans un monde d’amour où il n’y aura plus jamais de guerre; oui, c’est difficile de croire que la terre va redevenir pure; oui, c’est difficile de croire qu’il n’y aura plus d’auto qui va polluer la terre; oui, c’est difficile de croire que la science n’est pas pour le monde d’amour.

Nous aurons une science fait(e) d’esprit de Dieu, elle ne sera pas fait(e) de connaissances et d’expériences humaines; ce que Dieu va nous faire connaître est au-delà de tout ce que nous connaissons, ce que nous allons vivre sera des mouvements d’amour sur la terre avec ce que nous sommes.

Oh! il y a des jeunes ici qui disent : "Ouais, mais il y en a qui sont vieux, hein, je sais pas, il est bien mieux d’arriver bien vite" : le temps que nous sommes en train de vivre est un temps de construction.

Jésus est en train de construire son monde d’amour avec ce que nous sommes aujourd’hui et avec l’âge que nous avons; c’est ce que nous sommes en train de vivre.

Dieu n’a que faire de nos demandes; lorsqu’on dit : "Mais donne-moi donc une preuve que c’est vrai. Viens donc te montrer à moi."

Dieu n’a que faire de tout cela, lui, il va aller de l’intérieur : «Je vais te le faire sentir, je vais te faire goûter, je vais te démontrer que cela est vrai en partant par toi-même.  As-tu cru en moi lorsque j’étais sur la Croix? Tu me vois. Crois-tu en moi lorsque tu vois une hostie consacrée? Tu vois Dieu. J’aurais beau te montrer que je suis devant toi, si cela ne vient pas de ton intérieur, tu ne croiras pas»; c’est de l’intérieur que ça part.

Nos yeux ont trop vu un monde dominant : de pouvoir, un monde qui est sans amour, alors nos yeux sont devenus ce que nous, nous sommes; nous avons trop entendu parler de science, nous avons trop entendu parler d’expériences pour croire que nous entendons Dieu; c’est de l’intérieur qu’on entend, l’extérieur, lui, ne peut pas entendre, c’est de l’intérieur : tout se fait par l’intérieur.

Ce que nous regardons à l’extérieur de nous n’est que matière : je peux voir ce lampion, je peux toucher à ce 'tape' d’électricité, je peux toucher à la bible, je la vois, c’est matière, je peux toucher à ce fil, c’est matière, je peux me servir de ce micro, c’est matière, je le vois, je sais son utilité.

Cela est fait d’homme, c’est construit avec les mains des hommes, c’est expérimenté avec l’esprit des hommes : "Ça, j’y crois; mais croire à tout ça, là, à ce que je vois pas, à ce qu’on prétend être : ah! ça, je suis pas prêt, pas encore".

Qu’est-ce qui est le plus vivant? De quoi sommes-nous servis pour créer ces lampions, pour créer ce 'tape', pour créer ce livre, ce fil, ce micro? Avec quoi avons-nous pu créer tout cela? Avec notre intelligence.

Notre intelligence a emmagasiné tous ces savoirs : avec une matière, le plastique, on a pu former ce lampion, on a laissé couler la cire, elle durcit, on a mis à l’intérieur une mèche imbibée de cette cire et ça fait un lampion; on s’est servi d’un rouleau de carton; on a, avec une machine, enfilé une matière de plastique qui est amovible, qui est très souple, qui garde sa chaleur et qui isole de tout contact d’électricité; on a, avec le bois, pris sa matière, on l’a mis(e) en pâte, on a pu faire des livres avec; on a pris du plastique avec du métal conducteur d’électricité, conducteur d’ondes et on a fait des fils; avec le métal, on a formé un micro; l’électricité, combinée avec la matière, la matière avec les ondes, et qui se projette par l’extérieur qui forme des sons, tout cela on l’a étudié, on nous l’a montré; ça va jusqu’à connaître ce qu’il y a à l’intérieur de notre corps avec des rayons X.

Oh! ça, c’est encore très vieux, aujourd’hui, c’est beaucoup plus avancé que ça, on le montre, on l’étudie et ça va plus loin et plus loin; tout cela vient d’une connaissance : de l’intelligence qu’il y a à l’intérieur de nous.

L’intelligence vient d’où? De la matière? L’intelligence ne vient pas de la matière; la matière, c’est ça, c’est ça, c’est ça, c’est ça : le lampion, le rouleau, le papier, le métal, c'est matière, on touche à ça.

L’intelligence, c’est quelque chose qui est de nous pour sortir de nous, c’est quelque chose qui retient, c’est quelque chose qui emmagasine, c’est quelque chose qui se développe, c’est quelque chose qui augmente, c’est quelque chose qui diminue, c’est quelque chose qui se perd : perdre la mémoire, c’est quelque chose qu’on n'est pas capable de retenir, c’est quelque chose qu’on n'est pas capable de contrôler.

L’intelligence, nous l’avons dès notre naissance : l’intelligence est déposée à l’intérieur de notre chair afin qu’on puisse faire nos actions, nos œuvres pour les autres; l’intelligence, c’est quelque chose qui bouge, qui est vivant, qui avance, qui vieillit et qui s’éteint.

L’intelligence est ainsi, elle est alimentée l’intelligence par quelque chose qui est à l’intérieur de nous, mais qu’on ne peut pas voir, qu’on ne peut pas toucher; vous direz : "Notre matière grise"; nous avons des cellules, nous avons des mouvements et tout cela est à l’intérieur de nous.

L’intelligence est alimentée de l’intérieur de nous et c’est pour ça que, lorsqu’on vient au monde, comme nous sommes disposés à grandir, à grandir, tout est beau, tout semble se développer, assez, qu’on atteint un certain âge et on connaît des choses qui dépassent certaines personnes qui sont plus vieilles : c’est qu’on a atteint un sommet.

Après avoir atteint un sommet, ça commence à diminuer, ça commence à diminuer, et non pas que l’intelligence a parti, l’intelligence est toujours là, c’est qu’elle vieillit, elle perd mémoire, elle se souvient plus, elle tombe malade; tout ça, c’est l’intelligence de l’être humain.

À l’intérieur de nous, il y a quelque chose qui est la puissance, une puissance qui nous donne cette opportunité-là d’apprendre, faire fonctionner notre intelligence.

Ce qu’il y a à l’intérieur de nous, c’est l’amour; à l’intérieur de nous, il y a cet amour, un amour qui veut vivre, un amour qui veut donner, un amour qui veut apprendre, un amour qui veut grandir, un amour qui veut se développer, un amour qui veut sortir, un amour qui veut partager; c’est l’amour : l’amour développe notre intelligence.

Oh! vous direz : "Comment se fait-il qu’il y a des personnes qui ont tué, martyrisé?" Ils n’étaient pas amour; pensons à Hitler.

Nous savons tous que cet homme, qui était enfant de Dieu, qui avait reçu l’intelligence par Dieu, nourri de l’amour de Dieu, s’est servi de ce qu’il était pour faire le mal; Hitler était intelligent et pourtant il s’est servi de cela pour faire le mal.

L’amour est un mouvement de liberté; nous n’avons pas l’amour pour que nous soyons emprisonnés dans notre être tout entier; emprisonner l’intelligence n’est pas amour; emprisonner votre cœur n’est pas amour; emprisonner votre regard n’est pas amour; emprisonner votre écoute n’est pas amour; emprisonner vos mouvements n'est pas amour; emprisonner vos sentiments, ce n’est pas amour.

Alors, Dieu a mis à l’intérieur de nous l’amour pour qu’on soit libre : ça c’est l’amour.

«Je te veux enfant, je te veux amour»; alors, si Dieu a mis à l’intérieur de nous l’amour, c’est pour être enfant de Dieu, c’est pour emmagasiner sa puissance, laisser Dieu nous nourrir, laisser Dieu faire de nous des êtres d’amour dans son plein accomplissement.

Savez-vous que notre intelligence, nous l’avons nous-mêmes emprisonnée? Savez-vous que nous avons nous-mêmes consenti à emprisonner notre regard, notre écoute, nos mouvements, nos sentiments? Nous avons contribué à nous affaiblir, nous avons contribué à nous rendre handicapés.

Nous autres même, on se dit être au XXIe siècle; nous sommes en train de vivre le XXIe siècle et nous sommes pas assez intelligents pour comprendre que nous nous sommes emprisonnés dans notre volonté humaine.

Nous avons consenti à vivre comme des êtres inférieurs à nous-mêmes, nous avons consenti à vivre comme des petits riens devant notre tout; nous sommes rien devant Dieu, mais devant notre tout, nous avons tout reçu de Dieu; nous avons reçu l’intelligence de Dieu et nous n'avons pas su nous en servir.

Est-ce que vous êtes capables, vous, de comprendre, en voyant un arbre, comment il a été créé? Êtes-vous capables de comprendre sa conception? Êtes-vous capables de comprendre sa présence même sur la terre avec tous les autres arbres? Êtes-vous capables de comprendre son harmonie avec les fleurs, son harmonie avec les arbres? À ce point-là, croyez-vous que la terre a été créée dans l’univers pour être seule? Croyez-vous que la terre n’est qu’une boule parmi les autres qui tournent autour du (soleil) et qu’un jour elle va disparaître?" Et voilà, j’en sais assez."

Notre intelligence est limitée à ça : nous ne sommes pas capables de comprendre l’univers; nous ne sommes pas capables de comprendre notre place dans une éternité; nous sommes pas capables de comprendre pourquoi nous sommes créés pour vivre éternellement, parce que notre intelligence est emprisonnée dans notre chair blessée; notre intelligence est emprisonnée à cause de notre volonté humaine.

Au tout début, nos premiers parents ont été créés par Dieu pour l’amour, pour tout connaître, pour redonner à Dieu ce qu’il leur avait donné.

Aller là vers Dieu le Père, le Créateur, la Puissance; nous, on analyse tout ça, puis on se dit : "Ben, voyons donc! On a un corps, ça va; on vit, on meurt, oui. Oh! peut-être qu’il y a un Ciel, peut-être qu’il y a un Dieu!". Mais les 'peut-être', mais c’est notre manque d’intelligence.

Oh! nous sommes intelligents d’après ce que nous sommes capables d’accepter; notre intelligence est assez développée pour nous dire : "Oui, peut-être, peut-être qu’il y a un Dieu, peut-être qu’il y a l'éternité, peut-être que c’est vrai tout ça : qu’ils nous disent qu’on est tous appelés à connaître le bonheur…!"

Eh bien, notre intelligence est assez développée pour ça, mais Dieu veut nous donner ce qu’on aurait dû avoir dès le début : une intelligence sans limites, une intelligence qui perçoit tout, sans besoin d’étudier.

On regarderait ce lampion, et on saurait tout à l’instant où on le regarderait, on n’aurait pas besoin de livre, on n’aurait pas besoin d’instruire mon frère pour se servir de ce 'tape' électrique, il le saurait; je n’aurais pas besoin, moi, de dire à des personnes comment on forme les livres, tout serait en nous et tout serait en eux : on se compléterait; on se regarderait, puis on saurait tout : on serait une harmonie d’amour.

Le Seigneur, il vient de dire : «Ils en ont assez».